Catégorie : Culture

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Dak’art : la 15e édition reportée à la fin de l’année (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Dak’art : la 15e édition reportée à la fin de l’année (officiel)

    Dakar, 25 avr (APS) – La 15ᵉ édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), initialement prévue du 16 mai au 16 juin 2024, a été reportée à la période du 7 novembre au 7 décembre de la même année, a annoncé, jeudi, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    « Ce report, par-delà les contraintes et les aléas induits par le contexte national et international, tient à la volonté des nouvelles autorités en charge du secteur d’organiser la Biennale dans des conditions optimales à la hauteur de son envergure et de sa réputation de rendez-vous historique des amateurs d’art du monde », a déclaré Khady Diène Gaye dans un communiqué transmis à l’APS.

    La tutelle a déjà informé la communauté artistique de ce report et compte maintenir le même schéma organisationnel qui a été défini autour du thème général « The Wake » (L’éveil, le sillage), sous la direction artistique de la commissaire Salimata Diop.

    La programmation de l’exposition officielle « In » et les « Off » ainsi que les pays invités d’honneur, à savoir les États-Unis d’Amérique et le Cap-Vert, sont maintenus, précise-t-elle dans le communiqué.

    Elle réaffirme « l’engagement en faveur des arts et de la culture » du gouvernement à travers le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    Khady Diène Gaye a fait part de sa « profonde et inébranlable volonté d’offrir une expérience artistique exceptionnelle qui célèbre la créativité, la diversité et le dialogue’’.

    FKS/MTN/BK

  • SENEGAL-GAMBIE-SOCIETE / Kaffrine : une « case culturelle de bon voisinage » inaugurée à Kelimane

    SENEGAL-GAMBIE-SOCIETE / Kaffrine : une « case culturelle de bon voisinage » inaugurée à Kelimane

    Kaffrine, 24 avr (APS) – Une « case culturelle de citoyenneté et de bon voisinage » a été inaugurée, mercredi, à Kelimane, dans la région de Kaffrine (centre), à l’initiative de la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF), dont l’ambition est de contribuer, par ce moyen, à raffermir les relations entre le Sénégal et la Gambie.

    Kelimane est un village sénégalais situé à la frontière sénégalo-gambienne, dans la commune de Nganda.

    Sa « case culturelle de citoyenneté et de bon voisinage » a été équipée par la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, « dans le cadre d’un partenariat visant à s’attaquer aux causes de l’instabilité et des conflits dans les communautés frontalières », a expliqué le vice-amiral Omar Wade, président de la CNGF.

    Il intervenait à la cérémonie d’inauguration de la case culturelle, qui s’est déroulée sous la présidence du gouverneur de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, en présence du maire de Kaour (Gambie), Cheikhou Diawara, et de son homologue sénégalais de Nganda, Baye Niass Cissé.

    Plusieurs autorités administratives et militaires ont également pris part à cette cérémonie, lors de laquelle les populations des deux pays étaient fortement représentées.

    « Consciente que la coopération transfrontalière se fait à travers la sensibilisation des autorités locales et des populations vivant près des frontières, sur la nécessité d’une mutualisation des actions par des rencontres périodiques et permanentes, la CNGF a mis en place un programme de construction de cases culturelles de citoyenneté et de bon voisinage », a expliqué son président.

    La « case culturelle de citoyenneté et de bon voisinage » est « un outil de pacification des espaces frontaliers de notre pays, qui a été instituée depuis des années », a précisé Omar Wade.

    Elle sert notamment « à fournir un cadre d’échanges entre différents acteurs sur les problématiques sécuritaires des régions frontalières et à accueillir des manifestations culturelles, dans le but de promouvoir les relations de bon voisinage ».

    « En tant que trait d’union entre populations vivant de part et d’autre de la frontière, a ajouté Omar Wade, les cases culturelles permettent de prévenir d’éventuelles situations de crise, de susciter la culture du dialogue et du vivre ensemble, de régler pacifiquement les conflits transfrontaliers et de promouvoir la politique de bon voisinage. »

    « Elle vient s’ajouter aux efforts fournis par les autorités étatiques pour le relèvement conséquent du niveau de développement de cette région et l’amélioration des conditions de vie des populations », a ajouté le président de la Commission nationale de gestion des frontières.

    Selon lui, au-delà du symbole qu’elle représente, « son édification est une invite à une collaboration de l’ensemble des acteurs locaux riverains, pour l’établissement d’une zone paisible, sécurisée et favorable à la mise en œuvre de projets socioéconomiques porteurs d’un développement harmonieux ».

    Il a exhorté les populations à faire bon usage de cette infrastructure et de ses équipements.

    Les maires de Nganda et de Kaour ont salué cette initiative qui, à leurs yeux, contribue et consolide les liens de solidarité, de fraternité et de paix entre les peuples sénégalais et gambien.

    La Commission nationale de gestion des frontières en est à sa 26ᵉ « case culturelle de citoyenneté et de bon voisinage », dont 11 construites sur la frontière entre le Sénégal et la Gambie.

    CTS/BK/ESF 

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : les ruptures technologiques et scientifiques vont meubler  »La nuit des idées », à partir de vendredi

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : les ruptures technologiques et scientifiques vont meubler  »La nuit des idées », à partir de vendredi

    Saint-Louis, 24 avr (APS) – La célébration à Saint-Louis (nord) de l’édition 2024 de  »La nuit des idées », un événement international initié par l’Institut français et portant sur une thématique majeure, sera marquée par des discussions ayant trait aux grandes ruptures technologiques et scientifiques, a appris l’APS auprès de responsables locaux de l’Institut français.

     »La nuit des idées »  se tiendra les 26 et 27 avril,  à Saint-Louis, informe un communiqué parvenu à l’APS.

    Le thème de cette édition est  »Lignes de failles’’, une problématique qui invite à réfléchir sur  »les grandes ruptures technologiques et scientifiques, les dynamiques de polarisation internationale mais également les nouvelles formes de mobilisation ».

    La thématique invite les chercheurs, artistes, journalistes, membres de la société civile et différents corps professionnels à  »penser le monde depuis et à travers Saint-Louis », souligne un document parvenu à l’APS.

    Des écoliers issus des établissements scolaires de l’école des jeunes filles Boubacar Diop, de l’école française Saint-Exupéry et de l’école Goxu Mbacc vont prendre part à cet évènement, selon les initiateurs.

    D’autres participants, comme de Yann Bagot, un artiste visuel, sont également attendus à ce rendez-vous culturel.

     »La nuit des idées » est un évènement international piloté par l’institut Français. Elle vise à célébrer la circulation des idées entre les pays, les cultures, les thèmes mais également les générations, précisent les organisateurs.

    CGD/AMD/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / Matam : un enseignant plaide pour un retour aux sources des bibliothèques physiques

    SENEGAL-EDUCATION-TIC / Matam : un enseignant plaide pour un retour aux sources des bibliothèques physiques

    Matam, 24 avr (APS) – François Gomis, professeur de Lettres modernes au lycée Yéro Basse de Ourossogui a estimé, mardi qu’il était  »fondamental de revenir aux sources des bibliothèques physiques » dans un contexte marqué par une forte percée du numérique avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    ‘’Pour ma part, avec le numérique on peut dire que c’est une continuité pour le livre, mais, quelle que soit l’évolution de la technologie, j’estime qu’il est fondamental de revenir aux sources des bibliothèques qui ont un rôle capital à jouer, car étant un cadre qui cultive le silence et le respect de l’autrui’’, a-t-il dit.

    L’enseignant animait une conférence sur le thème : ‘’L’importance des bibliothèques dans l’éducation, le livre face aux défis du numérique’’, à l’occasion de la journée internationale du livre et du Droit d’auteur au centre culturel de Matam, en présence d’élèves et d’enseignants.

    Le numérique permet au moins aux élèves de lire à travers des appareils téléphoniques et autres tablettes, contribue à ‘’aider les jeunes à aimer la lecture et à découvrir des œuvres’’, a t-il relevé.

    Il a laissé entendre que les bibliothèques physiques permettent de se lancer dans la recherche.  »Ce qui est très séduisant dans une bibliothèque, c’est qu’elle donne aussi l’opportunité de faire des recherches sur plusieurs documents, ce qui n’est pas le cas pour le numérique’’, a t-il souligné.

    ‘’Le contact avec le papier donne une sensation exquise pour le lecteur. Je crois que les bibliothèques physiques vont demeurer, même si elles s’ouvrent au numérique avec des médiathèques disponibles dans certaines bibliothèques comme celle de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar’’, a ajouté M. Gomis.

    L’une peut compléter l’autre, a t-il estimé, plaidant pour que le numérique n’efface pas la bibliothèque physique qui est ‘’la fondation du savoir’’.

    De son côté, le Directeur du Centre culturel régional (CCR) de Matam, Samba Kandé, a indiqué que le numérique et la bibliothèque physique se livrent aujourd’hui à un duel permanent. M. Kandé espère que les bibliothèques vont continuer à exister au regard de leur importance pour le monde, tout en se félicitant du dynamisme de la bibliothèque du CCR qui compte près de 8000 livres.

    AT/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-LITTERATURE / Sédhiou: don de livres à des élèves de Djendé

    SENEGAL-EDUCATION-LITTERATURE / Sédhiou: don de livres à des élèves de Djendé

    Sédhiou, 24 avr (APS) – Des élèves de la commune de Diendé, dans de le département de Sédhiou, ont reçu, mardi, des œuvres littéraires à l’occasion de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

    La journée mondiale du livre et du droit d’auteur est une célébration visant à promouvoir le plaisir des livres et de la lecture, a expliqué le directeur du Centre culturel de Sedhiou, Youssouf Diatta, lors de la cérémonie organisée au collège de Diendé.

     »Le livre représente la plus belle invention de partage des idées et incarne un puissant outil pour lutter contre la pauvreté et construire une paix durable » a-t-il déclaré.

    Selon M. Diatta,  »chaque année, le 23 avril, des événements ont lieu dans la région pour reconnaître l’étendue des livres, un lien entre le passé et l’avenir, un pont entre les générations et à travers les cultures ».

    Il a souligné l’importance de doter les élèves surtout les candidats aux examens d’œuvres inscrites au programme pour enrichir leur culture générale.  »Il est crucial d’offrir des livres aux élèves pour maintenir un équilibre entre la lecture et les nouvelles applications d’internet », a-t-il expliqué.

    Selon Edith Mangama, Principale du collège de Diendé, cette date symbolique a été choisie en hommage à plusieurs grands auteurs en tant que champions du livre et défenseur de la créativité, de la diversité et de l’égalité d’accès à la connaissance.

    Elle a saisi l’occasion pour plaider auprès des autorités compétentes pour la construction d’une bibliothèque et une dotation d’œuvres permettant aux élèves de se familiariser avec les livres.

     »Le collège a un problème de bibliothèque et des œuvres au programme. Nous invitons les autorités compétentes à nous venir en aide », lancé l’enseignante qui a invité à  »célébrer ensemble le pouvoir des mots et l’importance de la lecture dans nos vies ».

    Venu présider la cérémonie, l’adjoint au sous préfet de Diendé, Mor Dior Ndiaye, a invité les auteurs à continuer de produire des œuvres et à rencontrer leurs lecteurs.  »Les auteurs doivent continuer à travailler davantage pour l’évolution des œuvres avec le temps pour refléter la diversité et la créativité de la littérature contemporaine », a-t-il dit.

    Il a insisté sur l’implication des collectivités territoriales dans la réalisation des bibliothèques ou des coins de lectures au niveau des établissements des communes.

     »Les élus locaux doivent s’impliquer dans la promotion de la lecture des apprenants en créant des bibliothèques dans leur commune pour faciliter l’accès aux livres », a plaidé M. Ndiaye.

    OB/FKS/ADL/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION /  »Dans la main de Dieu » d’Annie Coly Sané, récit d’un retour à la vie d’une rescapée

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION /  »Dans la main de Dieu » d’Annie Coly Sané, récit d’un retour à la vie d’une rescapée

    Dakar, 23 avr (APS) – ‘’Dans la main de Dieu’’, premier livre d’Annie Coly Sané, proviseure à la retraite, se veut ‘’un hymne aux soignants’’ par lequel l’auteure raconte son retour à la vie, guidée par la foi après le terrible accident d’hélicoptère de l’Armée sénégalaise survenu le mercredi 14 mars 2018 dans la mangrove de Missirah, au sud-ouest de Toubacouta, dans la région de Fatick.

    L’ouvrage de 171 pages est écrit sous la forme d’un journal et sur la base d’une chronologie des faits. Il a été publié chez ‘’L’Harmattan Sénégal’’, six ans jour pour jour après cet accident.

    Dans un entretien à l’APS dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, l’auteure précise que c’est un choix personnel par lequel elle a voulu marquer cet anniversaire.

    ‘’Ce livre est un retour à la vie parce qu’on se rend compte que ce sont des mourants qu’on a ramenés à l’hôpital Principal de Dakar pour leur administrer les premiers soins’’, considère-t-elle.

    Elle dit avoir passé quinze jours à l’unité des soins intensifs chirurgicaux de cet hôpital, à ‘’se faire retaper’’ et tenter de redonner espoir à ses proches.

    Annie Coly Sané dit aussi avoir séjourné pendant deux mois au service ‘’Ortho 2’’ de l’hôpital Principal pour réparer ses membres brisés.

    Elle rappelle qu’à sa sortie, elle a passé 15 jours dans une maison où elle a réappris à respecter les heures de réveil, de sommeil, de repas et à s’exercer à s’asseoir,  car étant encore restée alitée.

    ‘’Puis, il faut tourner la page, aller à la messe, reprendre le boulot, aller aux séances de kinésithérapie, etc.’’, poursuit-elle.

    Ce livre qu’elle considère comme ‘’un exutoire’’ est, dit-elle, ‘’un hymne aux soignants’’. Elle y raconte son expérience de l’hospitalisation, depuis le premier jour où les survivants du crash de l’hélicoptère ont été évacués vers l’hôpital Principal.

    Elle parle de la souffrance, de l’attention de ses proches, mais aussi, et surtout, de l’attitude de ses enfants, de son homme, de la disponibilité de ‘’sa sœur de cœur’’, Mame Sagna. Elle n’oublie pas les parents d’élèves et les élèves, qui ont prié pour elle, sa reconnaissance au président Macky Sall, qui a pris en charge financièrement les victimes de ce crash, sa rééducation et son retour à la vie normale.

    L’écriture du livre ‘’Dans la main de Dieu’’ est partie des notes prises par son fils pendant les quinze premiers jours de son hospitalisation. N’ayant pas accès à sa mère en soins intensifs, Fiacre décide de prendre des notes sur tout ce qui se passait autour d’elle.

    ‘’Dès ma sortie de l’hôpital, il [mon fils Fiacre] m’a montré ses notes consignées dans un carnet. Je l’ai photographié en cachette, car il a voulu les détruire pour ne pas me faire souffrir. C’est à partir de là que j’ai commencé à consigner tout ce qui me plaisait et déplaisait dans cet hôpital’’, raconte l’écrivaine professeur de français à la retraite.

    Annie s’est mise dans la peau de tous les malades alités pour regarder le monde à partir de son lit.

    Mais, en aucun moment, Annie Coly Sané, ‘’la rescapée’’, ne raconte dans le livre ce crash qui a fait huit morts et douze rescapés. ‘’Je ne me souviens pas du crash, je m’étais endormie avant même que l’hélicoptère ne s’élève’’, explique-t-elle.

    La foi au centre de cet ouvrage

    Le titre du livre ‘’Dans la main de Dieu’’ renvoie à la foi, la prière, la spiritualité, qui sont au centre de ce journal, mais aussi ‘’au cœur de la vie de l’auteure qui dit s’être sentir bien entourée et a voulu le dévoiler.

    ‘’J’ai senti cet appel, le fait que les gens se tournent vers Dieu, cela m’a enveloppée et soulevée. Je ne pouvais pas prier dans ces moments, mais j’avais confiance à la prière d’autrui, surtout celles de mes petits-enfants, mes petits élèves. J’ai été très touchée […]’’, témoigne Annie Coly Sané.

    Elle déclare que ce livre est aussi tournée vers ‘’la fragilité de l’être humain’’, affirmant qu’’’il faut toujours nous souvenir que nous sommes poussière et nous retournerons poussière’’.

    ‘’Il faut toujours nous souvenir que pour nous soigner, encore plus pour guérir, il nous faut toujours compter sur autrui et sur Dieu’’, lance-t-elle.

    Cet ouvrage « est un hymne à la résilience spirituelle, morale, physique’’, estime le préfacier, le médecin colonel Mouhamadou Mansour Fall, chef du service de l’unité des soins intensifs et chirurgicaux à l’hôpital Principal.

    Il constitue ‘’un régal littéraire avec cette capacité d’extérioriser des sentiments douloureux de manière sublime par la plume et parfois à les tourner vite en dérision avec un humour déroutant traduisant votre humour et votre foi’’.

    Il est aussi ‘’un rappel fort du devoir d’engagement, de respect et d’empathie de l’acteur de santé vis-à-vis des patients et de leurs familles’’, ajoute le médecin militaire.

    L’auteur, qui a pris goût à l’écriture, promet d’autres ouvrages. Elle annonce la présentation de son premier livre au mois de juin prochain.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Des livres et du matériel didactique remis aux pensionnaires du centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff

    SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Des livres et du matériel didactique remis aux pensionnaires du centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff

    Dakar, 23 avr (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a remis, mardi, un lot de plus de 640 livres et du matériel didactique, au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff, un institut médico-éducatif dédié aux enfants déficients intellectuels, a constaté l’APS.

    Ce don composé de plus de 640 livres, de 145 jeux d’enfants, 15 tablettes, d’un poste téléviseur et d’un ordinateur, a été remis au centre pour démontrer le rôle dudit ministère dans la ‘’solidarité agissante’’, a-t-elle souligné.

    ‘’Le ministère de la Culture a compris le rôle qu’il pouvait modestement jouer dans cette mobilisation exceptionnelle et passionnante pour une solidarité agissante, en offrant le livre et la lecture comme adjuvant à la thérapie proposée aux enfants’’, a déclaré Khady Diène Gaye.

    Elle intervenait à l’occasion de la cérémonie officielle marquant la célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

    ‘’Notre ambition rencontre l’engagement de l’administration de cet institut médico-éducatif dédié aux enfants déficients intellectuels (…)’’, a-t-elle notamment dit.

    Selon la ministre en charge de la Culture,  »la bibliothérapie ne fait plus aucun doute » en tant qu »outil thérapeutique en médicine et en psychiatrie pour résoudre des problèmes personnels par l’intermédiaire d’une lecture dirigée ». ‘’C’est à travers la compréhension d’un texte qu’un esprit attristé, ou un peu paresseux, reçoit une décharge électrique et sort de sa torpeur’’, estime Khady Diène Gaye.

    Elle souligne que ces différentes raisons expliquent leur souhait d’accompagner, le moment venu, le projet d’implantation d’une bibliothèque ‘’digne de ce nom’’ et qui offrira aux chercheurs la possibilité d’accès à une documentation pertinente sur la déficience intellectuelle.

    ‘’En choisissant le centre Aminata Mbaye pour célébrer cette journée qui revêt d’une importance capitale, vous nous rejoignez dans le combat que nous menons depuis exactement 35 ans’’, a pour sa part soutenu Marie-Madeleine Ami Dionne, la directrice générale des centres Aminata Mbaye.

    Elle a rappelé que ce centre, depuis sa création, a vu le nombre de ses pensionnaires augmenter, passant de 8 à 171 enfants en plus des jeunes et adultes.

    Les pensionnaires  »sont repartis dans 11 classes et 7 ateliers pré-professionnels ». En 2009, dit-elle, nous sommes passés d’association à ONG, et en 2017, nous avions eu la reconnaissance d’utilité publique’’, a-t-elle ajouté.

    Elle précisé qu’à ce jour une trentaine de jeunes formés sont actuellement insérés dans des entreprises.

    AMN/FKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Trois espaces culturels tournés vers le numérique inaugurés à Dakar

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Trois espaces culturels tournés vers le numérique inaugurés à Dakar

    Dakar, 23 avr (APS) – Des espaces d’expression, d’apprentissage et de découverte tournés vers le numérique ont été inaugurés lundi à l’Institut français, au musée Théodore Monod et au Musée des civilisations noires dans le cadre du projet dénommé  »micro-folie » destiné à renforcer l’écosystème culturel et l’attractivité des musées, a constaté l’APS. 

    Ce projet est mis en place grâce à un partenariat entre l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), l’Institut français et le ministère de la Jeuneuse, des Sports et de la Culture.

    Les trois espaces d’expression, d’apprentissage et de découverte sont abrités par l’Institut Français du Sénégal, le musée Théodore Monod et le Musée des civilisations noires.

    L’objectif principal du projet est de  »structurer et de renforcer l’attractivité des musées et des espaces culturels sénégalais à travers le prisme d’une plus grande inclusion numérique, de soutenir le Sénégal dans sa volonté de développer et de renforcer son écosystème culturel », selon ses initiateurs.

     »+Micro-folie+ est un espace d’expression, d’apprentissage et de découverte tourné vers le numérique dont l’objectif visé est de promouvoir la culture, de montrer le contenu culturel existant et participer à l’éducation culturelle, artistique », a dit Abdoulaye Sy, chargé de la médiation culturelle au musée Théodore Monod.

     »Il a pour cible les écoles et la frange jeune de la population », a-t-il précisé, expliquant que ces espaces nouveaux vont permettre de  »parcourir les collections numériques des grands musées nationaux à l’aide d’écrans connectés et de dispositifs de médiation ».

    Selon lui,  »ils vont également permettre d’accueillir plusieurs formes de spectacles, de favoriser les échanges entre artistes, associations locales, médiateurs, habitants, etc ». 

    M. Sy a indiqué que ces espaces sont conçus pour offrir une expérience muséale immersive aux visiteurs.

     »Ils intègrent aussi des technologies numériques avancées telles que la réalité virtuelle, la réalité augmentée, et des écrans interactifs pour présenter des œuvres d’art, des expositions virtuelles, des performances artistiques, entre autres », a-t-il encore souligné.

    Il a expliqué que les espaces dits  »micro-folie »  »servent également de plateforme éducative en proposant des programmes éducatifs et des ateliers pour les écoles et les groupes communautaires ». 

     »Ils contribuent ainsi à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la culture et de l’art »,  a dit M. Sy, par ailleurs responsable de l’espace  »micro-folie » du musée Théodore Monod.

    A titre illustratif, le festival  »micro-folie » organisé du 15 au 27 avril au musée Théodore Monod a déjà reçu, durant le week-end dernier,  la visite de 432 élèves et 80 personnes constituées principalement des membres des familles des élèves, selon les responsables de ce festival.

     

    AFD/FKS/AB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / La 15e édition de  »Stlouis’Docs », à partir du 30 avril

    SENEGAL-CULTURE / La 15e édition de  »Stlouis’Docs », à partir du 30 avril

    Saint-Louis, 22 avr (APS) – Quarante films documentaire figurent au programme de la 15e édition de « Stlouis’Docs », le festival international du film documentaire de Saint-Louis, qui démarre le mardi 30 avril prochain, a-t-on appris des organisateurs.

    La sélection retenue pour cette édition prévue pour se poursuivre jusqu’au 4 mai, comprend tout à la fois de courts, moyens et longs métrages, selon un document reçu des organisateurs.

    Une rétrospective sera consacrée cette année à la réalisatrice camerounaise Rosine Mbakam, qui fera le déplacement à Saint-Louis.

    Les organisateurs annoncent aussi un focus sur le travail de la réalisatrice québécoise Catherine Hebert, qui sera également de la partie.

    Des projections-débats, causeries, des cafés-rencontres, ainsi que des séances scolaires sont au programme de la manifestation, de même qu’un forum de production visant à accompagner « la création émergente ».

    L’agenda du festival prévoit également de mettre en lumière « Sénégal en Docs », une section spéciale dédiée à valoriser la production nationale et la création émergente.

    La place « Baya Ndar », ex place Faidherbe, le centre Jangkom, l’institut français, le centre culturel  »Le Château », le centre culturel Aminata de Gandiol sont les différents lieux retenus pour abriter les activités de la 15e édition du festival international du film documentaire.

    L’ambition du festival Stlouis’Docs est de « valoriser le cinéma documentaire africain et créole, dans toute sa richesse, sa complexité, sa création et sa diversité », vont valoir les initiateurs de la manifestation.

    Stlouis’Docs se veut un espace privilégié de rencontres, d’échanges et de découvertes autour de la création documentaire, selon ses promoteurs, regroupés autour de deux structures que sont  »Suñuy films » (Sénégal) et  »Krysalide diffusion » (France).

    CGD/AMD/FKS/BK

  • SENEGAL-CULTURE / Une cérémonie officielle de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, mardi, au centre Aminata-Mbaye

    SENEGAL-CULTURE / Une cérémonie officielle de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, mardi, au centre Aminata-Mbaye

    Dakar, 22 avr (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, va présider une cérémonie officielle de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur, mardi à 10 h 30, au centre Aminata-Mbaye de Grand Yoff, a-t-on appris du directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lo.

    Le ministère va saisir cette occasion pour ‘’susciter partout au Sénégal des activités spécifiques destinées à la promotion du livre et de la lecture’’, ajoute un communiqué de M. Lo.

    L’UNESCO, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a proclamé le 23 avril Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, dans une résolution du 15 novembre 1995.

    FKS/ESF