Catégorie : Culture

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PATRIMOINE / Bakary Sarr souligne l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PATRIMOINE / Bakary Sarr souligne l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée

    Gorée, 17 jan (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au patrimoine historique, Bakary Sarr, a souligné, vendredi, l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée, classée patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 1978, et aujourd’hui menacée par l’érosion côtière et la vétusté des bâtiments historiques.

     »Nous venons de faire une visite des lieux, un certain nombre de lieux historiques, des lieux de mémoire, ainsi qu’une partie du littoral. Et le constat est qu’il urge aujourd’hui de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île », a-t-il déclaré.

    M. Sarr s’exprimait ainsi à l’issue d’une visite de travail sur l’île de Gorée, où, entre autres lieux historiques, il s’est rendu, successivement, au palais du gouverneur de Gorée construit en 1964, à l’ancienne bâtisse de la sœur Anne Marie Javoueh. Il a terminé son périple au centre culturel Boubacar Joseph Ndiaye, où il a eu un entretien à huit-clos avec l’équipe municipale et plusieurs responsables de l’île.

    Cette visite, dit-il,  »s’inscrit dans la politique de réhabilitation et de promotion du patrimoine historique définie par le chef de l’Etat qui a donné des instructions claires en demandant au secrétariat d’Etat, précisément, de faire l’état des lieux, des îles comme Gorée, Carabane et les autres sites historiques, les lieux de mémoire, afin d’évaluer ce qu’il y a à faire pour la conservation, la préservation de ces lieux de mémoire ».

     »Nous avons voulu donc donner suite à ces directives, diagnostiquer avec les concernés le caractère spécial de ces lieux, la sensibilité et le fait que c’est à la fois un site culturel et naturel, vivant et dynamique », a-t-il ajouté.

    D’après le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique,  »pour ce que l’île représente dans les mémoires, dans les mémoires passées comme dans les mémoires chaudes (…), et aussi bien au niveau de la diaspora, il y a lieu donc de prendre des mesures ».

    Toutefois, Bakary Sarr est d’avis que ces mesures doivent être multi sectorielles, pour prendre en considération tous les aspects liés à la fois, à l’histoire, à l’environnement, à la culture, à l’économie, au tourisme et au cadre de vie des insulaires.

     »Nous avons voulu donc venir faire l’état des lieux, regarder, voir et naturellement ce qui va suivre ce sont des décisions pour agir vite », a-t-il promis, en s’adressant à l’équipe municipale.

     »Nous habitons un territoire où il y a des bâtiments très anciens. Nous habitons un territoire où les populations doivent vivre décemment. Donc, le fait qu’il y ait des bâtiments qui appartiennent encore à l’Etat sur l’île et sur lesquels on ne peut pas faire des travaux de réhabilitation pour permettre à nos populations d’avoir un habitat décent nous gêne profondément », a pour sa part relevé l’adjointe au maire, Pine Henriette Faye, tout en saluant la démarche inclusive du secrétariat d’Etat.

    Le directeur du patrimoine, Oumar Badiane, déclare que  »le patrimoine bâti, le patrimoine historique est presque très affecté depuis des années par l’environnement, par le temps ». Il estime qu »’il y a également lieu de prendre des mesures urgentes pour une meilleure valorisation de ce site du point de vue du tourisme, des infrastructures, et également de toutes les activités socio-économiques et culturelles qui sont à l’intérieur ».

    Selon lui, l’Etat doit mettre en place  »un fonds dédié pour la réhabilitation et accompagner les familles dans la maintenance de leurs demeures qui sont classées ».

    MK/FKS/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE / ‘’Satanique marabout rex’’, une autobiographie centrée sur la condition humaine

    SENEGAL-LITTERATURE / ‘’Satanique marabout rex’’, une autobiographie centrée sur la condition humaine

    Dakar, 17 jan (APS) – ‘’Satanique marabout rex’’, l’ouvrage ‘’hors genre’’ de Oncle Bassart Ndiaye publié par la maison d’édition sénégalaise ‘’Edisal’’, est une autobiographie centrée sur la condition humaine, a déclaré, jeudi, son auteur, qui propose un texte ‘’déstructurant’’ aux lecteurs.

    ‘’+Satanique marabout rex+ parle de binarité et débouche sur celle culturelle de toute la condition humaine. (…) C’est une autobiographie qui revient sur le parcours, le devenir et la dynamique de l’auteur et intègre d’autres vies à l’image de celle de l’artiste Joe Ouakam, du professeur Souleymane Bachir Diagne, etc.’’, dit-il.

    Il intervenait lors de la présentation du livre aux journalistes, à la maison des écrivains du Sénégal Keur Birago.

    L’ouvrage, publié en deux tomes (labyrinthe 0 avec plus de 300 pages et labyrinthe 1 de 510 pages), invite le lecteur plutôt à l’étude et non à la lecture dans ‘’une écriture satanique’’ voulue par son auteur.

    ‘’C’est un livre dont la façon d’écrire est nouvelle, et les gens doivent savoir qu’ils vont s’aventurer dans une chose nouvelle’’, explique Oncle Bassart Ndiaye.

    ‘’Satanique marabout rex’’ a une ‘’écriture satanique qui attire le lecteur dans un labyrinthe et lui fait perdre le fil, parce que ne pouvant pas lire facilement le livre et s’approprier le contenu’’, fait-il valoir.

    Il précise qu’il n’a jamais eu l’intention de bouleverser l’ordre établi, indiquant que ‘’le livre s’est écrit ainsi’’.

    Oncle Bassart Ndiaye, philosophe de formation, présente à travers son premier ouvrage une métaphore de la vie pleine de tortuosités, d’obstacles rencontrés.

    ‘’C’est une représentation des difficultés existentielles et quotidiennes des humains que nous avons essayé de traduire en littérature. (…) Le labyrinthe est la figure centrale de la condition humaine, nous le retrouvons dans toutes les cultures’’, explique l’auteur.

    Il espère que les nouvelles autorités vont réussir la victorieuse traversée du labyrinthe sénégalais, qu’il juge ‘’pluriel’’.

    Le critique littéraire et professeur Abdoulaye Racine Senghor avoue avoir été ‘’bouleversé’’ à la lecture du livre. Dans ‘’Satanique marabout rex’’, relève-t-il, toutes les choses sont mélangées.

    ‘’J’ai lu beaucoup, de toutes les catégories, des romans audacieux, des écrivains qui ont porté l’audace de l’écriture très loin, jusqu’à la négation de la ponctuation et de la subordination comme ici (…)’’, rappelle-t-il.

    Il souligne que ‘’c’est un texte débridé, déstructuré que Oncle Bassart Ndiaye présente, où un mot appelle un autre et c’est le même mot avec des sens différents qu’il fait évoluer dans le même texte, au point qu’on a l’impression qu’il s’amuse à écrire’’.

    Pour lui, l’auteur propose un cheminement nouveau, avec une manière nouvelle d’introduire le lecteur dans le questionnement permanent et l’aboutissement est peut-être qu’il ne faut pas aller chercher le sens.

    Il compare le texte de M. Ndiaye à du slam, cette littérature de l’adolescence d’aujourd’hui.

    L’éditeur Seydi Sow, hésitant à la réception du manuscrit, souligne avoir fait appel aux compétences des professeurs Abdoulaye Racine Senghor, Amadou Ly et Djibril Diallo Falémé, qui ont validé sa publication.

    FKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / « Déeyante ak àdduna » de Maya Ines Touam, une « exposition immersive célébrant le monde du vivant » 

    SENEGAL-CULTURE / « Déeyante ak àdduna » de Maya Ines Touam, une « exposition immersive célébrant le monde du vivant » 

    Dakar, 16 jan (APS) – L’exposition individuelle « Déeyante ak àdduna » (Les murmures du vivant, en français) de l’artiste algérienne Maya Ines Touam, présentée à la galerie Manège, se veut une immersion célébrant le monde du vivant, précise son médiateur, Djibril Thiam.

    « C’est une exposition individuelle intitulée +Déeyante ak àdduna+ pour dire les murmures du vivant de Maya Ines Touam. Elle se veut une exposition immersive célébrant le monde du vivant, dans une cohabitation parfaite entre l’homme et la nature sous toutes ses formes », a-t-il expliqué lors d’une visite organisée à l’intention de journalistes.

    « Déeyante ak àdduna » s’inscrit dans le cadre de la prolongation de la nouvelle édition du parcours et des off de la Biennale de Dakar.

    Toutes les œuvres ont été réalisées au Sénégal, notamment à Saint-Louis, en collaboration avec les artistes locaux.

    Djibril Thiam signale que l’artiste franco-algérienne, qui vit à Marseille, a bénéficié d’un accompagnement du fonds dotation de la compagnie fruitière, pour faire « une résidence de deux temps en deux mois à Saint-Louis ».

    Il a indiqué que ce séjour a « permis de présenter ce travail réalisé en deux séries ». « D’une part les tableaux de photos montées et retouchées aux couleurs vives ; et d’autre part, des œuvres sculptées qui sont plus sur les cosmogonies sénégalaises, les contes et l’histoire des génies comme Mame Coumba Bang », a-t-il relevé.

    « À travers des mises en scène détaillées dans un décor assez sombre, Maya Inès Touam révèle, en rythme, l’influence et la coprésence de l’homme et de la nature. Clin d’œil à Henry Matis, l’artiste nous propose un corpus visuel composé d’herbiers de fresques humaines et végétales », a-t-il indiqué.

    Selon la commissaire de l’exposition, Kène Aîcha Sy, « elle voulait qu’on soit dans des coloris comme ça pour envoyer à la terre, mais la terre qu’on a à Sangalkam […], qui est très bonne, et donc on a choisi d’avoir ce rouge pour renvoyer à cette terre-là, puisqu’on parle du vivant, on parle de la relation entre l’homme et le vivant ».

     »Et la dernière chose, c’est qu’elle voulait qu’on rentre comme dans un temple ou dans une mosquée, dans un lieu de méditation. C’est pour ça que c’est très sombre et que les éclairages sont comme ça », a-t-elle ajouté.

    L’objectif poursuivi est de faire en sorte que le public, « quand il entre dans l’exposition, soit dans un esprit de méditation, de réflexion sur la nature et à son respect. ».

    L’exposition se poursuit jusqu’au 29 janvier prochain.

     MK/ASG/BK

  • SENEGAL-BENIN-MUSIQUE / L’artiste Sym Sam dévoile son nouvel album, « Fii laa yaro », en hommage au Sénégal

    SENEGAL-BENIN-MUSIQUE / L’artiste Sym Sam dévoile son nouvel album, « Fii laa yaro », en hommage au Sénégal

    Dakar, 16 jan (APS) – Le batteur béninois Sym Sam sort, ce jeudi, un nouvel album intitulé  »Fii Laa Yaro » (là où j’ai grandi), en hommage au Sénégal, pays où il a passé un quart de siècle de son existence.

    Cette production est aussi un témoignage de son appartenance au Sénégal, à sa culture, à la langue wolof et à la musique mbalakh, a-t-il indiqué, mercredi, à la presse lors d’une séance d’écoute à l’Institut français de Dakar.

    A cette occasion, il a évoqué son parcours, les thèmes abordés dans cet opus, ainsi que son profond attachement au Sénégal.

    Nourri par une enfance passée au quartier Castors à Dakar, bercée par les mélodies de Youssou Ndour, Omar Pène et Viviane Ndour dans une cour commune à plusieurs locataires, l’artiste Sym Sam raconte comment cette richesse musicale a influencé son univers artistique. 

     »En grandissant, j’ai capté tout cela inconsciemment. Aujourd’hui, c’est un hommage au Sénégal qui m’a tout donné », confie-t-il.

    Composé de sept morceaux dont cinq en featuring avec des artistes sénégalais,  »Fii laa yaro » est chanté principalement en wolof, reflétant un enracinement culturel profond de l’artiste.

    ‘’Dans toutes les chansons, il est question d’amour et de relations vécues ici au Sénégal’’, explique Sym Sam, précisant que des titres comme ‘’Mane ak Yaw »,  »Yobaléma »,  »Kéne Dou Yow »,  »Dinala Weuyeul »,  »Boul Xaadi »,  »Diéguéma » et  »Fima Dieum’’ intègrent aussi des passages en français.

    Sym Sam considère le morceau  »Fima Dieum » (là où je vais) comme la chanson phare de l’album, car reflétant son identité musicale.

    ‘’Cette chanson incarne tout ce que je veux exprimer, tant par la langue que par le style musical’’, souligne-t-il.

    Il a indiqué qu’entre 2020 et 2024, il a travaillé pour rendre sa musique plus accessible, sans compromettre la qualité.

    ‘’Plus on acquiert de l’expérience, plus on veut montrer ce que l’on sait. Mais, j’ai choisi de simplifier pour toucher un public plus large’’, a-t-il expliqué.

    Fervent partisan des collaborations musicales, Sym Sam met en avant l’importance du partage dans l’évolution artistique.

    ‘’Au Sénégal, les collaborations restent rares, mais elles peuvent nous propulser plus haut‘’, affirme-t-il.

    Batteur et chanteur, Sym Sam puise également son inspiration dans ses voyages, notamment au Bénin, où il a été marqué par le travail d’un artiste mêlant batterie et chant.

    ‘’Cela m’a donné le courage de me lancer dans un projet où je joue de la batterie tout en chantant’’, confie-t-il.

    L’artiste mise également sur les performances live pour porter son projet.

    Avec  »Fii Laa Yaro », Sym Sam ambitionne de se produire dans des salles emblématiques comme le théâtre de verdure de l’Institut français, avant de viser de plus grandes scènes au Sénégal et ailleurs.

    AN/FKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle  (des  chauffeurs,  des  mécaniciens,  etc.)  et une  meilleure sécurisation  « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.

    Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus.

    La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires  de  finaliser,  avant  fin  mars  2025,  la  nouvelle  politique  maritime  et  portuaire  du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

    Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

    Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux.

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu  Rajab »,  prévu  le  27  janvier  2025  et  de  la  145ème édition  de  l’Appel  de  Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

    Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

    Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

    Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères

    • Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Serigne  DIEYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde  518  082/R,  précédemment  Ambassadeur,  Directeur  de  Cabinet  du  Ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;
    • Madame Mariame  SY,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
    • Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amadou  Ndéné  NDOYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.
    • Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF.

    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

    • Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
    • Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Babacar  Mbagnick  FALL,  Inspecteur  principal  des  douanes  de  classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes  de  Dakar-Port  Sud  à  la  Direction  des  Opérations  douanières,  est  nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS-INITIATIVES / Lancement d’un concours sur les enjeux du photojournalisme contemporain

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS-INITIATIVES / Lancement d’un concours sur les enjeux du photojournalisme contemporain

    Dakar, 15 jan (APS)- Le groupe de presse russe Rossiya Segodnya, auquel appartient l’Agence Sputnik, annonce le lancement de la 11e édition du concours international de photojournalisme Stenin, dont l’ambition est de soutenir les jeunes photographes et attirer l’attention du public sur les enjeux du photojournalisme contemporain, a appris l’APS des initiateurs.

    Ce concours, portant le nom du correspondant de photo du même groupe médiatique, Andrei Stenin, décédé en 2014, est ouvert aux professionnels de la photographie âgés de 18 à 33 ans, renseigne la même source, ajoutant que les inscriptions sont reçues jusqu’au 28 février prochain.

    « ActualitésSportMa planètePortrait, Héros de notre époque, Vue d’en haut », figurent parmi les thématiques sur lesquelles doivent porter les œuvres photographiques à récompenser

    « Il est très important que nos jeunes photographes, les participants et lauréats de notre concours, trouvent dans un monde plein d’adversités, de tempêtes et d’inquiétudes, des sujets très bienveillants et humains. Ils en parlent dans leur langage visuel et les rendent accessibles à un public large et multinational », peut-on lire dans le communiqué des organisateurs.

    La cérémonie de remise des prix aux vainqueurs aura lieu à Moscou, entre septembre et octobre 2025, indique-t-on.

    SMD/ASG

  • SENEGAL-MONDE-MEMOIRE / Un universitaire appelle à mettre en avant les sociétés dans l’écriture de l’histoire coloniale

    SENEGAL-MONDE-MEMOIRE / Un universitaire appelle à mettre en avant les sociétés dans l’écriture de l’histoire coloniale

    Dakar, 15 jan (APS) – L’universitaire américain Paul Cheney, spécialiste en histoire moderne à l’université de Chicago, aux Etats Unis, a appelé, mardi, à privilégier une approche qui met en avant les sociétés dans l’écriture de l’histoire coloniale.

     »L’histoire dite coloniale n’est que trop associée à un groupe d’intellectuels organiques. Il faut aujourd’hui déconstruire cela et faire une approche depuis le bas des sociétés coloniales tout en mettant en avant le peuple de la marge’’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait lors d’une conférence sur le thème ‘’Ecrire l’histoire coloniale depuis les marges: Gabriel Debien au Caire, à Dakar et en Haïti’’, organisé par le Centre ouest africain de recherche, dénommé Warc en anglais.

    Historien de l’Europe, spécialisé de l’Ancien régime et de l’Empire colonial français, Paul Cheney estime que pour une étude de l’histoire notamment coloniale, ‘’il faut accorder une importance aux histoires des périphéries, approcher les marginalités’’.

    Pour ce faire, il se réfère à ‘’Gabriel Debien qui a jeté les fondements de l’histoire sociale des Antilles françaises’’.

    Modérateur de la conférence, le professeur d’histoire Ibrahima Thioub, ancien recteur de l’UCAD a souligné la nécessité de prendre en compte les couches marginalisées dans l’écriture de l’histoire d’une société

    Il soutient que l’histoire n’est pas simplement le haut de la société, les héros encore moins les plus visibles.

    Selon M. Thioub, une telle approche tendrait ‘’à enlever des millions de personnes comme sujet de leur propre histoire, parce qu’ils sont non seulement marginalisés par la société, politiquement, économiquement, culturellement’’. ‘’Ils sont considérés peut-être pour moins que rien, alors que très souvent, ce sont eux qui font la société’’, a-t-iI fait valoir.

    SC/FKS/ASB/SBS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA-REACTION / Fespaco 2025: Germain Coly salue le « dynamisme » de l’écosystème du cinéma sénégalais

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA-REACTION / Fespaco 2025: Germain Coly salue le « dynamisme » de l’écosystème du cinéma sénégalais

    Dakar, 15 jan (APS) – La sélection d’une vingtaine de films et projets sénégalais à la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) prévue du 22 février au 1er mars prochain reflète le ‘’dynamisme’’ de l’écosystème du cinéma sénégalais, a salué le Directeur de la cinématographie, Germain Coly.

    ‘’Je voudrais saluer tous ces films et projets sélectionnés dans les différentes catégories pour le prochain Fespaco 2025, cela montre que l’écosystème du cinéma sénégalais est dynamique’’, a-t-il dit à l’APS lors d’un entretien téléphonique.

    Il s’est réjoui que le Sénégal soit présent dans beaucoup de sections en compétition officielle telles que le long métrage, les films courts, perspectives, panorama, animation, Fespaco Sukabé, Prix Thomas Sankara, et dans Fespaco séries.

    Le Sénégal est absent dans la sélection documentaire long métrage et dans les films d’école.

    Selon le Directeur de la cinématographie, plusieurs paramètres ont permis d’avoir cette sélection ‘’riche et qualitative’’, une première pour le Sénégal qui a eu que huit films sélectionnés au dernier Fespaco 2023.

    Germain Coly a expliqué que cela est dû ‘’à la qualité des ressources humaines et aussi à l’efficacité de la politique cinématographique de l’Etat avec la mise en œuvre depuis 2013 du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (Fopica), poussant les professionnels du cinéma à réaliser leur projet’’.

    Il a rappelé que le Sénégal avait inscrit dans les différentes catégories 51 films dont un projet en Yennenga post production.

    A l’arrivée, 26 films ont été sélectionnés dont sept porteurs de projets et un réalisateur qui a préféré désister. Il s’agit de la réalisatrice Mati Diop dont le film ‘’Dahomey’’ ne figure pas dans les listes diffusées par le comité d’organisation.

    Selon M. Coly, les préparatifs pour la participation sénégalaise sont enclenchés.

    ‘’Nous allons préparer la participation sénégalaise dans des conditions meilleures. La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture fera certainement le déplacement. Nous allons communiquer largement ici et sur place sur le soutien de l’Etat et accompagnerons les différents participants’’, a déclaré le Directeur de la cinématographie.

    FKS/OID/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : les films récompensés seront diffusés dans plusieurs villes africaines

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : les films récompensés seront diffusés dans plusieurs villes africaines

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), Alex Moussa Sawadogo, a annoncé, mardi, que les films récompensés lors de cette 29e édition prévue du 22 février au 1er mars prochain seront diffusés, une semaine durant, dans plusieurs villes africaines.

     »L’objectif est de permettre aux populations qui n’ont pas pu faire le déplacement à Ouagadougou, d’avoir l’opportunité de vivre la créativité de l’industrie cinématographique africaine », a-t-il déclaré lors d’une conférence presse organisée à Ndjamena, la capitale du Tchad, pays invité d’honneur de cette édition.

    Pour cette présente édition, il a rappelé que 235 films venant de 48 pays ont été retenus sur une liste de 1351 films tous visionnés par le comité de sélection.

     »Ce record de films jamais atteint dans l’histoire du Fespaco traduit la vitalité du cinéma africain malgré les difficultés, notamment financières, auxquelles, il est aujourd’hui confronté », a-t-il affirmé.

    S’agissant des innovations de cette année, il a annoncé la mise en place d’un  »Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme » destiné à  »récompenser des producteurs, réalisateurs dont les projets contribuent à renforcer le panafricanisme sur le continent africain ».

    Le film  »Yambo Ouologuem, la blessure » [portrait de l’écrivain malien Yambo Ouologuem 1940-2017 accusé injustement de plagiat] du réalisateur Sénégalais Kalidou Sy est en lice pour ce prix Thomas Sankara, du nom de l’ancien président burkinabé, anti impérialiste et révolutionnaire assassiné le 15 octobre 1987.

    Le jury de cette section Prix Thomas Sankara sera présidé par le Rwandais Kivu Ruhorahoza, producteur et metteur en scène. Au total, 14 films sont en lice pour cette distinction.

    Alex Moussa Sawadogo a également dévoilé les membres du jury de la section  »Perspectives » dénommée  »antichambre » où on note la présence de la cheffe du service culture de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Fatou Kiné Sène, du réalisateur et acteur ivoirien Alex Ogou, du cinéaste sud africain Teboho Edkins comme président, entre autres.

    Vingt films dont deux sénégalais,  »Une si longue lettre » de Angèle Diabang et  »Timpi Tampa ou Empreinte » de Adama Bienta Sow, seront soumis à l’appréciation de ce jury  »Perspectives ».

    Le réalisateur sénégalais et ancien secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA), Abdoul Aziz Cissé, présidera le jury Yennenga post-production où sept projets seront présentés.

    MK/FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : ‘’Une si longue lettre’’ de Angèle Diabang retenu pour la 29e édition

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : ‘’Une si longue lettre’’ de Angèle Diabang retenu pour la 29e édition

    Dakar, 14 jan (APS) – Le premier long métrage fiction ‘’Une si longue lettre’’ de la réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang a été retenu dans la sélection officielle ‘’Perspectives’’ de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), a appris l’APS du comité d’organisation.

    La sélection officielle a été dévoilée, mardi, à N’Djaména, la capitale tchadienne, pays invité d’honneur.

    Cette œuvre de Angèle Diabang est une adaptation du roman de Mariama Ba ‘’Une si longue lettre’’  et dont le travail a duré douze ans, avait dit la réalisatrice lors d’un panel sur l’adaptation au dernier Salon du livre au féminin (21 au 22 décembre).

    ‘’Santa Allah ! C’est un plaisir de défendre le Sénégal, je suis très contente de représenter mon pays au Fespaco avec cette œuvre majeure de notre littérature’’, a réagi au téléphone la réalisatrice Angèle Diabang. Selon elle, ce projet a été ‘’long et douloureux et plein d’enseignements’’.

    ‘’(…) j’ai beaucoup appris cinématographiquement et humainement avec ce projet. (…) même si j’avais envie d’abandonner, je n’avais pas le courage d’abandonner parce que tout le monde disait que sunu film là [C’est notre film] et il m’était interdit d’abandonner’’, ajoute-t-elle.

     Angèle Diabang affirme que c’est ‘’un vrai challenge d’adapter ce roman’’. ‘’Ce qui m’a donné envie, c’est qu’on est dans une génération où on ne lit plus, et adapter les romans va permettre de réconcilier toute une population avec ces œuvres magnifiques que l’on perd et que les autres viennent prendre (…) j’espère que ce film réussira à refaire parler du roman’’, avait réagi la réalisatrice en parlant de son projet qui sera projeté au Fespaco 2025.  

    ‘’Une si longue lettre’’, sera diffusé en première africaine au Fespaco, a-t-elle annoncé.

    Dans la même section ‘’Prepectives’’ figure aussi la fiction ‘’Timpi Tampa (Empreinte)’’ de la jeune cinéaste Adama Bineta Sow, dont le film est aussi retenu dans la section ‘’Fespaco sukabé’’ dédié aux enfants.   

    Le comité d’organisation a dévoilé le reste des sélections, ‘’Perspectives’’ et ‘’Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme’’, et les participants aux différents ateliers Yennenga du prochain Fespaco.  

    Le Sénégal sera représenté dans la section ‘’Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme’’ avec le film documentaire ‘’Yambo Ouologuem, la blessure’’ de Kalidou Sy.

    Selon le comité d’organisation, le film d’ouverture de la 29e édition sera ‘’Black Tea’’ du Mauritanien Abderrahmane Sissako.

    Le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun annonce qu’il animera un master class.

    Voici la liste des films sénégalais retenus au Fespaco 2025 :

     

    FKS/ASG