Catégorie : Culture

  • SENEGAL-LITTERATURE / L’Harmattan Sénégal présente deux ouvrages sur le blanchiment de capitaux dans l’UEMOA, samedi

    SENEGAL-LITTERATURE / L’Harmattan Sénégal présente deux ouvrages sur le blanchiment de capitaux dans l’UEMOA, samedi

    Dakar, 19 avr (APS) – La maison d’édition Harmattan Sénégal abrite, samedi à 11 h, une cérémonie de présentation de deux ouvrages de Sokhna M. Fall sur le blanchiment de capitaux dans l’UEMOA, a appris l’APS des organisateurs.

    La séance de dédicace des deux volumes de l’ouvrage « Lutte contre le blanchiment de capitaux dans l’UEMOA » se tiendra en présence d’Abdou Diouf, directeur général du Groupe ISM, co-organisateur de l’évènement, annonce une note transmise à l’APS.

    Le directeur de l’école de l’Institut de droit des affaires du Groupe ISM, Ousseynou Kama, et Ndiaw Diouf, Professeur titulaire de droit privé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le magistrat, Cheikh Mouhamadou Bamba Niang, membre de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), prendront part à la rencontre, précise la même source.

    Marianne Wade, directrice de la recherche et des innovations pédagogiques du Groupe ISM, va assurer la modération de la cérémonie.

    FD/ASG/AB

  • SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Patrimoine de Senghor : l’ancien président n’avait pas pris de dispositions sur son héritage, selon Amadou Ly

    SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Patrimoine de Senghor : l’ancien président n’avait pas pris de dispositions sur son héritage, selon Amadou Ly

    Dakar, 19 avr (APS) – Le secrétaire général de la fondation Léopold Sédar Senghor, Amadou Ly, s’est dit « très affecté » par l’affaire de la ‘’vente aux enchères du patrimoine de Léopold Sédar Senghor’’, relevant que le premier président du Sénégal n’avait pas pris les dispositions nécessaires sur son héritage avant sa mort, le 20 décembre 2001.

    ‘’J’étais très affecté, un peu déçu de cette affaire, parce qu’en vérité ce qu’il fallait faire et certaines personnes reprochent cela à Senghor, c’est le fait qu’il n’ait pas pris de dispositions sur son héritage avant sa mort’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.

    ‘’Il a laissé les choses en l’état’’, s’est désolé le spécialiste de la littérature africaine de langue française. Certes, le président-poète avait plusieurs héritiers, mais à la fin de sa vie, il n’en restait que deux, son épouse Colette Senghor et son fils aîné Francis-Arfang Senghor, fait-il remarquer.

    Ce dernier, né en 1947, est issu du premier mariage de Senghor avec Ginette Eboué, fille de Félix Eboué, ancien gouverneur de l’Afrique équatoriale française, précise Amadou Ly.

    ‘’Mais l’un ou l’autre était sous curateur, c’est-à-dire ils n’étaient plus responsables. Les curateurs prenaient soin de leurs parts et, finalement, pour une raison ou une autre, Collette Senghor s’est retrouvée seule héritière’’, explique le secrétaire général de la fondation Léopold Sédar Senghor.

    Selon lui, c’est cela qui a fait que Collette Senghor a légué l’héritage à sa cousine, par ailleurs sa gouvernante et cette dernière a à son tour transmis l’héritage à sa gouvernante.

    ‘’Si le président Senghor avait pressenti que les choses allaient se passer ainsi, il aurait légué son héritage à sa famille ou bien à la fondation ou à la bibliothèque de l’université de Dakar, comme l’on fait le professeur et économiste Amadou Aly Dieng, l’ancien directeur général de l’UNESCO, Amadou Moctar Mbow’’, estime-t-il.

    Le professeur Lilyan Kesteloot, chercheuse belge, spécialiste des littératures négro-africaines francophones, qui a enseigné à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, en a fait de même, rappelle-t-il. Il rappelle à cet égard que des professeurs en fin de mission mettent leur bibliothèque à la disposition des chercheurs.

    ‘’Il [Léopold Sédar Senghor] n’a pas pris ses dispositions et cela crée de la frustration de voir ses livres partir parce que des gens ont de l’argent et les ont achetés pour les mettre dans leur bibliothèque pour dire que cela appartenait à Senghor. Ils ne savent pas en tirer quoi que ce soit’’, se désole-t-il.

    Il se réjouit de voir que le Sénégal a pu sauver des biens essentiels. Il déplore cependant la disparition d’une partie des biens de l’ancien président de la République. ‘’On ne sait pas ce qu’est devenu l’épée de Senghor et sa toge de l’Académie française’’, s’étonne-t-il par exemple.

    Répondant à ceux qui interpellent la Francophonie ou la France sur cette affaire du patrimoine de Senghor, le professeur Amadou Ly rappelle que le président français Emmanuel Macron est issu de la promotion Léopold Sédar Senghor de l’Ecole nationale d’administration (ENA).

    Il estime que la Francophonie ‘’aurait sans doute dû intervenir pour elle-même ou offrir cette bibliothèque à l’Université Senghor d’Alexandrie’’.

    FKS/ASG/AB

  • SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Amadou Ly, universitaire : « La vente de la bibliothèque de Senghor aurait été une perte irrémédiable »

    SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Amadou Ly, universitaire : « La vente de la bibliothèque de Senghor aurait été une perte irrémédiable »

    Dakar, 19 avr (APS) – La vente aux enchères de la bibliothèque personnelle de Léopold Sédar Senghor, finalement suspendue à l’initiative du Sénégal qui négocie l’acquisition de son patrimoine, « aurait été une perte irrémédiable », estime le secrétaire général de la fondation portant le nom du premier président sénégalais.

    La bibliothèque du président-poète Léopold Sédar Senghor avait été mise en vente aux enchères. Le gouvernement du Sénégal, craignant une dispersion de la collection de livres de l’ancien chef d’État, a demandé la suspension de la vente. L’État sénégalais a ensuite entamé des négociations avec la maison de ventes pour acquérir la bibliothèque de Senghor.

    « Cela aurait été une perte irrémédiable que la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor soit dispersée aux quatre coins du monde avec cette vente aux enchères d’une partie de la collection de cette bibliothèque de Verson », en Normandie, lieu de résidence, en France, du président-poète après avoir renoncé au pouvoir en décembre 1980.

    La vente de la bibliothèque de Senghor, annoncée le 16 avril dernier et suspendue sur instruction du président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Diakhar Faye, devait se faire en trois tranches, selon le professeur Amadou Ly, spécialiste de la littérature africaine de langue française.

    La première partie du contenu devant être mise en vente mardi dernier, regroupait « certains ouvrages très précieux » qui auraient été vendus « à coup de milliers d’euros et plus si l’État sénégalais n’était pas intervenu ».

    « L’alerte de M. Amadou Lamine Sall a été entendu, et tout de suite le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a instruit l’ambassadeur du Sénégal en France et le ministère de la Culture pour arrêter la mise à prix de cette digne partie de cette bibliothèque », dit-il.

    Il rappelle que c’est la troisième fois qu’une vente aux enchères du patrimoine de Senghor se trouve agitée, la première fois remontant à la vente, en 2021, d’un tableau de l’artiste peintre français Pierre Soulages, surnommé « le maître du noir ».

    Ce tableau acquis par le poète-président en 1956 a scellé l’amitié entretenue par Senghor et le peintre français. Il avait été vendu à 1, 5 million d’euros, soit 983 millions de francs CFA, selon des médias français.

    La fondation Léopold Sédar Senghor n’a pas été informée de cette opération, a signalé le professeur Amadou Ly.

    Il y a eu ensuite la vente des bijoux et décorations militaires de l’ancien président Léopold Sédar Senghor, que le Sénégal a acquis pour 244 mille euros, soit environ 160,064 millions de francs CFA, après avoir obtenu la suspension de leur vente aux enchères.

    L’émoi suscité par la perspective de cette vente chez nombre de Sénégalais et l’alerte de l’écrivain Amadou Lamine Sall, membre de la fondation Léopold Sédar Senghor, avaient conduit le président Macky Sall à demander que ces objets puissent être achetés par l’État du Sénégal.

    La troisième vente est celle de la bibliothèque, processus stoppé par le président Bassirou Diomaye Faye.

    Le professeur Ly assure que toutes les fois où la fondation Léopold Sédar Senghor a été informée de ces ventes, un processus a été mis en place pour l’acquisition des biens concernés.

    « Pour cette vente programmée le 16 avril dernier, Amadou Lamine Sall a alerté certes le président de la République, mais déjà, la fondation avait mis en place un processus interne pour aller acheter des ouvrages », a-t-il dit.

    « Amadou Lamine Sall avait alerté une de ses amies qui se trouve là-bas pour qu’elle [puisse acquérir des ouvrages] le jour de la vente. On aurait pu sauver une partie de cette bibliothèque », a révélé le professeur Ly.

    La fondation Léopold Sédar Senghor n’envisageait toutefois pas d’acheter toute la bibliothèque mise en vente, « parce qu’il y a des livres qui ne l’intéressent pas du tout », précise-t-il.

    « Ce qui l’intéresse, ce sont les romans, les poèmes, les essais et tous les livres littéraires et sociologiques », a indiqué l’universitaire, selon qui l’intervention du chef de l’État dans ce dossier est « miraculeuse », si l’on sait qu’il a « beaucoup de priorités en ce moment ».

    « Cet appel de Amadou Lamine Sall a créé un écho chez lui [le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye], on m’a révélé qu’il est très attaché à la personne de Léopold Sédar Senghor qu’il adore, et m’a-t-on dit, il est un peu poète, il fait de la poésie, on ne le savait pas. Tous ces deux éléments ont fait qu’il est intervenu et nous lui en remercions grandement », a déclaré le professeur Ly.

    A l’en croire, la fondation Léopold Senghor « est très affectée par cette affaire ». « Cela aurait été dommage de perdre des livres dédicacés par leurs auteurs à Senghor, note-t-il, à l’image de celui de Jean Price-Mars, ethnologue haïtien, et du Français né en Martinique René Maran, précurseur de la Négritude et premier Goncourt noir, Aimé Césaire, etc. ».

    La bibliothèque destinée à la vente comprend aussi des ouvrages d’auteurs sud-africains et européens « très intéressants », fait savoir le professeur Amadou Ly.

    « Un livre en soi est précieux, mais un livre dédicacé à une grande personnalité par une autre grande personnalité, cela n’a pas de prix, car ces livres ont une valeur affective entre l’auteur et celui à qui on fait la dédicace », souligne ce spécialiste de la littérature africaine de langue française.

    Il estime que dans deux voire cinq siècles, un chercheur serait très content de voir un livre de Jean Price-Mars dédicacé à Léopold Sédar Senghor.

    « Le contenu du livre est important en lui-même, mais la dédicace dit des choses plus importantes », selon Amadou Ly.

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Un expert salue la solidarité féminine mise en avant dans certains films pour sensibiliser sur le réchauffement climatique

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Un expert salue la solidarité féminine mise en avant dans certains films pour sensibiliser sur le réchauffement climatique

    Dakar, 19 avr (APS) – Clauss-Dieter König, responsable du bureau Afrique de l’Ouest de la fondation Rosa Luxembourg, a salué jeudi la solidarité féminine développée dans les films sélectionnés pour la sixième édition du festival Films femmes Afrique (FFA), prévue du 26 avril au 10 mai, laquelle, dit-il, ‘’donne espoir si l’approche féministe gagne dans ce monde ».

    Il participait, jeudi, à une conférence de presse des organisatrices du festival  »Films femmes Afrique »,  tenue au centre Yennenga de Dakar.

    ‘’La souffrance des femmes augmente en temps de crise. Elles sont plus touchées par les changements climatiques et les guerres, pas parce qu’elles sont les plus faibles, mais c’est parce qu’elles font la plupart des travaux délaissés par les hommes’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui, ‘’s’il y a pénurie d’eau par exemple, ce sont souvent les femmes qui doivent aller chercher l’eau. De même, là où il n’y a pas de paix, ce sont souvent les femmes qui subissent des harcèlements sexuels’’.

    Il se réjouit de voir que les films sélectionnés dans le cadre de cette édition du festival FFA montrent ‘’les femmes solidaires, fortes, et puissantes. Cela nous donne de l’espoir et de l’avenir si l’approche féministe gagne dans ce monde’’, indique-t-il.

    Le responsable du bureau Afrique de l’Ouest de la fondation Rosa Luxembourg, partenaire du festival,  souligne ainsi l’importance de lutter contre le réchauffement climatique et de promouvoir la paix, thème retenu pour la sixième édition de cette manifestation cinématographique prévue à Dakar et sa banlieue et dans huit régions du Sénégal.

    « Ce festival nous permettra de sensibiliser la population de Dakar sur l’urgence climatique et l’importance de la paix à travers des films », a expliqué la présidente de l’association  »Films femmes Afrique », Martine Ndiaye.

    Après Dakar, précise-t-elle, le festival va sillonner Bargny, Kaffrine, Fatick, Kaolack, Kolda, Louga, Mbour, Ngaparou, Thiès, Toubacouta, Sédhiou et Ziguinchor, du 5 au 10 mai.

    DJS/FKS/

  • SENEGAL-CULTURE-DEBAT / Bacary Sarr appelle à s’appuyer sur ‘’le lien indissociable’’ entre art et éducation pour l’épanouissement des enfants

    SENEGAL-CULTURE-DEBAT / Bacary Sarr appelle à s’appuyer sur ‘’le lien indissociable’’ entre art et éducation pour l’épanouissement des enfants

    Dakar, 16 avr (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr a appelé, mardi, à s’appuyer sur ‘’le lien indissociable’’ entre art et éducation pour l’épanouissement des enfants.

    « Le spectacle jeune public doit s’appuyer sur le lien indissociable entre l’art et l’éducation pour contribuer à l’épanouissement des enfants par la créativité », a dit le secrétaire d’Etat.

    Il a présidé le symposium international pour la structuration du spectacle jeune public ouvert au musée des civilisations noires pour deux jours sur le thème ‘’Quelle politique de promotion du spectacle jeune public au Sénégal ?’’.

    Plusieurs sous-thèmes seront abordés lors de cette rencontre, notamment, ‘’le spectacle jeune public, composante et impacts’’, ‘’la chaine de valeur des arts jeune public’’ et ‘’Quel cadre pour la formation aux métiers du jeune public ?’’, entre autres.

    ‘’(…) Nous sommes là pour soutenir ce programme et mettre à disposition des organisateurs toutes les possibilités dont dispose le ministère en termes d’espaces, de logistiques, de ressources, entre autres, pour la réussite de l’évènement’’, a assuré M. Sarr.

    Il dit espérer que ce symposium soit ‘’le soubassement d’une connaissance approfondie, le moyen d’une propagation systématique du secteur jeune public au Sénégal’’.

    Pour lui, ‘’les travaux de ce symposium permettront de contribuer à la dynamique de structuration du spectacle jeune public au Sénégal’’.

    Bacary Sarr assure aux organisateurs du soutien des autorités étatiques, estimant : ‘’nous ne ménagerons aucun effort pour faire de vos propositions, un bon outil, pour le développement du secteur jeune public’’.

    A l’initiative de l’association culturelle ‘’Djarama’’ axée sur l’enfance, la jeunesse et l’éducation, ce symposium vise à faire en sorte que le sous-secteur jeune public soit reconnu par les instances étatiques.

    L’objectif, selon Mamby Mawine (ex Patricia Gomis) comédienne et autrice, présidente fondatrice de la structure, est de proposer un cahier de charges au ministère de la Culture pour accompagner le projet de développement du jeune public au Sénégal.

    Il s’agit, dit-elle, de voir comment développer un mécanisme politique pour accompagner cette dynamique aussi bien dans la formation, la création et la diffusion de spectacles jeunesse au Sénégal.

    ‘’Nous voulons, pour les jeunes, une formation de qualité qui leur permettra de jouer des spectacles au Sénégal, mais aussi au niveau international, car le monde est aujourd’hui interconnecté’’, a-t-elle fait savoir.

    AFD/FKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Le sixième festival Films femmes Afrique s’ouvre le 26 avril (organisateurs)

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Le sixième festival Films femmes Afrique s’ouvre le 26 avril (organisateurs)

    Dakar, 16 avr (APS) –La sixième édition du festival ‘’Film femmes Afrique » (FFA) prévue à Dakar et dans huit autres régions du Sénégal s’ouvre le 26 avril sur le thème de ‘’l’urgence climatique et la paix’’, a appris l’APS de ses organisateurs.

    Quelque soixante-dix films figurent dans la sélection de ce festival qui va se poursuivre jusqu’au 10 mai à Dakar et dans les régions de Thiès, Louga, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Casamance, Kolda et Sédhiou.

    « Les filles d’Olfa » de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, sélectionné au dernier festival de Cannes en 2023, « Good Bye Julia » du Soudanais Mohamed Kordofani,’’20 ans après’’ du Sénégalais Moussa Touré et ‘’L’envoyé de Dieu’’ de la Nigérienne Amina Abdoulaye Mamani seront projetés durant le festival.

    Il s’agit de productions traitant du climat, des changements climatiques, des pays en conflit, de l’égalité de genre et de la paix, a expliqué la présidente de l’Association promotrice de l’évènement, Martine Ndiaye.

    ‘’Nous voulons mettre en avant le thème du changement climatique, devenu l’affaire de tout le monde. Le changement climatique se voit partout à travers par exemple le problème de la pollution par le plastique qui détruit les mers et tue les poissons’’, explique-t-elle.

    Le choix de ce thème est également justifié par le problème de l’eau, souligne Martine Ndiaye. Elle signale en citant les projections des spécialistes qu’une personne sur deux sera confrontée au problème d’accès à l’eau d’ici à 2050.

    L’édition 2024 du festival, qui marque la célébration des vingt ans d’existence de cette manifestation cinématographique, prévoit de nombreuses innovations, à en croire ses organisatrices.

    Il s’agit pour la première fois de l’érection d’un village du festival dédié à l’écologie dans les jardins de l’hôtel de ville de Dakar où seront reçu 450 élèves pour un atelier sur le climat.

    Il y a aussi, indique Martine Ndiaye, ‘’les Ndékki des réalisateurs’’ prévus au cinéma Médina et dont ‘’l’idée est de discuter de cinéma au petit-déjeuner avec deux cinéastes qui se feront face pour voir le travail l’un(e) de l’autre en s’interrogeant sur leurs parcours, leurs processus créatifs, leurs défis.’’

    ‘’C’est un moyen pour les jeunes cinéastes d’en apprendre plus sur le métier de réalisateur et pour le grand public convié d’entrevoir l’envers du décor’’, a expliqué la présidente.

    La cinéaste Amina Abdoulaye Mamani (Niger) fera face à Moussa Touré (Sénégal) le dimanche 28 avril tandis que Appoline Traoré (Burkina Faso) se prêtera à l’exercice en face de Mamyto Nakamura (Sénégal), le jeudi 2 mai.

    Le samedi 4 mai, la réalisatrice Nadia Zouaoui (Algérie) fera face à Keziah Jean (Haïti).

    Le réalisateur mauritanien Aderrahmane Sissako, auteur des films ‘’Bamako’’ (2006), Timbuktu’’ (2014) et ‘’Black Tea’’ (2024), va animer un master class le vendredi 3 mai.

    Deux panels sont aussi inscrits dans le programme, qui sera dévoilé jeudi à 10 heures lors d’une conférence de presse au centre Yennenga de Dakar.

    Selon Mme Ndiaye, il s’agit d’un panel sur ‘’Le cinéma comme arme de résistance dans les pays en conflit’’ sous l’initiative du collectif ‘’L’Autre regard d’Haïti’’ et qui sera animé par deux réalisatrices haïtiennes, une Sud-soudanaise et une Palestinienne.

    L’autre panel porte sur ‘’L’eau, un trésor collectif ! à l’heure du changement climatique’’, souligne la présidente.

    Quatorze jeunes bénéficieront d’une formation en cinéma et en scénario pour 15 jours.

    Le festival films femmes Afrique initie pour la première fois le prix de la critique et le prix de la première meilleure œuvre.

    Initialement prévu au mois de février, le festival qui se tient tous les deux ans a été décalé en avril à cause de l’élection présidentielle, dit sa présidente.

    FKS/AKS/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-CULTURE / L’histoire de designers italiens du 20ème siècle racontée en vases

    SENEGAL-ITALIE-CULTURE / L’histoire de designers italiens du 20ème siècle racontée en vases

    Dakar, 16 avr (APS) – L’ambassade d’Italie à Dakar a célébré, lundi, la journée « made in Italy », l’occasion de revenir sur les aspects les plus significatifs du travail des designers du 20e siècle de ce pays, a constaté l’APS.

    Selon les organisateurs, cette journée exprime  »la beauté et le bienfait de l’Italie », en lien avec le thème de la manifestation, à savoir « De la créativité italienne du textile à l’art des vases ».

    Dans le cadre de la manifestation, une exposition tente de raconter l’histoire des vases en Italie, notamment à travers des tableaux de la collection des ouvrages de la maison d’édition Skira. Des vases à base de  »crystal ball », des fontaines à filtre à eau, ou encore des vases facettes à verre lourd. 

    L’exposition offre également l’opportunité d’admirer des tableaux de vases à lustres multicolore de 34 cm de hauteur avec l’image du dieu Apollon, symbole de la lumière, de la raison et des arts dans la mythologie gréco-romaine. 

    Des textiles en coton de plusieurs couleurs, noir, blanc, rouge, orange ou beige, perchés sur la façade du jardin et à l’entrée du centre culturel italien, à Dakar, permettent aussi au visiteur d’avoir un aperçu du « made in Italy ».

    « La journée du made in Italy, une formule connue dans le monde, reste synonyme de beauté, de qualité et du bon vivre italien », a déclaré l’ambassadrice d’Italie au Sénégal, Catarina Bertolini, en présence de nombreux ressortissants italiens vivant au Sénégal et d’autres invités.

    Selon Mme Bertolini, « toute la diplomatie » italienne se trouve « mobilisée à travers le monde, pour célébrer l’excellence italien dans tous les domaines, notamment, celui de la culture ».

    « Suivant la tradition de ces dernières années, nous avons choisi de consacrer cette soirée ensemble à la créativité, aux différentes déclinaisons du design et aux collaborations internationales », a expliqué la diplomate.

    La journée « made in Italy » a été célébrée cette année selon une approche pluridisciplinaire, avec l’intégration des projets d’arts plastiques à des réflexions plus académiques et aux témoignages des opérateurs économiques actifs dans le luxe, a ajouté la diplomate.

    « Cette exposition met l’accent sur la production italienne de vases tout en permettant de découvrir l’histoire, les œuvres et les aspects plus significatifs des vases de designers italiens du 20eme siècle », a pour sa part rappelé la directrice du centre culturel italien, Serena Cinquegrana.

    À l’en croire, ces vases « comme objets domestiques pouvant parfois se prêter aux interprétations les plus variées, représentent l’originalité et la reconnaissance italienne, en se conjuguant avec la durabilité ».

    AMN/FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des instructions du chef de l’Etat pour arrêter la vente aux enchères de la bibliothèques de Léopold Sédar Senghor (ambassadeur)

    SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des instructions du chef de l’Etat pour arrêter la vente aux enchères de la bibliothèques de Léopold Sédar Senghor (ambassadeur)

    Dakar, 15 avr (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a instruit l’ambassadeur du Sénégal en France, Maguette Sèye, de tout faire pour arrêter la vente aux enchères de la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor et entrer en contact avec le commissaire priseur afin de récupérer les ouvrages appartenant au poète-président, a t-on appris de source diplomatique.

     »Nous avons eu écho de la vente aux enchères de la bibliothèque du président Léopold Sédar Senghor. Les autorités sénégalaises ont été informées et le président de la République, a aussitôt donné des instructions, pour tout faire pour que cette vente puisse être arrêté et entrer en contact avec le commissaire priseur et la venderesse pour pouvoir acquérir pour le compte du Sénégal, tous ces ouvrages », a déclaré l’ambassadeur du Sénégal à Paris, Maguette Sèye, sur la RTS (télévision publique).

    La bibliothèque de Léopold Sédar Senghor devait faire l’objet d’une vente aux enchères, ce mardi 16 avril à l’hôtel de Caen, en France.

    Selon M. Sèye, ces ouvrages au nombre d’une centaine ont une  »importance cruciale ».

    L’écrivain poète Amadou Lamine Sall, joint par téléphone, avait donné l’information.

    ‘’En ce matin du lundi 15 avril 2024, j’ai été informé de cette heureuse nouvelle. Notre ambassadeur à Paris a reçu les directives nécessaires pour faire annuler ou suspendre la vente du 16 avril prochain’’, a dit l’écrivain et poète.

    Dans une note diffusée auparavant, il a tenu à adresser ‘’un merci d’altitude’’ au chef de l’Etat d’avoir entendu son appel pour que la bibliothèque de Senghor mise en vente aux enchères revienne au Sénégal et celui de nombre de Sénégalais.

    En contact avec Caen poursuit-il, ‘’j’ai effectivement appris que la vente a été suspendue’’.

    ‘’Bravo et merci à notre ambassadeur à Paris qui négocie pour nous ramener la bibliothèque de Sédar’’, s’est réjoui le disciple du premier président du Sénégal indépendant Léopold Sédar Senghor de 1960 à 1981.

    Il dit savoir aussi qui mettait en vente cette bibliothèque sans entrer dans les détails. De sources médiatiques françaises, la venderesse est la gouvernante de la sœur de Colette Senghor, héritière des biens de Léopold Sédar Senghor. 

    ‘’Désormais, sous la vigilance et l’émouvante générosité du président de la République, le Sénégal veillera sur les biens de Senghor. Nous avons également eu cette assurance. Je suis très profondément touché par cette sortie heureuse et généreuse’’, a indiqué le poète Sall.

    L’écrivain et poète Amadou Lamine Sall avait appelé le président de la République Bassirou Diomaye Faye, le 5 avril dernier, pour demander le rapatriement des ouvrages. “Sauvez et ramenez au Sénégal la bibliothèque de Senghor mise en vente aux enchères”, a-t-il imploré.

    Seize universitaires membres du groupe de recherche international Léopold Sédar Senghor ont cosigné un texte dans lequel ils plaident pour la sauvegarde de la bibliothèque du premier président de la République sénégalaise, programmée pour une vente aux enchères le 16 avril prochain en France.

    “A travers les traces qu’il a laissées et qu’il nous a léguées, c’est toute une partie de l’histoire et du patrimoine sénégalais qui apparaît et qui risque à nouveau de disparaître”, avait averti l’universitaire Mouhamadou Moustapha Sow.

    La menace est d’autant plus importante qu’il s’agit, avait-il dit, ”d’ouvrages importants à l’image de l’exemplaire du prodigieux discours sur le colonialisme de l’ami Aimé Césaire”. Celui-ci était dédié à “ce vieux Léopold Sédar Senghor”, écrivait l’écrivain martiniquais, disant être sûr que “malgré les apparences politiques, il [Senghor] déteste le colonialisme, destructeur de culture, de finesse (sic) et de civilisation”.

    Il y a aussi des ouvrages du poète Aragon, également adressés à Ginette Eboué, la première épouse de Senghor, ou encore l’exemplaire d’un ouvrage déterminant dans la construction de sa pensée, “Ainsi parla l’oncle” de l’Haïtien Jean-Price Mars, qui rend “un fervent hommage d’admiration au grand poète noir”.

    Dans cette bibliothèque figurent aussi des livres d’écrivains sénégalais, voire africains, tels que Ousmane Sembène, Ousmane Socé Diop, Birago Diop, Fily Dabo Sissoko ou encore Joseph Zobel, Paul Niger, Léon-Gontran Damas et Richard Wright, de même que des ouvrages de son ami René Maran, le premier Goncourt noir avec ‘’Batouala’’.

    Selon Mouhamadou Moustapha Sow, ces ouvrages sont dédiés au poète, au député, au président de la République ou encore à l’ami Senghor.

    FKS/AB/OID

  • SENEGAL-MAROC-SPORTS-CULTURE / Rabat hôte d’une rencontre amicale de breaking, mercredi

    SENEGAL-MAROC-SPORTS-CULTURE / Rabat hôte d’une rencontre amicale de breaking, mercredi

    Dakar, 15 avr (APS) – La Fédération royale marocaine des sports aérobics, fitness, hip hop et disciplines assimilées, organise, mercredi, à partir de 16 heures, au centre Mohammed V de Rabat, une rencontre amicale de Breaking France-Maroc, en prélude des jeux Olympiques et paralympiques de Paris, a-t-on appris des organisateurs.  

    Selon un communiqué parvenu à l’APS, cette rencontre sera marquée par une phase de qualification, de séquences artistiques, d’une phase finale et d’une cérémonie de remise des médailles.

    La même source indique que ce battle de l’amitié viendra célébrer le dynamisme des échanges sportifs et la ‘’qualité internationalement reconnue’’, des athlètes Marocains et Français.

    Le breaking est un sport spectaculaire qui se caractérise par ses figures au sol, ses acrobaties et sa musique entraînante. Les shows sont animés par les DJ et les MC (maîtres de cérémonies).

    AMN/OID

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Une forte tonalité internationale pour les Itinéraires artistiques de Saint-Louis

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Une forte tonalité internationale pour les Itinéraires artistiques de Saint-Louis

    Saint-Louis, 15 avr (APS) – La dixième édition des Itinéraires artistiques de Saint-Louis, prévues du 4 mai au 10 juin 2024, va revêtir un caractère international avec la participation d’artistes des Etats-Unis, de la France et de pays africains.

    Selon un communiqué de l’association  »Ndar création », organisatrice de l’évènement, dix-huit artistes américains sont attendus à cet évènement qui verra aussi la participation d’artistes de la France, de la Gambie, de la Mauritanie, du Burkina Faso et de la France.

    Outre les artistes saint-louisiens, des participants viendront des régions de Dakar, Thiès, Louga et Ziguinchor.

    Le Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS), ex IFAN de Saint-Louis du Sénégal, va accueillir cet événement inscrit dans l’agenda culturel national.

    Elle va enregistrer la participation de 45 artistes, 82 œuvres et 04 mentors.

    L’évènement qui célèbre l’art contemporain s’ouvre par le vernissage d’une exposition en présence d’artistes et d’autorités, selon les organisateurs.

    Il est aussi prévu, disent-ils, des ateliers de formation en art plastique, dessein, peinture, mosaïque, sculpture et des workshops et performance d’artistes, entre autre.

    Cette année l’évènement va coïncider avec la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar  »Dak’Art » prévue du 16 mai au 16 juin prochain  et du festival international de Jazz de Saint-Louis prévu du 16 au 20 mai.

    Les itinéraires artistiques de Saint-Louis sont organisés chaque année depuis 2013 par l’association  »Ndar Création » de l’artiste peintre Abdou Karim Fall.

    AMD/ASG/FKS/OID