Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE-DISTINCTION / Le ‘’Prix Alioune Badara Bèye pour la polyvalence et la persévérance’’ décerné à feu Ibrahima Hane

    SENEGAL-CULTURE-DISTINCTION / Le ‘’Prix Alioune Badara Bèye pour la polyvalence et la persévérance’’ décerné à feu Ibrahima Hane

    Dakar, 30 mars (APS) – Le ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine et des Loisirs a décerné, samedi, le ‘’Prix Alioune Badara Bèye pour la polyvalence et la persévérance’’ à feu Ibrahima Hane pour son livre ‘’Les dieux de la brousse ne sont pas invulnérables’’.

     »Nous avons reçu 14 œuvres et le roman d’Ibrahima Hane a été plébiscité à l’unanimité’’, a déclaré Fatimata Ba Diallo, la présidente du jury de cette première édition du ‘’Prix Alioune Badara Bèye pour la polyvalence et la persévérance’’ initié par le ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine et des Loisirs.

    Elle a salué le caractère ‘’gigantesque, la précision minutieuse et l’envergure internationale’’ de la production littéraire du lauréat, décédé au mois de janvier.

    Selon elle, le livre ‘’Les dieux de la brousse ne sont pas invulnérables’’ est une œuvre  »extrêmement dense » et  »très bien écrite ».

    ‘’C’est un livre extrêmement important pour nous les Africains, parce qu’il met en lumière les défauts de ceux qui nous ont colonisé’’, a-t-elle expliqué.

    Le prix assorti d’une enveloppe de 10 millions francs CFA a été remis à Racine Hane, le fils du lauréat.

    ‘’Ibrahima Hane était amoureux de deux choses. La première c’était sa famille et la deuxième, la littérature’’, a-t-il témoigné.

    Le ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine et des Loisirs a rappelé que ce prix a été institué pour ‘’célébrer la vie, l’œuvre et le parcours d’Alioune Badara Bèye, un homme qui a tout donné à la culture, au patrimoine historique et au monde des lettres’’.

    Alioune Barara Bèye, dramaturge, poète, romancier et éditeur est le président de l’Association des écrivains du Sénégal.

    Feu Ibrahima Hane a remporté le prix spécial du jury de la cinquième édition du ‘’Prix Orange du livre en Afrique 2023’’ avec son roman historique ‘’Les dieux de la brousse ne sont pas invulnérables’’ sorti en 2022.

    Cette fiction romanesque de plus de 400 pages se passe au temps où l’empire français dominait une partie du monde.

    Le livre raconte l’histoire de la richissime comtesse, Viviane de Villeneuve, qui en 1914 accompagnée de sa cour et de son amie, la femme du gouverneur général de l’Afrique occidentale française (AOF), débarque à Dakar. Sa présence met à nu la face cachée de l’administration coloniale : ses excès et ses cruautés planifiées.

    Il avait publié auparavant les romans ‘’Errance’’ (2022) et ‘’L’écume du temps’’ (2020) nominés dans plusieurs concours littéraires.

    Banquier à la retraite, Ibrahima Hane, s’adonnait essentiellement à l’écriture. En 1992, il a été nominé au concours annuel de la meilleure nouvelle de langue française organisé par Radio France Internationale (RFI), ACCT et le journal ‘’Le Monde’’.

    MYK/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS / Afrique de l’ouest : RSF crée un réseau d’avocats pour apporter une assistance juridique aux journalistes

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS / Afrique de l’ouest : RSF crée un réseau d’avocats pour apporter une assistance juridique aux journalistes

    Dakar, 30 mars (APS) – L’ONG Reporters sans frontière (RSF) a mis en place un réseau d’avocats pour apporter une assistance juridique aux journalistes, notamment d’investigation, en Afrique de l’Ouest qui  »paient souvent le prix fort pour leurs enquêtes et révélations’’, a-t-on appris, vendredi, de Sadibou Marong, le directeur de son bureau Afrique subsaharienne.

    Dans un communiqué de presse reçu à l’APS, il souligne que ce réseau a été mis en place lors d’une consultation organisée en février 2024 à Lomé (Togo), avec des avocats expérimentés venus du Togo, Bénin, Sénégal et du Niger.

    D’autres organisations de journalistes ont pris part à cette rencontre.

    Pour Sadibou Marong, ‘’cette mesure vise à protéger les journalistes victimes de persécutions, d’attaques physiques et d’arrestations arbitraires’’.

    L’assistance juridique, poursuit-il, sera proposée en cas d’arrestation ou de nécessité de saisir des institutions judiciaires régionales.

    ‘’C’est une initiative importante pour la protection des journalistes d’investigation en Afrique de l’Ouest. Il était urgent de mettre en place un réseau permettant de répondre aux graves attaques dont sont trop souvent victimes les journalistes en Afrique de l’Ouest’’, a-t-il expliqué.

    ‘’La création de ce réseau d’avocats a aussi pour objectif de proposer aux journalistes des réunions d’informations sur leurs droits. Il a aussi vocation à mobiliser, quand nécessaire, plusieurs avocats sur une même affaire’’, fait savoir le directeur du bureau Afrique Subsaharienne.

    Une dizaine d’avocats sera mobilisée, selon RSF qui s’engage à fournir une assistance juridique et à défendre des journalistes arrêtés arbitrairement, persécutés ou attaqués dans le cadre de leur travail. Ces avocats reconnus dans leur pays acceptent de s’engager pour se mobiliser au besoin.

    L’ONG salue leur engagement pour la protection des journalistes, dans le cadre de ce réseau qui va s’élargir pour mailler toute l’Afrique de l’Ouest, afin que les journalistes d’investigation  »puissent exercer leur mission d’information librement ».

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Lancement officiel des activités du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Lancement officiel des activités du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives

    Dakar, 28 mars (APS) – Le ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs, Aliou Sow a lancé, jeudi, à Dakar les activités du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives (FDCUIC) dont le budget s’élève à un milliard de francs CFA, en remplacement à une autre initiative du même genre et qui avait un budget de 600 millions de FCFA, a constaté l’APS.

     »Nous allons vers une orientation claire de la gestion économique du secteur de la culture », a déclaré Aliou Sow en procédant au lancement des activités du FDCUIC.

    Le ministre a précisé que la nouvelle nomenclature de son département  »s’inscrit dans une dimension économique que l’Etat entend donner à la culture ».

    Selon lui, ce fonds est institué pour mettre un terme à la croyance populaire d’après laquelle l’art ne nourrit pas son homme.  »Cette croyance est due à la confusion de l’art au folklore », a-t-il expliqué.

    Avec son siège dans le quartier dakarois Sotrac Mermoz,  »le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives est un établissement public à caractère industriel et commercial avec un budget d’un milliard de FCFA. Il remplace le Fonds de développement des cultures urbaines institué en 2017 avec un budget initial de 300 millions de francs CFA avant d’être augmenté à 600 millions FCFA », a expliqué le directeur général de la structure Cheikh Ndiaye.

    Le président du conseil d’administration du FDCUIC, Moustapha Dieng a indiqué que le fonds est cogéré avec les acteurs des cultures urbaines qui ont cinq sièges parmi les administrateurs.

     »Le rap est la colonne vertébrale des cultures urbaines, mais la danse, les rollers, le graffiti et les arts vivants sont aussi pris en compte », a-t-il poursuivi.

    Le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives est institué par le président Macky Sall le 12 juillet 2023, suite à l’audience qu’il a accordée aux acteurs des cultures urbaines en  décembre 2022.

    MYK/FKS/MTN/SMD

  • SENEGAL-LITTERATURE / Bakel abrite la première édition de la journée du livre, en avril

    SENEGAL-LITTERATURE / Bakel abrite la première édition de la journée du livre, en avril

    Bakel, 28 mars (APS) – La ville de Bakel (est) va abriter le 27 avril prochain la première édition de la Journée du livre, un évènement dont l’objectif est de sensibiliser les acteurs éducatifs sur l’importance de la lecture, a appris l’APS des organisateurs.

    Cette journée axée sur le thème  »La vallée du fleuve s’ouvre au monde du livre à Bakel », est initiée par un cercle d’amis regroupant des écrivains bakélois en collaboration avec l’association pour la revalorisation de la culture (AREVAC).

     »La toute première journée du livre à Bakel a pour mission principale de sensibiliser tous les acteurs éducatifs sur l’importance et l’intérêt de la lecture dans l’éducation des élèves », a expliqué à l’APS Moussa Adji, initiateur de l’évènement.

    Selon lui, il y a une baisse de niveau chez les élèves dûe à l’absence d’implication des parents dans le suivi éducatif des enfants, à l’abandon de la lecture par ces derniers au profit de l’Internet.

     »Face à ce problème qui ne cesse de s’aggraver à Bakel, nous devons relever le niveau dégradant des élèves et surtout de les rendre compétitifs au niveau national et international », a suggère Moussa Badji.

    La journée mettra en compétition des élèves de la commune de Bakel du préscolaire jusqu’au lycée.

     »Beaucoup de thèmes ayant trait au vécu de la population locale y seront développés. Les activités des élèves seront en lien avec la lecture et le livre », a fait savoir M. Badji.

    Selon les organisateurs, il est attendu à l’issue de la journée que les élèves s’intéressent à la lecture et connaissent le pouvoir et l’intérêt de la lecture et du livre dans leur apprentissage.

    Il s’agira également d’amener les autorités locales à prendre des mesures drastiques afin de promouvoir la lecture dans les différents établissements scolaires de la ville.

    AND/ASB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Théâtre : un acteur culturel appelle à protéger le comédien

    SENEGAL-CULTURE / Théâtre : un acteur culturel appelle à protéger le comédien

    Dakar, 28 mars (APS)  – Le metteur en scène sénégalais, Mamadou Seyba Traoré, a appelé  à protéger le comédien, le prince de la scène, en le mettant dans de bonnes conditions d’exercice de son métier.

    ‘’Au-delà des applaudissements, il faut le [comédien] protéger, en le mettant dans de bonnes conditions d’exercice de son métier. Il ne s’agit pas de l’aider, il ne demande qu’à travailler, qu’à remplir sa part du contrat social qui le lie à  chaque citoyen et à la communauté’’, a dit M. Traoré,  dans une déclaration lue par la comédienne Yacine Sané, au théâtre Daniel Sorano, lors de la célébration de la journée mondiale du théâtre, mercredi.

     »Il est tout aussi indispensable et urgent, de prendre en compte le comédien, l’alpha et oméga du théâtre », a-t-il poursuivi, estimant que  » le comédien est le pilier de l’édifice théâtral.’’

     »C’est bien lui, l’ être de chair de sang et d’émotion qui nous livre, généreusement ce qu’il a de plus précieux, de plus secret, de plus intime pour nous révéler à nous même. Il n’a d’autre instrument que lui-même, contrairement aux autres artistes’’, a-t-il encore souligné, dans sa déclaration.

    Metteur en scène de la pièce théâtrale,  ‘’Les bouts de bois de Dieu’’, Mamadou Seyba Traoré,  s’est réjoui de la célébration  de l’édition  2024 de la  journée mondiale du théâtre, trois jours seulement, après le rendez-vous crucial, de l’élection présidentielle du 24 mars.

    DJS/FKS/ADL/AB

  • SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Vers la mise en place d’un Conseil consultatif des arts, des lettres et de la culture

    SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Vers la mise en place d’un Conseil consultatif des arts, des lettres et de la culture

    Dakar, 27 mars (APS) – Le gouvernement a adopté, mercredi, en Conseil des ministres le projet de décret portant composition et fonctionnement du conseil consultatif des arts, des lettres et de la culture, dont le rôle va consister à donner des avis sur les grands projets et politiques culturels du Sénégal.

    Les membres de ce conseil consultatif viendront notamment de la présidence de la République, du Parlement, de la Primature, du Conseil économique social et environnemental, informe le ministère de la Culture, des Industries créatives et du Patrimoine historique qui a présenté le projet en Conseil des ministres.

    Des représentants des directions de la tutelle et des acteurs les plus représentatifs parmi les professionnels de la culture siégeront dans cet organe consultatif mis en place pour la première fois au Sénégal, indique-t-on dans le texte.

    FKS/SMD/ADL/MTN

  • SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Habib Léon Ndiaye rassure sur la mise en œuvre du Plan stratégique de développement du théâtre

    SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Habib Léon Ndiaye rassure sur la mise en œuvre du Plan stratégique de développement du théâtre

    Dakar, 27 mars (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Culture, des Industries culturelles et du Patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye, a rassuré, mercredi, les acteurs du théâtre sénégalais sur la mise en œuvre du Plan stratégique de développement du théâtre (PSDT).

    « Je voudrais vous rassurer, au nom du ministre de la Culture, que le processus suit son cours et que le nécessaire sera fait pour permettre sa mise en œuvre », a-t-il déclaré en parlant du Plan stratégique de développement du théâtre.

    « C’est pourquoi je profite de l’occasion pour féliciter vivement tous les acteurs qui se sont impliqués dans ce travail ô combien important pour une meilleure structuration de votre sous-secteur, sous la supervision de la Direction des arts », a dit Habib Léon Ndiaye.

    Il présidait, au théâtre national Daniel Sorano, la célébration de l’édition 2024 de la Journée mondiale du théâtre, une manifestation organisée dans la sobriété à cause du ramadan et du carême, avec la participation de plusieurs acteurs du théâtre sénégalais.

    La Journée mondiale du théâtre, portant cette année sur le thème « Dox jaam, wax jamm, jefee jamm » (Cultiver la paix en wolof), proposé par le comédien Pape Meïssa Guèye.

    Le secrétaire général du ministère de la Culture est revenu largement sur le processus d’élaboration du Plan stratégique de développement du théâtre, initié par le ministère de la Culture à travers la Direction des arts, en juin 2021.

    « Ce processus inclusif, mené de pair avec les acteurs du secteur des quatorze régions du Sénégal, a débuté par la tenue d’un atelier national de concertation pour le développement du théâtre », a-t-il rappelé.

    Cette rencontre a selon lui abouti à l’élaboration du Plan stratégique de développement du théâtre, validé le 23 mars 2022 à la Maison de la culture Douta Seck, en présence des acteurs et des directeurs des centres culturels régionaux.

    Le secrétaire général du ministère de la Culture estime que « le secteur de la culture, en plus de valoriser le patrimoine culturel et de promouvoir la diversité artistique et culturelle, doit contribuer de manière significative à l’économie nationale ».

    Selon lui, la culture constitue désormais dans le monde, un moteur de croissance et de créations de richesse et d’emplois.

    Habib Léon Ndiaye signale que « d’importantes mesures ont été prises par l’Etat du Sénégal pour structurer, soutenir et financer les industries culturelles et créatives dans notre pays ».

    La Journée mondiale du théâtre, célébrée chaque année le 27 mars par la communauté internationale, a été instituée par l’Institut international du théâtre en 1961.

    Au Sénégal, cette journée est bien ancrée dans l’agenda culturel depuis plus de deux décennies.

    Selon Habib Léon Ndiaye, le théâtre a permis au Sénégal de s’affirmer sur les scènes africaine et internationale, au lendemain de son accession à la souveraineté nationale, avec la troupe dramatique du Théâtre national Daniel Sorano qui a fait la fierté de la culture sénégalaise.

    « D’année en année, le Sénégal, à travers le théâtre, s’est illustré comme le creuset de la dignité et de l’affirmation de l’identité culturelle noire, en offrant à la face du monde des spectacles riches et variés. Ce qui nous a valu une place de leader dans les échanges et la coopération culturelle internationale », affirme-t-il.

    DJS/FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITERRATURE-DISTINCTION / Eric Chacour, un auteur égypto-canadien, remporte le Prix des 5 continents de la Francophonie 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-LITERRATURE-DISTINCTION / Eric Chacour, un auteur égypto-canadien, remporte le Prix des 5 continents de la Francophonie 2024

    Dakar, 26 mars (APS) – L’écrivain québécois d’origine égyptienne, Eric Chacour a remporté, mardi, le Prix des 5 continents de la Francophonie 2024 avec son roman ‘’Ce que je sais de toi’’ publié par les éditions ‘’Alto (Canada-Québec) et Philippe Rey (France)’’.

    Créé en 2001 par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Prix des 5 continents de la Francophonie récompense chaque année un texte de fiction narrative (roman, récit et recueil de nouvelles) original. Il met en lumière des talents littéraires reflétant « l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents », indiquent ses initiateurs.

    Les lauréat(e)s reçoivent un montant de 15 000 euros (5 000 euros pour la mention spéciale du jury) et bénéficient d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant leur participation à des rencontres littéraires, événements et salons internationaux.

    Le jury présidé par l’écrivaine Faouzia Zouari, également présidente du parlement des écrivaines francophones salue ‘’un classicisme qui raconte la finesse des sentiments et le temps présent avec délicatesse. Une histoire d’amour, de mémoire et de dévastation’’.

    Dans son texte dont l’APS a obtenu copie, le jury  note aussi que la trame de ce « premier roman d’Eric Chacour emprunte des chemins actuels dans le monde exploré par notre prix ».

    ‘’Se présente ici un écrivain imprévisible, qui polit chaque phrase pour qu’elle sache dire ce qu’il observe jusque dans le plus infime des gestes, des regards, des déplacements qui portent les choix de vie’’, a relevé le jury.

    Né à Montréal de parents égyptiens, Eric Chacour, qui a remporté de nombreux prix avec ce roman, est diplômé en économie appliquée et en relations internationales. Il travaille aujourd’hui dans le secteur financier. ‘’Ce que je sais de toi’’ est son premier roman.

    La mention spéciale du jury a été attribuée au marocain Khalid Lyamlahy pour son roman ‘’Evocation d’un mémorial à Venise’’ publié à ‘’Présence africaine’’ (France, 2023).

    Le jury dit apprécier dans son œuvre une ‘’enquête et introspection du narrateur à partir du destin tragique d’un exclu dans la ville du tourisme, du carnaval, de l’amour…’’.

     ‘’Le texte dépasse la spéculation et touche aux limites de l’humanité’’, souligne la note, saluant une « écriture poétique et envoûtante, témoignage percutant sur la migration douloureuse et le sort indigne des déplacés avec clarté de vue et questionnements profonds ».

    Khalid Lyamlahy est un universitaire, écrivain et critique littéraire marocain vivant aux Etats-Unis. Avant ‘’Évocation d’un mémorial à Venise’’, il a publié en 2017 ‘’Un roman étranger’’ chez ‘’Présence africaine’’.

    Cette année, la 22e cérémonie de remise du Prix des 5 continents de la Francophonie a été célébrée hors les murs de l’Organisation internationale de la Francophonie, au Musée de l’Homme à Paris, en présence de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.

    FKS/ADL/SMD/MTN

  • SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Les jeunes invités à s’intéresser davantage à l’écriture de scénarios

    SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Les jeunes invités à s’intéresser davantage à l’écriture de scénarios

    Kaffrine, 22 mars (APS) – Le ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs, Aliou Sow, encourage les jeunes à investir dans l’écriture de scénarios, pour bénéficier davantage des subventions du FOPICA, le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

    Aliou Sow présidait un atelier de partage sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel, une rencontre tenue jeudi à Kaffrine, sous l’égide du département ministériel qu’il dirige, à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

    Dans son intervention, il a invité les jeunes à s’investir davantage dans l’écriture de scénarios, afin de pouvoir bénéficier encore plus de subventions du FOPICA, assurant que « l’art nourrit son homme ».

    « Dans la perspective d’une industrie cinématographique et audiovisuelle que nous voulons installer durablement dans notre pays, il est essentiel que les différents acteurs de la chaîne de création et de production soient outillés techniquement pour pouvoir répondre aux exigences et à toute la rigueur que requièrent les métiers du cinéma et de l’audiovisuel », a-t-il dit à des journalistes, au terme de la cérémonie d’ouverture de cette session de formation.

    Différents acteurs culturels de la région ont participé à cette session de formation.

    Selon Aliou Sow, la formation des jeunes est « une action prioritaire » du ministère de la Culture, avec l’apport du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

    Le choix d’insister sur la formation des jeunes, soutient-il, se trouve donc « motivé par un double enjeu », dont celui de mieux prendre en compte la problématique de l’employabilité des jeunes et leurs compétences.

    Cette session de formation ayant regroupé vingt jeunes, issus des départements de Kaffrine, Birkelane, Malem-Hodar et Koungheul, était assurée par le groupe Ibara TV, une structure audiovisuelle basée à Goudomp, dans la région de Sédhiou (sud) et qui œuvre dans le cinéma et l’audiovisuel.

    Le ministre de la Culture a remis, à cette occasion, une subvention de cinq millions de francs CFA à la Fédération régionale des acteurs culturels (FERAC), pour le démarrage de leurs activités.

    CTS/BK/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Série ‘’Bété Bété’’ : le CNRA enjoint la SEN TV de respecter la réglementation

    SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Série ‘’Bété Bété’’ : le CNRA enjoint la SEN TV de respecter la réglementation

    Dakar, 19 mars (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) enjoint la SENTV de respecter la réglementation en veillant à  »ce que des propos, comportements et images malveillants ou injurieux à l’endroit d’une quelconque partie de la communauté ne soient plus diffusés dans la série Bété Bété’’.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, mardi, le régulateur indique que la série ‘’Bété Bété’’ diffusée sur la la SEN TV, ‘’a fait l’objet de plusieurs plaintes et récriminations devant l’Organe de régulation’’.

    Après avoir visionné des extraits de certains épisodes de ladite série, le CNRA dit avoir ‘’pu constater plusieurs manquements à la règlementation’’.

    Il fait état de ‘’propos, comportements et images injurieux ou déshonorants à l’endroit d’une partie de la communauté’’.

    Pour le CNRA, ‘’la diffusion d’une telle production constitue une violation du Cahier des charges relatif à l’établissement et/ou l’exploitation d’un service de télévision privée commerciale, notamment en son article 12’’.

    Selon cet article, ‘’le Concessionnaire veille, en particulier à ne pas diffuser des propos incitant à l’intolérance, à la stigmatisation, à l’exclusion et à la marginalisation ; ne pas diffuser des propos ou contenus de nature à constituer une menace sur la stabilité nationale et la cohésion sociale, notamment ceux susceptibles d’entraîner ou de provoquer une confrontation entre les religions, les confréries ou les communautés (…)’’.

    Le CNRA appelle la SEN TV à ‘’prendre les mesures appropriées pour se conformer à la présente observation’’.

    OID/AKS/FD