Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : inauguration d’un centre dédié au patrimoine, à la culture et à la communication

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : inauguration d’un centre dédié au patrimoine, à la culture et à la communication

    Saint-Louis, 25 fév (APS) – Un nouvel espace dédié au patrimoine, à la culture et à la communication appelé  »Ndar Weesul » a été inauguré, samedi, à Saint-Louis (nord), à l’initiative de Mamadou Dia, président de l’organisation  »Hahatay Gandiol ».

    Le terme wolof ”Weesul” signifie littéralement, ‘’ce n’est pas trop tard’’.

     »C’est avec un énorme plaisir que je réponds à cette invitation. Ce centre participe à la promotion de la culture et de la citoyenneté. Il va redonner l’espoir aux artistes de Saint-Louis », a salué Pape Ibrahima Faye, adjoint au maire de la ville tricentenaire chargé des affaires culturelles et fiscales.

    Président de l’organisation  »Hahatay Gandiol », par ailleurs initiateur de ce projet, Mamadou Dia est d’avis que les acteurs culturels de Saint-Louis méritent d’être accompagnés.

     »Il y a beaucoup de jeunes artistes qui sont là. Des gens qui croient à la culture. Ils ont juste besoin d’être accompagnés. C’est important d’accompagner les acteurs culturels », a-t-il fait valoir.

    L’administrateur du Musée de la photographie Amadou Diaw, le directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) Alioune Badara Diop, le représentant de la directrice du centre culturel de Saint-Louis Souleymane Niane entre autres personnalités ont pris part à cette cérémonie.

    En marge de l’inauguration, le centre a abrité une exposition photographique réalisée par la coopération italienne sur le thème  »Or dur l’autre visage des récupérateurs »

     »Ndar Weesul », implanté au cœur de l’Île Sud appelée  »Sindoné » est un catalyseur d’initiatives dans les domaines du patrimoine, de la culture et de la communication. CGD/AMD/OID

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-REACTION-CINEMA / Berlinale : le trophée de Mati Diop confirme ‘’la grande qualité’’ du cinéma sénégalais (ministre)

    SENEGAL-ALLEMAGNE-REACTION-CINEMA / Berlinale : le trophée de Mati Diop confirme ‘’la grande qualité’’ du cinéma sénégalais (ministre)

    Dakar, 25 fév (APS) – La remise de l’ours d’or, la plus haute distinction du Festival international du film de Berlin ‘’Berlinale’’, à la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop confirme ‘’ la grande qualité’’ du cinéma sénégalais qui ‘’marque de son empreinte positive et inspirante le cinéma africain et mondial’’, a déclaré le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow.

    ‘’Cette nouvelle distinction remportée à Berlin confirme la grande qualité du Cinéma sénégalais qui continue de marquer de son empreinte positive et inspirante le cinéma africain et mondial’’, a-t-il dit, félicitant ainsi Mati Diop dans un communiqué de presse reçu à l’APS.

    Le documentaire ‘’Dahomey’’ de la Franco-sénégalaise Mati Diop a remporté, samedi, l’Ours d’Or de la 74e Berlinale (Festival international du film de Berlin en Allemagne), a appris l’APS auprès de plusieurs médias.

    Il s’agit de la plus haute récompense de cette manifestation cinématographique allemande.

    Pour Aliou Sow, ‘’ce trophée est significatif » parce que le film plébiscité  »évoque un sujet qui intéresse l’Afrique toute entière préoccupée par la restitution de son patrimoine artistique et culturel indûment conservé dans des musées étrangers’’.

    ‘’Ce film est donc une victoire d’autant plus belle qu’elle est traduite par un genre artistique majeur, le cinéma où, il faut le rappeler et nous en féliciter, le Sénégal s’est toujours affirmé’’, a indiqué le ministre.

    Il a transmis à Maty Diop les félicitations du chef de l’Etat et du gouvernement, saluant le travail de ‘’cette jeune femme pétrie de qualités et de compétences’’.

    Aliou Sow a aussi félicité les techniciens sénégalais, à l’instar du réalisateur Fabacary Coly qui, dans l’ombre, dit-il ‘’ont participé à faire le succès du film’’.

    Il a assuré que le Sénégal va continuer à faire confiance aux acteurs du septième art et à les appuyer à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

    Cette nouvelle consécration de Mati Diop vient après le Grand prix remporté en 2019 au Festival international du film de Cannes en France pour son film « Atlantique ».

    Elle obtient ainsi un prix à la Berlinale après le Grand prix du jury remporté par son compatriote le franco-sénégalais Alain Gomis en 2017 pour son film ‘’Félicité’’.

    FKS/OID

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-CINEMA / Berlinale : le documentaire ‘’Dahomey’’ de Mati Diop remporte l’Ours d’or

    SENEGAL-ALLEMAGNE-CINEMA / Berlinale : le documentaire ‘’Dahomey’’ de Mati Diop remporte l’Ours d’or

    Dakar, 24 fév (APS) – Le documentaire ‘’Dahomey’’ de la Franco-sénégalaise Mati Diop a remporté, samedi, l’Ours d’Or de la 74e Berlinale (Festival international du film de Berlin en Allemagne), a appris l’APS auprès de plusieurs médias.

    Il s’agit de la plus haute récompense de cette manifestation cinématographique allemande.

    La production avait été plébiscitée par plusieurs critiques lors de sa première projection dimanche dernier à Berlin.

    L’actrice mexicano-kényane Lupita Nyong’o qui a joué dans le célèbre film ‘’Black Panther 1 et 2’’ a présidé le jury de la compétition officielle de la Berlinale.

    Le film de Mati Diop, entre fiction et documentaire, retrace le voyage de trésors royaux d’Abomey, pris lors de la colonisation du Bénin et restitués par l’Etat français à leur pays d’origine.

    Le Dahomey, ancien royaume africain, est situé sur l’actuel Bénin qui a reçu, dans le cadre de la restitution du patrimoine africain initiée par le président français Emmanuel Macron, les 26 pièces d’arts sacrés pillés dans des palais royaux lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892.

    En novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey quittent Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, le Bénin.

    ‘’En tant que Franco-Sénégalaise, cinéaste afrodescendante, j’ai choisi d’être de ceux qui refusent d’oublier, qui refusent l’amnésie comme méthode », a déclaré Mati Diop en recevant son prix.

     »Je suis solidaire des Sénégalais qui se battent pour la démocratie et la justice », a-t-elle ajouté, avant d’afficher également sa « solidarité avec la Palestine », rapportent plusieurs médias.

    Il s’agit du deuxième film africain à recevoir l’Ours d’or après « U-Carmen e-Khayelitsha » (Carmen de Khayelitsha) du Sud-africain Mark Dornford-May en 2005.

    FKS/OID

  • SENEGAL-ARTISANAT-CULTURE / Un réseau de parlementaires pour la promotion de l’artisanat et de la culture lancé à Somone

    SENEGAL-ARTISANAT-CULTURE / Un réseau de parlementaires pour la promotion de l’artisanat et de la culture lancé à Somone

    Somone, 23 fév (APS) – Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Birame Faye, a officiellement lancé vendredi à Somone (Mbour, Ouest), un réseau de parlementaires pour la promotion de l’artisanat et de la culture (REPAC).

    Birame Faye, en lançant ce réseau de parlementaires, a souligné que l’Etat du Sénégal injecte beaucoup de ressources dans le secteur de l’artisanat.

    ‘’L’analyse du portefeuille de l’Etat démontre que près de 100 milliards sont investis dans l’artisanat, même s’il y a une sorte de dispersion des ressources à travers plusieurs structures publiques’’, a renseigné l’officiel.

    Il prenait part à la clôture d’un atelier de partage et de mise à niveau sur les principaux documents stratégiques de l’artisanat et du secteur informel.

    Cette rencontre a regroupé pendant trois jours des parlementaires, des membres de l’Union des chambres de métiers et des agents du ministère de l’Artisanat.

    Birame Faye estime que dans un souci d’harmonisation des interventions et de rationalité économique, il y a lieu de ‘’repenser le système de financement de l’artisanat avec la mise en place d’un fonds dédié, alimenté par des ressources endogènes’’.

    Pour M. Faye, le développement de l’artisanat ne saurait être laissé exclusivement à l’Etat. ‘’Chaque acteur doit apporter sa pierre à l’édifice’’. Tout le sens de cet atelier de mise à niveau, a-t-il expliqué.

    La députée Syra Ndoye, présidente du REPAC, a de son côté souligné l’importance de procéder à un diagnostic du secteur, dans l’optique de formuler des plaidoyers pour le rendre performant et attractif.

    ”Cet atelier nous a permis de répertorier une panoplie de difficultés qui impactent l’accroissement de la productivité des entreprises et le renforcement de la compétitivité des produits », a ajouté la parlementaire.

    DOB/ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’auteur ivoirien Nincemon Fallé, lauréat du Prix Voix d’Afriques 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’auteur ivoirien Nincemon Fallé, lauréat du Prix Voix d’Afriques 2024

    Dakar, 23 fev (APS) – Le jeune auteur ivoirien, Nincemon Fallé, 22 ans, a remporté la quatrième édition du Prix ‘’Voix d’Afriques’’ de Radio France internationale (Rfi) pour son roman  »Ces soleils ardents » (Editions Lattès).

    Ce premier roman raconte la vie d’Iro, qui quitte son village pour poursuivre ses études à Abidjan, explique le synopsis du livre repris dans le communiqué de RFI parvenu à l’APS.

    ‘’Ses amis, Thierry, Malick, Yeo et lui forment une bande joyeuse, ambitieuse, multipliant les petits boulots dans les rues d’Adjamé et les couloirs de la cité universitaire’’, lit-on dans le texte.

    Iro est le plus rêveur et le plus déterminé de la bande, mais lorsque son père dont il ignore tout de la vie, meurt au village, toute sa vie est bouleversée.

    Commence alors pour Iro une série de questionnements: quelle vie a eu son père, quels rêves étaient les siens, à quoi a-t-il renoncé ?

    D’après le communiqué, ‘’les certitudes d’Iro s’effondrent, et des vérités nouvelles, plus complexes, apparaissent qui permettront à Iro et ses amis de tracer leur chemin et de trouver pour eux et leur famille une forme de réconciliation et de paix’’.

    La trame du roman de ce jeune auteur a séduit le jury présidé par le Prix Goncourt 2022, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, ‘’pour son style unique, le portrait si réussi des étudiants de l’université Houphouët-Boigny à Abidjan, pour sa construction, son souffle’’.

    Selon le jury, le roman ‘’vient questionner l’héritage des pères, l’ambition des fils, les lignes de tension, de trahison et d’amour qui traversent les générations et relient les hommes’’.

    Le Prix ‘’Voix d’Afriques’’, est initié par RFI, les éditions JC Lattès et la Cité internationale des arts.

    ‘’Il est destiné à faire émerger les jeunes auteurs de langue française du continent africain (…) de moins de 30 ans n’ayant jamais été publié et résidant dans un pays d’Afrique’’, précisent ses initiateurs.

    Le prix sera remis à Nincemon Fallé dans le cadre de la Semaine des cultures africaines et de la langue française organisée par les Instituts français du Cameroun, en présence de Mohamed Mbougar Sarr, de certains membres du jury, ainsi que des lauréats des éditions précédentes.

    ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Exposition ‘’Black requiem’’ : l’artiste Ousmane Dia fait un vibrant plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine

    SENEGAL-CULTURE / Exposition ‘’Black requiem’’ : l’artiste Ousmane Dia fait un vibrant plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine

    Dakar, 23 fév (APS) – L’artiste Ousmane Dia, peintre et sculpteur, fait un vibrant plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine à travers l’exposition d’une série d’œuvres intitulée ‘’Black requiem‘’ à la galerie nationale d’art de Dakar.

    L’exposition composée de toiles peintes à l’acrylique en noir et blanc avec des personnages féminins géants concède le pouvoir à ces derniers à travers une chaise blanche comme sur les tableaux ‘’Rosa la résistante’’, ‘’Pouvoir au féminin’’ ou encore ‘’Inconstitutionnalité’’.

     A côté, plusieurs installations d’individus en sculptures d’acier, genoux à terre, ‘’Genou de la haine’’ reproduisant ainsi le geste du policier ayant tué l’Américain noir Georges Floyd en mai 2020. Ils ont été réalisées par les artisans de Tambacounda et de Pikine, selon l’artiste.

    Ce travail entamé depuis trois ans a été inspiré par le meurtre, le 25 mai 2020 de Georges Floyd, un Américain noir ‘’lâchement assassiné’’ lors d’une interpellation policière à Minneapolis aux Etats-Unis, a dit l’artiste lors du vernissage de l’exposition, jeudi.

    Il a également évoqué le ‘’racisme anti noir vécu en Occident’’ et qui devient, selon lui, ‘’de plus en plus récurrent’’.

    D’autres évènements se sont joints à cette cause au fil du temps, notamment, la situation politique au Sénégal, la guerre entre l’Ukraine et la Russie, la guerre au Moyen Orient, a dit Ousmane Dia.

    ‘’Tout ce travail est un plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine et un hommage à toutes ces personnes qui ont perdu la vie de façon inacceptable’’, a dit l’artiste établi à Genève en Suisse depuis plusieurs années.

    L’exposition qui regroupe, au total, une quarantaine de toiles et un nombre important de sculptures, est ‘’une chanson pour les morts partis parce qu’ils ont exprimé leur opinion, ou parce que la couleur de leur peau est noire ou encore ils ont été au mauvais moment’’, a dit l’artiste

    Selon le peintre Ousmane Dia originaire de Tambacounda, le choix délibéré des personnages féminins s’explique par le fait que c’est la femme qui donne la vie.

    ‘’Il s’agit à l’occasion de donner la parole aux femmes à travers la chaise présente sur toute les toiles et représentant le pouvoir politique. Cette exposition est un dialogue entre l’humain et le pouvoir politique donné à ces femmes en quelque sorte’’, explique l’artiste très engagé à travers son art.

    Le critique d’art Aliou Ndiaye, commissaire de l’exposition estime pour sa part que cette proposition ‘’immersive’’ raconte l’héroïsme à travers la résistance contre les discriminations et violences raciales.

    L’ancienne Première ministre Aminata Touré venue saluer ‘’le très grand talent’’ de l’artiste Ousmane Dia dit apprécier le thème de la femme, axe central de ce travail. ‘’Les femmes, partout dans le monde, particulièrement, celles noires et sénégalaises, sont toujours debout et se sont battues pour défendre la liberté’’, a-t-elle dit.

    L’exposition dont la scénographie a été signée par l’artiste André-William Blandenier est à voir jusqu’au 30 mars prochain.

    L’artiste a révélé avoir des propositions pour montrer ce travail en Suisse, à New York et à Londres.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-PROMOTION / Fatou Sène, nouvelle directrice du centre culturel régional Blaise Senghor

    SENEGAL-CULTURE-PROMOTION / Fatou Sène, nouvelle directrice du centre culturel régional Blaise Senghor

    Dakar, 23 fév (APS) – Fatou Sène, animatrice culturelle diplômée de l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture (Enamc), a été nommée directrice du centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar, a appris l’APS de source officielle, vendredi.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique en a fait l’annonce sur son compte Facebook.

    Cette décision intervient à la suite de la nomination, le 19 décembre dernier, du désormais ancien directeur du centre, Aliou Kéba Badiane, au poste de secrétaire permanent du comité de gestion du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), explique Aliou Sow.

    Fatou Sène a obtenu son master en gestion de patrimoine à l’université Senghor d’Alexandrie, en Egypte, et fait partie des deux majors de sa promotion à l’Enamc.

    « L’excellence doit être toujours valorisée » a dit le ministre, avant de féliciter la nouvelle directrice.

    ALT/FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-THEATRE / La pièce « Guéwel », interprétation moderne d’une cosmovision africaine mêlant le sacré et le spirituel

    SENEGAL-THEATRE / La pièce « Guéwel », interprétation moderne d’une cosmovision africaine mêlant le sacré et le spirituel

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Théâtre national Daniel Sorano a proposé, mercredi, un spectacle inspiré de la pièce « Guéwel » du réalisateur et metteur en scène Lamine Sonko, qui raconte l’histoire d’une cosmovision africaine dans une mise en scène qui conduit le spectateur loin dans les méandres de la mythologie africaine et sénégalaise, à partir d’un rituel tragique mélangeant le sacré et le spirituel.

    Cette pièce traduit l’ambition de Lamine Sonko de mettre en exergue la richesse cachée de la mythologie africaine dans les danses, les rythmes et les masques, histoire de « mieux partager ces savoirs qui attestent que l’Afrique est le berceau de l’humanité ».

    « Cette pièce raconte l’histoire d’une cosmovision africaine ancienne, un univers interconnecté entrelaçant les sphères humaine, naturelle et spirituelle. Elle vise à mieux faire connaitre la culture sénégalaise partout dans le monde », explique Sonko, qui réside en Australie depuis 20 ans. Il dit y avoir souvent souffert de l’incompréhension manifestée à l’égard de sa culture.

    Pour faire voir la richesse de celle-ci, il a écrit et mis en scène la pièce « Guéwel », interprétée en avant-première sur les planches de Sorano, devant un public distingué et conquis, dont ses parents, Boury Sonko et Oumy Sène, anciens pensionnaires du Théâtre national Daniel Sorano, mais aussi son frère Pape Moussa Sonko, actuel directeur du Ballet national « La Linguère » du même établissement.

    L’interprétation s’ouvre sur des figures géométriques en 3D projetées sur grand écran, une manière d’associer le traditionnel et le moderne, la métaphysique et les divinités sénégalaises.

    Selon Lamine Sonko, ce spectacle explore les domaines interconnectés de l’humain, du naturel et du spirituel à travers des rituels culturels sacrés.

    Ce projet était en cours d’élaboration depuis un mois, selon Ousmane Barro Dione, directeur général du Théâtre national Daniel Sorano dont la collaboration a permis sa réalisation.

    La pièce « Guéwel peut signifier l’arbre à palabre, et elle nous permet de nous replonger dans notre identité, notre histoire. Il y a des gens qui sont conscients de la force de notre culture […], qui peut aider à apaiser les tensions », a dit M. Dione.

    Des artistes australiens vont intégrer la pièce de théâtre pour sa présentation à Melbourne (Australie), en 2025, et ensuite un peu partout dans le monde, selon le directeur général de Sorano.

    FKS/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : inauguration d’un centre dédié au patrimoine, à la culture et à la communication, samedi

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : inauguration d’un centre dédié au patrimoine, à la culture et à la communication, samedi

    Saint-Louis, 22 fév (APS) – Un nouvel espace dédié au patrimoine, à la culture et à la communication appelé ‘’Ndar Weesul’’, sera inauguré, samedi, à Saint-Louis (nord), a appris l’APS auprès de son initiateur, Mamadou Dia.

    Le terme wolof   »Weesul » signifie littéralement, ‘’ce n’est pas trop tard’’.

    ‘’On va essayer, à partir de cet espace, de collaborer avec tous les acteurs de tous les lieux avec toutes les initiatives qui existent à Saint-Louis. Cet espace est créé pour se réunir mais aussi, pour inviter les autres acteurs qui sont à Saint-Louis et travailler avec eux’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Mamadou Dia est par ailleurs le président de l’organisation  »Hahatay Gandiol », créée depuis 2013 pour  »apporter un peu plus de formation, apporter un peu plus d’accompagnement à tous ces secteurs et tous ces collectifs qui sont là », a t-il expliqué.

     »Il y a beaucoup de collectifs et beaucoup de jeunes aujourd’hui à Saint-Louis qui s’intéressent à la culture et à la communication, aux questions de patrimoine », a-t-il fait savoir.

    Selon l’entrepreneur qui se définit comme étant un ‘’éternel migrant’’, la culture et la communication sont des outils plus que jamais importants.

     »Notre travail est axé sur la culture et la communication parce qu’on pense que c’est des outils très importants pour pouvoir vraiment améliorer les conditions de vie de nos communautés tout en y apportant sa vraie force’’, assure-t-il.

    En marge de l’inauguration de ce centre, il est prévu un vernissage d’une exposition photographique réalisée par la coopération italienne dont le thème est ‘’Or Dur l’autre visage des récupérateurs ».

    « Ndar Weesul », implanté sur l’Île Sud appelée  »Sindoné » est un catalyseur d’initiatives dans les domaines du patrimoine, de la culture et de la communication à Saint-Louis.

    CGD/FKS/SBS/OID

  • AFRIQUE-CINEMA / FESPACO 2025 : le Tchad désigné pays invité d’honneur (officiel)

    AFRIQUE-CINEMA / FESPACO 2025 : le Tchad désigné pays invité d’honneur (officiel)

    Dakar, 22 fév (APS) – Le Tchad est le pays invité d’honneur de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prévue du 22 février au 1er mars 2025, a appris l’APS des autorités burkinabé.

    L’annonce a été faite, mercredi, en Conseil des ministres.

    Les autorités tchadiennes avaient émis, lors du dernier Fespaco, le souhait d’être le pays invité d’honneur de l’édition 2025 de cette manifestation panafricaine du cinéma dans une déclaration de leur ministre des Affaires culturelles, du Patrimoine historique, du Tourisme et de l’Artisanat, AbakarRozzi Teguil.

    Le Tchad succède au Mali, invité d’honneur de l’édition 2023.

    Le lancement officiel de l’appel à inscription des films en compétition est prévu le 29 février, indique un communiqué.

    En marge du FESPACO, se tiendront également la 22e édition du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) et les ateliers Yennega, des rencontres qui visent à renforcer le rôle du festival comme passerelle de soutien à l’émergence de nouveaux talents dans les principales chaînes de valeur de l’industrie cinématographique.

     »Ces ateliers permettent de renforcer aussi le rôle de soutien, dans le financement et la finalisation des projets de films du continent pour les rendre plus compétitifs et visibles sur le marché international », précise-t-on.

    AMN/FKS/OID/AKS