Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE / Fesnac 2024 : la participation de la délégation de Matam jugée « satisfaisante »

    SENEGAL-CULTURE / Fesnac 2024 : la participation de la délégation de Matam jugée « satisfaisante »

    Matam, 17 jan (APS) – Le directeur du centre culturel régional de Matam (nord), Samba Kandé, juge « satisfaisante » la participation des artistes de la région au dernier Festival national des arts et cultures (FESNAC) tenu à Fatick (ouest) du 8 au 12 janvier 2024

     »La participation de la région a été satisfaisante. La délégation n’est pas rentrée bredouille, car elle a remporté le troisième prix en musique avec le lead-vocal Mamadou Bayo Sarr dit Mama Sarr. Ce qui n’est pas habituel pour Matam, c’est une grande première et une nouveauté », a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes.

    Malgré tout, « le travail ne fait que débuter », et  »beaucoup d’efforts seront faits pour bien préparer la prochaine édition et gagner d’autres prix », a indiqué le directeur du centre culturel régional de Matam.

    Il a relevé que la délégation de Matam avait connu des difficultés avant son départ, des problèmes qui, dit-il, ont pu être résolues grâce au soutien de bonnes volontés de la région.

     »Dans la délégation, il y avait une troupe musicale composée de musiciens jouant avec des instruments traditionnels, une troupe de théâtre avec des comédiens issus de Ndouloumadji, Ourossogui et Matam. Les danseurs sont de Bokidiawé avec une troupe qui a l’habitude de participer à des festivals comme le Soninkara », a rappelé Samba Kandé.

    A son retour de Fatick, la délégation a présenté son trophée aux autorités de la région, dont le préfet du département, le maire de Ourossogui et le président du conseil départemental.

    AT/BK/SMD

  • AFRIQUE-LITTERATURE / La deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech prévue du 8 au 11 février

    AFRIQUE-LITTERATURE / La deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech prévue du 8 au 11 février

    Dakar, 17 jan (APS) – La deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM), se tiendra du 8 au 11 février prochain, a-t-on appris des organisateurs de cette manifestation dont l’ambition est d’amener les écrivains africains et ceux de la diaspora à davantage dialoguer, en vue de lever les barrières entre peuples du continent.

    « L’idée de créer ce rendez-vous [est parti du choix] de nous parler entre nous, Africains d’Afrique et ceux de la diaspora », a expliqué le président du Festival du livre africain de Marrakech (Maroc), l’écrivain peintre marocain Mahi Binebine.

    « Nous avons tendance à ne regarder que vers le haut, en visant le Nord et l’Europe et au-delà. Nous oublions de nous parler entre nous Africains », a ajouté M. Binebine dans des propos rapportés par un communiqué publié sur le site dédié à ce festival.

    Le Festival du livre africain de Marrakech se veut « un moyen de pallier cette situation, à travers la facilitation de rencontres entre les écrivains africains et en enlevant les barrières entre des peuples africains qui ont énormément de choses en commun ».

    Selon le délégué général du FLAM, Younes Ajarraï, l’édition de cette année va mettre en avant les jeunes écrivains marocains. Ces derniers auront à leur côté des figures confirmées de la littérature marocaine, dont Leïla Bahsaïn, Siham Bouhlal, Abdelkader Benali, Yasmine Chami et Ali Benmakhlouf.

    Les organisateurs annoncent également la présence de grandes plumes de la littérature africaine, parmi lesquelles Souleymane Bachir Diagne (Sénégal), José-Eduardo Agualusa (Angola), Sophie Bessis (Tunisie), Boum Hemley (Cameroun), Touhfat Mouhtare (Comores).

    Fanta Dramé (Mauritanie) est aussi attendue à cette deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM), de même que Wilfried N’Sondé (République du Congo), Saad Khiari (Algérie) et Mia Couto (Mozambique).

    La programmation de la manifestation « propose des thématiques reflétant l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent ».

    La manifestation se déroulera au centre socioculturel de la fondation Ali Zaoua à Marrakech, site qui lui est principalement dédié.

    D’autres lieux partenaires abriteront certaines activités du FLAM, dont des cafés littéraires, entretiens, une librairie éphémère, mais aussi une programmation jeunesse faite d’activités pédagogiques et d’interventions « hors les mur », en milieu universitaire et scolaire.

    Il est aussi inscrit au programme des soirées du festival égayées par des performances musicales, de lectures partagées de textes et des déclamations poétiques.

    « Écrivains et public auront ainsi l’occasion cette année de se retrouver autour de différents formats quotidiens de rencontres. Le programme est concocté de manière à atteindre tout le public de la ville de Marrakech », lit-on dans le communiqué des organisateurs.

    L’affiche de cette deuxième édition est signée par le peintre malien Abdoulaye Konaté. Le président d’honneur de cette édition 2024 est l’écrivain français Jean Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature en 2008, qui a animé la leçon inaugurale de la première édition.

    Fondé par Mahi Binebine (écrivain et artiste plasticien), Fatimata Sagna (journaliste), Hanane Essaydi (universitaire) et Younès Ajarraï (entrepreneur culturel), le FLAM est organisé par l’association « We Art Africa//ns ».

    Il se présente comme un festival d’auteurs réunissant des écrivains, des penseurs et des intellectuels du continent, ainsi que des représentants de la diaspora africaine et de ses descendants.

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-MALI-CINEMA-PROFIL / Fatoumata Coulibaly, actrice principale de « Moolaadé » : le personnage et le combat

    SENEGAL-MALI-CINEMA-PROFIL / Fatoumata Coulibaly, actrice principale de « Moolaadé » : le personnage et le combat

    Dakar, 17 jan (APS) – A soixante ans passés, Fatoumata Coulibaly garde cette capacité à se remettre dans la peau de Collé Ardo, personnage principal de Moolaadé, 20 ans après la sortie de ce film, le dernier du cinéaste sénégalais Sembène Ousmane, décédé le 9 juin 2007 à Dakar.

    Le personnage de  »Collé Ardo », incarné par Fatoumata Coulibaly dans ce long métrage consacré à la problématique de l’excision, lui va comme moteur d’un conditionnement, jusqu’à symboliser le combat d’une vie.

    Vêtue d’un boubou traditionnel de couleur beige, assorti d’un foulard noué autour de la tête, Fatoumata Coulibaly, de nationalité malienne, attire l’attention par ses boucles d’oreille qui scintillent. Difficile de ne pas la remarquer, même au milieu de la foule qui se presse à l’entrée de la cinémathèque flambant neuve de Rabat, la capitale du Maroc, où se tenaient les premières Rencontres cinématographiques africaines ‘’Roots Rabat 2023’’ (12 au 16 mars).

    D’une démarche prudente, celle qui est surnommée FC, monte les marches menant au hall et à la salle de la cinémathèque marocaine où s’apprête à être projetées quatre minutes du film Moolaadé, en phase de restauration dans cette structure de l’industrie cinématographique du Royaume chérifien.

    Moolaadé, la consécration

    Une fois dans la salle, la nostalgie et surtout l’émotion transparaissent sur son visage, lorsque les spectateurs, triés sur le volet, se sont mis à applaudir, pour saluer sa présence, autant que pour se féliciter de l’initiative marocaine de restauration de ce film culte du cinéaste sénégalais.

    Sans doute que dans un coin de la mémoire de FC, défilaient en même temps les images du 57e Festival de Cannes de mai 2004. Elle ne pouvait surtout ne pas se souvenir de ce jour où elle avait arpenté, inconnue et presque inaperçue, le tapis rouge et les montées mythiques sur la Croisette, pour suivre la projection de Moolaadé, pour en ressortir subitement vedette et triomphante, sous le crépitement des flashs des photographes et les lueurs des caméras.

    Le film dont elle est l’actrice principale venait d’être consacré à l’applaudimètre, alors que son réalisateur avait décidé de se mettre en retrait ce jour-là pour permettre à son actrice fétiche d’attirer toute la lumière, de recevoir toutes les attentions.

     »Ce jour-là, les spectateurs parmi lesquels Viviane Wade, épouse de l’ancien président Abdoulaye Wade, et leur fille Syndiély, se sont levés dans la salle pour applaudir pendant presque trois minutes. Et lorsque j’ai aperçu des larmes couler sur les joues de certains, je me suis alors dit que j’avais bien travaillé et réussi », raconte la journaliste, réalisatrice et comédienne malienne.

    Une récompense bien méritée pour les sacrifices et les épreuves subies par FC sur les scènes de tournage du film auréolé à la fin du festival de Cannes du prix ‘’Un certain regard’’.

    Elle dit souvent ressasser la séquence de la bastonnade incontournable dans le film, lorsque son mari a été obligé de la fouetter publiquement pour exorciser son refus de livrer quatre jeunes filles que la communauté voulait exciser.

     »Lors du tournage, Sembène a donné le fouet à mon époux dans le film en me chuchotant à l’oreille +ça va faire mal, mais c’est le prix à payer si on veut faire un bon film+ », se remémore-t-elle, en signalant que Gimba, l’acteur incarnant le griot dans le film, avait supplié en vain le réalisateur d’être fouetté à sa place, quitte à faire les retouches nécessaires au moment du montage.

    La seule concession que celui qu’elle appelait affectueusement papa Sembène était prêt à faire était de  »mettre du carton sous ma camisole pour atténuer ma souffrance mais j’avais décliné car il fallait tout accepter pour réaliser un bon film ».

    Le combat contre l’excision, comme une mission paternelle

    Une résilience à la douleur que FC croit avoir acquis après avoir été excisée dans sa tendre enfance, une chose et d’autres qui ont démultiplié son envie d’incarner le personnage de Collé Ardo.

     »C’est un personnage et en même temps un combat puisque les deux sont liés. J’ai été excisée contre la volonté de mon père, un ancien combattant qui a été contraint de céder face à la pression de la famille au sens large », rappelle-t-elle, ajoutant s’être à l’époque refugiée dans l’innocence de l’enfance pour subir cette épreuve. Il lui reste malgré tout comme petit réconfort ces paroles presque prémonitoires de son père :  »Ma fille, lui dit-elle impuissant, je n’y peux rien, c’est la tradition, mais tu verras dans quelques années cette pratique sera abandonnée ».

    Comme si son géniteur lui avait confié, par ces mots, la mission de contribuer au combat contre l’excision.

     »J’ai compris ce que mon papa voulait me faire comprendre, plus tard, lorsque que j’ai commencé à voir des petites mourir des suites d’hémorragies causées par l’excision », fait savoir FC qui, après avoir intégré la Radio nationale malienne, a commencé à faire des reportages pour conscientiser les communautés sur les dangers de l’excision, alors qu’il était encore tabou d’aborder si frontalement ce sujet à la radio comme à la télévision.

     »J’ai commencé à faire des reportages. Je me souviens de celui au cours duquel j’ai recueilli les avis de marabouts et prêtes catholiques qui m’ont dit que la recommandation de cette pratique n’existait ni dans le Coran ni dans la Bible. Ce reportage n’a été diffusé qu’une fois à la télévision avant d’être censuré », confie-t-elle.

    Commence alors pour elle la réflexion sur la nécessité de trouver d’autres formes d’engagement pour faire bouger les choses. Aussi, le choix porté sur elle par Sembène pour incarner l’actrice principale d’un film traitant du thème des mutilations génitales était du  »pain béni ».

     »J’avais commencé depuis un bon moment à mener ce combat contre l’excision. Le fait que Sembène me choisisse comme actrice principale de son film ne pouvait que me ravir. Je sais dire non ! je suis une tête brulée. Lorsque je ne veux pas, je ne veux pas, et pour la cause de la nouvelle génération j’étais prête à me battre », déclare celle qui se défend d’être féministe, se présentant simplement comme une  »militante de la famille ».

     »Le personnage et le combat se sont conjugués et ont donné une force au film. Je suis rentrée dans mon personnage parce que je me suis mise à la place d’une mère qui ne veut pas que ses enfants soient excisées, et j’étais à cette place déjà parce que je luttais contre l’excision après avoir vu dans une famille voisine une fille mourir de ses conséquences », explique la comédienne, surnommée  »la sorcière » par sa grand-mère, en raison de son engagement contre cette pratique.

    Près de vingt ans après la sortie du film, il existe des femmes pour penser et surtout dire que Moolaadé a contribué à faire bouger les choses. FC donne l’exemple de la veuve d’un ancien responsable de la photographie à la Télévision malienne qui lui a fait cette réflexion.

    Quelque chose de proprement gratifiant pour FC, d’autant qu’à Cannes, papa Sembène lui avait confié la promotion du film auprès des communautés, conscient, du reste, que ce long métrage risquait de ne pas passer à la télévision.

     »Fille d’Ousmane Sembène »

     »La cible, c’était davantage les communautés de base. On projetait en plein air et les gens posaient des questions. Il nous arrivait de travailler avec des ONG qui utilisaient le film dans le cadre de campagnes de sensibilisation », a rappelé l’ancienne employée de l’Office de la radiodiffusion télévision malienne (ORTM).

    FC se souvient encore des insultes et autres réprimandes qu’elle recevait dans certains quartiers lors de campagnes itinérantes de projection, des situations difficiles contrebalancées par l’assurance que Moolaadé avait beaucoup contribué à la lutte contre l’excision.

     »Il y a eu beaucoup d’évolutions au Mali et au Burkina où d’ailleurs a été adoptée après le film une loi pour légiférer. L’excision existe toujours mais a perdu en ampleur. Ces dernières années, de nombreux villages ont abandonné la pratique à travers des cérémonies de dépôt de couteaux », dit l’auteure de l’essai  »Paroles de femmes », paru en 2019.

    Que de chemin parcouru par la  »fille d’Ousmane Sembène », restée fidèle à ses principes même après avoir été propulsée au-devant de la scène mondiale, à la faveur de la reconnaissance de la grande qualité de l’œuvre de  »l’Aîné des anciens ».

    Vingt ans après, les idées de la comédienne ont peut-être évolué mais n’ont pas beaucoup changé. Et lorsqu’on lui demande de faire le bilan de cet engagement, elle répond :  »Je m’appelle Fatoumata Coulibaly, tout le monde m’appelle FC. Je suis journaliste, réalisatrice, comédienne, chargée de production à la Télévision nationale du Mali, et je suis la fille adoptive d’Ousmane Sembène ».

    AKS/BK/ADC/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Ziguinchor : le Musée-mémorial  »Le Joola » inauguré par le Premier ministre

    SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Ziguinchor : le Musée-mémorial  »Le Joola » inauguré par le Premier ministre

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a procédé, mardi, à l’inauguration du Musée-mémorial  »Le Joola » érigé sur les berges du fleuve Casamance, à Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.

    Les autorités sénégalaises avaient lancé en décembre 2019, à Ziguinchor, les travaux de construction de cet édifice longtemps réclamé par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau Le Joola. L’infrastructure érigée en hommage aux victimes du naufrage du bateau « Le Joola, a coûté trois milliards de francs CFA.

    Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau Le Joola dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles.

     »Ce Musée-mémorial nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peurs et qui encouragent les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté », a déclaré le Premier ministre.

    Selon lui, « l’enjeu permanent, c’est de tirer les bonnes leçons et de mettre en pratique ces leçons prescrites, les recettes élaborées ». Car, a t-il dit, « c’est sur l’homme sénégalais qu’il faut agir pour aider à sa mobilisation dans l’effort et la rigueur, dans le choix de vie responsable ».

     »C’est le lieu de redire avec force que la mémoire ne vit que dans la paix. Et ce musée de nos mémoires doit être un pas supplémentaire vers la paix définitive dans cette belle Casamance. Nous en avons les moyens et la volonté. Les immenses potentialités de cette région sont un levier stratégique pour sa transformation en un pôle de richesse et de croissance qui fera de la Casamance l’avenir du Sénégal », a soutenu le chef du gouvernement, en présence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, des autorités administratives et territoriales et des membres du gouvernement.

    Pour lui, « le Mémorial Joola développera une didactique du souvenir créatif, celui qui enseigne à être et à se penser parmi les autres, responsables de soi et de chacun des éléments composant la communauté, et pas seulement les êtres humains, mais également les autres éléments immatériels, constitutifs de notre patrimoine ». Car, selon Amadou Ba, « le naufrage du bateau est un signal du danger qui pèse sur l’ensemble de la structure sociale si ne sont érigées les barrières mentales robustes contre les dérives ».

    Il a assuré que l’État du Sénégal ne ménage aucun effort  »dans l’entreprise salvatrice de veiller à faire appliquer les leçons tirées de ce naufrage ».

     »Du point de vue des infrastructures et équipements, des conditions optimales de la mobilité, de l’éducation et du suivi des différents axes de construction et de remédiation, rien ne sera laissé au hasard », a promis M. Ba.

    Le Mémorial Joola, a t-il fait observer, est « debout sur le sol ferme, face au fleuve, sur le chemin de la mer ».  »Il est bâti pour résister au temps et aux intempéries tout en portant, dans sa vigueur et sa rigueur, les souplesses qu’exige un monde qui change dans une société composée en grande majorité de jeunes. Le mémorial sera assurément une école, un livre ouvert et un film d’anticipation », a dit le premier ministre.

    Il a par ailleurs annoncé qu’une équipe  »compétente et dynamique » sera mise en place. « Des travaux seront régulièrement menés pour améliorer les contenus et adapter le Mémorial à la modernité », a ajouté le Premier ministre qui a également inauguré le poste de santé de Fanda, un village de la commune de Niaguis. Cette infrastructure sanitaire est construite par le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

    MNF/OID

  • SENEGAL-USA-CULTURE-MUSIQUE / Le groupe de rap américain ‘’The Invisibles’’ en tournée dans quatre villes sénégalaises

    SENEGAL-USA-CULTURE-MUSIQUE / Le groupe de rap américain ‘’The Invisibles’’ en tournée dans quatre villes sénégalaises

     Dakar, 16 (APS) – Le groupe de rap américain ‘’The Invisibles’’ clôture, mardi, sa tournée sénégalaise sponsorisée par l’ambassade des Etats-Unis, a-t-on appris de source diplomatique.

    Cette tournée entamée dimanche s’inscrit dans ‘’le cadre du programme de coopération culturelle pour la promotion des échanges à travers la musique et la culture’’, précise l’ambassade américaine à Dakar dans un communiqué reçu à l’APS.

    Durant son séjour de quatre jours en terre sénégalaise, le groupe ‘’The Invisibles’’ participe à des sessions d’échanges culturelles avec des artistes sénégalais et donne des concerts gratuits à Dakar, Thiès, Saint-Louis et Louga.

    Mercredi, le groupe se produira notamment au centre Guédiawaye Hip Hop en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor, et jeudi, à Meyazz Club de Saint-Louis.

    ‘’The Invisibles’’ est formé par quatre amis, qui collaborent depuis le début des années 2000, explique le communiqué. 

    Le groupe a entamé, en 2022, sa première tournée mondiale qui l’a mené en Inde, au Nigeria, en Ouganda, en Thaïlande et aux États-Unis. 

     

    ABB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Le Dakar Music Expo aura lieu du 1er au 4 février (communiqué)

    SENEGAL-CULTURE / Le Dakar Music Expo aura lieu du 1er au 4 février (communiqué)

    Dakar, 16 jan (APS)- La cinquième édition du festival Dakar Music Expo (DMX) aura lieu du 1er au 4 février à l’Institut français de Dakar, a t-on appris de son initiateur, Doudou Sarr.

    « Le Dakar Music Expo est un salon de la musique qui réunit des artistes émergents, des professionnels de l’industrie musicale, des producteurs, des labels et des passionnés de musique », indique t-il dans un communiqué transmis à l’APS.

    Le thème de cette édition est ‘’L’artiste à l’ère du digital’’.

    Dakar Music Expo (DMX) constitue une occasion de rencontres entre experts renommés et professionnels du secteur culturel local et international.

    L’évènement offre, selon le communiqué, des « opportunités de collaboration et de partenariat » et permet  »le renforcement de capacités des acteurs de la musique », mais également de « découvrir les dernières technologies et innovations dans le secteur de la musique »

    En plus du  »Grand Sabar Tabanerr » et le plateau  »Dakar Sounds Systemz » prévus à la Maison de la culture Douta Seck, le samedi 3 février, des panels, conférences et ateliers seront au menu de cette cinquième édition avec « des discussions enrichissantes, des conseils d’experts et des opportunités de réseautage ».

    ABB/SBS/OID

  • SÉNÉGAL-INSTITUTIONS-EDITION / Samba Mangane retrace le parcours des membres des gouvernements sénégalais depuis 1957

    SÉNÉGAL-INSTITUTIONS-EDITION / Samba Mangane retrace le parcours des membres des gouvernements sénégalais depuis 1957

    Dakar, 14 jan (APS) – Le journaliste Samba Mangane retrace, dans un ouvrage à paraître, le parcours des membres des différents gouvernements sénégalais de 1957 à nos jours, a appris l’APS auprès de l’auteur.

    L’ouvrage est intitulé ‘’Gouvernements du Sénégal 1957-2023 » avec en sous-titre  »Les hommes et les femmes du pouvoir exécutif’’.

    Dans cette publication, Samba Mangane, par ailleurs diplomate en service au consulat général du Sénégal à Lyon (France), revient sur tous les Gouvernements du Sénégal du 20 mai 1957, époque coloniale, au 31 décembre 2023.

    Selon une note transmise à l’APS, ‘’cet ouvrage retrace le parcours de 441 membres du pouvoir exécutif dont 81 femmes qui ont marqué l’évolution politique de notre pays (Présidents, Président du Conseil, Premiers ministres, ministres)’’.

    Ce livre de référence, considéré comme un document pour l’administration, est composé de plus de 200 pages parfaitement illustrées avec les photos des différentes personnalités.

    L’auteur qui répond à une demande générale, dit vouloir ‘’permettre aux jeunes générations de connaître ces hommes et femmes qui ont servi notre pays dans la plus haute administration et de leur rendre hommage’’.

    Samba Mangane, journaliste diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’école de journalisme de l’université de Dakar, a longtemps servi à la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique).

    OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Une convention de partenariat signée entre Fatick et le ministère de la Culture

    SENEGAL-CULTURE / Une convention de partenariat signée entre Fatick et le ministère de la Culture

    Fatick, 13 jan (APS) – La commune de Fatick, représenté par son maire Mactar Ba, a signé, vendredi, avec le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, une convention de partenariat d’un montant de vingt millions de francs CFA pour le développement du secteur de la culture, a constaté l’APS.

    ‘’Nous venons de signer une convention de partenariat pour le développement de la culture, d’un montant de vingt millions de francs CFA que le ministère mettra à disposition pour votre politique culture’’, a expliqué le ministre de la Culture, Aliou Sow, lors de la cérémonie de clôture, à Fatick, de la douzième édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac).

    Il a rappelé que la culture est une compétence transférée, soulignant que le maire de Fatick, Mactar Ba, l’a bien compris « en s’impliquant de fort belle manière » dans l’organisation de cette édition du Fesnac.

    Aliou Sow a aussi signé une convention de partenariat avec le groupe ‘’Dioff Nanoor, ‘’ fondateur de la radio et la télévision des cultures urbaines ‘’Diofior TV et FM’’, pour une valeur de six millions de francs CFA afin d’accompagner cette structure.

    Plus tôt, son ministère a octroyé à la mutuelle de santé des acteurs culturels de ladite localité une enveloppe de deux millions de francs CFA.

    Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique a aussi signé avec la radio communautaire ‘’Midiss Tv’’ de Fatick une convention de partenariat d’un montant de cinq millions de francs CFA pour l’accompagnement de cette structure.

    FKS /SDI/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Palmarès Fesnac : Dakar remporte le Grand Prix Douta Seck pour la deuxième année consécutive

    SENEGAL-CULTURE / Palmarès Fesnac : Dakar remporte le Grand Prix Douta Seck pour la deuxième année consécutive

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Fatick, 13 jan (APS) – La région de Dakar a remporté, vendredi, à Fatick, le Grand Prix Douta Seck, décerné à la meilleure participation artistique régionale au Festival national des arts et cultures (Fesnac), dont la 12e édition a été clôturée le même jour, a constaté l’APS.

    Après Kaffrine en 2023, Dakar double la mise en remportant cette année encore le grand trophée du Fesnac et une enveloppe financière de trois millions de francs CFA.

    La capitale a réussi la meilleure participation régionale pour avoir gagné le premier prix en théâtre, musique et arts visuels ainsi que le deuxième prix danse.

    Le prix a été remis à Alioune Kéba Badiane, directeur du centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow. Très satisfait du résultat obtenu, M. Badiane estime qu’il n’y a point de secret pour réussir ce doublé.

    ‘’Nous prenons le temps de coacher nos artistes, de les accompagner et de prendre aussi du temps d’appeler des gens expérimentés qui viennent leur apprendre’’, a-t-il expliqué. Il estime que c’est cher de préparer un artiste.

    Selon lui, il ne s’agit pas d’attendre d’arriver sur les lieux de la compétition pour investir des moyens. ‘’Nous avons fait l’essentiel et nous avons lu les critères, respecté le timing et je pense que c’est là où on a joué gros pour gagner ce prix’’, explique Aliou Kéba Badiane. Il a rappelé qu’une audition a été organisée au niveau de la région de Dakar pour sélectionner les meilleurs artistes.

    La région de Tambacounda s’est distinguée cette année en occupant la deuxième place en slam et en musique et la troisième place dans la catégorie théâtre.

    Très « enthousiaste et satisfaits des performances des artistes de la région, le directeur du centre culturel régional de Tambacounda souligne que ces derniers ont compris le discours malgré le temps limité qu’ils ont eu pour se préparer.

    Trois disciplines artistiques ont été introduites cette année dans la compétition : le slam, les arts visuels et le conte.

    La présidente du jury théâtre, la comédienne du théâtre Daniel Sorano, Ndèye Fatou Cissé, a relevé le haut niveau  des prestations.

    Par exemple, indique-t-elle, la troupe de théâtre de Fatick a remporté la deuxième place, car ayant fait appel aux services d’un professionnel, en l’occurrence Ibrahima Mbaye ‘’Thié’’ pour accompagner ses artistes.

    Outre les prix nationaux, des prix spécifiques ont été aussi attribués aux artistes.

    Il faut rappeler que les artistes ont compéti sous le thème de la 12e édition du Fesnac,  »Macky, les arts et le patrimoine ».

    Un concert de l’orchestre national a clôturé cette douzième édition du Fesnac à Fatick.

    Palmarès

    Théatre

    Troisième prix : Tambacounda

    Deuxième prix : Fatick

    Premier prix : Dakar

    Danse

    Troisième prix : Sédhiou

    Deuxième prix : Dakar

    Premier prix : Diourbel

    Musique

    Troisième prix : Matam

    Deuxième prix : Tambacounda

    Premier prix : Dakar

    Peinture Arts visuels

    Troisième prix : Kaffrine ex aequo avec Louga

    Deuxième prix : Thiès

    Premier prix : Dakar

    Slam

    Troisième prix : Saint-Louis

    Deuxième prix : Tambacounda

    Premier prix : Thiès

    Conte

    Troisième prix : Thiès

    Deuxième prix : Kaolack

    Premier prix : Diourbel

    Prix locaux des artistes de Fatick

    -Meilleur chasseur : Abdoulaye Ndiaye

    -Meilleur conteur : Djiby Bongue Ndiaye

    -Meilleur production littéraire : Ibrahima Diouf

    -Meilleur conservateur :  Cheikh Salmone Diouf

    -Prix du cadre de vie : Samba

    FKS/SDI/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Salon national du livre : « un bilan mitigé’’ côté affluence (commissaire)

    SENEGAL-CULTURE / Salon national du livre : « un bilan mitigé’’ côté affluence (commissaire)

    Fatick, 13 jan (APS) – Le commissaire général du troisième Salon national du livre (9 au 12 janvier) à Fatick, Abdoulaye Fodé Ndione, a dressé, vendredi, un ‘’bilan mitigé’’ de cet évènement culturel au vu de la faible affluence notée, surtout chez les adultes.

    Ouvert mardi, cette manifestation couplée à la douzième édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac), a pris fin vendredi. Elle a enregistré la participation d’une cinquantaine d’éditeurs.

    ‘’C’est un bilan mitigé par rapport à la fréquentation pour la simple raison que nous n’avons pas eu le public adulte escompté. Nous avons heureusement bénéficié de visiteurs estudiantins et des élèves.  Nous avons eu beaucoup de présence d’élèves. Chaque matin, le salon est rempli et l’après-midi aussi’’, a déclaré M. Ndione dans un entretien accordé à l’APS.

     »J’aurais souhaité voir  à ce salon logé dans les locaux de la mairie de Fatick, le public adulte fatickois », a-t-il déclaré, saluant cependant la qualité de la plupart des éditeurs dont les ouvrages interpellent les adultes.

    ‘’On aurait souhaité les voir mais, malheureusement, le public n’est pas sorti’’, a-t-il déploré. Il s’est réjoui néanmoins de la réussite de deux choses : le record de participation des éditeurs à ce salon national du livre avec 52 maisons d’éditions exposantes, dont celles des régions et l’engouement suscité autour des exposants.

    « Lorsqu’on voit des institutions qui travaillent pour le livre arriver à Fatick, cela veut dire que le secteur est animé et il y a un dynamisme autour. Ce qui fait que les gens sont prêts à aller plus loin », estime Abdoulaye Fodé Ndione.

    L’autre succès, selon lui, reste la participation de la douane et de la police à l’atelier axé sur la distribution et la diffusion. Il a souligné que les éditeurs ont profité de cette rencontre avec les forces de défense et de sécurité pour lever des équivoques concernant la piraterie et la contrefaçon des œuvres produites.

    « Ils nous ont expliqué quoi faire et comment faire par rapport à ce fléau. Ils ont tu les contraintes en nous donnant des solutions pratiques’’, a-t-il fait valoir.

    Il dit ne pas croire que les gens n’aiment pas le livre ou ne lisent plus. Selon lui, si certains ne lisent plus, c’est parce qu’ils ne voient pas ce qu’il y a à lire.

    « C’est exactement la raison d’être du Salon national du livre organisé pour la première fois à Saint-Louis en 2019, en 2023 à Dakar et à Fatick en 2024, porté par le Fesnac », a-t-il expliqué. Selon lui,  »le livre voyage dans les régions, mais ce qu’on doit travailler davantage, c’est d’emmener le livre plus loin dans d’autres régions, pour que sa distribution et sa diffusion soient installées au Sénégal’’.

    Concernant la vente d’ouvrages lors de ce salon, « cela n’a pas été une réussite », a-t-il déclaré, tirant un bilan également mitigé du couplage de cette édition avec le Fesnac.

    Il n’en sera plus ainsi pour les prochains rendez-vous du salon, a-t-il précisé, rappelant que la présente édition a « été organisée dans le cadre du +sargal+ [hommage] au président de la République. (…) », a-t-il conclu.

    FKS/SDI/AB/SBS/ASG