Catégorie : Culture

  • SENEGAL-LITTERATURE / Saint-Louis : présentation de deux ouvrages de l’écrivain-poète Fara Ndiaye

    SENEGAL-LITTERATURE / Saint-Louis : présentation de deux ouvrages de l’écrivain-poète Fara Ndiaye

    Saint-Louis, 4 mars (APS) – Les ouvrages  »Il pleut sur Dakar des têtes révoltées » et  »Mélopées divines » de l’écrivain-poète sénégalais Fara Ndiaye ont été présentés ce week-end à l’institut français de Saint-Louis (nord).

    Entre tartufferies de basse-cour et luttes sous haute tension, le recueil de poèmes  »Il pleut sur Dakar des têtes révoltées », selon une note bibliographique transmise à l’APS,  »se fait voix et lieu de l’altérité ». En virtuose du langage, le poète revêt le mal-être de son peuple au point de rendre si proche de l’universel, indique un résumé du livre.

    Cet ouvrage a été présenté par le professeur de philosophie Amadou Sow, qui a par ailleurs enseigné l’auteur.

     »Mélopées divines », l’autre ouvrage présenté par Mouhamed Sow, critique littéraire, est un voyage spirituel, symbolisé par un  »oiseau pèlerin qui vole et contemple le Seigneur dans la transcendance et l’immanence, dans la théophanie et l’épiphanie, dans la spiritualité et la temporalité ».

    Président du collectif  »Parlons poésie » qui regroupe entre autres les jeunes poètes et slameurs du Sénégal, Fara Ndiaye, natif de la ville de Saint-Louis, est également le directeur des éditions  »Al Faruq », fondées en 2022 et qui  se consacrent principalement à la publication de recueils poétiques.

    La cérémonie de présentation de ces ouvrages s’est déroulée en présence de l’adjoint au préfet de Saint-Louis, Abdou Khadre Dieylani Bâ, entre autres personnalités.

    CGD/AMD/ASB

  • SENEGAL-LITTERATURE-GENRE / « Mauvaise Pente’’, un roman fruit du vécu de son auteure, Aminata Seck

    SENEGAL-LITTERATURE-GENRE / « Mauvaise Pente’’, un roman fruit du vécu de son auteure, Aminata Seck

    Dakar, 3 mars (APS) – La romancière sénégalaise Amina Seck a présenté, samedi, à la librairie ‘’Plumes du monde’’, son roman ‘’Mauvaise Pente’, une histoire selon elle inspirée de son vécu et de faits de société.

    Publié en 2017 aux éditions ‘’Diaspora académie’’, l’ouvrage de 165 pages raconte l’histoire d’Alimatou Ly, 46 ans, qui se redécouvre à travers son journal intime de dix-huit ans.

    Amour, déception, trahison constituent entre autres les différents sujets abordés par l’auteure qui peint des faits de société.

    Amina Seck révèle avoir vécu une situation similaire à celle d’Alimatou au moment où elle écrivait le livre. ‘’C’est en écrivant que moi-même je découvre Alimatou. J’ai eu la même situation qu’elle en écrivant, sans travail, sans mari, ni enfant et je vivais chez mes parents. Lorsque que j’écrivais ce livre, j’étais malheureuse’’, dit-elle.

    Dans ce roman, Amina Seck retrace les histoires qu’elle et d’autres personnes ont vécues. ‘’J’ai trouvé un peu de réconfort, d’amitié et de soutien auprès du personnage Alimatou parce qu’elle a vécu de mauvaise chose comme moi. Le choix portant sur elle n’est pas fortuit », explique la romancière.

    Le choix d’écrire sur ce sujet, explique-t-elle, relève d’un besoin d’écrire sur des sujets en relation avec la société pour exprimer aussi des cris de cœur sur des histoires très mal vécues et qui sont dans le livre. ‘’J’avais besoin de me décharger de tous ces problèmes’’, lance Amina Seck.

    Selon elle, l’objectif était, après l’écriture de ce roman, d’avoir une vie normale. ‘’Je me suis vraiment débarrassée de tous ses malheurs que je vivais au moment où je racontais cette histoire’’, insiste -t-elle.

    La présentation du roman d’Amina Seck s’inscrit dans le cadre de la célébration du mois de la femme, initiée par la librairie ‘’Plumes du monde’’.

    ‘’Ce mois de mars, la librairie +Plumes du monde+ célèbre la force, l’intelligence et la créativité féminine, à travers une série d’échanges avec quatre auteures”, a indiqué Ramatoulaye Diaw, une des responsables de cette librairie.

    L’auteure Zoubida Fall prendra le relais, le samedi 16 mars, autour de son livre “Conversations féminines”, axé sur le vécu et les combats de 18 femmes, annonce-t-elle.

    PD/FKS/ASG

  • SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / Lancement à Dakar des célébrations du 50e anniversaire des relations sénégalo-cubaines

    SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / Lancement à Dakar des célébrations du 50e anniversaire des relations sénégalo-cubaines

    Dakar, 3 mars (APS) – L’ambassade de Cuba au Sénégal a lancé, samedi, à Dakar, les célébrations du 50e anniversaire des relations bilatérales sénégalo-cubaines, première d’une série d’actions et d’activités, a constaté l’APS.

    Cette première activité du cinquantenaire des relations diplomatiques entre Dakar et La Havane a été dédiée à la musique cubaine, la salsa très connue et appréciée au Sénégal.

    La prestation a été animée par le groupe ‘’Téranga Orchestra’’, dirigé par le musicien et guitariste Jean Moffé.

    ‘’Cette cérémonie dédiée à la musique cubaine entre dans le cadre des célébrations du cinquantenaire des relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal’’, précise l’ambassadrice de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton.

    Elle estime que le choix de la culture n’est pas fortuit. ‘’C’est dans ce domaine que les relations sont plus actives. La preuve, le +Téranga Orchestra+, composé exclusivement de Sénégalais, joue de la musique cubaine’’, a-t-elle fait valoir.

    Le groupe de musique chante des thèmes représentatifs du répertoire traditionnel cubain, tels que ‘’Yo soy el punto cubano’’, ‘’Chan Chan’’, la ‘’Guajira Guantanamera’’ et ‘’Santa Isabel de las Lajas’’, entre autres.

    Ces airs musicaux ont enchanté le public, qui a reconnu dans ces sons une partie des influences de la salsa mbalax, ainsi que des références d’amour pour la terre natale du son de la guaracha, de la chachachá, de la rumba et du boléro.

    Selon Maydolis Sosa Hilton, d’autres activités seront organisées d’ici le 9 août pour mettre en exergue la culture cubaine, notamment la gastronomie et la littérature.

    ‘’D’autres actions auront lieu au cours de l’année, en collaboration avec d’autres institutions qui, comme la place du Souvenir, ouvriront leurs portes à la collaboration et à l’échange culturel’’, dit-elle.

    L’ambassadrice de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton, précise qu’outre la culture, les relations diplomatiques entre les deux pays s’étendent aussi à la santé, à l’enseignement supérieur et au tourisme.

    ‘’Les Sénégalais visitent de plus en plus Cuba. Beaucoup d’entre eux y vont pour se soigner et cela développe le tourisme de santé’’, s’est-elle réjoui.

    Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a magnifié la ‘’longue histoire’’ entre les deux pays. ‘’Le Sénégal et Cuba ont une relation particulière, beaucoup de Sénégalais sont attachés à Cuba, ne serait-ce que sous le rapport de la musique cubaine. Nous avons grandi en étant bercés par cette musique’’, a poursuivi M. Sy, secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).

    Mme Diouf Ngakane Gningue, administratrice de la place du Souvenir, a souligné ‘’les liens forts et soutenus avec l’ambassade [cubaine à Dakar] et le plaisir de collaborer à la célébration des cinq première décennies d’une union fraternelle dans laquelle la culture joue un rôle fondamental’’.

    Abdoulaye Ndiaye, étudiant en quatrième année à l’École nationale des arts et métiers de la culture (ENAMC), a réalisé in situ une fresque de 3 x 2 mètres sous la forme d’une performance. Il y a intégré des symboles identitaires tels que la place de la Révolution, le palmier royal, le tabac et les maracas, le monument de la Renaissance africaine, le baobab et le plat national ‘’thiéboudiène’’.

    MYK/FKS/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-CINEMA / L’Institut italien de culture de Dakar lance un concours littéraire inspiré du film « Moi capitaine » de Matteo Garrone   

    SENEGAL-ITALIE-CINEMA / L’Institut italien de culture de Dakar lance un concours littéraire inspiré du film « Moi capitaine » de Matteo Garrone  

    Dakar, 1er mars (APS) – L’Institut italien de culture de Dakar annonce avoir lancé un concours littéraire inspiré du film ‘’Moi capitaine’’ du cinéaste Mattéo Garrone, afin de stimuler la créativité et l’intérêt des étudiants pour les arts cinématographiques.

    ‘’Cette initiative vise non seulement à promouvoir le cinéma italien, mais aussi à stimuler la créativité et l’intérêt des étudiants pour les arts cinématographiques’’, explique-t-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Ce concours vise à amener les étudiants à écrire un essai inspiré par le visionnage du film ‘’Moi capitaine’’ de Matteo Garrone, sélectionné pour les Oscars du cinéma américain dans la catégorie Meilleur film étranger.

    Le film de Garrone porte sur le destin de Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans, dont le rêve est d’aller en Italie, un rêve ‘’légitime’’, du point de vue du réalisateur italien.

    Mais sur leur chemin, les rêves et les espoirs d’une vie meilleure sont très vite anéantis par les dangers de ce périple. Leur humanité restera leur seule arme dans cette odyssée, selon le synopsis du film.

    Le concours a été lancé après que ce film a été projeté pendant plusieurs séances, à Dakar, du 9 au 28 février, au profit de 750 élèves âgés de 16 à 17 ans, issus de neuf écoles de Dakar et de sa banlieue, à savoir les lycées Banque islamique et Seydina-Limamou-Laye (Guédiawaye).

    Il y a aussi le lycée Maurice-Delafosse, ceux de Thiaroye et de Yeumbeul, le lycée Blaise-Diagne, ceux de Ouakam et de la Patte d’oie Builders, le lycée Lamine-Guèye aussi.

    Selon ses promoteurs, les gagnants de ce concours seront connus en fin mars.

    Des étudiants et des professeurs de la faculté de langues romanes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar ont pris part aux projections, en même temps que des professeurs d’italien des lycées.

    Ces séances, précise le communiqué, visaient à donner une ‘’expérience cinématographique’’ aux jeunes lycéens et étudiants.

    ‘’L’Institut italien de culture de Dakar a emmené les étudiants dans la salle pour leur faire vivre pleinement toute la magie du cinéma, à travers le puissant film de Garrone, un film italien, tourné également à Dakar, qui parle leur langue, le wolof, avec deux acteurs sénégalais extraordinaires de leur âge’’, explique le communiqué.

    Le film ‘’Moi capitaine’’ fera l’objet d’une tournée au Sénégal à partir de la mi-avril, annonce la même source.

    FKS/BK/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / ARCOTS/Matam travaille à fédérer les acteurs du département, selon son président

    SENEGAL-CULTURE / ARCOTS/Matam travaille à fédérer les acteurs du département, selon son président

    Matam, 1er mars (APS) – L’association artistes-comédiens du théâtre sénégalais (ARCOTS) de Matam (nord) a l’ambition de  »fédérer » tous les acteurs concernés dans la région, pour les amener à travailler ensemble, a indiqué, vendredi son président, Amadou Sock.

     »Nous avons comme objectif de regrouper tous les artistes comédiens du département de Matam. Car, par le passé, les acteurs du théâtre ne se voyaient pas et ne travaillaient pas ensemble faute de structure pouvant les fédérer », a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.

    « Avec le nouveau bureau, ils seront au même niveau d’information que toutes les autres acteurs du Sénégal », promet Amadou Sock, également membre de Gomou Pinal, une troupe théâtrale établie à Ndouloumadji.

    Il souhaite que l’association artistes-comédiens du théâtre sénégalais de Matam soit  »le lien entre la structure départementale et celle nationale ».

    Il annonce que dans cette perspective, les membres du nouveau bureau de l’ARCOTS Matam comptent se rendre dans différentes localités du département afin de décentraliser les activités.

     »Nous avons prévu d’aller à Ndouloumadji le 8 mars prochain pour y célébrer la Journée internationale de la femme à travers des prestations théâtrales. D’autres activités seront organisées dans des communes de Matam pour permettre aux acteurs de se connaître et d’adhérer à ARCOTS Matam », a indiqué Amadou Sock.

    Il a appelé les artistes-comédiens à fréquenter le centre culturel régional de Matam dans le but de se renforcer et de bénéficier des ateliers qui s’y tiennent souvent

    Installée au courant du mois de février, ARCOTS Matam compte une dizaine de membres.

    AT/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES-CULTURE / Le peintre Abdoulaye Diallo plaide pour une faculté des arts à l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITES-CULTURE / Le peintre Abdoulaye Diallo plaide pour une faculté des arts à l’UCAD

    Dakar, 29 fév (2024) – Le peintre sénégalais Abdoulaye Diallo a plaidé, jeudi, pour l’ouverture d’une faculté des arts à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, en vue de la promotion des ‘’nouveaux champs’’ de la connaissance, dont l’intelligence artificielle.

    L’UCAD ‘’doit avoir une faculté des arts pour permettre à nos enfants de faire progresser leurs aptitudes et de s’éclater autrement. La création doit être au cœur du système éducatif. Nous vivons de nouveaux temps, il nous faut de nouveaux champs’’, a dit l’artiste.

    Diallo, surnommé Le Berger de l’île de Ngor, a offert à la faculté des lettres et sciences humaines de cette université un tableau intitulé ‘’Sembène Ousmane, le baobab’’.

    Intervenant au cours de la cérémonie de remise du tableau d’art, il a évoqué le développement des innovations dans le monde, un facteur d’‘’accélération des choses’’, dit-il, mais aussi ‘’des opportunités pour forger les cerveaux dans la créativité’’.

    Ce don ‘’m’impose deux devoirs, l’un de gratitude, et l’autre de persévérance dans l’accomplissement de mon art’’, a dit le peintre en présence du professeur Alioune Badara Diané, représentant du doyen de la faculté des lettres et sciences humaines, ainsi que de nombreux invités.

    ‘’Ce geste est une manière pour moi de rendre hommage à Sembène Ousmane dont l’œuvre a mis en valeur la culture africaine dans ses composantes’’, a-t-il dit, ajoutant que le réalisateur du film ‘’Ceddo’’ (1977) est ‘’un homme purifié de l’intérieur, capable d’entrer en communion totale avec la sphère infinie de l’univers, et y effectuer une randonnée spirituelle’’.

    Selon Abdoulaye Diallo, rendre hommage à Sembène Ousmane revient à faire un plaidoyer à l’art cinématographique.

    Il estime qu’à travers l’œuvre de ce cinéaste sénégalais décédé en 2007 à Dakar, l’art apparait comme ‘’un lien social’’.

    Le professeur Maguèye Kassé, président de l’association Sembène Ousmane, s’est réjoui du don qu’Abdoulaye Diallo fait à l’UCAD.

    C’est un tableau d’un ‘’coût inestimable’’ que reçoit la faculté des lettres et sciences humaines, laquelle avait offert à l’artiste d’acquérir cette œuvre.

    ‘’À la suite de la décision de l’assemblée de la faculté des lettres du 18 janvier 2024 de donner le nom du nouveau bâtiment à Sembène Ousmane, on a pensé à l’œuvre d’Abdoulaye Diallo, ‘Sembène Ousmane, le baobab’, afin de concrétiser le nom de l’édifice’’, a expliqué M. Kassé.

    MYK/FKS/BK

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : le ciné-club Aminata Fall, espace de diffusion et d’apprentissage pour les amoureux du 7e art (experte)

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : le ciné-club Aminata Fall, espace de diffusion et d’apprentissage pour les amoureux du 7e art (experte)

    Saint-Louis, 29 fév (APS) – Le ciné-club Aminata Fall, lancé mercredi à Saint-Louis (nord), se veut un « espace de diffusion et d’apprentissage » pour les amoureux du septième art, a déclaré Amina Awa Niang, la présidente du Collectif cinéma de Saint-Louis « Écran du fleuve ».

    ‘’Ce ciné-club sera un espace de diffusion, d’apprentissage, d’échange mais également de collaboration pour tous ceux qui sont amoureux du septième art mais également qui aimeraient s’initier dans ces métiers du cinéma et de l’audiovisuel à Saint-Louis’’, a-t-elle déclaré.

    La jeune réalisatrice et productrice s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie de lancement du ciné-club Aminata Fall en hommage à la défunte comédienne et chanteuse de jazz de la ville tricentenaire.

    ‘’Comment redynamiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel à Saint-Louis’’, était le thème de la table ronde organisée lors de cette cérémonie.

    La présidente du collectif cinéma de Saint-Louis « Ecran du fleuve », a indiqué que la défunte ‘’Aminata Fall était une figure emblématique à la fois du cinéma et de la musique sénégalaise et africaine de manière générale’’.

    Amina Awa Niang estime qu’il va falloir miser sur la formation pour redynamiser le secteur cinématographique.

    ‘´Pour le redynamiser, il faut avoir des gens qui peuvent porter ce secteur. Donc, il faut beaucoup miser sur la formation. Il va falloir créer des formations alternatives pour ces jeunes qui veulent faire du cinéma’’, a-t-elle dit.

    C’est dans ce cadre même que ce collectif a été mis en place pour permettre aux jeunes qui ont envie de faire du cinéma, de raconter des histoires, d’avoir des dispositifs, a-t-elle poursuivi.

    Aujourd’hui, le cinéma commence à redevenir un secteur important pour le pays, relève-t-elle, invitant ainsi les autorités à soutenir ce collectif.

    En marge de cette cérémonie de lancement, un film-documentaire consacré à Aminata Fall a été projeté. Celui-ci retrace un peu le parcours de cette ‘’emblématique’’ dame.

    Après la première projection cinématographique à Saint-Louis, en 1908, et l’apparition du premier ciné-club dans les années 70, le collectif s’engage à raviver l’esprit cinématographique et audiovisuel de la ville en lançant ce premier ciné-club contemporain, indique un document parcouru par l’APS.

    CGD/AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-CINEMA / Saint-Louis : le ciné-club Aminata Fall sera lancé cet après-midi

    SENEGAL-CINEMA / Saint-Louis : le ciné-club Aminata Fall sera lancé cet après-midi

    Saint-Louis, 28 fév (APS) – L’Institut français de Saint-Louis (nord) abrite cet après-midi le lancement du ciné-club Aminata Fall, en hommage à la célèbre comédienne et chanteuse de jazz, à l’initiative d’un collectif cinématographique local dénommé Écran du fleuve, a-t-on appris des initiateurs.

    ‘’Nous sommes ravis de vous inviter au lancement du ciné-club Aminata Fall de Saint-Louis, un hommage vibrant à la célèbre comédienne et chanteuse de jazz originaire de Saint-Louis’’, indique un communiqué reçu à l’APS.

    La manifestation aura lieu à l’Institut français du Sénégal.

    En lançant ce ciné-club, le collectif dit s’engager ainsi à « raviver l’esprit cinématographique et audiovisuel » de la ‘’vieille ville’’.

    ‘’Après la première projection cinématographique à Saint-Louis, en 1908 et l’apparition du premier ciné-club dans les années 70, le collectif s’engage à raviver l’esprit cinématographique et audiovisuel de la ville en lançant ce premier ciné-club contemporain’’, indique le communiqué.

    Il annonce qu’une table ronde sur le thème ‘’Comment redynamiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel à Saint-Louis’’ est prévue pour clôturer cet événement.

    CGD/AMD/ASB/

  • SENEGAL-LITTERATURE-GENRE / La librairie « Plumes du Monde » va célébrer « la créativité féminine » à partir de samedi

    SENEGAL-LITTERATURE-GENRE / La librairie « Plumes du Monde » va célébrer « la créativité féminine » à partir de samedi

    Dakar, 27 fév (APS) – « Plumes du monde », une librairie solidaire sénégalaise, annonce organiser du 2 au 30 mars, une série d’échanges avec trois auteures sénégalaises et une congolaise pour célébrer « la créativité féminine ».

    « Ce mois de mars, la librairie +Plumes du monde+ célèbre la force, l’intelligence et la créativité féminine à travers une série d’échanges avec quatre auteures », a indiqué Ramatoulaye Diaw, une des responsables de cette librairie qui propose une grande sélection d’ouvrages de littérature africaine et internationale à des prix abordables pour élargir l’accès à la littérature.

    Mme Diaw a précisé que l’écrivaine et scénariste Amina Seck, fondatrice du Salon du livre au féminin, a été choisie pour démarrer ces rencontres, samedi 2 mars, autour de son roman « Mauvaise pente », publié en 2017, aux éditions « Diaspora Académie », à Dakar.

    L’auteure Zoubida Fall prendra le relais, le samedi 16 mars, autour de son livre « Conversations féminines », axé sur le vécu et les combats de 18 femmes, dont l’intervention sera suivie par celle de l’écrivaine congolaise Samantha Tracy, auteure de « C’est lui l’homme », le samedi 23 mars.

    Samantha Tracy, par ailleurs blogueuse et slameuse, donne sa vision de la société dans son roman paru en septembre 2022, aux éditions L’Harmattan.

    L’écrivaine sénégalaise Dior Fall Sow, magistrate et première femme procureure, va clôturer cette série d’échanges le samedi 30 mars, autour de son ouvrage intitulé « Mon livre blanc, en mon âme et conscience », lequel revient sur son expérience personnelle et professionnelle.

    L’objectif de cette initiative est de mettre en exergue le travail de ses femmes mais surtout de « faire découvrir des femmes qui font bouger les lignes ». « Chaque rencontre est une fenêtre ouverte sur des mondes, des idées et des rêves », a commenté Ramatoulaye Diaw.

    « Nous vous invitons à nous rejoindre pour des moments de partage autour des œuvres et des parcours de ces quatre femmes remarquables », lance la libraire, dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    MYK/FKS/BK/SMD

  • SENEGAL-CULTURE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : une exposition photo met en valeur la vie et le travail des récupérateurs de Mbeubeuss

    SENEGAL-CULTURE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : une exposition photo met en valeur la vie et le travail des récupérateurs de Mbeubeuss

    Saint-Louis, 25 fév (APS) – Le centre ‘’Ndar Weesul’’, un nouvel espace dédié au patrimoine, à la culture et à la communication, abrite, depuis samedi, une exposition photographique sur le thème ‘’Or Dur l’autre visage des récupérateurs’’, un projet photographique qui met en valeur la vie et le travail de la communauté des récupérateurs de la décharge de Mbeubeuss située à Dakar.

    Le projet, réalisé par Off Road, une structure spécialisée en photographie et vidéographie, en collaboration avec l’ONG LVIA, est financé par l’Agence italienne de coopération au développement (AICS).

    L’exposition prévue jusqu’au 14 avril  »aborde d’une manière réaliste et touchante l’imbrication de l’enjeu climatique à la rationalité économique par le prisme du quotidien de pères et de mères de familles en proie à un métier difficile au cœur de la banlieue dakaroise », selon un document de présentation.

    A Mbeubeuss, décrit le document, il y a derrière les ordures, la poussière, le vent qui charrie des virus et diverses menaces sur la vie d’hommes et des femmes hors du commun.

    Implantée sur une assiette foncière de 200 hectares, la décharge de Mbeubeuss est décrite dans ce projet photographique comme étant  »un immense cimetière de déchets solides et organiques ».

    Un nouvel espace dédié au patrimoine, à la culture et à la communication appelé  »Ndar Weesul” a été inauguré, samedi, à Saint-Louis (nord), à l’initiative de Mamadou Dia, président de l’organisation ”Hahatay Gandiol”.

    CGD/AMD/OID