Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CINEMA / Le film  »La femme du fossoyeur » sera projeté mercredi à Saint-Louis

    SENEGAL-CINEMA / Le film  »La femme du fossoyeur » sera projeté mercredi à Saint-Louis

    Saint-Louis, 19 mars (APS) – Le film ‘’La femme du fossoyeur’’ du réalisateur finlandais d’origine somalienne Ahmed Khadar Ayderus, sera projeté mercredi, à l’Institut français de Saint-Louis à l’initiative de ciné-club Aminata Fall, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    Le ciné-club Aminata Fall, un collectif cinématographique et audiovisuel, lancé récemment à Saint-Louis, promet une soirée de découverte et de passion pour le septième art, souligne la même source.

    D’une durée de 83 minutes, ce film a remporté en 2021 l’Etalon d’or de Yenenga, récompense suprême du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), ainsi que le prix de la critique africaine Paulin Soumanou Vieyra lors de cette manifestation.

    Ahmed Khadar Ayderus est un réalisateur et scénariste autodidacte qui vit et travaille en Finlande, où il est établi avec sa famille depuis ses 16 ans.

    Il a déjà réalisé des courts métrages, notamment  »The night thief » (2017).

    CGD/AMD/ADL/ASB

  • SÉNÉGAL - PRÉSIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye s’engage à faire de Sédhiou un  »pôle économique et culturel »

    SÉNÉGAL – PRÉSIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye s’engage à faire de Sédhiou un  »pôle économique et culturel »

    Sédhiou, 17 mars (APS) – Le candidat Bassirou Diomaye Faye, dans le cadre de sa campagne présidentielle, s’est engagé, dimanche, à décentraliser l’économie et la culture pour faire de Sédhiou un  »pôle économique et culturel ».

    Lors de son arrivée à Sédhiou vers 16 heures dans une caravane, il a été chaleureusement accueilli par la population. Accompagné d’Ousmane Sonko et de l’ancien Premier ministre Aminata Touré, Bassirou Diomaye Faye a pris la parole devant les militants et sympathisants.

    Dans son discours, il a affirmé que leur projet vise à  »assurer une distribution équitable des services et des ressources naturelles », assurant que s’il est élu, il compte faire de Sédhiou un  »pôle économique et culturel ».

     »La région du Pakao est riche en potentialités, notamment ses ressources naturelles et ses terres agricoles fertiles », a-t-il notamment dit, ajoutant :  »Il s’agit de créer des entrepreneurs des agro-entrepreneurs , des unités de productions et des espaces commerciaux pour faire décoller le développement durable de la Casamance naturelle ».

     »La formation des agriculteurs et l’encadrement vont être de mise pour moderniser le secteur agricole ainsi que d’autres secteurs primaires », a fait valoir le candidat de la coalition  »Diomaye Président ».

    Bassirou Diomaye Faye a invité la jeunesse à se mobiliser pour le triomphe lors du scrutin du 24 mars,  »afin de rebâtir le pays et consolider la démocratie ». Il a en outre lancé un appel a tous les candidats pour qu’ils fassent leur déclaration du patrimoine, afin de rassurer leurs concitoyens sur leur intégrité.

    OB/ADC

  • SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis : le Festival international de jazz prévu du 16 au 20 mai

    SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis : le Festival international de jazz prévu du 16 au 20 mai

    Saint-Louis, 13 mars (APS) – La 32-éme édition du Festival international de jazz de Saint-Louis aura lieu du 16 au 20 mai prochain, a annoncé à l’APS Driss Benjelloun, secrétaire général de l’Association Saint-Louis/Jazz, organisatrice de l’évènement.

    Le programme de cet évènement qui réunit chaque année des amoureux du jazz durant quelques jours dans la vieille ville, n’est pas encore disponible, a-t-il indiqué. Il a promis de revenir sur ce sujet très bientôt.

    AMD/ASG/ADL

  • SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Saint-Louis : « MuPho », un musée multi-sites centré sur la photographie

    SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Saint-Louis : « MuPho », un musée multi-sites centré sur la photographie

    Par Cheikh Gawane Diop

    Saint-Louis, 11 mars (APS) – Classée patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000, l’île de Saint-Louis (nord), au-delà de son imposante architecture coloniale, regorge d’importants trésors à l’image du Musée de la photographie (MuPho), dont l’initiateur, Amadou Diaw, citoyen de la ville tricentenaire, est un militant de la culture et de l’éducation.

    Niché sur la pointe sud de l’île dénommée « Sindoné », le MuPho se présente, plus que jamais, comme un « archipel d’images » au service de l’art mais également de toute une histoire, indique son promoteur.

    « Le musée de la photographie, c’est d’abord Saint-Louis, une ville classée patrimoine mondial. Je suis Saint-Louisien, j’ai souhaité apporter ma contribution en veillant à ce que l’on respecte les normes de l’UNESCO. Ça, c’est un combat que je mène depuis toujours », déclare-t-il dans un entretien avec l’APS.

    Collectionneur depuis bien des années, l’homme d’affaires Amadou Diaw semble avoir pris le temps nécessaire pour murir le projet MuPho, officiellement lancé en novembre 2017.

    « Lorsque j’ai pris ma première retraite en tant qu’édupreneur, parce que suis entrepreneur de l’éducation, j’ai décidé de me concentrer sur Saint-Louis en récupérant, en rachetant ou en louant de vieilles maisons, dans le quartier sud, il y a quelques-unes dans le nord », confie-t-il.

    Après avoir restauré les différentes maisons acquises, il y a « déposé » ses œuvres. « Je suis collectionneur depuis très longtemps, essentiellement de photos, d’art en général et de sculpture. Et donc, dans ces différentes maisons, j’ai posé mes collections en les organisant et en les ouvrant au grand public », explique-t-il.

    Plusieurs sites pour un circuit de découverte de Saint-Louis

    Pour créer un environnement propice à la promenade dans cette île, le MuPho est éclaté en différentes branches sur plusieurs endroits de l’île de Saint-Louis. C’est à cet éclatement qu’il doit son surnom d’ »archipel de musées ».

    « On aurait tout pu mettre sur un même lieu. Mais d’abord, il y a beaucoup d’œuvres. En éclatant, ça permet de créer une sorte de promenade. Ça existe ailleurs. Je n’ai rien inventé. Ça existe à Florence (Italie). Quand vous arrivez dans cette ville-là, vous la visitez par le parcours des musées », explique M. Diaw.

    « Non seulement vous visitez des bâtiments, vous avez accès aux œuvres que je veux partager, mais vous découvrez la ville. Vous vivez pleinement la ville. Et c’était ça la démarche, d’où l’archipel des dix musées ». La conséquence, c’est qu’on appelle aujourd’hui Saint-Louis, « la ville aux dix musées ».

    Les dix musées, centrés principalement autour de la photographie, sont éparpillés sur l’île, essentiellement sur la pointe sud dénommée « Sindoné ».

    La Villa

    C’est le point 0 de la visite, là où l’on achète son billet. A travers l’art primitif africain et l’histoire des indépendances des pays d’Afrique de l’Ouest, ce centre culturel polyvalent est une introduction à la découverte des autres musées.

    Les Comptoirs

    C’est une galerie d’expositions temporaires, qui sert également de résidence privée du promoteur. Un hangar transformé en maison moderne offrant des vues imprenables sur le fleuve. C’est aussi le point de départ de la visite de l’ »archipel de musées ».

    Kër Repentigny 

    Cet espace replonge les visiteurs dans les débuts de la photographie à Saint-Louis, à travers des photos rares de Meïssa Gaye (1892-1982), un natif de Saint-Louis considéré comme étant le « père » de la photographie au Sénégal.

    Kër Ameth Gora 

    Zoom sur la littérature et sur les écrivains sénégalais, dans cette maison saint-louisienne rénovée. On y retrouve, entre autres, les poèmes de l’écrivain Birago Diop (1906-1989), les Lettres du Sénégal. Ce musée porte le nom d’un riche traitant saint-louisien, Ameth Gora Diop.

    Kër Thiane

    Ce grand hangar sis au sud de l’île est dédié à la sculpture, à la peinture, aux portraits et autoportraits et à la photographie contemporaine. Il est également appelé « L’école de Saint-Louis ».

    Kër Messaoud

    Cette maison marocaine bien conservée accueille des expositions temporaires ainsi que la collection personnelle du promoteur.

    Kër Lahlou

    Installé dans une autre maison marocaine, le musée retrace tous les moments forts qui ont marqué le Sénégal à son accession à l’indépendance. L’histoire de la presse, les premiers journaux, les premiers journalistes, entre autres, sont partagés dans cette maison qui recrée l’ambiance des maisons saint-louisiennes ; « Sunu Kër Mame +les maisons de nos grand-mères+ ».

    Kër Farah

    Les cultures urbaines occupent une place de choix dans cette maison.

    Kër Guillabert

    Située sur la partie nord de l’île, autrefois propriété de Louis Guillabert (1866-1932), cette maison à l’architecture coloniale est dédiée à la peinture sous-verre, dont on découvre l’évolution et la technique à travers les œuvres de Gora Mbengue, Mbida, Anta Germaine Gaye, entre autres.

    Origines

    Le tout-dernier de l’archipel de musées est entièrement consacré aux arts classiques africains avec 2 000 pièces exposées. Une galerie qui était à Dakar et mise en avant à Saint-Louis.

    Le regard des visiteurs

    Le MuPho reçoit la visite de touristes, d’étudiants mais également de jeunes écoliers.

    « Les visites préférées sont celles des jeunes écoliers. Quand ils voient cette photo de Senghor et Pompidou à l’école ensemble, devenus présidents de la République après. Ça peut faire rêver », explique Amadou Diaw, selon qui le regard de l’écolier est très important.

    Il estime qu’il faut maîtriser l’histoire pour bâtir le futur. Ce n’est certes pas une chose aisée, mais il suffit d’y croire, selon lui.

    « Quand on ne sait plus où aller, il faut maîtriser l’histoire pour bâtir le futur ; pour rêver du futur, pour avoir une vision. Je me bats pour aider les gens à avoir les outils, pour rêver et construire des visions », a-t-il fait valoir.

    Amadou Diaw, fondateur du groupe de l’Institut supérieur de management (ISM), est par ailleurs le président du Forum de Saint-Louis, une plateforme promouvant les créativités africaines sous toutes leurs formes et expressions.

    CGD/AMD/ASB/ASG/BK

  • SENEGAL-VILLE-PATRIMOINE / Saint-Louis doit garder le label de patrimoine mondial de l’UNESCO, selon son maire Mansour Faye

    SENEGAL-VILLE-PATRIMOINE / Saint-Louis doit garder le label de patrimoine mondial de l’UNESCO, selon son maire Mansour Faye

    Saint-Louis, 10 mars (APS) – Les natifs de l’île de Saint-Louis classée patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000, doivent davantage tenir compte de la valorisation des « particularités historiques » de cette ville tricentenaire, a exhorté le maire de l’ancienne capitale du Sénégal, Mansour Faye.

    « Saint-Louis doit garder le label patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous qui sommes des natifs de Saint-Louis, nous devons aussi valoriser ce patrimoine », a affirmé M. Faye, dimanche lors d’une rencontre avec la presse locale.

    Il faisait notamment allusion aux inquiétudes du président de la République Macky Sall. Lors de l’inauguration du siège auxiliaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ce dernier avait dit avoir constaté « des transformations et des constructions en hauteur » qui risquent de compromettre le statut particulier de l’île de Saint-Louis.

    « Parlant de Saint-Louis comme patrimoine mondial, je voudrais lancer cet appel aux populations, au gouverneur et au maire. Il est urgent de préserver ce statut [de l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française]’’, avait martelé le chef de l’Etat.

    Mansour Faye signale toutefois qu’au sein de sa municipalité, des réflexions sont entamées avec l’UNESCO, à travers la mise en place d’un plan de sauvegarde pour « la préservation de ce patrimoine historique ».

    CGD/AMD/SMD

  • SENEGAL-CINEMA-PERFORMANCES / La série Yaay 2.0 s’adjuge le grand prix du Gala Gaindé des séries sénégalaises doté de 10 millions de FCFA

    SENEGAL-CINEMA-PERFORMANCES / La série Yaay 2.0 s’adjuge le grand prix du Gala Gaindé des séries sénégalaises doté de 10 millions de FCFA

    Dakar, 10 mars (APS) – La série télévisée Yaay 2.0, consacrée aux tabous liés à l’infertilité et à la maternité  a remporté, samedi, le grand prix de la première édition du « Gala Gaindé » des séries sénégalaises, une initiative de la direction de la Cinématographie du Sénégal assortie d’une récompense de 10 millions de FCFA.

    La remise des distinctions a été présidée par le ministre de la Culture, des Industries créatives, du patrimoine historique et des Loisirs, Aliou Sow, en présence de plusieurs ambassadeurs et représentants du corps diplomatique accrédité à Dakar.

    Outre le premier prix, la série s’est vue décerner les prix du meilleur scenario et du meilleur montage.

    Les séries Salma et Babel ont remporté, respectivement, le deuxième et le troisième prix.

    « Cette soirée de gala est une occasion de magnifier la série sénégalaise pour ses brillants résultats qui ont hissé le savoir-faire sénégalais en véhiculant nos cultures », s’est félicité le ministre Aliou Sow, ajoutant que ce prix sera désormais inscrit dans l’agenda culturel du Sénégal.

    Selon lui, la montée en puissance des séries sénégalaises découle « d’un programme de financement doté d’un montant de 2 milliards francs CFA » pour le développement du cinéma au Sénégal et qui a accompagné quelque 196 projets.

    De son point de vue, « les séries sénégalaises ont remplacé les télénovelas » (Amérique latine), se félicitant aussi du fait que « nos séries sont suivies dans la sous-région et nos acteurs et techniciens sont sollicités en Afrique ».

    La première édition du « Gala Gaindé » des séries sénégalaises a aussi décerné des prix « hommage » à Jean-Paul D’Almeida, Mentor Ba, deux acteurs décédés récemment.

    Un prix dit « engagement pour les droits de la femme » a été décerné à la réalisatrice Kalista Sy. Les acteurs comédiens Habib Diop et Seun Sene ont reçu le prix « légende » pour leur sketch à succès « Goorgoorlu » qui évoquait la débrouillardise d’un homme.

    MYK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo invite les pouvoirs publics à investir davantage pour les femmes

    SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo invite les pouvoirs publics à investir davantage pour les femmes

    Dakar, 8 mars (APS) – La chanteuse Coumba Gawlo Seck invite les pouvoirs publics africains à consacrer davantage d’investissements aux femmes pour les aider à contribuer au développement du Sénégal et de l’Afrique.

    « La femme contribue constamment aux charges de la famille […] Il faut investir pour les femmes parce qu’elles sont courageuses et n’aiment pas la défaite », a dit l’artiste musicienne au cours d’une conférence de presse, jeudi, à Dakar, en prélude à la célébration de la Journée internationale de la femme.

    Si elles sont soutenues en termes d’investissement par les pouvoirs publics, les femmes peuvent aider à atteindre les objectifs de développement du continent, selon Coumba Gawlo Seck.

    Elle invite aussi les femmes à « prendre elles-mêmes leur destin en main ».

    « J’invite les femmes à prendre ce qui leur revient. Quand on est dans une société et qu’on me refuse ce qui me revient, je me bats pour l’obtenir. Elles doivent se battre pour que leurs droits soient respectés », a plaidé l’interprète de la chanson « Sant rek », ajoutant que « les femmes peuvent, si elles sont unies et fortes, soulever des montagnes ».

    Coumba Gawlo Seck a organisé le festival international « Le Chant des Linguère », du 14 au 17 février au Mali, sur le thème : « Paix, sécurité et cohésion sociale ».

    Cet évènement a été couronné de « succès », grâce à la mobilisation d’une douzaine de chanteuses venues des pays du Sahel, selon elle.

    « C’était une manière de faire un plaidoyer sur le dividende démographique, l’autonomisation des femmes, la scolarisation des filles et leur maintien à l’école, l’entrepreneuriat des femmes et le leadership féminin », a expliqué la chanteuse en parlant du festival organisé au Mali.

    FKS/OID/ESF/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE-GENRE / Lancement d’un projet visant à mettre en valeur les talents des femmes dans la musique, vendredi

    SENEGAL-MUSIQUE-GENRE / Lancement d’un projet visant à mettre en valeur les talents des femmes dans la musique, vendredi

    Dakar, 5 mars (APS) – Le Dakar Music Expo (DMX) annonce lancer vendredi la première édition du « Do re mi fem », un projet visant à mettre en valeur les talents féminins dans la musique au Sénégal, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme.

    Ce projet « vise à mettre en lumière les voix et les histoires des femmes artistes et professionnelles de l’industrie musicale au Sénégal », selon un communiqué signé de son initiateur, le manager d’artistes Doudou Sarr, par ailleurs promoteur du festival DMX.

    Un mini documentaire portant sur des femmes artistes et actrices de la musique sénégalaise sera projeté lors de la cérémonie officielle de lancement du « Do re mi fem », à partir de 15 heures 30, indique le communiqué.

    Ce documentaire, ajoute le texte, met en lumière les réalisations, défis et « histoires inspirantes » des femmes du Sénégal et d’ailleurs.

    Il porte « un regard sur les parcours individuels et collectifs des femmes, mettant en évidence leurs luttes, leurs réussites et leur impact », précise-t-il.

    Selon les organisateurs, la projection de ce documentaire sera suivie d’un débat sur le thème « Les femmes dans l’écosystème musical au Sénégal. Défis et perspective ».

    Les échanges porteront aussi sur des questions jugées cruciales liées à l’égalité de genre, l’autonomisation des femmes et les « défis persistants auxquels elles sont confrontées ».

    Les débats seront animés par la directrice du festival « Kimpavita », Elena Bougaire, les managers d’artistes Hortence Gomis et Coumba Ciss, la rappeuse Selbé Diouf, entre autres figures culturelles féminines.

    Un concert mettant à l’honneur des artistes et musiciennes « talentueuses » du Sénégal mettra fin à cette journée où sont attendus les artistes de l’orchestre « Jigeen Ni », Abiba, la rappeuse Selbé Diouf alias « Sister Lb », le groupe « Def Mama Def », entre autres.

    DJS/FKS/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : vers la construction d’un complexe culturel régional

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : vers la construction d’un complexe culturel régional

    Saint-Louis, 5 mars (APS) – Un complexe culturel régional sera construit à Saint-Louis (nord) avec l’objectif de répondre au besoin des acteurs du secteur, a annoncé mardi la directrice du centre culturel Abdel Kader Fall, Sira Bâ.

    ‘’Il faut (…) noter que la commune de Saint-Louis a octroyé une assiette foncière au ministère de la Culture pour ériger le complexe culturel régional’´, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Elle espère que les travaux de construction du complexe vont démarrer durant l’année en cours et permettre la réalisation de toutes les commodités et la logistique nécessaires pour répondre, selon elle, au besoin des acteurs culturels de la région.

    ‘’Ça fait un an que le maire nous a octroyé une assiette foncière du côté de l’ancienne piste de l’aéroport. Le ministre a aussi pris l’engagement de revoir, avec le patrimoine bâti de l’État, les voies et moyens pour la construction de cet espace’’, a-t-elle fait savoir.

    Elle a rappelé que ce projet était déjà inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).

    Le centre culturel régional Abdel Kader Fall de Saint-Louis est une structure chargée de définir et mettre en œuvre la politique culturelle nationale à l’échelle de cette région.

    CGD/AMD/ASG

  • SENEGAL-CULTURE /  »Saint-Louis, une ville qui attache beaucoup d’intérêts au cinéma » (officielle)

    SENEGAL-CULTURE /  »Saint-Louis, une ville qui attache beaucoup d’intérêts au cinéma » (officielle)

    Saint-Louis, 4 mars (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) attache beaucoup d’intérêts à l’industrie cinématographique notamment sur le plan de la formation, a estimé, la directrice du centre culturel régional, Sira Bâ, évoquant l’existence d’une Unité de formation et de recherche (UFR) à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

     »Saint-Louis, c’est une ville qui attache beaucoup d’intérêts au cinéma et qui lui donne aussi vraiment ses lettres d’or. Parce qu’à Saint-Louis, déjà sur le plan de la formation on a une UFR à l’Université Gaston Berger (UGB) qui traite de ces questions de cinématographie », a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS, soulignant que des étudiants sont formés dans ce domaine.

     »Nous avons aussi à Saint-Louis, ajoute-t-elle, le Festival du film documentaire +Saint-Louis ’Docs+ qui est un des festivals les plus importants de la sous-région. »

    Il s’agit d’un festival que le ministère de la Culture et du Patrimoine historique appuie à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuelle (FOPICA), a-t-elle rappelé en ne manquant pas de dire Saint-Louis ‘Docs, est un évènement international qui attire beaucoup de cinéastes, de professeurs et de réalisateurs.

    Ils  se réunissent à Saint-Louis pour traiter des questions de la cinématographie, a ajouté Mme Ba.

    La directrice du centre culturel régional Abdel Kader Fall de Saint-Louis depuis mars 2020, magnifie également les initiatives privées allant dans le sens de promouvoir l’industrie cinématographique de la  »vieille ville ».

    ‘’Il y a aussi quelques initiatives privées. Tout récemment, on a une dame du nom d’Amina Awa Niang qui a créé le +Ciné-club de Saint-Louis+’’, a-t-elle souligné en louant ses efforts dans le domaine du 7e art.

     »Au niveau de notre programmation au centre culturel, explique-t-elle, on donne la part belle au cinéma surtout dans le cadre de la promotion des œuvres cinématographiques africaines. »

    Pour permettre aux élèves d’avoir une culture cinématographique, des projections de films sont souvent organisées dans les établissements scolaires, lesquelles, fait-elle savoir, ajoutant qu’elles vont permettre aux élèves d’avoir une culture cinématographique mais également la culture de la critique cinématographique.

    Elle salue aussi la présence de l’institut français qui a un programme  »très riche et diversifiée » en termes de cinéma avec le centre culturel  »Le Château » également.

    Le centre culturel Abdel Kader Fall de Saint-Louis est une structure chargée de définir, de dérouler mais également de mettre en œuvre la politique culturelle nationale à l’échelle territoriale.

    CGD/AMD/ASB/AKS