Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE / Matam : la deuxième édition du SILIMA prévue du 2 au 4 mai (organisateurs) 

    SENEGAL-CULTURE / Matam : la deuxième édition du SILIMA prévue du 2 au 4 mai (organisateurs) 

    Matam, 28 avr (APS) – La deuxième édition du Salon international du livre de Matam (SILIMA)  se déroulera du 2 au 4 mai prochain, au centre culturel régional, avec au menu plusieurs activités littéraires, a appris l’APS des organisateurs.

    Cet évènement, initié par  Abdourahmane Diène,  professeur de français au lycée d’Ogo,  est placé sous le thème ‘’Lire pour se connaître, écrire pour s’entendre’’.

    Au cours de cette rencontre littéraire, l’ouvrage ‘’Un mariage éclair’’ de Mamoudou Sidy Bâ et celui de Ndondy Bâ intitulé ‘’Une rencontre inattendue’’ seront présentés.

    ‘’Le ciel des illusions’’, un livre de l’écrivain tchadien, Adama Ramou, fera également l’objet d’une présentation, qui sera modérée par Ousmane Mbaye, auteur du livre ‘’Au banc des accusés’’.

    Une exposition d’ouvrages sur la littérature  »pulaar » sera présentée par le duo  »Djinda Dème et Amadou Dia », qui animeront en plus, une conférence sur le thème  ‘’Scolarisation des filles : et après ? ».

    Les organisateurs annoncent également une prestation des élèves du lycée d’Ogo, des membres du Groupe  »La Forge du Diène », des déclamations de poèmes et de slam, ainsi qu’un atelier d’écriture, qui sera animé par le poète et romancier, Ndongo Mbaye.

    AT/AB/ABB

  • SENEGAL-CULTURE / Une exposition sur  »la géographie mouvante entre les continents et les eaux » à Saint-Louis

    SENEGAL-CULTURE / Une exposition sur  »la géographie mouvante entre les continents et les eaux » à Saint-Louis

    Saint-Louis, 28 avr (APS) – La Galerie du fleuve de l’Institut français de Saint-Louis a abrité une exposition de l’artiste plasticien et dessinateur français, Yann Bagot, qui retrace ‘’la  géographie mouvante entre les continents et les eaux », a constaté l’APS. 

    Ce travail est le fruit d’un partenariat entre Villa Saint-Louis Ndar, lieu de résidence artistique et de recherche de l’artiste français et  Ddessin, un salon de dessin contemporain .

     »Je travaille sur la géographie mouvante entre les continents, les terres, les sables, les eaux salées, les eaux douces et les habitations humaines. Il y a toujours cette idée de mouvement relatif´´, a expliqué M. Bagot, résident à la Villa Saint-Louis Ndar, depuis le début du mois d’avril.

     »Je travaille régulièrement autour des paysages de l’eau, de la mer, des rivières et aussi des échanges entre les eaux, les berges, les falaises et comment la géographie se dessine autour de l’eau et par l’eau’´, a-t-il ajouté.

    S’agissant du thème de l’exposition   »Vies, terres, eaux’’, il a expliqué qu’il est le résultat de ses recherches personnelles, en plus de constituer le fil conducteur de ses travaux faits de rencontres sur le terrain, à Saint-Louis.

    Le travail de Bagot, passionné de dessin depuis l’enfance, est présenté dans le cadre de la  »Nuit des idées’’, qui s’est tenue vendredi et samedi à l’institut français de Saint-Louis, sur le thème ‘´Lignes de failles’’.

    La  »Nuit des idées’’ est un évènement international, qui vise à célébrer la circulation des idées entre les pays, les cultures, les thèmes mais également les générations.

    La Galerie du fleuve qui abrite l’exposition ‘’Vies, terres, eaux’’, est un lieu privilégié pouvant accueillir des expositions, des salons et foires autour des arts visuels, de l’architecture et du patrimoine.

    CGD/AMD/ABB/AB

  • SENEGAL-LITTERATURE / ‘’Un tombeau pour Kinne Gaajo’’, un roman écrit par ‘’devoir de mémoire aux victimes du bateau +Le Joola+’’ (auteur)

    SENEGAL-LITTERATURE / ‘’Un tombeau pour Kinne Gaajo’’, un roman écrit par ‘’devoir de mémoire aux victimes du bateau +Le Joola+’’ (auteur)

    Dakar, 28 avr (APS) – L’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop déclare avoir écrit son roman ‘’Un tombeau pour Kinne Gaajo’’ par ‘’devoir de mémoire aux victimes du naufrage du bateau +Le Joola+’’.

    ‘’J’ai écrit ce roman par devoir de mémoire aux victimes du naufrage du bateau +Le Joola+ et pour ranimer la discussion autour de ce naufrage ’, a-t-il dit, lors d’une rencontre littéraire organisée, dans une librairie dakaroise.

     »Le Joola », un ferry qui assurait la desserte entre Dakar et Ziguinchor (sud), a chaviré le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes avec près de 2 000 morts et 64 rescapés, selon un bilan officiel.

    Avec ‘’Un tombeau pour Kinne Gaajo’’, l’écrivain et journaliste Boubacar Boris Diop signe ainsi son deuxième roman écrit ‘’par devoir de mémoire’’, après ‘’Murambi, le livre des ossements’’ rédigé en souvenir du génocide des Tutsis au Rwanda, perpétré il y a trente ans, entre le 7 avril et le 17 juillet 1994.

    ‘’Un tombeau pour Kinne Gaajo » retrace la vie d’une femme, écrivaine ratée devenue prostituée et qui est morte dans le naufrage du Joola. Son frère, qui est devenu président de la République, ordonne la construction d’un monument en souvenir des victimes.

    Boubacar Boris Diop a expliqué que le changement de personnage dans le titre est lié à la place prépondérante qu’occupe Kinne Gaajo dans le roman.

    ‘’Kinne Gaajo domine le roman, elle est présentée de la première à la dernière ligne et si on l’enlève du roman, il ne reste rien’’, dit-t-il.

    L’écrivain évoque aussi dans son roman Marie Augustine Diatta, une comédienne du théâtre national Daniel Sorano, morte dans le naufrage. Elle a joué dans le film ‘’Faat Kiné’’ d’Ousmane Sembène.

    Il suggère que le 26 septembre soit une journée dédiée au recueillement.

    ‘’Un tombeau pour Kinne Gaajo’’, paru il y a quelques semaines aux éditions ‘’Philippe Rey’’, est la traduction en français de ‘’Bàmmeelu Kocc Barma’’, un roman écrit en wolof et publié en 2019 à ‘’EJO éditions’’ (maison d’édition sénégalaise en langue wolof).

    ‘’Des pans importants du roman +Doomi golo+ (2003), mon premier livre en wolof sont traduits en anglais dans des revues aux Etats-Unis. Lorsque je lis ces traductions, je ne me retrouve pas. C’est ce qui m’a poussé à traduire moi-même mes livres écrits en wolof’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Il est plus facile pour moi d’écrire en wolof, cependant la traduction est trop difficile. Il y a certains passages dans le roman qu’on laisse comme tels’’, poursuit Boubacar Boris Diop.

    Boubacar Boris Diop, lauréat en 2021 du prestigieux Prix Neustadt de l’Université d’Oklahoma, a également reçu en 2000 le Grand Prix littéraire d’Afrique noire pour l’ensemble de son œuvre.

    ‘’Le Temps de Tamango’’ (1981), ‘’Les Tambours de la mémoire’’ (1990), ‘’Le Cavalier et son ombre’’ (2010), ainsi que ‘’Murambi, le livre des ossements’’ (2000) comptent parmi ses livres les plus remarqués.

    Boubacar Boris Diop, romancier, essayiste, dramaturge et scénariste a par ailleurs mené une riche carrière journalistique de la fin des années 1970 au début des années 1990.

    MYK/FKS/ABB/AB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : le film-documentaire ‘´Les mamans de l’indépendance’´ projeté

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : le film-documentaire ‘´Les mamans de l’indépendance’´ projeté

    Saint-Louis, 28 avr (APS) – Le film-documentaire  »Les mamans de l’indépendance »´ de la réalisatrice Diabou Bessane a été projeté, samedi soir, à Saint-Louis (nord), dans le cadre de la célébration de la  »Nuit des idées », a constaté l’APS.

    Ce film de la réalisatrice sénégalaise est un hommage à l’Union des femmes du Sénégal (UFS), une association féminine apolitique créée en 1954 au Sénégal et reconnue en 1956 et qui a eu comme présidente Jeanne Martin Cissé.

    Ce documentaire dévoile, entre autres, le rôle joué par des héroïnes sénégalaises de la lutte pour l’indépendance et leur engagement pour l’émancipation de leur peuple.

    Ce moyen métrage met en lumière l’engagement historique et le patriotisme de ces pionnières engagées à l’image des reines et résistantes, Yacine Boubou, Ndatté Yalla Mbodj, Aline Sitoé Diatta. Ces figures se sont illustrées par leur bravoure.

    Il en est de même d’Adja Rose Basse, militante engagée de l’indépendance, emprisonnée avec Mamadou Dia, lors des évènements politiques de 1962.

    Le film-documentaire ‘´Les mamans de l’indépendance’´, d’une durée de 52 minutes, a été réalisé en 2012 au Sénégal.

    La ´´Nuit des idées’´, évènement international piloté par l’institut français, dont le thème de cette année est  »Lignes de failles’’, vise à célébrer la circulation des idées entre les pays, les cultures, les thèmes mais également les générations.

    CGD/AMD/AB/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’Etat réaffirme son engagement à accompagner le cinéma et l’audiovisuel (ministre)

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’Etat réaffirme son engagement à accompagner le cinéma et l’audiovisuel (ministre)

    Dakar, 27 avr (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a réitéré,    l’engagement de l’Etat à accompagner toutes les initiatives qui développent le cinéma et l’audiovisuel au Sénégal et en Afrique. 

    ‘’Je voudrais vous redire notre engagement d’accompagner votre initiative et toutes celles similaires qui développent le cinéma et l’audiovisuel, à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica)’’, a-t-elle dit.

    Mme Gaye s’exprimait vendredi à l’ouverture de  la 6e édition du festival Films femmes Afrique (FFA). 

    Accompagnée du secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, Bacary Sarr, elle a salué la pertinence du festival ‘’Films femmes Afrique’’.

    Elle a également reconnu les ‘’avancées notables, reconnues et saluées dans le monde’’,  obtenues par le  Sénégal dans ce secteur.

    S’agissant du thème choisi pour cette édition, ‘’Urgences climatiques et paix’’,  la ministre a estimé qu’il met  ‘’le doigt sur des préoccupations d’une actualité qui concernent toutes les parties du globe et l’avenir de l’humanité’’.

    ‘’ (…) le monde court un danger réel dont les effets annonciateurs défraient la chronique. Agissons ensemble pour arrêter le monstre hideux qui cherche les failles pour anéantir la plus belle création de Dieu’’, a-t-elle appelé.

    Khady Diène Gaye a aussi salué le choix des organisateurs de décentraliser les activités du festival, sur la période du 5 au 10 mai, dans huit régions du pays.  » Un fait qui prouve, selon elle, que ‘’l’équité ne sera pas simplement un slogan’’.

    ‘’L’équité ne sera pas simplement un slogan, mais une réalité qui honore chacun et chacune qui aspire à la connaissance d’un monde nouveau’’, a-t-elle fait valoir, exprimant son intérêt pour le programme du festival dédié à la formation des réalisatrices.

    Selon elle cette formation est  ‘’une manière d’assurer l’emploi avant l’employabilité’’ pour ces dames. 

    Le festival a démarré par le film ‘’Goodbye Julia’’ du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, devant un public venu nombreux. Un film qui décrit le racisme entre sudistes et nordistes au Soudan mais aussi la séparation entre chrétiens et musulmans. 

    Ce film de deux heures, sélectionné au dernier festival de Cannes en 2023, montre un Soudan déchiré.

    FKS/ASG/ABB/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-REACTIONS / Dak’Art : des artistes et galeristes maintiennent leur programme malgré le report

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-REACTIONS / Dak’Art : des artistes et galeristes maintiennent leur programme malgré le report

    Dakar, 26 avr (APS) – Des artistes sénégalais et étrangers et des galeristes, bien avancés dans les préparatifs de la 15ᵉ Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), ont décidé de maintenir leur programme malgré l’annonce, jeudi, par l’État sénégalais, du report de cette édition à la période du 7 novembre au 7 décembre, a appris d’eux l’APS.

    Le peintre Zulu Mbaye, président de l’Association des artistes plasticiens du village des arts de Dakar, estime que ce report est un « coup très dur » pour les artistes.

    Il est à mettre selon lui sur le dos de ceux qui n’ont pas été « dynamiques dans l’organisation du projet » de cette édition de la biennale de Dakar.

    « Cela a été volontaire et délibéré parce qu’ils avaient deux ans pour préparer cette édition », rappelle-t-il.

    Il indique que deux des trois grands projets qu’il devait accueillir seront maintenus et débuteront le 16 mai prochain.

    Il s’agit, dit-il, de l’exposition prévue au musée Boribana entre cinq artistes sénégalais et cinq de leurs homologues venant des États-Unis.

    L’autre exposition retenue et prévue à l’espace Sokhamon à Dakar va réunir douze artistes du Nigeria.

    Il déclare que seul le projet concernant des artistes de la Barbade qui devait être suivi de la signature d’accords culturels entre le Sénégal et cet État des Caraïbes a été reporté à novembre.

    « Certains sont beaucoup avancés dans les préparatifs avec l’achat des billets d’avion non remboursables, des réservations d’hôtels et les projets. Risquant de tout perdre, ils ont préféré maintenir leur programme », a expliqué Zulu Mbaye.

    Il en est ainsi à l’espace « OH Gallery », sis au centre-ville de Dakar. Ses occupants comptent tenir leurs activités du 16 mai au 16 juin prochain.

    « Tout est maintenu, car ce n’est pas à trois semaines d’un évènement qu’il faut annuler. Des frais ont été engagés, les gens ont bouclé leur planning. Nous avons décidé avec les artistes de maintenir tous les programmes, aucun ne saute à notre niveau », martèle Océane Harati, responsable de « OH Gallery ».

    Elle annonce l’ouverture, le 11 mai, des programmes de la galerie avec l’organisation de quatre grandes expositions dans ses locaux et en dehors, avec, entre autres, des artistes sénégalais tels que Soly Cissé.

    Une exposition intitulée « Le monde perdu » et accompagnée d’un texte écrit par le critique d’art Babacar Mbaye Diop est prévue à cette occasion.

    Il est aussi prévu une exposition avec Viyé Diba sur « Archives textiles », accompagnée d’un texte d’El Hadji Malick Ndiaye, directeur du musée Théodore Monod de l’IFAN, l’Institut fondamental d’Afrique noire.

    Océane Harati signale aussi que le programme comporte des tables rondes et débats.

    L’artiste Ican Ramajali du « Laboratoire Agit’Art » pense pour sa part que ce report de la biennale « affaiblit la culture et les arts au Sénégal », car pour lui, « le Dak’Art est une fête des artistes qui, à l’occasion, exposent leurs réflexions sur la marche du monde ».

    « Pendant la crise, tous les autres chantiers ont continué, on construisait des routes, le travail dans les bureaux n’était pas interrompu, pourquoi la Biennale subit ce coup ? », s’interroge-t-il.

    Malgré le report, dit-il, « le Parcourt » (structure regroupant des galeristes et artistes) a maintenu ses activités, car les budgets ont été consommés depuis six mois avec tous les préparatifs entamés.

    Celui qui invite à la tenue d’assises de la culture estime que la biennale de Dakar est « unique » en son genre, parce qu’elle est organisée sur l’étendue du territoire national.

    Idrissa Diallo, acteur culturel, dit ne pas être contre ceux qui maintiennent leurs activités, mais se demande s’il faut parler de « Off » puisque le « In » a été reporté.

    Il dit ne pas être surpris par ce report, car les œuvres des 58 artistes sélectionnés dans le « In » sont toujours chez leurs propriétaires, dénonçant ainsi le « manque d’anticipation des anciennes autorités de la culture ».

    Le critique d’art Massamba Mbaye, président de la commission « Off », signale que plus de 400 expositions avaient déjà demandé leur inscription.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Festival de Cannes : ‘’Camp de Thiaroye’’ retenu dans la sélection ‘’Cannes classics’’

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Festival de Cannes : ‘’Camp de Thiaroye’’ retenu dans la sélection ‘’Cannes classics’’

    Dakar, 26 avr (APS) – Le film ‘’Camp de Thiaroye’’ des réalisateurs sénégalais Ousmane Sembene et Thierno Faty Sow a été sélectionné dans la catégorie ‘’Cannes classics’’ de la 77e édition du Festival de Cannes (France), prévue du 14 au 25 mai prochain, a appris l’APS des organisateurs de cet évènement.

    Ce film, interdit à sa sortie en France, revient sur le massacre de tirailleurs sénégalais en 1944.

    De retour de la deuxième Guerre mondiale, ces derniers furent exécutés après avoir réclamé des pécules et des indemnités dans un camp militaire à Thiaroye.

    Il a été produit par le Sénégal, la Tunisie et l’Algérie en 1988. Sa copie restaurée sera visionnée en présence de Margaret Bodde, directrice générale de ‘’The Film Foundation’’, indiquent les organisateurs du Festival de Cannes en dévoilant sur leur site la liste des films retenus pour la Cannes Classics.

    Cette année, 20 films longs métrages dans leur version restaurée seront projetés à  »Cannes classics » qui célèbre ses vingt ans d’existence.

    Le film ‘’Camp de Thiaroye’’, 2 heures 33 minutes, a été restauré avec la ‘’Hobson/Lucas Family Foundation’’ par ‘’The Film Foundation’s World Cinema Project’’ et ‘’Cineteca di Bologna’’ au laboratoire ‘’L’Immagine Ritrovata’’ en association avec le ministère tunisien de la Culture et celui de la Culture et du Patrimoine historique.

    La note accompagnant l’annonce remercie ainsi le réalisateur tunisien Mohamed Challouf, qui s’est battu pour que le film  »fruit de la solidarité panafricaine » soit restauré et restitué aux nouvelles générations au film.

    FKS/ASG/MTN

  • MONDE-SENEGAL-MEDIAS / Les journalistes invités à utiliser l’intelligence artificielle avec une approche critique

    MONDE-SENEGAL-MEDIAS / Les journalistes invités à utiliser l’intelligence artificielle avec une approche critique

    Dakar, 26 avr (APS) – Le président de l’Association européenne de formation au journalisme (AEFJ), le Français Eric Nahon, recommande aux journalistes d’utiliser l’intelligence artificielle avec « une approche critique ».

    « Étant journalistiques, ayez la main sur la machine (IA). Utilisez cette technique journalistique, qu’elle soit sonore ou textuelle, avec une approche critique », a-t-il dit.

    M. Nahon, par ailleurs directeur de l’Institut pratique de journalisme de l’université Paris-Dauphine, introduisait, jeudi, une conférence publique sur le thème « Les journalistes aux aguets ; que devient le journalisme à l’aune de l’intelligence artificielle ».

    Cette rencontre tenue au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’université de Dakar, s’inscrit dans le cadre de « La nuit des idées » (24-27 avril), organisée par l’ambassade de France au Sénégal, de concert avec l’Institut français.

    Elle a enregistré la présence d’étudiants, d’enseignants, de responsables de l’établissement ainsi que des professionnels des médias.

    « Puisque notre métier est de comprendre et relater, on va comprendre l’IA et s’en servir », a-t-il dit, en comparant l’IA à « un marteau avec qui on peut réparer une maison, mais entre de mauvaises mains, ce marteau peut faire la pire des choses ».

    Parlant de ChatGPT (outil multifonctionnel alimenté par l’IA), il a fait observer que cet outil peut générer du texte, mais « pas du vrai. C’est vous, humains entrainés avec les principes éthiques et déontologiques journalistiques, qui allez dire le vrai, ce n’est pas l’outil qui va écrire à votre place ».

    S’exprimant devant de nombreux étudiants en journalisme, Eric Nahon soutient que l’utilisation dans les médias d’images ou plans de reportage générés par l’IA doit faire l’objet d’explication aux lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. « C’est très important, sinon nous n’allons pas avoir la confiance du public », a-t-il conclu.

    BB/FKS/BK/MTN 

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-REACTION / Report du 15e Dak’art  :   »une décision murie et réfléchie » (secrétaire générale)

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-REACTION / Report du 15e Dak’art :  »une décision murie et réfléchie » (secrétaire générale)

    Dakar, 26 avr (APS) – Le report de la 15ᵉ édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), initialement prévue du 16 mai au 16 juin 2024. à la période du 7 novembre au 7 décembre de la même année, est  »une décision murie et réfléchie » par le gouvernement du Sénégal, a déclaré sa secrétaire générale, Marième Ba..

     »C’est une décision murie et réfléchie, sage et très bonne’’, a-t-elle réagi dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    La secrétaire générale de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art) explique que  »les nouvelles autorités veulent prendre du temps vue l’envergure et le rayonnement du Dak’art à travers le monde ».

    Marième Ba  a ajouté que cette décision  »louable » des autorités a été prise sur proposition du comité d’orientation présidé par le notaire Me Amadou Moustapha Ndiaye, par ailleurs collectionneur d’art.

    Mme Ba a rappelé que la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar est une manifestation étatique à laquelle sont conviés les artistes, les commissaires, le secteur privé et institutions et toute la communauté artistique.

     »Ce report, par-delà les contraintes et les aléas induits par le contexte national et international, tient à la volonté des nouvelles autorités en charge du secteur d’organiser la Biennale dans des conditions optimales à la hauteur de son envergure et de sa réputation de rendez-vous historique des amateurs d’art du monde », a déclaré Khady Diène Gaye, nouvelle ministre en charge de la Culture, dans un communiqué transmis à l’APS.

    Dans le même document, elle dit maintenir le même schéma organisationnel qui a été défini autour du thème général  »The Wake » (L’éveil, le sillage), sous la direction artistique de la commissaire Salimata Diop.

    La programmation de l’exposition officielle  »In » et les  »Off » ainsi que les pays invités d’honneur, à savoir les États-Unis d’Amérique et le Cap-Vert sont aussi retenus.

    FKS/ASB/AB/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE / La fondation Léopold Sédar Senghor va bientôt célébrer ses cinquante ans (secrétaire général)

    SENEGAL-LITTERATURE / La fondation Léopold Sédar Senghor va bientôt célébrer ses cinquante ans (secrétaire général)

    Dakar, 25 avr (APS) – La fondation Léopold Sédar Senghor, créée le 31 octobre 1974, va bientôt célébrer son cinquantenaire, a annoncé son secrétaire général, professeur Amadou Ly, sans précision de date.

    « Le président Senghor l’a créée en 1974, et cela fait 50 ans que la fondation Léopold Sédar Senghor existe et fonctionne. Nous allons les célébrer bientôt », a-t-il déclaré dans d’un entretien avec l’APS.

    Il a rappelé que l’année 2024 a commencé « difficilement » au Sénégal, avec les péripéties de l’élection présidentielle qui a finalement débouché sur l’accession du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la magistrature suprême.

    « Mais, nous avons décidé de célébrer les 50 ans. Le conseil d’administration sera convoqué cette semaine pour nous permettre d’étudier la question », a-t-il informé.

    La fondation Léopold Sédar Senghor, éditeur de la revue « Ethiopiques », fondée en 1975 par le président-poète, a comme devise « Ceinture de mains paternelles », un de ses célèbres traduisant sa pensée universelle et adoptée du temps de son premier directeur, l’écrivain guinéen Djibril Tamsir Niane.

    Cette revue, qui a une orientation pluridisciplinaire, est « une des meilleures revues africanistes reconnues par Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames), selon le site de la fondation.

    La célèbre culturelle sénégalaise de langue française parait tous les six mois, assure le professeur Amadou Ly

    Il signale qu’elle avait réalisé un numéro spécial en 2011, dans le cadre du 10ᵉ anniversaire de la disparition du poète-président, sur le thème « Senghor d’hier à demain ».  Ce numéro spécial a donné la possibilité à différents auteurs de mener une réflexion libre sur la vie et l’œuvre de l’homme, selon professeur Ly.

    Le siège de la fondation abrite une bibliothèque dont le fond documentaire compte environ 4 000 ouvrages, dont plusieurs portent sur les œuvres de Senghor et sa pensée traduite en diverses langues étrangères.

    Une autre partie est consacrée à la Francophonie, à la littérature africaine et de la diaspora, à la littérature française, à l’histoire de l’Afrique, la philosophie, la religion, les arts et la poésie.

    Il y existe également des encyclopédies et dictionnaires, ainsi que des travaux réalisés par des chercheurs, notamment sur la culture négro africaine.

    Le site compte aussi une salle d’exposition permanente sur les lieux de mémoire du « Royaume d’enfance » du président-poète, installée et inaugurée en 2007.

    FKS/ASG/ADL/BK