Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE / Fatick : Aliou Sow salue l’adhésion du Sine au FESNAC

    SENEGAL-CULTURE / Fatick : Aliou Sow salue l’adhésion du Sine au FESNAC

    Fatick, 13 jan (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a salué, vendredi, l’adhésion des populations du Sine à la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac) avec la réussite du « pari de la mobilisation », à l’occasion de cette manifestation culturelle qui a pris fin vendredi.

     » Je remercie les populations du Sine d’avoir relevé le pari de la mobilisation. Dans toutes les localités, partout, ce sont de grandes mobilisations. De Diakhao à Djoffior, Djilor, Sokone ou Fimela, les peuples ont adhéré au Fesnac », s’est-il félicité.

    Le Pr Aliou Sow s’exprimait à la cérémonie de clôture de la 12ème édition du Fesnac, organisée pendant cinq jours dans la région de Fatick.

    Le royaume du Maroc, pays invité d’honneur, et plusieurs autorités venues de la Gambie et de différentes régions du Sénégal y ont participé.

    Le ministre de la Culture révèle que le Maroc à pris toutes les mesures pour envoyer une délégation d’une quarantaine de membres au Fesnac et au Salon national du livre.

    Il a également adressé Ses félicitations à l’ensemble des acteurs du monde culturel « venus de partout » pour prendre part à la manifestation.

    Le maire de la commune de Fatick, Matar Ba, souligne que sa ville « mesure à sa juste valeur l’attention que lui montre le ministère de la Culture en y tenant le Fesnac ». « Au delà des compétitions, vous nous avez fait vivre notre culture, sénégalaise et marocaine », a-t-il ajouté.

    SDI/FKS/ASG

  • SENEGAL- CULTURE / Fatick : « le projet histoire générale du Sénégal » exposé au Salon du livre

    SENEGAL- CULTURE / Fatick : « le projet histoire générale du Sénégal » exposé au Salon du livre

    Fatick, 12 jan (APS) – L’exposition du  »projet histoire générale du Sénégal » au troisième Salon national du livre est un moyen de faire connaître le vécu historique du pays et d’inciter les intellectuels à s’intéresser davantage à son histoire et à sa culture, a indiqué, jeudi, Abdoulaye Ndour, documentaliste du projet d’écriture de  »l’histoire générale du Sénégal ».

    « Nous participons au Salon national du livre pour faire connaître et vendre l’histoire de notre pays. Le Sénégal est un pays d’énormes potentialités qu’il faut faire connaître », a-t-il dit à l’APS.

    Le  »projet histoire générale du Sénégal », une association basée sur la recherche et publication d’ouvrages, a exposé durant le salon divers articles sur la culture, l’histoire des mégalithes de la Sénégambie, des confréries, des fonctionnaires et du service militaire.

    Parmi les articles exposés, il y a  »les mégalithes du Sénégal et de la Sénégambie » du professeur, Hamady Bocoum,  »les relations historiques et culturelles entre le Sénégal et le Mississipi » aux États-Unis du Pr Ibrahima Seck, a-t-il cité.

    « Nous exposons des ouvrages d’une importance capitale pour la connaissance du Sénégal », a encore soutenu M. Ndour qui participe pour la 2ème fois au Salon national du livre.

    Il a rappelé que le  »projet histoire générale du Sénégal » avait publié cinq volumes. Quatorze volumes dans plusieurs domaines sont sur le marché.

    Le projet  »histoire générale du Sénégal », initié en 2013, ambitionne d’écrire « un récit authentique » de l’histoire du Sénégal basé sur des archives grâce à un travail scientifique porté par quelque 450 chercheurs.

    Ouvert mardi, le troisième Salon national du livre couplé à la douzième édition du  Festival national des arts et cultures (FESNAC) prend fin ce vendredi.

    SDI/FKS/AB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Grand théâtre national : des spectacles inclusifs au 1er trimestre

    SENEGAL-CULTURE / Grand théâtre national : des spectacles inclusifs au 1er trimestre

    Dakar, 12 janv (APS) – Le Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose promet au public des spectacles inclusifs et ouverts à toutes les catégories d’âge dans sa programmation du 1er trimestre de l’année dévoilée vendredi.

    ‘’Nous présentons notre programme de janvier, février et mars avec une panoplie d’activités après avoir mis en place une nouvelle stratégie basée sur une démarche collégiale’’, a indiqué Samba Diaité, directeur artistique du Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose lors d’un point de presse.

    Il soutient que la programmation qui va être déroulée au courant du premier trimestre 2024 va toucher l’ensemble des disciplines artistiques et un public diversifié pour permettre de ‘’redorer le blason’’ du Grand théâtre national.

    ‘‘Nous démarrons ce samedi 13 janvier par un concert avec l’artiste sénégalo-mauritanien Abou Fall qui va revisiter tout ce qui a trait à la culture maure dans sa globalité et cela va être un grand spectacle’’, a-t-il annoncé.

    Une prestation scénique autour de  »l’assiko » est prévue le 26 janvier avec Assico family.

    ‘’Nous allons faire le pont entre la communauté sportive et la musique, en faisant un clin d’œil aux associations sportives et culturelles’’, a-t-il souligné.

    Un spectacle de conte pour les tout-petits est prévu, le 07 février, avec la compagnie Diarama à travers une pièce dénommée ‘’La cuillère sale’’.

    ‘’Nous sommes convaincus que les enfants accompagnés ont aussi droit au spectacle car de plus en plus, les spectacles se font à des heures tardives excluant cette catégorie d’âge de la société’’, a soutenu M. Diaité.

    Il informe qu’un spectacle purement social, liant comédie et musique avec l’artiste Kéba Seck et des humoristes, aura lieu le 10 février. Les recettes tirées de cet évènement seront reversées aux artistes traversant des moments difficiles.

    Durant le même mois, du 05 au 09, une place sera accordée à la formation avec un master class en danse dirigé par la compagnie Bakalama sera suivi d’une restitution le 14 février.

    ‘’Pour le mois de mars, nous faisons un clin d’œil à la coopération entre le Sénégal et la Russie où il s’agit de célébrer la femme’’, fait-il savoir annonçant que du 04 au 07 mars, un autre master class sur les techniques de chant et de danse est prévu avec une délégation qui vient de la Russie.

    Pour la journée mondiale de la femme célébrée le 08 mars, un grand spectacle de musique et de danse sera présenté pour magnifier la femme avec l’orchestre  »Jigeen Ni » et la délégation Yakoutie de la Russie.

    Le 13 mars, il y aura à nouveau une programmation pour les tout-petits avec toujours la compagnie Diarama.

    Le directeur artistique du Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose a indiqué que cette nouvelle dynamique est due à une approche plus ‘’inclusive’’, mettant à contribution les artistes.

    ‘’Les programmes sont réfléchis, organisés et coordonnés avec les acteurs et pour les acteurs’’, a déclaré Samba Diaité, estimant que cette programmation permet au grand public d’être beaucoup  »plus réceptif’’.

    ‘’Ce que nous avons réussi en 2023 est le fruit de cette coopération et nous marquons de plus en plus notre présence sur la programmation culturelle en terme d’affluence, d’implication dans nos activités’’, a t-il dit.

    Selon Ousmane Noël Cissé, conseiller technique, le Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose occupe une place importante dans la création, la diffusion et la promotion des arts du spectacle vivant au niveau national et international.

    MFD/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / Aliou Sow : « L’appel de Diakhao est une lueur d’espoir pour une paix durable »

    SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / Aliou Sow : « L’appel de Diakhao est une lueur d’espoir pour une paix durable »

    Diakhao (Fatick), 12 jan (APS) – La déclaration dite de Diakhao, dans laquelle des chefs traditionnels sénégalais ont pris jeudi l’engagement d’assumer davantage la responsabilité de valoriser les mécanismes de régulation sociale, « jette les graines d’une harmonie qui s’épanouira pour les générations à venir », estime le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Cette déclaration a été rendue publique à l’issue d’une réunion des chefs traditionnels concernés à Diakhao, dans la région de Fatick (ouest), à l’occasion de la 12ᵉ édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac).

    Intitulée  »l’appel de Diakhao », du nom de la capitale de l’ancien royaume du Sine, correspondant approximativement à la région de Fatick, elle a été lue par Buur Sine Niokhobaye Diouf Fatou Diène, au nom de chefs traditionnels du Sine, de Bignona, du Saloum, du Buur Guédé, ainsi que d’une délégation ayant représenté le résistant colonial Lat Dior.

    Le document a été ensuite remis au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, qui a promis de le transmettre au chef de l’Etat, Macky Sall.

    ‘’C’est un honneur de partager ce moment significatif la déclaration de Diakhao dans le cadre de la douzième édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac) à Fatick. Cette rencontre des pouvoirs traditionnels est une lueur d’espoir pour une paix durable’’, a dit le ministre.

    La déclaration dite de Diakhao « jette les graines d’une harmonie qui s’épanouira pour les générations à venir », et représente « une lueur d’espoir pour une paix durable » au Sénégal, a dit le ministre de la Culture, selon qui « la diversité reste notre force ».

    « Nos traditions se mêlent dans cette déclaration, érigeant ainsi les piliers d’un avenir harmonieux », a insisté Aliou Sow, avant d’ajouter que cet appel de plusieurs chefs traditionnels « représente ce cours d’eau fluide vers l’unité nationale consolidée et créant un littoral de fraternité agissante ».

    La participation au Fesnac de communautés lébous, diolas, peuls, sérères, du Cayor et du Saloum « en témoigne à suffisance », a souligné le ministre de la Culture et du Patrimoine historique.

    « Honorables chefs traditionnels, votre rassemblement pendant ce Fesnac est la toile tissée de fils multicolores ayant un tableau de paix et de compréhension, puisse ces liens perdurer comme une histoire gravée dans le rock de Diakhao », a-t-il déclaré.

    Dans leur déclaration, ces chefs coutumiers et traditionnels se sont engagés à assumer davantage la responsabilité de valoriser les mécanismes de régulation sociale et de prévention des conflits en promouvant le respect entre les communautés.

    Ils ont aussi appelé à une collaboration renforcée entre autorités traditionnelles et pouvoirs publics, pour une contribution active des pouvoirs traditionnels à la gouvernance du pays.


    FKS/SDI/BK/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-CULTURE / Dioffior: Aliou Sow inaugure la télévision des cultures urbaines ‘’Dioffior Tv’’

    SENEGAL-MEDIAS-CULTURE / Dioffior: Aliou Sow inaugure la télévision des cultures urbaines ‘’Dioffior Tv’’

    Dioffior (Fatick), 11 jan (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a procédé, jeudi, à l’inauguration de la télévision des cultures urbaines ‘’Dioffior Tv’’ installée dans la commune de Diofior, a constaté l’APS.

    Cette télévision et la radio ‘’Dioffior Fm’’ ont reçu un financement du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) respectivement à hauteur de quatre millions de francs CFA et de cinq millions FCFA en 2018.

    ‘’J’exprime mes chaleureuses félicitations au directeur du groupe Dioff Nanoor, Diegue Diame Diouf, et à l’ensemble de son équipe, non seulement pour ces belles initiatives, mais aussi pour leur capacité managériale à montrer ce qu’est une entreprise culturelle’’, a déclaré le ministre devant les autorités administratives et locales de la région après la visite des locaux de la radio et de la télévision ‘’Dioff Nanoor’’ mise en place par l’association des acteurs culturels de la localité.

    Selon le ministre, Dieg Diam Diouf et son l’équipe montrent ce qu’est la capacité d’apprivoiser les défis, les difficultés en vue de présenter des résultats qui peuvent servir de référentiels à ceux là qui hésitent.

     »L’emploi se trouve chez chacun d’entre nous dans son imagination, dans son engagement, dans ses convictions, mais surtout dans son optimisme », a t-il dit.

    Selon lui,  »l’Etat donne des milliards et des milliards à des Sénégalais, jeunes, femmes, anciens pour des projets conçus ».

     »Certains reçoivent de l’argent et l’utilisent à d’autre fins, d’autres utilisent l’argent pour tenter de payer un voyage dans l’émigration clandestine’’, a fait remarquer Aliou Sow qui félicite le groupe Dioff Nanoor tv pour sa  »détermination ».

    Il a offert les responsables du groupe en  »modèles » à la jeunesse et à beaucoup d’acteurs des cultures urbaines.

    Aliou Sow a annoncé 6 millions de FCFA qu’il va accorder au groupe à travers la signature d’une convention de partenariat pour les aider à poursuivre d’autres projets.

    Le directeur du groupe ‘’Dioff Nanoor’’ s’est réjoui de la présence du ministre à la cérémonie d’inauguration.

    ‘’C’est une radio et une télévision décentralisées qui couvrent toute la région de Fatick, Dioffior, les Iles du Saloum. Elles peuvent être captées à Dakar jusqu’au Etats-Unis parce que nous avons créé notre propre application’’, a t-il expliqué.

    Le financement de la radio s’élève à 20 millions de francs CFA et celui de la télévision à 25 millions FCFA.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Fesnac : le ballet  »La Linguère » célèbre l’unité nationale et la diversité culturelle

    SENEGAL-CULTURE / Fesnac : le ballet  »La Linguère » célèbre l’unité nationale et la diversité culturelle

    Fatick, 11 jan (APS) – Le ballet national  »La Linguère » a célébré, mercredi dans la soirée, l’unité nationale à travers un spectacle de danse revisitant les rythmes et chorégraphies de différentes ethnies du Sénégal, une façon de montrer une autre facette de la compagnie du théâtre national Daniel Sorano, a estimé son directeur général, Ousmane Barro Dione.

    ‘’On a voulu à travers ce spectacle montrer une autre facette de Sorano, l’année dernière, c’était le théâtre [C’était lors du festival national des arts et cultures de Kaffrine avec la représentation de la pièce La bataille de Pathé Badiane]. Cette année, on a présenté la danse à travers le ballet national la Linguère créée en 1964 qui a fait la fierté du Sénégal et a fait plus de trois cents spectacles dans le monde’’, a-t-il expliqué.

    Ce spectacle est offert dans le cadre de la douzième édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac) qui se tient depuis lundi à Fatick. L’évènement prend fin vendredi.

    Sur plusieurs tableaux, les danseurs ont interprété des rythmes du Fouta au son du +Yéla+ exécuté par les percussionnistes au premier chef, le tambour major surnommé commissaire Mbaye, fils de la cantatrice Yandé Codou Sène.

    Des rythmes balantes ont suivi pour faire un clin d’œil à la Casamance.

    Les mélodies sérères et lébous ont clôturé cette prestation où le +sabar+, tambour local, a aussi joué sa partition.

    Ce spectacle entre dans le cadre du concept ‘’Sorano chez vous’’ initié il y a un an, en janvier 2023, par le nouveau directeur général Ousmane Barro Dione.

    Il estime que c’est une manière de décentraliser les activités de la compagnie du théâtre national Daniel Sorano qui avait l’habitude d’être présente à Dakar de sorte que  »les Sénégalais de l’intérieur du pays n’avaient pas l’occasion de voir ses prestations ’’’.

    ‘’Je crois que ce que vous avez vu est important, autant les artistes peuvent interpréter les danses de la culture lébou et autant celles des sérères, diolas et wolof et c’est cela le Sénégal’’, se réjouit-il, ajoutant que ce ‘’Sorano chez vous’’ à Fatick, a revêtu un cachet particulier.

    ‘’Je suis de Fatick, natif du Sine, c’est avec un grand plaisir que je constate que les fatickois ont adhéré à cette initiative et l’apprécient de fort belle manière’’, a-il encre relevé, saluant la tenue de ce Fesnac, à Fatick présidé pour la première fois par un chef d’Etat.

     »Pour la première fois, a-t-il déclaré,  cette manifestation a été présidée par un président de la République qui a eu droit à un vibrant hommage lors de la cérémonie d’ouverture au stade Massène Sène ».

    ‘’Nous fatickois, nous sommes très fiers de l’initiative du ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow de rendre hommage à un président de la République qui a bouclé ses deux mandats dans son terroir, dans son Sine natal’’, a-t-il conclu.

    Le directeur du ballet national  »La Linguère’’, Pape Moussa Sonkho, a estimé pour sa part que l’objectif était de refléter sur scène l’image du ballet qui a pour mission de représenter les différentes ethnies du Sénégal.

    Clôturée tard dans la nuit cette soirée a offert aussi une tribune de prestations à des troupes locales chantant le+ ngoyane+, le rap et des rythmes de la Casamance devant un public venu nombreux.

    FKS/OID/AB

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-CULTURE / Un universitaire analyse les politiques culturelles de Senghor à Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE-CULTURE / Un universitaire analyse les politiques culturelles de Senghor à Macky Sall

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Fimela (Fatick), 11 jan (APS) – Les politiques culturelles des quatre chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Sénégal peuvent être lues différemment  »en fonction des enjeux, des réalités et du contexte », a estimé, jeudi, l’enseignant-chercheur Ibrahima Wane.

    ‘’A chaque période, il y a eu une politique taillée en fonction des enjeux, des réalités et du contexte. On peut faire la comparaison des quatre chefs d’Etat mais en lisant bien les contextes où il y a eu des acquis et des insuffisances’’, a dit M. Wane.

    ‘’Senghor [Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal] a été un moment phare. C’étaient les années des indépendances et le Sénégal s’est distingué par la place donnée à la culture dans la politique de développement national’’, a-t-il souligné dans un entretien accordé à l’APS, en marge du Festival national des arts et cultures (FESNAC).

    Il estime que jusqu’à ce jour, les bénéfices de cette option initiale sont toujours visibles avec la mise en place d’infrastructures importantes dont le Théâtre national Daniel Sorano inauguré en 1966 et de grands évènements phares avec le premier Festival mondial des arts nègres.

    M. Wane rappelle à cet égard que le Sénégal a eu à cette époque l’un des premiers ministères de la Culture au monde. ‘’Dans les années 1960, peu de pays au monde avait un ministère de la Culture’’, a relevé le professeur de lettres spécialisé en littérature africaine.

    Il y a eu ensuite le Musée dynamique qui abrite aujourd’hui le siège de la Cour suprême, et les Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès.

    ‘’Avec Senghor, il y avait une vision, une ambition et une réelle volonté de placer la culture en avant’’, selon le coordonnateur du colloque de la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac), dont le thème est ‘’Les politiques culturelles au Sénégal : acquis et défis’’.

    Le successeur de Senghor, le président Abdou Diouf est arrivé, dit-il, dans un contexte différent dans les années 1980 avec les programmes d’ajustement structurel imposés par les bailleurs de fonds.

    ‘’Il y a eu un recul dans certains acquis, mais la crise a la vertu de faire naitre des choses et cela développe des initiatives’’, a-t-il fait remarquer, soulignant que c’est à cette période qu’est née la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar communément appelée ‘’Dak’art’’.

    Le Grand prix du président de la République pour les arts et les lettres, la galerie nationale, la maison de la culture Douta Seck, le programme de développement des centres culturels dans les régions ont vu le jour durant cette période.

    ‘’Cela a été une période de crise par rapport à la décennies 1960 et 1970, mais cela a été aussi une période très intéressante où des initiatives importantes ont été prises par l’Etat d’une part et d’autre part par les acteurs qui étaient dans l’obligation de se prendre en charge’’, explique-t-il.

    Ce contexte a vu également émerger des  »capitaines d’industries », comme Youssou Ndour, le lead vocal du Super étoile, El Hadj Ndiaye, le patron Studio 2000 et fondateur de la tévision 2Stv, a souligné Ibrahima Wane.

    ‘’Cela était inimaginable avant que les artistes se mettent à créer des sociétés, à ouvrir des studios et cela était aussi valable dans les arts visuels avec l’ouverture de galeries. Ils ont suppléé l’Etat, des associations d’artistes sont nées’’, relève-t-il.

    Les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall

    L’arrivée du président Abdoulaye Wade coïncide avec les bouleversements introduits par les nouvelles technologies de l’information et de la communication qui ont amplifié la piraterie et ouvert des opportunités, selon Ibrahima Wane.

    ‘’Il y a eu à cette période, une nouvelle vision de la culture comme instrument économique et même la Banque mondiale l’intègre dans ses programmes comme un élément de lutte contre la pauvreté et comme une source de création d’emplois’’, a expliqué le professeur Wane, déplorant une instabilité institutionnelle avec onze ministres de la Culture durant le régime d’Abdoulaye Wade (2000-2012).

    A partir de 2012, avec l’avènement du président Macky Sall, il y a eu la loi sur le statut de l’artiste et les nombreux fonds mis en place pour financer la culture.

    Ibrahima Wane cite à ce propos le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), le Fonds de développement des cultures urbaines (Fdcu), devenu aujourd’hui le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives (FDCUIC), etc.

    ‘’A chaque période, il y a eu un contexte et une politique taillée en fonction des enjeux, des réalités. On peut faire la comparaison des quatre chef d’Etat mais en lisant bien les contextes où il y a eu des acquis et des insuffisances’’, a conclu M. Wane.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-PAIX / Fesnac : des écrivains soulignent l’importance de la paix

    SENEGAL-CULTURE-PAIX / Fesnac : des écrivains soulignent l’importance de la paix

    Fatick, 12 jan (APS) – Une dizaine d’écrivains et de slameurs réunis à Fatick, dans le cadre d’un panel, ont insisté sur l’importance de la paix et de la sécurité lors d’une discussion autour de l’anthologie poétique « l’Appel de Rabat pour un Sénégal de paix et de prospérité ».

    ‘’L’Appel de Rabat pour la paix au Sahel, partout en Afrique et dans le monde’’ est le fruit du colloque international organisé en juillet 2023 par l’Académie du Royaume du Maroc sur le thème ‘’considérations sur l’esthétique africaine : de l’écriture à la scène et de l’image au design’’.

    « La paix ne va pas sans la sécurité. Notre combat pour la paix passe par la cohésion nationale », a indiqué El hadji saloum Diakité, écrivain et ancien diplomate.

    Selon lui, le peuple sénégalais doit porter les valeurs de paix auxquelles convient les autorités et les confréries.

    « Le Sénégal est un pays d’intellectuels et nous avons tous le même élan d’espoir et d’espérance », a-t-il souligné lors d’un panel du Salon du livre qui se tient à Fatick en marge du Festival national des arts et cultures (FESNAC).

    De son côté, Alioune Badara Ndiaye, professeur de Philosophie au lycée de Karang a dit s’être inspiré de sa grand-mère pour expliquer à ses élèves l’importance de la paix durant les périodes de troubles qu’a connues le pays.

     »Durant ces crises qu’a connues le Sénégal, je me suis inspiré de ma grand-mère qui, pour nous retenir à la maison, étant enfant, nous raconter des histoires. Je l’ai appliqué à mes élèves en leur lisant des œuvres sur la paix et la stabilité », a-t-il expliqué.

    André Marie Diagne, formatrice à la Fastef, le colonel Momar Guèye et d’autres écrivains, bouquinistes exposants au Salon national du livre on pris part à la rencontre.

    Le Directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lo, a pour sa part mis l’accent sur l’équité territoriale pour garantir la paix et la stabilité.

    « Tout ce que nous voulons faire n’a de sens que si tenons compte de l’équité territoriale. Ce pays est bourré de talents. Il a du potentiel humain qu’on retrouve partout. Nous ne pouvons pas tout faire mais essayons de faire le maximum », a-t-il soutenu.

    SDI/FKS/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-INFRASTRUCTURES / Bibliothèque nationale : un projet « très avancé en terme de conception et de préfiguration », selon un officiel

    SENEGAL-LITTERATURE-INFRASTRUCTURES / Bibliothèque nationale : un projet « très avancé en terme de conception et de préfiguration », selon un officiel

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Fimela (Fatick), 11 jan (APS) – Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Lamine Sarr, a indiqué, mercredi, que le projet de bibliothèque nationale est ‘’très avancé en terme de conception et de préfiguration’’.

    La direction du livre et de la lecture a tenu un atelier destiné à réfléchir autour des contours des premiers termes de la préfiguration de la bibliothèque nationale, a-t-il fait savoir.

    Il intervenait, mercredi, lors d’un panel sur ‘’Littérature et arts de la scène’’. Ce panel s’est tenu lors du colloque de la douzième édition du Festival national des arts et culture (Fesnac) de Fatick, axé sur le thème  »Les politiques culturelles au Sénégal : acquis et défis ».

    Selon Lamine Sarr, président du conseil scientifique du Fesnac, les textes et lois devant régir cette future bibliothèque nationale ainsi que son financement ont été discutés.

    ‘’Comment financer cette bibliothèque nationale ? Il y a eu un atelier spécialisé dans ce sens et qui a eu à proposer des choses très claires pour cette bibliothèque nationale’’, a-t-il dit.

    L’Etat s’est positionné, a-t-il indiqué, ajoutant que les partenaires au développement, dans le cadre de leur coopération avec le Sénégal, sont disposés à participer à ce financement.

    Les discussions sur le futur statut de la bibliothèque nationale ont tourné autour du choix d’un établissement public à caractère industriel et commercial ou d’un établissement public à caractère administratif ou bien une société nationale.

    ‘’Ces différents schémas ont été proposés’’, précise l’ancien directeur de cabinet du ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly.

    La question des contenus avec la fonction patrimoniale recherche et lecture publique, la préservation des expressions culturelles, etc., a quant à lui fait l’objet d’un atelier spécial, a-t-il fait savoir.

    ‘’Sachez que c’est très avancé en termes de conception et de préfiguration’’, a-t-il assuré. Il indique aussi que les textes et les lois devant régir cette bibliothèque nationale ont été discutés.

    Des résultats et recommandations ont été obtenus lors de ces ateliers qui ont réuni des universitaires venant de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et de celle de Gaston Berger de Saint-Louis.

    Le professeur Abdoulaye Racine Senghor, président du conseil d’administration du musée des Civilisations noires, a aussi pris part à ces ateliers, selon Lamine Sarr.

    Ce dernier répondait au journaliste culturel Aboubacar Demba Cissokho de l’Agence de presse sénégalaise, par ailleurs panéliste. Pour ce dernier,  ‘’il n’est pas cohérent que le Sénégal n’ait pas une bibliothèque nationale. »

    ‘’La question de la bibliothèque nationale a été posée en 1973 et jusqu’en 2024, rien n’est fait. Ouvrir une bibliothèque nationale permettrait de sauvegarder notre patrimoine du livre dans le pays’’, a-t-il souligné.

    Il a toutefois salué les douze centres de lecture et d’animation publique mis en place par l’Etat.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-PATRIMOINE / Macky Sall encourage la perpétuation du legs des figures nationales historiques

    SENEGAL-PATRIMOINE / Macky Sall encourage la perpétuation du legs des figures nationales historiques

    Dakar, 10 jan (APS) – Le chef de l’Etat a encouragé, mercredi, en Conseil des ministres, ‘’la perpétuation du legs’’ des figures nationales historiques, a appris l’APS.

     »Poursuivant sa communication, le chef de l’Etat a magnifié la tenue de la Semaine du Patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba et encouragé la perpétuation du legs de nos figures nationales historiques », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source signale que  »le président de la République a également insisté sur l’impératif de la sauvegarde des archives nationales, des sites et monuments historiques ; de la poursuite de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal, un projet majeur qui doit accompagner la matérialisation du Sénégal Emergent à l’horizon 2035 ».

    Macky Sall a indiqué, enfin, ‘’la nécessité d’un encadrement juridique adéquat de l’édification, de la labellisation, et de la gestion des Musées publics et privés qui doivent bénéficier, avec l’implication des personnes ressources, des collectivités territoriales et le développement du Mécénat, d’une politique de promotion soutenue, en vue de la connaissance de notre histoire et de la préservation de la Mémoire de la Nation ».

    OID