Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE / Tambacounda : un acteur relève la « bonne dynamique » de la région en matière d’animation culturelle

    SENEGAL-CULTURE / Tambacounda : un acteur relève la « bonne dynamique » de la région en matière d’animation culturelle

    Tambacounda, 4 jan (APS) – Le secteur de la culture se trouve dans une « bonne dynamique » dans la région de Tambacounda (est) où se déroulent chaque année « 42 événements pérennes », affirme le directeur du centre culturel régional, Gorges Denis Diatta.

    « Au niveau de la région, le nombre de manifestations culturelles enregistrées, le taux d’accompagnement et d’achèvement réalisé avec les acteurs depuis trois ans, nous permettent d’affirmer aujourd’hui que la dynamique culturelle est bonne », a indiqué le directeur du centre culturel régional.

    Gorges Denis Diatta s’entretenait avec l’APS, dans le cadre des préparatifs de la délégation de Tambacounda pour la 12e édition du Festival national des arts et de la culture (Fesnac), prévue du 8 au 12 janvier dans la région de Fatick (ouest).

    Les éléments sur lesquels se base ce constat « permettent une visibilité de la situation de façon générale de la culture dans la région, mais aussi d’affirmer que la dynamique est bonne, certes, mais que tout travail est perfectible, et considérant ce qui est en train d’être fait, nous pouvons dire que la culture est en bonne voie dans la région », a-t-il dit.

    Gorges Denis Diatta signale que rien que dans la commune de Tambacounda, en 2023, « 27 événements culturel majeurs » ont été recensés, sans compter plusieurs autres « initiatives culturelles ponctuelles », concerts, festivals ou autres, organisés par des particuliers ou des structures officielles.

    « Nous avons une région qui a accueilli des artistes de renom, qui ont de grandes qualités, qui viennent échanger, partager avec les artistes et la population de Tambacounda », a relevé le directeur du centre culturel régional, avant de revenir sur la 31e édition de la Semaine de l’amitié et de la fraternité (SAFRA), tenue du 22 au 28 décembre 2023.

    Selon Georges Diatta, « concernant la SAFRA, le bilan est assez mitigé au premier regard, car quand on parle d’événements culturels, on les mesure tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif ».

    Sur le plan qualitatif, a-t-il poursuivi, « l’idée qui a prévalu pour la SAFRA est une idée d’intégration sous-régionale des peuples à travers la culture et le sport, si ça s’est pérennisée jusqu’à la 31e édition dans la complémentarité culturelle, il faut s’en féliciter et nous considérons que c’est une continuité culturelle et un gain inestimable ».

    « Enfin, au-delà de l’aspect qualitatif, il y a le quantitatif, depuis 31 éditions que la SAFRA est organisée, nous considérons que quand elle se tient quelque part, la SAFRA doit susciter la grande ferveur, créer des retombées sur le plan économique, sur le plan culturel », a soutenu M. Diatta.

    « Dans la forme d’organisation de la SAFRA, il est difficile de quantifier les retombées d’une telle manifestation », a souligné le directeur du centre régional culturel de Tambacounda, avant d’ajouter que les évaluations de la dernière édition ne sont « pas encore effectives ».

    BT/BK/MTN

  • SENEGAL-LITTERATURE / Fatick : des animations littéraires et des séances de conte au menu du Salon du livre

    SENEGAL-LITTERATURE / Fatick : des animations littéraires et des séances de conte au menu du Salon du livre

    Fatick, 4 jan (APS) – Des déclamations de poèmes et des séances de contes seront parmi les activités au menu de la troisième édition du Salon national du livre prévu à Fatick (ouest) du 9 au 12 janvier prochain, a déclaré Amadou Ndiaye, conservateur de bibliothèque à la direction du livre et de la lecture du ministère de la Culture, à l’occasion d’une conférence de presse.

    « Des animations littéraires, déclamations de poèmes, des séances de contes et des conférences vont marquer cette 3ème édition », a-t-il indiqué lors de cette conférence de presse organisée en perspective de cet évènement culturel. Il a déclaré que des bouquinistes et écrivains sont invités pour assurer l’animation du salon national du livre.

    Il est également prévu un atelier phare de sensibilisation sur la distribution et la diffusion du livre.

    Amadou Ndiaye estime qu’il est important pour les acteurs de la culture de « communiquer sur leurs ouvrages et leurs contenus afin de les rendre accessibles au public ».

    « Il fallait imaginer une manifestation autour du livre afin que les inconditionnels du livre côtoient les écrivains », a estimé M. Ndiaye.

    L’ouverture officielle du Salon national du livre se tiendra à la mairie de Fatick. Plusieurs activités seront décentralisées à Ngayokhéme, Foundiougne et Sokone.

    Le salon se tiendra en même temps que le 12ème Festival national des arts et culture (FESNAC) placé sous le thème « La culture sous le magistère du président Macky Sall ».

    L’écrivain et éditeur Abdoulaye Fodé, commissaire général de la troisième édition du Salon national du livre, souligne que cette édition mettra en exergue le secteur de la culture durant les douze ans de règne du président Macky Sall.

    « Des écrivains de Fatick et d’autres se sont engagés à accompagner le salon qui mettra en [lumière] les douze ans de magistère du président Macky Sall au service de la culture ».

    SDI/ASG/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Fesnac : Kaffrine va mettre en valeur plusieurs de ses facettes culturelles (responsable)

    SENEGAL-CULTURE / Fesnac : Kaffrine va mettre en valeur plusieurs de ses facettes culturelles (responsable)

    Kaffrine, 4  jan (APS) –  La région de Kaffrine (centre-ouest) va mettre en valeur plusieurs de ses facettes culturelles dont la musique traditionnelle  »Ngoyane »  et le théâtre traditionnel, à la 12ème édition du Festival national des arts et de la culture (Fesnac), prévue du 8 au 12 janvier, dans la région de Fatick, a indiqué le directeur de son centre culturel régional, Abdourahmane Diallo.

     » La région de Kaffrine va amener le +Ngoyane+, une musique traditionnelle originaire du Saloum,  la danse +prime+ et  +Ndeleu+, au prochain Festival national des arts et de la culture . On va en plus du  théâtre, essayer d’intégrer les éléments du patrimoine de la région de Kaffrine »,  a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Il a assuré que la région « est fin prête pour participer au Fesnac », et que l’heure est aux « derniers répétitions et réglages ». Il a signalé la sélection, à l’issue d’une audition, d’ »un groupe de musique basé à Koungheul, d’une troupe de théâtre de Birkilane, d’un  groupe de danse de Kaffrine ».

     »Pour le conte, le slam et l’art plastique, les artistes  des départements de  Malem-Hodar et Kaffrine  vont représenter la région », a-t- il ajouté.

    La 11e édition du Fesnac s’était tenue dans la région de Kaffrine, sous le thème :  » Femme, éducation culturelle et  développement socioéconomique ».

    CTS/AB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-COLLECTIVITES / Ziguinchor : lancement de l’édition 2024 du festival de Hilol

    SENEGAL-CULTURE-COLLECTIVITES / Ziguinchor : lancement de l’édition 2024 du festival de Hilol

    Hilol (Kafountine), 4 jan (APS) –  Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, Amadou Wagué, a présidé le lancement de l’édition 2024 du festival de Hilol, une île située dans la commune de Kafountine, dans le  département de Bignona.

    « Nous sommes là aujourd’hui pour communier avec les populations dans le cadre de ces activités culturelles pour montrer aux populations des autres localités de la région que l’arrondissement de Kataba 1 a aussi plusieurs facettes,  n’est pas une localité uniquement marquée par le conflit armé et qu’il a d’autres  cadres agréables », a dit M. Wagué à l’ouverture, mercredi, du festival de l’île de Hilol, un évènement culturel dont l’objectif est de relancer les activités touristiques dans la commune de Kafountine.

    L’autorité administrative a relevé que  »l’État du Sénégal a consenti beaucoup d’efforts pour que la paix revienne en Casamance ».

    Pour sa part, le maire de Kafountine, David Diatta, a expliqué que ce festival organisé chaque année sur l’île de Hilol vise à faire la promotion touristique mais aussi à lutter contre l’enclavement des îles de Karone.

    « Nos îles renferment d’énormes potentialités que l’enclavement cache. Du coup, l’accès est difficile. Les populations veulent mettre en valeur le potentiel dont regorgent leurs îles », a ajouté M. Diatta, saluant  »la présence de plus en plus de l’Etat du Sénégal dans ces îles ».

    « À travers ce festival, les insulaires veulent montrer leurs localités, attirer les touristes et encourager l’État à valoriser le potentiel touristique des îles. Ils veulent que les touristes aient ce rêve de découvrir ces îles », a fait savoir l’édile de Kafountine, citant quelques attractions de l’île de Hilol, liées à  la pêche sportive, aux excursions, aux oiseaux, aux forêts de mangrove, entre autres.

    Lancé mercredi, le festival prend fin vendredi.

     

    MNF/AB/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Musée des civilisations noires : le public à la découverte du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Musée des civilisations noires : le public à la découverte du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 4 jan (APS) – Le public est venu en nombre, mercredi, au Musée des civilisations noires, à Dakar, découvrir l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba à travers une collection de photos et d’autres biens personnels du guide religieux, a constaté l’APS.

    Babacar Ndoye, un informaticien évoque une  »journée importante pour les fidèles’’. Il estime que  »lorsqu’on se réclame de quelque chose, on doit aller à la source autrement dit aller voir par vous-mêmes tout ce qu’on disait de Serigne Touba », le fondateur de la confrérie mouride.

    « J’ai été très ému après avoir effectué ma visite. J’ai même pleuré lorsque qu’on m’a montré l’un des habits et les chaussures que portait Cheikh Ahmadou Bamba. Ce que j’ai vu aujourd’hui, m’a vraiment montré davantage la dimension de l’homme’’, a dit M. Ndoye au sortir du musée.

    Pour Aïcha Anne, des hommes comme Cheikh Ahmadou Bamba méritent d’être valorisés pour tout ce qu’ils ont apporté au Sénégal surtout pour la stabilité du pays.

    « C’est la première fois que je viens dans une exposition, mais j’ai beaucoup appris. Et ce qui m’a le plus marqué, c’est comment ils ont valorisé les photos et les autres objets rares que beaucoup n’ont jamais vus », a t-elle déclaré.

    Cette exposition, selon elle, permet aux visiteurs de connaitre davantage le fondateur du mouridisme.

    « Je ne suis pas venue en tant que fidèle, mais Serigne Touba est un homme que tout le monde doit connaître surtout ses écrits. Son œuvre doit inspirer tous les Sénégalais sans distinction aucune », a t-il ajouté.

    Ibra Diop, étudiant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, salue le travail  »colossal », qui a été abattu par les organisateurs qui ont permis à travers cette exposition de faire connaitre le guide religieux.

    « On avait l’habitude de voir qu’une seule photo de Serigne Touba mais avec cette exposition, je viens de découvrir d’autres images de lui et des objets qu’il utilisait. Et cela m’a beaucoup marqué », a t-il déclaré, invitant les fidèles mourides à venir visiter l’exposition pour consolide leur foi.

    Cette exposition organisée dans le cadre de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) constitue ‘’une opportunité pour le grand public de prendre connaissance des objets, reliques et photographies » du fondateur du mouridisme, a indiqué Massamba Diouf, membre du comité scientifique de l’évènement.

    « Nous avons débuté cette célébration depuis hier avec une soirée de vernissage et aujourd’hui nous en sommes à l’exposition pour permettre au grand public de prendre connaissance avec les objets, les reliques et les photographies de cheikh Ahmadou Bamba », a-t-il dit.

    Il se réjouit de l’affluence des fidèles notée depuis le matin et qui va se poursuivre jusqu’à jeudi au Musée des civilisations noires.

    « La salle est archi-comble. Depuis l’ouverture, il y a des groupes qui se relaient. Et avant même qu’on démarre la journée, il y avait des gens qui attendaient pour effectuer leur visite », a t-il souligné.

    Cela montre, selon lui, que l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba est bien sauvegardée par la communauté mouride et le visiteur aura la possibilité de voir tous les objets utilisés par le fondateur du mouridisme.

    « Si ces objets n’étaient pas bien gardés, on les aurait pas eu aujourd’hui pour permettre aux Sénégalais de prendre connaissance avec tout ce que nous avons exposé comme œuvre de Serigne Touba », s’est-il félicité. « Nous pouvons dire qu’avec certitude que si nos aïeux n’avaient pas pris soin de tous ces objets, nous autres, n’allons pas certainement voir tout ce qui était utilisé par cheikh Ahmadou Bamba », a t-il ajouté.

    La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée, samedi, par la tenue d’un colloque au King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    CN/FKS/OID

  • SENEGAL-EDITION / Des livres des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye présentés au public

    SENEGAL-EDITION / Des livres des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye présentés au public

    Dakar, 4 jan (APS) – Une cérémonie de dédicace et de présentation des livres ‘’Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970)’’ et ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye, a eu lieu mercredi à Dakar, à l’initiative de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des amis, des parents, d’anciens collègues et des étudiants des deux auteurs ont pris part à cette rencontre.

    ‘’Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970)’’ et ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, dont Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye sont respectivement les auteurs, ont été présentés au public et dédicacés par les auteurs. Le premier a été directeur général de l’APS de 2000 à 2009. Le second, rédacteur en chef de l’agence durant la même période, y a travaillé pendant plus de trente ans et a pris sa retraite depuis quelques années.

    ‘’J’ai voulu montrer comment ce journal a fonctionné et comment il a traité l’actualité au Sénégal’’, a expliqué Mamadou Koumé en parlant de l’objet de son livre, le journal Paris-Dakar, devenu Dakar-Matin.

    Le livre de 214 pages, publié en décembre 2023 chez L’Harmattan Sénégal, est tiré de la thèse de doctorat qu’il a soutenue en 1991 à l’Institut français de presse de l’université Paris-II, ou université Paris-Panthéon-Assas. Il dévoile ‘’un pan de l’histoire de la presse au Sénégal, avec la naissance du premier quotidien’’ du pays, a rappelé Mamadou Koumé.

    Paris-Dakar, créé dans les années 1930 par Charles de Breteuil (1905-1960), et Dakar-Matin, le journal de son fils Michel (1926-2018), ont fait preuve d’‘’opportunisme’’ et de ‘’prudence’’, a souligné M. Koumé, docteur en communication et ancien directeur des études du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’établissement dédié aux études de journalisme et de communication à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Il considère les Breteuil comme les pionniers de la presse au Sénégal.Le professeur Diégane Sène, lors de la cérémonie de présentation des deux livres  

    Les deux quotidiens, ‘’en réalité deux noms pour le même journal’’, ‘’se sont tus sur certains évènements’’, dont le massacre de nombreux soldats des colonies françaises à Thiaroye, à Dakar, en 1944, a relevé M. Koumé.

    L’auteur a évoqué aussi la ‘’prudence’’ dont Paris-Dakar et Dakar-Matin ont fait preuve dans le traitement de la rivalité entre le premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, et Mamadou Dia, qui fut président du Conseil (chef du gouvernement) du Sénégal.

    Saluant la ‘’singularité de l’auteur’’, qui est à cheval entre ‘’la rigueur de l’historien et la précision du journaliste’’, le professeur Diégane Sène, auteur de la préface du livre de Mamadou Koumé, a qualifié l’ouvrage de ‘’remarquable’’.

    C’est un ‘’produit d’intérêt incroyable’’, ‘’une monographie de l’un des premiers quotidiens sénégalais’’, a souligné M. Sène. Spécialiste de l’histoire des médias, il a enseigné cette discipline au Cesti pendant plusieurs années.

    Diégane Sène a déploré le manque de ‘’reconstruction de la mémoire de la profession de journaliste au Sénégal’’. Il découle, à son avis, d’‘’un sérieux problème’’ d’archives introuvables sur le sujet.

    ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, de Cheikh Tidiane Ndiaye, un journaliste salué surtout pour sa maîtrise des genres journalistiques dits libres, est un recueil de 56 chroniques, des textes publiés pour la plupart sur le fil de l’APS et repris par les quotidiens et les sites d’information sénégalais.

     

    Le professeur Diégane Sène et le directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy

    Ce livre de 192 pages a été publié en décembre 2023 par L’Harmattan Sénégal.

    L’ouvrage ‘’peint la société sénégalaise dans tous ses états, à travers plusieurs domaines’’, qui vont de la santé à l’éducation en passant par l’habillement, la politique, la société ou l’environnement.

    ‘’Ils nous torturent via le succulent ‘mburu’’’, ‘’‘Danghal’ et ‘check down’, la bonne affaire des voyeurs’’, ‘’Le ‘feug diay’ au secours des ‘Goorgoolou’‘’ sont quelques-unes des chroniques réunies par Cheikh Tidiane Ndiaye, décrit par Mamadou Koumé comme ‘’un esthète de l’écriture’’.

    Le directeur général l’Agence de presse sénégalaise, Thierno Ahmadou Sy, a tenu à rendre hommage à M. Koumé, l’un de ses prédécesseurs, et à l’ancien rédacteur en chef de l’agence, qui ‘’font la fierté de l’APS’’.

    Il a salué le travail ‘’pertinent et rigoureux’’ du journaliste et docteur en communication, qui a su ‘’redorer le blason’’ de l’Agence de presse sénégalaise lorsqu’il en prit la direction en 2000.

    Thierno Ahmadou Sy, auteur de la préface du livre de Cheikh Tidiane Ndiaye, estime que l’ouvrage ‘’jette un pont entre le journalisme d’agence et ses cousins de la presse quotidienne’’. Aussi a-t-il salué la ‘’disponibilité’’ dont Ndiaye fait ‘’toujours’’ preuve pour ‘’accompagner l’APS’’.

    FKS/SMD/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, samedi

    SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, samedi

    Dakar, 3 janv (APS) – Le président de la République Macky Sall va présider, samedi,la cérémonie de pose de la première pierre du projet ‘’emblématique’’ du Mémorial de Gorée sur la corniche ouest de Dakar, a appris l’APS mercredi de source officielle.

    S’exprimant en conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat souligne que le Mémorial de Gorée est ‘’un édifice exceptionnel qui représente un jalon majeur dans le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique’’.

    Macky Sall a aussi annoncé lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement l’inauguration prochaine du Mémorial- musée dédié aux victimes du naufrage du bateau ‘’le Joolaa’’, édifié à Ziguinchor par l’Etat. Le président Sall n’a toutefois pas donner une date pour l’inauguration de ce musée ‘’le Joolaa’’.

    Il a par ailleurs abordé la valorisation du potentiel culturel du Sénégal saluant la tenue de la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC), prévue entre le 8 et le 12 janvier 2024 à Fatick (Centre) sous le thème général ‘’Macky, les arts et le patrimoine’’.

    Le Fesnac 2024 va regrouper des artistes de toutes les régions, de la diaspora, et des invités étrangers parmi lesquels le Maroc pays invité d’honneur et la communauté lébou du Sénégal invitée d’honneur.

    Le chef de l’Etat a en sa qualité de Premier protecteur des arts et des lettres du Sénégal, ‘’remercier, féliciter et encourager les artistes, hommes et femmes de lettres et de culture pour leur contribution remarquable au développement économique et social du Sénégal’’.

    Il a demandé au gouvernement ‘’de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la culture et du patrimoine’’, qui, selon lui, doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact’’.

    FKS/MTN

     

  • SENEGAL-MEDIAS-EDITION / L’APS organise une cérémonie de dédicace des ouvrages de Cheikh Tidiane Ndiaye et de Mamadou Koumé, mercredi

    SENEGAL-MEDIAS-EDITION / L’APS organise une cérémonie de dédicace des ouvrages de Cheikh Tidiane Ndiaye et de Mamadou Koumé, mercredi

    Dakar, 3 jan (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) organise, ce mercredi, une cérémonie de dédicace des ouvrages de Cheikh Tidiane Ndiaye « Le Sénégalais entre humeurs et frasques » et  « Naissance de la presse quotidienne au Sénégal: l’épopée de Paris-Dakar et Dakar-Matin (1937-1970)4 » de Mamadou Koumé.

    La cérémonie est prévue à la Maison de la presse, à partir de 16 heures.

    Cheikh Tidiane Ndiaye a été coordonnateur général de la rédaction de l’APS.

    Ancien directeur des études du CESTI, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mamadou Koumé a dirigé l’APS de 2001 à 2010.

    OID/AB/SBS/AKS

     

  • SENEGAL-RELIGIONS-SOUVENIRS   / La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba démarre par une exposition de photos du défunt guide religieux

    SENEGAL-RELIGIONS-SOUVENIRS   / La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba démarre par une exposition de photos du défunt guide religieux

    Dakar, 2 jan (APS) – La célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) a démarré par le vernissage d’une exposition consacrée au défunt guide religieux, fondateur de la confrérie des mourides, en présence du Premier ministre, Amadou Ba, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    Plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres chargés de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, et son collègue de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, y ont pris part.

    La directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations, Zahra Iyane Thiam, l’ancien ministre Madické Niang et des personnalités de la confrérie des mourides, dont Mbakiyou Faye, représentant du khalife général des mourides à Dakar, ont pris part au lancement de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba.

    L’événement se tient au Musée des civilisations noires et se poursuivra jusqu’à samedi.

    L’exposition montre au public six photos ‘’inédites’’ du guide religieux. Sur l’une, on le voit procéder à la pose de la première pierre de la mosquée de Diourbel (centre), le 11 mars 1918.

    Les photos ont été retrouvées dans une collection privée et acquises lors d’une vente aux enchères à Lyon, en France, le 8 mars 2023, par des disciples mourides à 60.000 euros, 39.357.420 francs CFA.

    L’exposition offre aux visiteurs la possibilité de voir le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, des effets personnels, dont des habits et des ustensiles, ainsi que la maquette du musée Barkélou.

    ‘’Un jour d’histoire et de culture’’, a dit le Premier ministre en parlant de la date de ce jour, qui marque le début de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba.

    ‘’Un trésor inestimable, une lumière spirituelle, qui continue d’éclairer notre chemin’’, a ajouté Amadou Ba en visitant l’exposition.

    Le fondateur du mouridisme est ‘’une figure […] dont l’héritage transcende les frontières, l’espace et le temps’’, a souligné le chef du gouvernement, assurant que ‘’le Sénégal est fortement engagé dans la sauvegarde de son patrimoine et s’y est attelé depuis fort longtemps’’.

    Selon le Premier ministre, le président de la République, Macky Sall, a demandé au ministre de la Culture et du Patrimoine historique de publier un arrêté inscrivant la ‘’mémoire iconographique’’ de Cheikh Ahmadou Bamba sur la liste du patrimoine immatériel sénégalais.

    Le chef de l’État a remboursé de tous leurs frais ceux qui ont acquis les photos retrouvées à Lyon, selon Serigne Chérif Fantamady Mbacké, le représentant du khalife général des mourides à la cérémonie de lancement de la Semaine du patrimoine.

    Au Musée des civilisations noires, le public a la possibilité d’acheter des copies des photos retrouvées à Lyon.

    Des conférences sont prévues au même endroit durant la célébration de la Semaine du patrimoine, sur les thèmes ‘’Cheikh Ahmadou Bamba au-delà des frontières’’, ‘’Place de la femme dans le mouridisme’’, etc.

    FKS/ESF/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 2 jan (APS) – Les festivités marquant la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme (1853-1927), viennent de démarrer au Musée des civilisations noires, à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, assiste à cette manifestation, en même temps le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka.

    Le représentant du khalife général des mourides à Dakar, Mbackiyou Faye, ainsi que d’autres dignitaires mourides, sont présents au démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, prévue pour se poursuivre jusqu’au 6 janvier prochain.

    Le Premier ministre a été accueilli par des déclamations de khassaïdes, des poèmes composés par Cheikh Ahmadou Bamba en l’honneur du prophète Mohammed (PSL).

    Le programme de cette cérémonie prévoit le vernissage d’une exposition consacrées à des photographies de Cheikh Ahmadou Bamba acquises le 8 mars 2023 lors d’une vente aux enchères à Lyon en France.

    Ces photographies datent de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).

    Selon le professeur de lettres Massamba Guèye, membre du comité d’organisation de la manifestation, ces photographies, retrouvées dans une collection privée et acquises par des disciples mourides à 60.000 mille Euros soit environ 387.181.242 millions de francs CFA, ont une dimension « didactique, documentaire et financière ».

    L’exposition est ouverte au public.


    FKS/BK