Catégorie : Culture

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Festival FFA : le film ‘’Goodby Julia’’ remporte le prix du meilleur long métrage

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Festival FFA : le film ‘’Goodby Julia’’ remporte le prix du meilleur long métrage

    Dakar, 5 mai (APS) – Le film ‘’Goodby Julia’’ du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani a remporté, samedi, le prix du meilleur long métrage de la sixième édition du Festival Films Femmes Afrique (FFA), lors d’une cérémonie, au cinéma Canal Olympia, à Dakar, a constaté l’APS.
    Le film, qui a reçu une récompense de deux millions de francs CFA, offerte par la mairie de Dakar, a été choisi parmi les douze longs métrages en compétition, dont sept documentaires, une docu-fiction et quatre fictions.
    Le jury, présidé par la réalisatrice nigérienne Aïcha Macky, a salué ‘’un récit intime qui soulève la question du vivre ensemble dans un conteste de diversité culturelle, religieuse et ethnique’’.
    ‘’Le film livre un récit intime où le réalisateur met en lumière le combat de deux femmes que tout oppose, qui qui s’unissent par une amitié inopinée’’, a dit la présidente du jury.

    Ses membres, parmi lesquels figurent la réalisatrice et scénariste sénégalaise Berthe Dasylva, l’actrice ivoirienne Naky Sy Savané, le réalisateur sénégalais Yoro Lydel Niang ont relevé ‘’la qualité artistique et l’authenticité de l’histoire’’ racontée par Mohamed Kordofani.


    ‘’Goodby Julia’’ met en scène un Soudan déchiré par le racisme entre sudistes et nordistes, chrétiens et musulmans vivant séparés.
    Tout part de l’histoire de Julia dont le mari a été tué et qui se lie d’amitié avec la femme de l’assassin de son mari. Ce film de deux heures a été sélectionné au dernier festival de Cannes en 2023.
    Le prix de la première œuvre a été attribué au film ‘’No simple way home’’ d’Akual de Mabiar du Soudan du Sud.
    ‘’La réalisatrice a réussi à capturer de manière authentique des émotions brutes et des dilemmes auxquels sont confrontés ses protagonistes : sa sœur et sa mère revenues au pays après des années d’exil’’, a indiqué la présidente du jury Aïcha Macky.
    Elle a également relevé ‘’le courage et l’authenticité du dispositif du film’’ qui a reçu une récompense d’un million de francs CFA offert par le Port autonome de Dakar.
    Une mention spéciale a été décernée à ‘’Sira’’, Etalon d’argent du dernier Fespaco, d’Appoline Traoré du Burkina Faso. Un ‘’film bouleversant qui finit avec un message poignant sur la question de la paix dans un Sahel terrorisé, martyrisé’’, d’après le jury du FFA.
    ‘’Les filles d’Olfa’’ de la Tunisienne Kaouther Ben Hania a reçu le prix de la critique dont le jury, composé des Sénégalaises Théodora Sy et Adama Aïdara Kanté, a magnifié une ‘’thérapie de famille qui est entre le miroir et le rétroviseur, une leçon de courage’’.
    Le jury de lycéennes a attribué son prix à la Centrafricaine Jaella Pathé pour son film ‘’Tà Wali’’. En pleurs, la réalisatrice a exprimé sa joie de recevoir ce prix, déplorant au passage que ‘’le cinéma ne soit pas encore développé’’ dans son pays.
    La projection du film ‘’Jigeen ni, la voie des femmes’’ du réalisateur franco-sénégalais Adrien Cotonat, une plongée au cœur de l’orchestre ‘’Jigeen Yi’’, exclusivement composée de femmes, a mis fin à la sixième édition du festival Films Femmes Afrique à Dakar.
    L’évènement se poursuit jusqu’au 10 mai dans huit régions du Sénégal : Thiès, Louga, kaolack, Fatick, Kaffrine, Casamance, Kolda et Sédhiou.

    FKS/ABB

  • SENEGAL-MAURITANIE-CINEMA / Abderrahmane Sissako : ‘’Je filme la fragilité humaine’’

    SENEGAL-MAURITANIE-CINEMA / Abderrahmane Sissako : ‘’Je filme la fragilité humaine’’

    Dakar, 4 mai (APS) – Le réalisateur mauritanien, Abderrahmane Sissako, a déclaré, vendredi, à Dakar, ne pas filmer des héros, mais plutôt ‘’la fragilité humaine, les gens courageux et les valeurs’’.

    ‘’Dans mon cinéma, je ne filme pas des héros, je filme la fragilité humaine, les valeurs, les gens courageux, parce que moi je ne le suis pas vraiment. Je suis impressionné par ces gens et parfois je me retrouve en eux’’, a-t-il dit au terme d’un Master class qu’il a animé, dans le cadre de la sixième édition du festival Films Femmes Afrique (26 avril au 10 mai).

    « Ce sont des gens rencontrés çà et là au quotidien et que l’on ignore peut-être, qui peuvent nous inspirer à réaliser nos meilleurs films. Quand on veut en faire, il ne faut pas chercher loin. Il suffit juste de regarder autour de soi ceux que l’on côtoie. Il faut être très attentif être muni d’une grande volonté’’, a-t-il conseillé aux jeunes réalisateurs avec qui il a longuement échangé.

    Avec plus de trente ans de carrière dans le cinéma et des films primés un peu partout dans le monde, le réalisateur de ‘’Bamako’’ (2006), lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga en 2003 et récompensé de sept César en 2015 pour ‘’Timbuktu’’, estime que ‘’le métier de cinéaste ne s’improvise pas’’.

    ‘’Il ne s’agit pas de vouloir être cinéaste. Ce métier ne s’improvise pas. Il faut avoir de la curiosité, du sérieux et faire des recherches personnelles‘’, a-t-il ajouté.

    Ses productions très centrées sur l’humanité ne sont pas moins empreintes d’engagement. Un engagement ressenti à travers son film ‘’Bamako’’, qui fait le procès des institutions financières internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international à l’origine, selon lui, de nombre de problèmes du continent africain.

    « Dans cette histoire, je n’ai rien inventé. Je me suis inspiré de beaucoup de livres, notamment celui d’un ancien vice-président de la Banque mondiale’’ a-t-il dit, s’offusquant du fait que ‘’le remboursement de la dette soit plus élevée que le budget de l’éducation ou celui de la santé dans certains pays africains’’.

    Selon lui, l’Afrique regorge d’aspects reluisants à mettre en exergue à travers le cinéma. ‘’Il n’y a pas que le terrorisme au Sahel’’, thème abordé dans ‘’Timbuktu.

    ‘’L’histoire de certains pays du continent ne se résume pas à dix ou trente ans d’instabilité’’, pense-t-il, précisant qu’il faut parler de l’Afrique en ne s’appesantissant pas que sur son passé colonial.

    Le changement à la tête du Sénégal est ‘’important’’ et ‘’positif’’

    S’exprimant sur le Sénégal, Abderrahmane Sissako pense que ‘’ce qui se passe ici [au Sénégal] comme changement est important. Moi je le crois. Il faut que l’on soit capable de le prendre comme quelque chose de positif parce que ce sont des gens beaucoup plus jeunes que nous qui, depuis des années, ont dit que ce qui se passe dans leur pays n’est pas normal ; qu’on ne peut pas continuer à se désintéresser de l’éducation, de la santé et qu’il faut changer cela’’.

    ‘’Peut être qu’ils [le président Faye et son équipe] réussiront, peut-être non, mais c’est cette Afrique que l’on veut, une Afrique capable, pas celle condamnée à tendre la main’’, a-t-il lancé.

    Le réalisateur mauritanien a appris le cinéma, de 1983-à 1993, à VGIK, l’Institut russe de cinématographie de Moscou, à l’instar du Sénégalais Sembene Ousmane, du Malien Souleymane Cissé.

    Il a en outre reconnu que le métier de cinéaste peut être accompagné de ‘’frustrations’’, ajoutant que le plus important est ‘’l’envie qu’il faut avoir’’.

    ‘’On n’est pas obligé de faire une école de cinéma, on peut suivre de nombreux ateliers (…). Ce n’est pas grave que le cinéma soit un métier qui peut être accompagné de frustrations. Il faut juste avoir une envie, un propos. Quand on a un propos, on peut faire beaucoup de choses‘’, a-t-il laissé entendre en direction des jeunes cinéastes.

    Sur son choix de privilégier souvent les courts métrages, très nombreux dans sa filmographie : ‘’Le Jeu’’ (1991), ‘’Octobre’’ (1992), ‘’Le chameau et les bâtons flottants’’ (1995), ‘’Sabriya’’ (1996), Abderrahmane Sissako déclare que ce genre constitue ce qu’il appelle ‘’le premier pas’’ dans ce métier.

    ‘’Dans le cinéma le court métrage est le premier pas. Il est donc nécessaire de commencer par là pour des raisons économiques entre autres, car un film coûte cher et qu’il est difficile, quand on n’est pas connu, d’avoir des financements’’, a-t-il constaté.

    ‘’Black Tea’’, son dernier film présenté en février dernier, à la Berlinale, tente de faire ressortir des liens interculturels entre l’Afrique et la Chine à travers une histoire d’amour entre un Chinois et une jeune Ivoirienne émigrée à Canton. Un mélodrame qui rappelle son deuxième film ‘’Octobre’’ portant sur l’histoire d’amour entre un étudiant africain et une Russe.

    La rencontre est ainsi une thématique quasi omniprésente dans les productions du cinéaste né en Mauritanie ayant grandi au Mali et qui réside en France.

    ‘’Nous sommes tous nés d’une rencontre. Qu’il soit d’un quartier et d’un autre, d’un pays et d’un autre, d’un homme et d’une femme, etc.’’, a reconnu Abderrahmane Sissako qui dit être dans ‘’l’intuition des rencontres’’.

     ‘’C’est à partir de là que l’on crée des merveilles en cinéma’’, dit-il.

    KM/FKS/ABB

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE- REPORTAGE / A Dakar, ‘’Jam School 221’’, une école de musique, forme exclusivement des femmes instrumentistes

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE- REPORTAGE / A Dakar, ‘’Jam School 221’’, une école de musique, forme exclusivement des femmes instrumentistes

    Dakar, 3 mai (APS) – Située dans le quartier de Fann résidence à Dakar, ‘’Jam School 221’’ ou encore ‘’Jigeeni academy music School’’, l’école de musique spécialement dédiée aux femmes dénommée a officiellement ouvert ses portes, le 20 février dernier.

    Le projet a été porté depuis 2002 par l’entrepreneur culturel Samba Diaité, qui ambitionne de positionner la femme instrumentiste dans l’écosystème de la musique sénégalaise voire africaine.

    Par ailleurs manager de l’orchestre « Jigeen ñi », l’homme a voulu matérialiser sa foi dans le potentiel des femmes par le biais de cet établissement de formation musicale, qui leur est exclusivement dédié.

    Sise au centre culturel turc Yunus Emre, reconnaissable à ses hauts murs blancs surplombés des drapeaux de la Turquie et du Sénégal, +Jam School 221+ compte une première promotion de 25 étudiantes venues de toute l’Afrique.

    A l’intérieur, un jardin bien entretenu, orné d’un manguier et de quelques arbres moins imposants, occupe l’avant-cour. Au bout du couloir dallé qui traverse le jardin trône majestueusement une bâtisse à deux niveaux aux traits sobres, peints en blanc et vert. Au rez-de-chaussée, dans une grande salle dont la baie vitrée offre une vue imprenable sur la cour arrière et la piscine, des sièges sont disposés en rangées devant un petit tableau d’art posé sur un chevalet. C’est dans ce cadre convivial que se déroulent les cours de ‘’Jam school 221’’ (Jegeeni academy music school).

    ‘’Le démarrage des activités pédagogiques de l’école est l’aboutissement d’un travail de longue haleine’’, lâche d’emblée le directeur Samba Diaite.

    Les enseignements dispensés à ‘’Jigeeni academy music School’’ sont, entre autres, le solfège, l’écriture et la lecture musicale, le chant, les instruments modernes comme la guitare, le piano, ceux traditionnels comme la kora.

    La plupart du corps enseignant vient de l’École nationale des arts (Ena) qui certifie les diplômes délivrés par l’établissement.

    Combattre l’absence de femmes instrumentistes dans les orchestres

    Diaïté rappelle que l’idée est née en 2002, mais qu’‘’il a fallu d’abord commencer par former les formateurs et formatrices qui, à leur tour, vont assurer l’encadrement des étudiantes. Ces formations ont été organisées entre décembre et juin 2022’’.

    La mise sur pied de cette école de musique pour femmes, dit-il, vise ‘’à combattre l’absence de ces dernières comme instrumentistes dans les orchestres’’.

    Souvent, regrette Diaité, les femmes se tournent vers la danse ou exercent comme choristes dans les formations musicales.

    C’est d’après ce constat qu’il a créé l’orchestre +Jigeen ñi+, ‘’son plus grand rêve’’, composé exclusivement de femmes : la pianiste et chef d’orchestre Khady Dieng, sa sœur ainée Aïssatou Dieng (batterie), Evora Vaz à la guitare basse, Rema Diom (soliste) et Ndèye Cissé « Yaye Fall » (percussion), toutes des autodidactes.

    ‘’Nombreuses sont les femmes qui veulent faire carrière dans la musique, mais sont rebutées par le regard de la société qui voit les musiciennes comme des femmes de mœurs légères’’, déplore Samba Diaité qui est également le directeur artistique du Grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, de Dakar.

    L’apprentissage pratique comme méthode d’enseignement

    Pour cette première année, 65 dossiers de candidatures ont été reçus et 25 ont été retenus. Les étudiantes s’acquittent des frais d’inscription et d’une mensualité.

    ‘’Aucun niveau d’études n’est exigé des candidates. Nous avons plutôt mis l’accent sur les capacités musicales et les motivations parce la plupart des artistes en Afrique n’ont suivi aucune formation. Ils sont pour la plupart issus des familles de griots’’, confie Samba Diaité.

    ‘’Les filles sélectionnées ont déjà certaines aptitudes en musique et sont surtout passionnées par le métier’’, poursuit-il.

    Il indique que les enseignements sont plus axés sur la pratique, le ‘’learning by doing’’ (l’apprentissage par la pratique).

    Toutefois, il y a des cours théoriques, et les cycles de formation varient entre trois mois et deux ans.

    Après les cours, toutes les étudiantes feront un stage pratique à l’orchestre « Jigeen ñi »‘, avec notamment des concerts au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba, a assuré Diaité, ce manageur culturel de 42 ans originaire de Ziguinchor (Sud).

    Professeur de solfège, de chant et de technique vocale, Henri Assissé Sagna magnifie la fondation de l’école. Selon cet enseignant de l’Ena à la retraire, qui officie à ‘’Jigeeni academy music school’’, ‘’cette école de formation musicale est une aubaine pour les femmes qui veulent faire carrière dans la musique parce que bénéficiant d’une bonne formation.

    ‘’J’ai divisé mon cours en deux parties pour permettre aux étudiantes d’apprendre d’abord la lecture musicale, purement théorique, ensuite la technique vocale qui est pratique avec un chant folklorique peul intitulé +Tino+’’, dit-il.

    Des apprenantes enthousiastes

    L’étudiante Gildas Diatta, choriste se dit très satisfaite des modules enseignés.

    ‘’En plus des cours sur les instruments, on nous apprend le solfège, l’écriture et la lecture musicale, c’est super !’’, s’exclame-t-elle réjouie.

    Cette pensionnaire de la chorale Sainte Thérèse de Grand-Dakar est convaincue qu’au bout de la formation, elle sera une musicienne polyvalente qui, en plus du chant, sera en mesure de maîtriser au moins un instrument.

    Sarah Ngona, de nationalité congolaise, est venue, dit-elle, approfondir ses connaissances en musique, perfectionner sa voix et apprendre à jouer du piano, son instrument de prédilection.

     »J’espère sortir d’ici avec une bonne base en musique tant en théorie qu’en pratique » ajoutant, tout en magnifiant la qualité des enseignements.

    Le reggae man Iba Gaye Massar, membre du Conseil d’administration de la Société sénégalaise du droit d’auteur (Sodav), salue l’initiative de Samba Diaité d’avoir créé l’orchestre « Jigeen ñi » et aujourd’hui ‘’Jam School 221’’.

    La formation va permettre aux femmes, selon lui, au-delà du chant et de la danse, où elles se cantonnent souvent, d’intégrer le domaine, non moins important, des instruments musicaux.

     »Je suis frappé par l’enthousiasme de ces étudiantes qui apprennent vite », souligne Iba Gaye Massar, formateur en guitare, par ailleurs vice-président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS).

    MYK/FKS/ABB

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : parution de  »La fille de Mame Coumba Bang », un recueil de contes pour enfants

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : parution de  »La fille de Mame Coumba Bang », un recueil de contes pour enfants

    Saint-Louis, 3 mai (APS) – L’écrivain Louis Camara, Grand prix du chef de l’Etat pour les Lettres en 1996, a publié aux éditions  »L’agneau carnivore » un recueil de conte pour enfants intitulé  »La fille de Mame Coumba Bang [génie protecteur] » de la ville de Saint-Louis,  a appris l’APS.

     »Cette publication est à la fois pédagogique et culturelle puisqu’il s’agit d’encourager les jeunes à lire et dans la foulée, à mettre en valeur un élément incontournable du patrimoine de la vieille ville, à savoir le génie protecteur de la ville de Ndar, Mame Coumba Bang », a expliqué M. Camara, lors d’un entretien accordé à l’APS.

     Conteur dans l’âme, il a également publié plusieurs ouvrages  de ce genre, notamment   »Le choix de Lori’ (Grand prix du président de la République pour les Lettres en 1996, réédité en 2015) et  »Le Tambour d’Orunmila » (NEAS 2003).

    La plupart de ses écrits s’inspirent des mythes yorouba.

    Pour rester fidèle à sa trajectoire, il s’est inspiré dans cette nouvelle publication   »de la déesse du fleuve Mame Coumba Bang », dont il  »s’est servi pour écrire un conte’.

    Pour lui,  »cet ouvrage peut être une bonne incitation à la lecture pour les élèves et un bon support pour les enseignants ». Il dit ne pas oublier aussi ‘’l’autre volet très culturel de Mame Coumba bang, qui  est un mythe central dans le patrimoine immatériel de Saint-Louis ».

    A l’image de ce qu’il fait pour les mythes yorouba, Louis Camara s’en est inspiré pour écrire ce conte de Mame Coumba Bang, un personnage de cette histoire.

    Il explique que  »cette première tentative du genre est une passerelle entre Saint-Louis et le pays Yorouba dont il reste fidèle ».

     »D’ailleurs en écrivant, a-t-il relevé, j’ai même puisé dans un petit livre de feue Adji Fatou Niang Siga, la gardienne de la tradition saint-louisienne à qui il veut également rendre hommage dans un conte  intitulé  »Saint-Louis et sa mythologie ».

     »Pour écrire le conte, j’ai rassemblé diverses versions et j’ai fait un patchwork pour créer l’histoire », a-t-il ajouté,   expliquant que  »cet ouvrage est une espèce de rétrospective sur l’espace saint-louisien ».

    L’histoire se passe essentiellement sur l’ile et sur la  Langue de Barbarie d’où est originaire l’héroïne de Guet Ndar, a encore expliqué l’auteur, relevant dans cet ouvrage le problème écologique de la ville de Saint-Louis,  notamment l’avancée de la mer.

    Il y a dans cet ouvrage de 32 pages illustré par la talentueuse dessinatrice Sofia Lô une mise en scène des pêcheurs avec un des personnages qui se trouve être le père de la petite fille.

    Louis Camara compte donc sur le soutien des inspections d’académies et départementales ainsi que sur tous les lecteurs de la ville de Saint-Louis pour une large diffusion de l’ouvrage  « La fille de Mame Coumba Bang ».

    Une cérémonie de présentation de ce nouvel ouvrage se tiendra bientôt, de même que des séances de dédicaces à la librairie « L’agneau carnivore ».

    AMD/FKS/AB/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE / La maison d’édition ‘’Jimsaan’’ organise  »une rentrée littéraire » du 8 au 11 mai 

    SENEGAL-LITTERATURE / La maison d’édition ‘’Jimsaan’’ organise  »une rentrée littéraire » du 8 au 11 mai 

    Dakar, 3 mai (APS) – La maison d’édition ‘’Jimsaan’’ annonce organiser du 8 au 11 mai  »une rentrée littéraire » à son siège de Mermoz (Dakar) et à la librairie L’Harmattan Sénégal, sur la VDN, pour faire découvrir au public ses dernières publications. 

    Cette activité prévue sur quatre jours va mettre en exergue des ouvrages tels que le recueil de poème  »Peuple de l’eau » du Sénégalais Issa Damaan Sarr, qui rend  »hommage à ces humbles et courageux hommes et femmes, des îles du Saloum », selon les responsables.

    M. Sarr, poète, chercheur et doctorant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), relève, dans ce recueil, à travers un langage lumineux, la sensibilité de ce peuple, mais aussi les chemins anciens et nouveaux de ces hommes et femmes, à travers les sables du Sahara et les embruns de l’Atlantique.

    Il y a aussi, au menu de cette rencontre, le livre   »Le bouddhisme est né à Colobane » du Sénégalais Felwine Sarr, un ouvrage où l’auteur est à la quête impossible de l’amour absolu et rapporte des compositions musicales de Toumani Diabaté, Wasis Diop ou Cheikh Lô, qui accompagnent les personnages de ce recueil de nouvelles.

    Alors que le manque et la passion rongent les hommes, mais aussi les animent,  »Le bouddhisme est né à Colobane » est un appel à participer du mouvement, y consentir, se laisser traverser et métamorphoser, etc.’’, explique un document transmis à l’APS.

    Le livre  »Un autre monde est possible » du Colombien Arturo Escobar parle de la politique du ‘’possible’’. Cet anthropologue colombien de renom et professeur émérite à l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, s’intéresse à la façon dont les conceptions de ce qui est réel et réalisable, empêchent l’émergence de visions radicalement alternatives de l’avenir.

    S’inspirant de la pratique et de la philosophie des intellectuels militants indigènes et afro-descendants, ainsi que des débats théorico-politiques actuels en Amérique latine, Arturo Escobar fait la chronique des mouvements sociaux qui se mobilisent pour défendre leurs territoires contre les opérations d’extraction à grande échelle dans la région.

    Cette rentrée littéraire sera aussi une occasion de présenter l’ouvrage intitulé ‘’Sortir de terre, une philosophie du végétal’’ de l’autrice Seloua Luste Boulbina, chercheuse associée à l’université de Paris Cité.

    Dans son essai, ‘’Sortir de terre, une philosophie du végétal’’, Seloua Luste Boulbina propose une réflexion originale sur la place de l’igname au cœur de la culture kanak de la Nouvelle-Calédonie, tout en naviguant de l’Océanie aux Caraïbes, en passant par l’Afrique et l’Europe.

    Elle parle des mondes éloignés qu’elle rapproche  »dans un subtil tissage de textes et d’œuvres d’art, lui permettant d’interroger la place symbolique, politique, esthétique du végétal au sein des différentes cultures ».

    Des tables rondes autour du livre sont prévues le mercredi prochain à 17 heures à la maison d’ éditions  »Jimsaan », à Mermoz.

    Des débats entre auteurs sont prévus également vendredi prochain à 16 heures, à la librairie L’Harmattan. Les écrivains Mohamed Mbougar Sarr, Felwine Sarr et l’historien Mamadou Diouf prendront part à cette rencontre littéraire.

    Les éditions ‘’Jimsaan’’, un espace de rencontre culturel, ont été créées en 2013 par les écrivains Felwine Sarr, Nafissatou Dia et Boubacar Boris Diop.

    AMN/FKS/AB

  • SENEGAL-MEDIA / La CJRS dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail des journalistes

    SENEGAL-MEDIA / La CJRS dresse un tableau peu reluisant des conditions de travail des journalistes

    Dakar, 3 mai (APS) – Contrats, rémunérations, cotisations sociales, couverture maladie : la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a dressé un tableau peu reluisant des conditions de travail des journalistes dans une étude rendue publique à l’occasion de la Journée de la liberté de la presse célébrée ce vendredi.

    Plus de 200 jeunes professionnels ont répondu au questionnaire sur la nature de leurs contrats, le niveau de leurs rémunérations, le respect des cotisations à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale, selon l’étude dont l’APS a eu connaissance.

    ‘’La plupart se contentent du minimum : des salaires à la fin du mois. Et même là, c’est la croix et la bannière pour ceux qui en ont. Beaucoup sont dans le bénévolat le plus triste, souvent obligés de dépendre des subsides immorales que leur donne indument certains organisateurs d’activités et qu’on appelle pompeusement perdiem’’, lit-on dans le rapport.

    Sur 216 travailleurs des médias interrogés, 23,1% disent avoir des contrats à durée indéterminée (CDI) contre 22,2% de CDD), soit au total 45,3%. 17,1% ont soutenu avoir des contrats de prestation contre 11,1% de stagiaires. Les 26,4% n’ont aucun lien contractuel avec leurs employeurs, détaille l’étude.

    ‘’L’étude montre également que parmi ceux qui disent avoir des contrats, il y en a qui n’ont pas d’exemplaires de leurs contrats. Sur les 183 personnes ayant répondu à la question, seuls 33% disent détenir un exemplaire de leurs contrats de travail, contre 61,7% qui n’en ont pas. Les autres n’ont pas de réponse’’, mentionne le rapport.

    L’enquête a révélé que 31,5% des travailleurs ayant répondu au questionnaire n’ont pas de salaire. 68,5% bénéficient d’une rémunération.

    Selon l’étude, ‘’très peu d’entreprises respectent les barèmes prévus par la Convention collective’’, alors que ‘’c’est la croix et la bannière dans beaucoup d’organes de presse’’ pour percevoir son salaire.

    Les résultats de l’enquête indiquent que 18,5% des personnes interrogées ont des rémunérations en deçà de 75000 francs ; 14,8% entre 75000 et 100000 francs ; 14,8 entre 100000 et 150000 francs ; 10,2% entre 150000 et 200000 FCFA.

    Les travailleurs ayant un salaire dépassant la barre des 300000 francs sont estimés à 7,9%, tandis que ceux qui ne relèvent d’aucune de ces catégories sont autour de 20,4%.

    Selon l’étude, ‘’la plupart des personnes ayant participé à l’enquête sont des reporters, soit plus de 77% ; 9,3% ont dit être des rédacteurs en chef’’.

    Sur la régularité du paiement des salaires, 54,2% de l’échantillon ont répondu qu’ils sont payés au-delà du 8 du mois. Environ 45% perçoivent avant cette échéance conformément à la législation.

    L’étude relève que 77,7% des personnes enquêtées disent n’avoir pas de bulletins de salaires contre 22,3%.

    Elle note que dans les entreprises de presse, ‘’les obligations sociales ressemblent plutôt à un luxe hors de portée de la plupart des reporters’’.

    Sur les 215 personnes interrogées, ‘’86% disent ne pas être pris en charge par leur entreprise quand ils sont malades’’ et n’ont pas de numéro IPRES.

    La CJRS souligne que les professionnels des médias, ‘’mal payés, dépourvus de toutes couvertures sociales, font partie de ceux qui travaillent le plus et les moins protégés’’.

    L’enquête montre qu’environ 34% seulement travaillent 8 heures par jour ; 30,7% entre 8 et 10 heures ; 34,4% plus de 10 heures de temps de travail par jour.

    Sur le plan syndical, l’étude a également montré que ‘’le droit de syndiquer est un véritable luxe dans le milieu de la presse’’.

    En effet, seuls 14,9% disent être affiliés au SYNPICS, qui est la principale organisation de défense des reporters. En revanche, 23,3% ont répondu qu’il existe une section SYNPICS dans leurs rédactions.

    Pour corriger ce tableau, la CJRS recommande, entre autres, de ‘’veiller à l’effectivité des règles prévues par le Code de la presse pour toute entreprise dans le secteur’’ et d’exiger la transparence dans la gouvernance des entreprises de presse.

    Elle demande la création d’un environnement propice pour le développement des médias ; la mise en en place d’une fiscalité adaptée et allégée pour le secteur de la presse ; la multiplication des visites de contrôle de l’Inspection du travail et du contrôle social dans les entreprises de presse.

    La CJRS demande de ‘’fermer tout simplement les entreprises qui ne parviennent pas à respecter un minimum de conditions exigées par la législation en vigueur, malgré le soutien de l’Etat’’ et de ‘’mettre fin à la concurrence déloyale entre de pseudo entreprises qui n’ont aucune obligation et d’autres qui s’efforcent d’être en conformité avec les lois, ainsi que les règles d’éthique et de déontologie’’.

    La CJRS, créée il y a 20 ans, se présente comme une association à but non lucratif dirigée par un Bureau exécutif national sous la supervision du Comité directeur et est représenté à l’intérieur du pays par des cellules zonales (Nord, Sud, Est, Ouest et Centre).

    Elle a objectif principal de ‘’renforcer les capacités des reporters sur toute l’étendue du territoire, à travers des sessions de formations continue et des bourses’’ qu’elle offre à ses membres.

    OID/ASG

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / La note d’espoir du gouvernement azerbaïdjanais à la clôture du 6e forum de Baku sur le dialogue interculturel

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / La note d’espoir du gouvernement azerbaïdjanais à la clôture du 6e forum de Baku sur le dialogue interculturel

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Baku (Azarbaïdjan), 2 mai (APS) – L’Azerbaïdjan, par la voix de son ministre de la Culture, Adil Karimi, a salué, jeudi, le succès du 6e forum de Baku consacré au dialogue interculturel, estimant que la rencontre avait servi de cadre d’échanges sur des sujets essentiels à l’avènement d’un monde davantage inclusif.

    « Nous avons discuté de sujets importants pour créer un monde plus inclusif et davantage orienté vers la paix’’, a-t-il déclaré lors d’une allocution de clôture de la manifestation organisée au palais des congrès de Baku, la capitale.

    Le ministre azerbaïdjanais a ainsi évoqué la culture et le patrimoine, l’éducation, la technologie, la religion, les migrations et les questions de jeunesse parmi les thématiques qui avaient été soumises à l’analyse des participants au forum de Baku.

    ‘’Notre objectif principal est que la culture prenne une place importante dans la résolution des problèmes du changement climatique. Nous devons apporter des changements pour un avenir plus fort et plus durable’’, a expliqué Adil Karimi, alors que la capitale azerbaïdjanaise abritera la Cop-29.

    Salim bin Muhammad al-Malik, directeur général de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), a magnifié l’intérêt affiché par les participants sur les domaines d’intervention de l’organisation qu’il dirige.

    « Le forum a terminé son travail et nous nous sentons tous responsables. Nous devons promouvoir la tolérance et une vie paisible. Nos activités dans les domaines de la science, de l’éducation et de la culture revêtent une grande importance. Nous essayons d’être fidèles aux valeurs de coopération », a fait valoir le directeur général de l’ICESCO.

    « Les sujets de ce Forum ont été retenus pour leur pertinence. Le forum est devenu un autre succès. Le rôle de la culture dans le domaine du changement climatique est immense. Je pense que le forum occupe une place importante dans la civilisation de l’humanité. Des appels mondiaux ont également été lancés lors de l’événement », a de son côté souligné Nihal Saad, la directrice de l’Alliance des civilisations des Nations Unies.

     »Le dialogue pour la paix et la sécurité mondiales : coopération et interconnexion’’, était le thème de la 6e édition du forum mondial de Baku auquel pas moins de 700 représentants d’organisations internationales, de diplomates et divers autres acteurs en provenance d’une centaine de pays ont pris part, selon les organisateurs.

    Cette rencontre internationale est l’une des matérialisations du processus de Baku, une initiative lancée par le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev pour favoriser la paix par le dialogue et la compréhension mutuelle.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MALI-AFRIQUE-CINEMA / Une campagne lancée à Bamako pour retrouver le Carrosse d’Or du cinéaste malien Souleymane Cissé

    SENEGAL-MALI-AFRIQUE-CINEMA / Une campagne lancée à Bamako pour retrouver le Carrosse d’Or du cinéaste malien Souleymane Cissé

    Dakar, 2 mai (APS) – La réalisateur malien Souleymane Cissé, victime d’un vol, a annoncé à l’APS qu’une campagne a été lancée à Bamako pour retrouver le Carrosse d’Or qu’il a reçue il y a un an lors de la 76e édition du festival de Cannes (France) en ‘’reconnaissance de sa brillante carrière’’.

     »Une grande campagne a été lancée pour retrouver le Carrosse d’Or et avec l’aide de tous on va y arriver InchAllah’’, a dit le réalisateur, très peiné par cette situation.

    Pour lui, ce vol a été perpétré par ‘’des gens désespérés qui se permettent tout’’. ‘’Mais on va le retrouver avec l’aide de tous’’, a-t-il confié.

    Souleymane Cissé estime que ce n’est même pas une question d’argent, mais ‘’le symbole’’ que représente ce prix qui célèbre le réalisateur du film ‘’Yeelen’’ (La lumière), prix du jury du festival de Cannes, en 1987.

    Le ministre malien de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, s’exprimant à travers un communiqué lu, mercredi, sur l’ORTM1 (Première chaine de l’Office de Radiodiffusion télévision du Mali), a appelé ‘’à la mobilisation de tous, autorités publiques et populations pour aider à retrouver ce trésor national’’.

    Très affecté par la nouvelle de la disparition de ce trophée qui suscite ‘’un émoi collectif et une indignation profonde chez tous les Maliens’’, il a assuré de la solidarité et du soutien du gouvernement à M. Cissé devant cette épreuve affligeante, disant compter sur la collaboration de tous.

    Le Carrosse d’Or lui a été décerné par l’Association française des réalisateurs pour récompenser un cinéaste pour les qualités pionnières de son œuvre et l’audace de sa vision cinématographique.

    ‘’Il s’agit d’une récompense importante et méritée. La créativité de Cissé [Souleymane Cissé] a peut-être diminué au cours de ces dernières années, mais l’attribution du Carrosse d’or célèbre à juste titre un réalisateur qui, pendant une grande partie des années 1970 et 1980, a été l’un des cinéastes les plus inventifs, non seulement en Afrique, mais dans le monde entier’’, avaient déclaré les promoteurs de cette récompense à la cérémonie de remise du prix l’année dernière. Ils espéraient aussi que ce prix inciterait davantage de cinéphiles à découvrir ses films classiques.

    Agée de 84 ans, le doyen Souleymane Cissé, qui totalise plus 50 ans de carrière, a réalisé de nombreux films dont ‘’Baara’’ (Le travail) en 1978 et ‘’Finyé’’ (Le vent) en 1982, double Etalon d’or de Yennenga au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) et Tanit d’or aux journées cinématographiques de Carthage, en Tunisie.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Matam : l’inspecteur d’académie insiste sur l’intérêt de l’écriture pour les élèves

    SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Matam : l’inspecteur d’académie insiste sur l’intérêt de l’écriture pour les élèves

    Matam, 2 mai (APS) – L’inspecteur d’académie de Matam, Mbaye Babou, a insisté, jeudi, sur l’intérêt que représente l’écriture pour les élèves dans leur cursus scolaire.

     »L’intérêt de l’écriture réside dans le fait qu’il ouvre l’esprit des enfants, développe leurs aptitudes à l’orthographe, enrichit leur expérience et affine leur raisonnement », a-t-il soutenu.

    M. Babou intervenait lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Salon international du livre de Matam (SILIMA), initié par Abdourahmane Diène, un professeur de français au lycée de Ogo.

    Il a plaidé en faveur d’un renforcement de l’enseignement de l’art, de l’écriture, de la lecture, ainsi que pour la tenue d’ateliers d’écriture pour les élèves.

    Il est prévu lors de cette deuxième édition du SILIMA, des séances de présentation de livres, une exposition, une conférence et d’autres activités liées à la poésie et au slam.

     »Lire pour se connaître, écrire pour se comprendre » est le thème du SILIMA 2024, qui a enregistré à son ouverture la participation de plusieurs écrivains, parmi lesquels la tchadienne Adama Ramou, les Sénégalais Djinda Dème, Dr Ndongo Mbaye, Mamoudou Sidy Bâ, entre autres.

    Ce rendez-vous littéraire prend fin samedi.

    AT/AB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-MUSIQUE / Dakar abrite la troisième édition du Stéréo Africa Festival, à partir de mercredi

    SENEGAL-CULTURE-MUSIQUE / Dakar abrite la troisième édition du Stéréo Africa Festival, à partir de mercredi

    Dakar, 2 mai (APS) – La troisième édition du ‘’Stéréo Africa Festival’’ démarre mercredi prochain jusqu’au 12 mai à Dakar, avec pour ambition de promouvoir différents genres musicaux, notamment, ceux de l’Afrique de l’Ouest, a appris l’APS des organisateurs.

     »L’objectif de ce festival est de donner une vraie impulsion aux autres genres musicaux, accroitre la visibilité des artistes locaux, renforcer le rayonnement du festival au niveau local et international, consolider la structure du festival et favoriser l’inclusion des femmes », a déclaré le chanteur et guitariste Sahad Sarr, un des initiateurs et fondateurs du label ‘’Stéréo Africa’’.

     »Ici au Sénégal, on voit plus du hip hop et de la musique traditionnelle, il n’y a pas assez d’espace pour les autres types de musique. Alors, un festival comme le nôtre, se propose d’être un terrain pour les artistes exerçant d’autres genres musicaux », a-t-il fait valoir lors d’une conférence de presse à la Maison de la culture Douta Seck.

    L’affiche du festival montre la participation de grandes pointures de la musique sénégalaise et africaine telles que les artistes Omar Pène, Alune Wade, Naty Jean et Sahad Sarr. D’autres artistes musiciens sénégalais et étrangers y prendront part.

    Le festival, défini comme celui de ‘’la musique actuelle et alternative’’, selon Sahad Sarr, s’articule autour d’’’une programmation éclectique’’ marquée par des sessions de concours pour les jeunes talents, une mise en exergue des projets culturels locaux et des  »Showcase ».

    La formation et l’accompagnement des femmes dans les métiers musicaux à travers la ‘’Women art academy’’ et une table ronde axée sur les enjeux liés à la culture, des boot camps, stands musicaux sont bien figurent dans le programme qui prévoit également une pré-soirée de lancement, samedi prochain à l’institut français de Dakar.

    Cette année, plusieurs sites sont retenus pour accueillir les festivaliers. Il s’agit du Centre culturel Douta Seck, du Clos Normand à l’UCAD, etc.

    Selon Sahad Sarr, cette manifestation culturelle qui a connu cette année un décalage dû à la crise politique qu’a traversée le pays, est une alternative à divers phénomènes sociaux tels que le chômage des jeunes.

    L’évènement a réuni lors de sa deuxième édition quelque 2500 festivaliers à travers 32 concerts dans neuf lieux en cinq jours.

    Pour cette édition, les organisateurs espèrent un nombre de participants plus élevé avec l’augmentation des lieux de spectacles.

    KM/FKS/OID/ASG