Catégorie : Culture

  • SENEGAL- CULTURE - PRIX / FESNAC : les deux lauréats du « Grand-Prix Sénégambie » ont reçu leur récompense

    SENEGAL- CULTURE – PRIX / FESNAC : les deux lauréats du « Grand-Prix Sénégambie » ont reçu leur récompense

    Toubacouta, 2 fév (APS) – Les deux lauréats du « Grand Prix Sénégambie » de la dernière édition du Festival national des arts et de la culture ont reçu leur chèques d’un montant de cinq millions de francs CFA chacun, vendredi, des mains du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Les deux lauréats – Dr Morro Coulibaly de la Gambie et professeur Boubacar Barry du Sénégal – ont été primés pour leur production intellectuelle consacrée à la Sénégambie, à travers des livres, thèses, mémoires, articles scientifiques et divers.

    « Ces intellectuels émérites ont reçu chacun cinq millions francs CFA pour avoir produit des livres qui chantent, louent les qualités du Sénégal et de la Gambie qui sont, d’ailleurs, un même peuple », a dit le ministre de la Culture lors de la cérémonie de remise de ce prix.

    Selon Aliou Sow, pour décerner ce prix, le Sénégal et la Gambie ont chacun constitué un jury de 15 personnes et adapté une méthode de travail pour choisir un lauréat.

    Les deux lauréats ont eu l’occasion de présenter leurs productions écrites à l’occasion de l’édition 2024 du Festival national des arts et de la culture, du 8 au 12 janvier, à Fatick.

    « Cette initiative est une action supplémentaire à la matérialisation de la vision partagée par les présidents » de la Gambie et du Sénégal, a indiqué Aliou Sow, ajoutant que « cet acquis doit être préservé en multipliant des actes de cette nature dans tous les domaines, de sorte qu’on ne sente plus l’existence de la bureaucratie. »

    Le ministre de la Culture annonce que pour les prochaines éditions du Festival national des arts et de la culture, il a retenu de diviser ce Grand Prix en plusieurs segments pour les sciences, le livre ou la thèse, afin de permettre à plusieurs candidats de postuler.

    SDI/BK

     

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Cheikh du duo Pape et Cheikh

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Cheikh du duo Pape et Cheikh

    Dakar, 2 fév (APS) – L’artiste guitariste Cheikh, de son vrai nom Cheikhou Coulibaly, est décédé, vendredi, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS de Guissé Pène, membre du staff du groupe Pape et Cheikh.

    Cette disparition survient au lendemain de la présentation du nouvel album du groupe.

    Le célèbre duo a organisé, à cette occasion, une rencontre avec la presse, au cours de laquelle il a appelé à la stabilité du pays, à quelques jours de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Pape et Cheikh ont annoncé au cours de cette rencontre la sortie d’une reprise en live de leur célèbre tube « Bu leen Wengal Gaal Gui » (Ne pas faire tanguer la pirogue), mis sur le marché pour la première fois en 2000.

    « Bu leen wengal Gaal Gui » se veut « une contribution à la paix et à la sécurité du pays », en vue de la campagne présidentielle qui démarre dimanche sur l’étendue du territoire sénégalais, selon Pape Amadou Fall, Pape de son nom d’artiste.

    « Nous avons constaté que la chanson a eu un impact positif sur la population à sa sortie en 2000, lors de l’élection présidentielle. Vu le contexte électoral actuelle, nous l’avons revisité en live, pour sensibiliser la population et contribuer ainsi à la paix et à la stabilité du pays », a confié le lead-vocal du groupe Pape et Cheikh.

    Il était longuement revenu sur la situation de son ami Cheikh, alité, lors de ce panel organisé sur le thème « Bu leen Wengal Gaal Gui », une initiative visant à mettre à contribution les journalistes, chroniqueurs et analystes politiques afin de « décortiquer la situation politique du pays » en cette veille de campagne électorale.

    Ce morceau éponyme « Bu Leen Wengal Gaal Gui » fait partie de cinq autres titres composant la nouvelle production du groupe Pape Cheikh, à savoir « Diello », « Yay Kann » (Qui est tu ?), « My choice » (Mon choix), « Belli », « Sang yi ».

    Le journaliste Alassane Cissé est revenu sur l’histoire du groupe, soulignant que les musiciens Pape et Cheikh, qui totalisent plus de 25 ans sur la scène musicale, symbolise « une âme », autant qu’ils célèbrent et magnifient l’amitié, dit-il.

    Les artistes Pape et Cheikh, renseigne le journaliste, « c’est l’histoire de deux amis d’enfance qui ont commencé à se côtoyer à l’âge de dix ans ».

    « Ils ont partagé la même passion pour la musique, ils ont traversé tous les deux beaucoup de difficultés qu’ils ont réussi à surmonter grâce à leur goût pour la musique et l’ambition d’être utile à leur communauté », analyse Cissé, un ancien journaliste à Sud Quotidien.

    Il a évoqué le contexte économique et social « tendu » que vit le Sénégal, estimant que le pays « est à la croisée des chemins, dans un cercle de feu, car menacé par des phénomènes de violence », raison pour laquelle la chanson « Bu leen Wengal Gaal Gui » est selon lui toujours d’actualité.

    Pape et Cheikh, originaires de Kaolack (centre), ont grandi ensemble en partageant une passion commune pour la musique.

    Ils ont formé leur duo en 1997, et ont depuis développé un style inspiré de la musique afro folk et de chansons traditionnelles.

    « Yaakaar » (L’espoir), leur premier album, a été enregistré en 2001 avec le label « Joololi » de Youssou Ndour.

    Cette production va révéler le groupe sur la scène nationale avec des morceaux sur l’unité et la paix en Casamance, tels que « Yatal Gueew » (Elargir le cercle), qui sera abondamment utilisé pendant les campagnes électorales au cours de cette période.

    Pape et Cheikh se sont aussi fait connaître sur la scène internationale grâce à leur collaboration avec Peter Gabriel, célèbre artiste anglais avec lequel ils ont enregistré « Mariama ».

    Le duo fera ainsi la première partie de la tournée de Tracy Chapman en 2003.

    Le président Wade va par la suite leur confier, en 2007, la musique de sa campagne pour un deuxième mandat, intitulée « Gorgui Doli Niou ».

    AFD/FKS/BK

  • SENEGAL-CULTURE / Dirango Dandé Mayo, un festival qui veut participer au développement socio-économique de Diella

    SENEGAL-CULTURE / Dirango Dandé Mayo, un festival qui veut participer au développement socio-économique de Diella

    Diella (Kanel), 31 jan (APS) – La septième édition du festival « Dirango Dandé Mayo » va se dérouler du 2 au 4 février prochain, à Diella, un village du département de Kanel, avec l’ambition de contribuer au développement socio-économique de cette localité ».

     »Nous avons décidé de tenir ce festival culturel pour participer, à notre manière, au développement social et économique de notre village, Diella, et au-delà, à savoir le département et la région de Matam », a dit Ibrahima Hamidou Guèye, administrateur de Palel Dandé Mayo Record, structure à l’origine de ce festival.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, le jeune rappeur, plus connu sous le nom de MC Mody, soutient que la formation et l’aide à la recherche d’emploi font aussi partie des objectifs de ce festival.

    Il a signalé qu’à travers cet événement, les participants et les organisateurs auront l’occasion de  »parler des difficultés que rencontrent les populations de ce village afin qu’elles soient satisfaites ».

     »Nous avons prévu de tenir plusieurs activités comme des concerts qui seront animés par des artistes du villages et d’autres venus d’ailleurs, une conférence sur l’industrie culturelle est aussi au programme. Il est de même prévu une course de pirogues dénommée fifiré, du théâtre, de la danse traditionnelle et du pékane », a déclaré MC Mody.

    Néné Bolol, Ndèye Coumba Dia, Fatim Samba Diop, Oumar Fouta, tous des artistes originaires du Fouta, sont attendus à ce festival qui se tiendra dans ce village du Dandé Mayo, dans la commune de Orkadiéré.

    AT/BK

     

  • SENEGAL-BARBADE-CULTURE-DIPLOMATIE / Une toile de Zulu Mbaye rappelle « l’africanité » de la Barbade

    SENEGAL-BARBADE-CULTURE-DIPLOMATIE / Une toile de Zulu Mbaye rappelle « l’africanité » de la Barbade

    Dakar, 31 jan (APS) – Une toile de l’artiste-peintre sénégalais Zulu Mbaye exprimant « l’africanité » de la Barbade a été offerte à la présidente de cet Etat insulaire, Sandra Mason, en marge de la visite officielle de trois jours que le président Macky Sall a entamé mardi dans ce pays situé dans les Caraïbes orientales.

    Zulu Mbaye, qui a célébré le 27 octobre dernier les cinquante ans de sa carrière artistique, est l’invité spécial du président Macky Sall dans le cadre de ce voyage.

    « Par cette visite, Macky Sall jette un pont entre l’Afrique et sa diaspora, un pont entre les deux rives de l’Atlantique », peut-on lire dans une note de l’artiste transmise à l’APS, le même jour.

    L’artiste sénégalais évoque dans ce texte « un pont des retrouvailles et de la fraternité, après une séparation douloureuse » intervenue avec la période de la Traite négrière.

    « C’est l’Afrique qui reçoit l’Afrique », martèle l’artiste, notant que la toile offerte à la présidente Mason exprime « l’africanité commune » de la Barbade et du Sénégal.

    La Barbade est une ancienne colonie britannique située dans les Iles Caraïbes. Indépendante depuis 1966, elle s’est officiellement affranchie de la Couronne britannique le 30 novembre 2021.

    Le chef de l’Etat sénégalais est arrivé, mardi, à Bridgetown, la capitale de cet Etat insulaire, pour une séance de travail avec la présidente de la Barbade, Sandra Mason, et son Premier ministre, Mia Mottley, renseigne la présidence sénégalaise sur le réseau social Facebook.

    Le retour à Dakar du chef de l’Etat est prévu le 1er février, informe la même source

     FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-PATRIMOINE / Le musée historique de Gorée expose l’histoire de la Falémé sur plus de trois cent mille ans

    SENEGAL-AFRIQUE-PATRIMOINE / Le musée historique de Gorée expose l’histoire de la Falémé sur plus de trois cent mille ans

    Dakar, 30 jan (APS) – Le musée historique de Gorée, île située au large de Dakar, abrite une exposition « inédite » portant sur douze ans de fouilles archéologiques dans la vallée de la Falémé, dans le Sénégal oriental, des vestiges qui renseignent sur le passé et la culture du peuplement sénégalais sur une période de plus de 300.000 ans.

    Intitulée « Falémé, 12 ans de recherches archéologiques au Sénégal oriental », cette exposition qui a démarrée lundi, revient sur « les traces qui manifestent l’existence de populations humaines à travers les vestiges laissés sur place ».

    « Si aujourd’hui, on peut parler de l’histoire du Sénégal, on ne peut pas occulter nos origines et grâce à ce projet, on a réussi à les identifier au niveau de la Falémé », a expliqué Matar Ndiaye chef du département des sciences humaines de l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’université Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD).

    Selon M. Ndiaye, représentant par ailleurs le partenaire scientifique sénégalais du projet, plusieurs sites archéologiques datant de plus de trois cent mille ans ont été découverts dans cette partie du Sénégal, dont un site remontant au  »Middle Stone Age », période correspondant au paléolithique ancien.

    D’autres sites correspondent à l’Acheuléen, culture préhistorique associée à la production de bifaces en pierre taillée, signale-t-il, précisant que l’ensemble de ces sites ont été datés sur une fourchette allant de 120 mille ans avant JC jusqu’à 35 mille ans.

    Les résultats des recherches montrent comment les populations se sont adaptées aux variations climatiques et ont développé des techniques pour exploiter les ressources de la vallée de la Falémé dans tous les domaines, explique le chercheur.

    Ils sont présentés à travers des panneaux et des vitrines où sont posés des objets retrouvés. Il y a aussi des vidéos et des photos des habitants prises par les chercheurs, des images de lieux visités et des entretiens avec des scientifiques.

     »C’est un travail colossal qui a été mené durant douze ans avec le concours de plusieurs spécialistes », avec des analyses « faites dans les meilleurs laboratoires du monde. Ce qui honore le Sénégal », parce que ces recherches ont permis d’identifier « un peuplement très ancien », s’est réjoui Matar Ndiaye.

     »Ce projet montre le passé de plus de 300 mille ans de la Falémé, la richesse de ce passé en variation avec les changements climatiques et environnementaux », a pour sa part indiqué le professeur Eric Huysecom de l’université de Genève, partenaire suisse du projet.

    Il a fait remarquer qu’en plus d’établir des relations Nord-Sud, ce projet a permis des échanges Sud-Sud entre des étudiants sénégalais, ivoiriens, camerounais et maliens dont la recherche doctorale a porté sur le sujet.

    Une quarantaine de chercheurs venus du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de l’Allemagne, de la Belgique, de la France et de la Suisse, ont participé à ce projet de recherche.

    Selon Eric Huysecom, ils viennent d’une quinzaine de disciplines, portant essentiellement sur l’archéologie, l’histoire, les méthodes de datation, entre autres.

    Cette exposition prévue pour se poursuivre jusqu’au 30 avril prochain, a été présentée à l’IFAN-CAD en novembre dernier.

    FKS/SBS/BK/SMD

  • SENEGAL-CULTURE / Richard-Toll : le festival de mode « la nuit du Walo » sera organisé du 2 au 4 février prochain (organisateur)

    SENEGAL-CULTURE / Richard-Toll : le festival de mode « la nuit du Walo » sera organisé du 2 au 4 février prochain (organisateur)

    Richard-Toll, 29 jan (APS) – Le festival de mode  » la nuit du Walo », un évènement socio-économique et culturel sera organisé du 02 au 04 février prochain à Richard-Toll, une commune du département de Dagana, dans la région de Saint- Louis (nord), a-t-on appris lundi, de Thierno Ousmane Sarr dit Baye Souss, un membre du comité d’organisation.

     »Cet événement va regrouper les différentes troupes culturelles, les modélistes, les entrepreneurs, les acteurs communautaires du département de Dagana pendant trois jours au niveau de la salle des fêtes de la commune de Richard-Toll », a dit M. Sarr.

    La première journée de cette édition, a-t-il indiqué,  va porter sur deux thèmes :  »L’émigration clandestine, ses causes, ses conséquences, ses solutions et  sur la couture et le stylisme à Richard-Toll ». Une pièce théâtrale portant sur  »Nder en flammes qui retrace l’histoire de +Talataay Nder à Ndiangué+’ va clôturer la journée, du 02 février », a-t-il ajouté.

     »Une caravane culturelle  sur la thématique +Thiossane du Walo+, une distribution de dons,  une soirée de gala et un défilé de mode sont également au menu de l’animation du deuxième jour du festival, a-t-il encore souligné.

    Il a signalé qu’ une visite des sites et patrimoines historiques du Walo comme les villages de Nder, de Ndatte Yalla, héroïne du Walo,  et le château du Barron Roger vont clôturer les festivités de ce festival.

    Les différentes troupes artistiques et culturelles du Walo vont participer à cet événement, selon les organisateurs.

    OG/AMD/AB

  • SENEGAL-CULTURE-PROMOTION / Aliou Sow invite ses collègues et les institutions de la République à acheter les produits des MSAD

    SENEGAL-CULTURE-PROMOTION / Aliou Sow invite ses collègues et les institutions de la République à acheter les produits des MSAD

    Thiès, 29 jan (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow a invité ses collègues du gouvernement, les mécènes et les institutions de la République à acquérir davantage de produits auprès des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD), afin de soutenir ce ‘’haut-lieu d’expression du génie des Sénégalais’’.

    “J’invite les collègues ministres, les institutions de la République, et surtout les mécènes culturels à venir se rapprocher davantage des MSAD“, a dit Aliou Sow, en visitant, durant le week-end, cet établissement public créé en 1966 par le président-poète Léopold Sédar Senghor.

    Les produits de cet établissement dont le cœur de métier est la production de tapisseries inspirées d’œuvres d’artistes peintres sénégalais sont exposés dans de prestigieuses institutions à travers le monde, y compris au siège des Nations unies.

    Sow a loué la “dynamique d’industrie créative’’ enclenchée depuis les années 60, aux MSAD, dont les articles sont “contemplés et achetés partout dans le monde“. Une raison qui a convaincu  l’Etat du Sénégal d’en faire “l’espace de choix de ses plus précieux cadeaux d’Etat“.

    Aliou Sow s’est dit “fasciné » par les produits de cette structure, tout comme le chef de l’Etat, qui “se positionne comme le premier client des MSAD au niveau national », a t-il dit.

    Il “s’entoure partout – chez lui et au palais – de produits des MSAD  qu’il chérit et défend“, a-t-il témoigné, parlant du président de la République.

    Pour le ministre en charge de la Culture, les MSAD, tout en étant l’incarnation du “Sénégal qui travaille, du Sénégal du talent (et) de la grandeur », “démontrent le lien solide entre la culture et l’économie ».

    Sow s’est félicité, à ce propos, de l’option du directeur général des MSAD de faire de la structure qu’il dirige un “cadre où se mêlent tourisme, culture et artisanat ».

    Après la phase de diversification de ses produits -, avec l’intégration de la sérigraphie, de l’impression numérique, de la céramique et du batik – les Manufactures ont engagé un chantier de réhabilitation de l’espace “Sunu Maakaan », un lieu de rencontre mythique de la ville de Thiès qui, couplé à des bâtiments issus des chantiers de Thiès, sera  »un des premiers hôtels culturels du pays et de la sous-région ».

    Aliou Sow a évoqué quelques actions inscrites dans cette “orientation claire » du président de la République de “redynamiser toutes les initiatives en faveur du développement socioéconomique et les aspects économiques de la culture ».

    Parmi les actes posés, il a noté le fait qu’il a lancé il y a quelques jours, l’incubateur d’entreprises culturelles et le lancement par le président Macky Sall d’un plan de développement des cultures urbaines et des industries créatives.

    Il a suggéré au top mangement des MSAD d’organiser régulièrement des journées portes ouvertes ou des journées achats- découverte, dans cette perspective de promotion de l’établissement.

    ADI/OID

  • SENEGAL -MONDE-MEDIAS / La journaliste Adama Diouf Ly élue présidente de la section sénégalaise de l’UPF

    SENEGAL -MONDE-MEDIAS / La journaliste Adama Diouf Ly élue présidente de la section sénégalaise de l’UPF

    Dakar, 27 jan (APS) – La journaliste de l’Agence de presse sénégalaise Adama Diouf Ly a été élue, samedi, présidente de la section sénégalaise de l’Union internationale de la presse francophone, en remplacement au journaliste El hadji Abdoulaye Thiam qui vient de terminer ses deux mandats de trois ans, a appris l’APS de cette structure de la Francophonie.

    Cette élection intervient après la tenue à Dakar des 50ièmes Assises de l’UPF du 9 au 11 janvier dernier

     »La section sénégalaise de l’UFP a élu aujourd’hui, à l’unanimité la journaliste Adama Diouf Ly au poste de présidente », peut-on lire dans un communiqué de presse.

    Avant son élection, elle a été 2e déléguée du Sénégal à l’UPF internationale depuis les assises de 2016, à Antsirabe (Madagascar), renseigne le document, à l’issue d’une assemblée générale organisée le même jour dans la capitale sénégalaise..

    Journaliste à l’Agence de presse sénégalaise depuis plus d’une décennie, Adama Diouf Ly est une spécialiste des questions d’éducation, de santé et de population, précise la même source.

    CGD/FKS/SMD

  • SENEGAL-INDUSTRIE-ORGANISATION / Les MSAD adoptent un nouveau manuel de procédures et un plan stratégique de développement

    SENEGAL-INDUSTRIE-ORGANISATION / Les MSAD adoptent un nouveau manuel de procédures et un plan stratégique de développement

    Thiès, 27 jan (APS) – Les Manufactures sénégalaises des arts décoratifs se sont dotées d’un nouveau manuel de procédures ainsi qu’un Plan stratégique de développement pour une meilleure organisation du travail et l’amélioration  des performances.

    L’élaboration de ce manuel de procédures est le fruit d’un  »travail de longue haleine », a dit Aloïse Ndame Diouf en marge d’une séance de présentation du document.

    L’élaboration de ce manuel fait suite aux  »recommandations de corps de contrôle, que sont la Cour des comptes et l’Inspection générale d’Etat (IGE) », a rappelé  M. Diouf.

    A cette fin, la structure qu’il dirige s’est attaché les services d’un consultant, dont les travaux ont abouti à l’élaboration de ce nouveau manuel de procédures. Ce document devra permettre  »d’avoir une vue globale de la manière dont les activités de l’entreprise sont menées, afin de les évaluer et d’apporter les solutions qui s’imposent », a relevé le directeur général des MSAD.

     »Le manuel va nous aider à mieux nous organiser dans le travail et à être performants », a-t-il poursuivi.

    Aloïse Ndame Diouf a toutefois rappelé que les manufactures disposaient déjà d’un ‘’système de procédures’’, avec un décret datant de 1982, mais le nouveau manuel de procédures qui a été établi,  »(…) permet d’avoir une vue plus large et beaucoup plus actualisée de la structure ».

     »Entre 1982 et aujourd’hui, il y a une politique de diversification au niveau des Manufactures, où nous avons ouvert de nouveaux ateliers au niveau de la céramique, de l’impression numérique, de la sérigraphie, etc. »,  a expliqué M. Diouf.

    L’établissement situé dans le quartier Dixième de Thiès et créé en 1966 par le Léopold Sédar Senghor s’est aussi engagé dans un programme de  »réhabilitation de ses espaces », en vue de les rendre  »fonctionnels et les rentabiliser », a relevé son DG.

    Dans cette perspective, il a aussi évoqué la construction d’un hôtel de 15 chambres.

    Les Manufactures sont en train de réhabiliter le complexe  »Sunu Maakaan » (en wolof notre résidence), pour faire redécouvrir aux Thièssois cet  »espace mythique », et également permettre à la structure de diversifier ses activités.

    Insistant sur la notoriété internationale des MSAD, Aloïse Ndame Diouf  a également mis en exergue ‘’tout le potentiel’’ dont dispose l’établissement et qu’il va falloir améliorer.

    ADI/SMD

  • SENEGAL-LITTERATURE-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage d’Aliou Sow à Abasse Ndione, « une grande figure de la littérature sénégalaise et africaine »

    SENEGAL-LITTERATURE-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage d’Aliou Sow à Abasse Ndione, « une grande figure de la littérature sénégalaise et africaine »

    Dakar, 27 jan (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow  a salué la mémoire du romancier Abasse Ndione,  »une des figures tutélaires de la littérature sénégalaise et africaine ».

    Avec la disparition d’Abasse Ndione,  »c’est un pan de notre littérature qui s’offre à la lumière en entrant dans l’éternité des belles lettres », a dit le ministre dans un communiqué transmis à l’APS, saluant la mémoire  d’un  »immense écrivain d’une grande discrétion ».

    Aliou Sow  a aussi fait part des sujets de société qui interpellaient le romancier à travers une   »précision et une minutie du détail sans doute empruntées à la profession d’infirmier qu’il a exercée pendant sa vie active ».

     »Abasse Ndione s’est toujours distingué par sa modernité, qu’il faut comprendre comme une forme d’audace à affronter des thèmes par rapport auxquels l’époque est frileuse et à adopter un style qui épouse cette audace créatrice », a poursuivi le ministre de la Culture et du Patrimoine historique.

    Rendant hommage à un  »grand écrivain qui a fait rayonner le nom du Sénégal », la tutelle estime qu’une  »œuvre, lorsqu’elle est portée par l’éternité des sujets et la qualité du style, transcende la vie humaine limitée ».

    Le romancier sénégalais Abasse Ndione, décédé, jeudi et inhumé vendredi à Bargny sa ville natale, se définissait comme un  »écrivain réaliste dont la plume, disait-on,  »ne s’intéressait qu’aux faits contemporains en analysant ce qui va et ce qui ne va pas » dans son pays.

    Le livre  »la vie en spirale » sera ainsi publié par les Nouvelles Editions africaines du Sénégal (Neas) en 1984 et réédité chez Gallimard en 1998.

    Le roman  »Mbëkë mi à l’assaut des vagues de l’Atlantique » traite de la thématique de l’émigration clandestine est publié en 2008 avant son adaptation au cinéma en 2012 par son compatriote Moussa Touré  avec son film  »La Pirogue ».

    FKS/SMD