Catégorie : Culture

  • SENEGAL-POLITIQUE-EDITION / Le Professeur Moustapha Samb analyse les mutations démocratiques au Sénégal dans un nouvel essai

    SENEGAL-POLITIQUE-EDITION / Le Professeur Moustapha Samb analyse les mutations démocratiques au Sénégal dans un nouvel essai

    Dakar 15 déc (APS) – L’universitaire sénégalais Moustapha Samb, président du conseil d’administration de la Société nationale-Agence de presse sénégalaise (SN-APS), a présenté son dernier essai analysant les mutations démocratiques intervenues au Sénégal, dans la période 2000-2012.

    La cérémonie s’est déroulée ce jeudi devant un parterre de personnalités, à la maison de la presse Babacar Touré, à Dakar.

    Intitulé « Médias et contestations populaires au Sénégal : la démocratie au cœur des mutations sociales’’, l’ouvrage, qui compte 147 pages, questionne les dynamiques de changement avec l’avènement de deux alternances politiques au Sénégal. L’une est survenue en 2000 avec l’arrivée au pouvoir d’Abdoulaye Wade, qui a succédé à Abdou Diouf après 40 ans de règne du Parti socialiste (PS).

    La seconde alternance a eu lieu douze ans plus tard, avec l’élection de Macky Sall comme président de la République du Sénégal, aux dépens du candidat sortant d’alors, Abdoulaye Wade.

    L’auteur souligne surtout la naissance de plusieurs « collectifs d’autodéfense’’ qui sont « des nouveaux acteurs de la contestation contre la vie chère et les dérives politiques issus des réformes et changements constitutionnels’’. Selon lui, ils sont venus à des moments spontanés de contestations populaires qu’il situe entre 2000 et 2012.

    « Parce que les structures classiques se sont tellement atomisées, affaiblies, ce qui a créé dans l’espace public l’émergence de collectifs d’autodéfense sous le règne de Abdoulaye Wade’’, a indiqué l’auteur, enseignant au Centre des études des sciences et techniques de l’information (Cesti). De son point de vue, la presse joue le rôle de moteur de la démocratie sénégalaise.

    Le professeur Samb, par ailleurs responsable de la formation doctorale au Cesti, a aussi souligné dans son livre  »la nécessité du retour de l’Etat de droit qui nous interpelle tous (…) ».

    ‘’Notre démocratie doit être parfaite avec l’organisation de débats politiques à l’approche d’une élection présidentielle comme un peu partout en Afrique, par exemple au Bénin ou à Madagascar’’, a-t-il fait valoir.

    Le professeur Samb prône un retour des sondages à la veille de toute élection avec comme exigence ‘’la mise en place de garde-fous pour éviter toutes manipulations de part et d’autre des candidats concernés’’.

    Le public, venu nombreux, a salué la production de cet essai publié par la maison d’édition ‘’Le nègre international’’

    L’éditeur Elie Charles Moreau a salué ‘’la quintessence de l’œuvre’’ de Moustapha Samb, estimant que pour pérenniser la démocratie sénégalaise, il faut que tous les citoyens aient la liberté de s’exprimer et vivent librement dans la société. ‘’La démocratie a des exigences, ce sont des devoirs et des exigences. En démocratie, toutes les personnes doivent jouir d’une liberté’’, a-t-il martelé.

    Le directeur de la maison de la presse Bara Ndiaye a pour sa part souligné ‘’la pertinence de l’œuvre’’, rendant hommage au professeur Moustapha Samb qui, dit-il, ‘’est un excellent encadreur des doctorants au Sénégal’’.

    Journaliste et membre du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les médias et la communication (Girmec), Amadou Haram Thiam, a rappelé le rôle ‘’très important’’ qu’ont joué les médias dans les alternances qui ont eu lieu dans le pays.

    Le directeur général de la SN-APS, Thierno Ahmadou Sy, a remercié l’auteur ‘’pour sa brillante œuvre’’ dont l’APS a déjà ‘’commandé beaucoup d’exemplaires’’.

    Moustapha Samb, docteur en communication, est issu de l’université de Bordeaux 3 (France), où il a terminé ses études en janvier 1995. Il est enseignant-chercheur au Cesti et actuellement directeur du laboratoire Girmec de cette école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    Il a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels le livre ‘’Cheikhoul Khadim et les Autorités coloniales : La Résistance par la foi’’.

    PD/FKS/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Parution du recueil de chroniques « Le Sénégalais entre humeurs et frasques » du journaliste-agencier Cheikh Tidiane Ndiaye

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Parution du recueil de chroniques « Le Sénégalais entre humeurs et frasques » du journaliste-agencier Cheikh Tidiane Ndiaye

    Dakar, 15 déc (APS) – Le journaliste et ancien directeur de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise, Cheikh Tidiane Ndiaye a annoncé, vendredi, la parution de son recueil de chroniques intitulé « Le Sénégalais entre humeurs et frasques », dans lequel il dit décortiquer les faits et gestes du Sénégalais, « ses colères et rires, ses chahuts, ses dérapages et ses polissonneries ».

    « Cet ouvrage nous montre que le Sénégalais est un intéressant sujet d’études, capable de satisfaire la curiosité de tout individu qui se donne la peine de l’observer », lit-on dans la quatrième de couverture du livre.

    Edité par la librairie et la maison d’édition Harmattan/Sénégal, l’ouvrage de 192 pages composé de 56 chroniques est préfacé par le journaliste Thierno Ahmadou Sy, actuel directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    « La société sénégalaise est très intéressante à observer comme à vivre », constate l’auteur, agencier de renom, mais très réputé pour sa grande maitrise des genres journalistiques dits libres (commentaire, billet, chronique).

    « De l’alimentation où le pain tout autant que le +ceebu jen+ fait le délice de son palais à la santé où la Covid-19 a suscité en lui des réflexes inattendus, en passant par la communication, l’éducation, l’habillement, la politique, la religion et le sport, le Sénégalais coche toutes les cases, de par des comportements bien singuliers », indique-t-il.

    Issu de la neuvième promotion (1978-1981) du Centre d’études des sciences et techniques de l’information, l’école de journalisme et de communication de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Cheikh Tidiane Ndiaye a fait toute sa carrière de journaliste à l’APS de 1982 à 2016, date de son départ à la retraite.

    Il y a gravi tous les échelons : reporter, chef de desk central, directeur de la rédaction et de l’édition, coordinateur général de la rédaction et rédacteur en chef.

    Cheikh Tidiane Ndiaye a été également de 2011 à 2020, formateur au CESTI, où il a enseigné le module d’agence de presse et genres rédactionnels. Il est aujourd’hui correcteur au sein d’une agence de presse internationale, lit-on dans une note biographique de l’auteur.

    FKS/SMD/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Un festival donne Léopold Sédar Senghor en modèle aux jeunes générations

    SENEGAL-CULTURE / Un festival donne Léopold Sédar Senghor en modèle aux jeunes générations

    Dakar, 14 déc (APS) – Le premier festival des cultures africaines et des diasporas noires prévu du 20 au 23 décembre prochain à Djilor Djidiack, dans la région de Fatick (centre) va donner en modèle aux jeunes génération le président-poète Léopold Sédar Senghor (1906-2001) pour ‘’son combat pour les diasporas noires et le dialogue des cultures’’, a annoncé Mamadou Mignane Diouf, de l’Association pour le développement de Djilor Djidiack (Add).

    L’objectif de ce festival qui s’ouvre, mercredi au village natal du premier président du Sénégal indépendant est ‘’de faire connaitre Senghor aux jeunes générations’’, insiste-t-il lors d’une conférence de presse organisée en prélude de la manifestation.

    ‘’Cet homme de lettres mérite tous les honneurs du monde de la culture, de la science et du savoir’’, fait valoir Mamadou Mignane Diouf par ailleurs coordinateur du forum social sénégalais.

    Pour lui, ‘’dans ce monde d’incertitudes, de guerres et de conflits asymétriques, il [Léopold Sédar Senghor] mérite doublement d’être davantage connu des jeunes générations qui cherchent des références dans les nuits si longues de perte de repères et d’identité’’.

    Selon Mamadou Mignane Diouf, le président-poète doit être cité comme modèle dans l’attachement à la République, à l’Etat et au respect des deniers publics.

    ‘’Nous célébrons Léopold Sédar Senghor dans ce qu’il est convenu d’appeler le festival des cultures africaines et des diasporas noires. Un événement qu’il aurait bien aimé parce que recoupant son engagement pour la promotion de la culture et des arts’’, explique-t-il.

    Il indique que ce festival dédié au premier président du Sénégal indépendant célèbre aussi ‘’son combat pour les diasporas noires et le dialogue des cultures, la civilisation de l’universel basée sur l’enracinement et l’ouverture’’.

    Les habitants de son village Djilor Djidiack, ‘’un berceau culturel dans le terroir du village de Fa’oye », se mobilisent désormais dans la vulgarisation des valeurs positives léguées par Senhor, fait-il savoir.

    Revenant sur l’importance de célébrer Léopold Sédar Senghor sur toutes ses dimensions, Moustapha Diouf de l’Add estime que le président-poéte est ‘’un océan de valeurs culturelles et politiques’’.

    ‘’Au moins, sur ces deux registres, on peut raconter Senghor à la jeune génération’’, lance-t-il estimant que c’est ce qui a animé l’esprit de l’association, initiatrice de cette manifestation, 22 ans après la disparition de l’auteur du poème ‘’Femme noire, femme africaine…’’.

    Selon lui, l’événement peut être inscrit sur l’agenda culturel du Sénégal pour donner une opportunité au monde de connaître Senghor sur sa dimension culturelle et politique.

    La mairie de Dakar qui accompagne cette initiative, souligne le chef de la division des arts et de la culture de la ville de Dakar, Ibrahima Cissé, ne peut pas être en reste de cette célébration, car dit-il, ‘’Senghor repose au cimetière de Bel air’’ dans la capitale sénégalaise.

    Léopold Sédar Senghor est décédé le 20 décembre 2001 en France. Il a été le président de la République du Sénégal de 1960 à 1981. Il repose au cimetière de Bel-Air prés de son fils Philippe Maguilen et de son épouse Collette Hubert Senghor.

    OB/FKS/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-EDITION / Imprimerie nationale: une attention « toute particulière » accordée aux réformes en cours (officiel)

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-EDITION / Imprimerie nationale: une attention « toute particulière » accordée aux réformes en cours (officiel)

    Rufisque, 14 déc (APS) – Le ministre, Secrétaire général du Gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a assuré jeudi à Rufisque qu’une attention toute particulière a été accordée aux réformes en cours, relatives à la digitalisation du processus de gestion des données normatives et de la mutation institutionnelle de l’Imprimerie nationale.

    « Une attention toute particulière a été accordée aux réformes en cours, relatives à la digitalisation du processus de gestion des données normatives et de la mutation institutionnelle de l’Imprimerie nationale », a-t-il déclaré.

    Il intervenait à l’ouverture des travaux de la Revue annuelle des performances opérationnelles de l’Imprimerie nationale, un atelier d’échanges et de partage organisé en présence de plusieurs officiels et d’élus territoriaux.

    « La rencontre permettra d’ailleurs non seulement de consolider les acquis, mais aussi et surtout de préparer l’Imprimerie nationale à répondre aux exigences d’efficacité, de performances et de gouvernance durable », a précisé le Secrétaire général du Gouvernement.

    Pour sa part, la directrice de l’Imprimerie nationale Ndèye Ndack Magatte Diajhaté, a indiqué que cette revue des performances opérationnelles s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 1 du Plan stratégique 2022-2026 de modernisation de l’entreprise. Le but étant d’adapter le cadre organisationnel à ses nouvelles ambitions, de développer une culture de la performance administrative et d’améliorer la productivité des ressources humaines.

    Elle a assuré que l’enjeu de la performance organisationnelle  »demeure, en effet, plus actuelle que jamais pour préparer l’Imprimerie nationale à mieux répondre aux exigences d’efficacité, de compétitivité, de gouvernance durable et de faire face aux défis liés au nouveau régime d’entrée en vigueur des textes législatifs et réglementaires, à la modernisation de l’administration et au numérique ».

    Mme Diajhaté a souligné que « cette première édition de la revue annuelle des performances marque le début d’une nouvelle ère consolidant l’option de la Direction, résolument engagée à faire de la culture de performance et de la qualité le socle de l’action de l’Imprimerie nationale ».

     »Elle constitue également une opportunité pour faire l’état des lieux de ses différentes composantes, optimiser leur action, analyser et apprécier la pertinence des résultats obtenus, identifier les difficultés rencontrées, en tirer les leçons, valoriser les capacités d’innovation du personnel », a expliqué Ndèye Ndack Magatte Diajhaté.

    Elle estime que cela aidera à prendre en compte  »les mutations importantes qui s’opèrent dans le secteur, valoriser davantage leur contribution dans la réalisation de sa mission de service public, dégager des perspectives, mais aussi mettre en exergue les insuffisances et contraintes susceptibles de constituer une menace pour l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés et la pérennité de son action ».

    L’Imprimerie nationale a pour missions principales d’assurer la publication des textes législatifs et règlementaires au Journal officiel, réaliser tous travaux d’impression et d’édition que lui confie le gouvernement et de veiller à l’accessibilité de l’information légale et administrative.

    SG/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Ziguinchor : le 16e festival  »Koom-Koom » officiellement ouvert

    SENEGAL-CULTURE / Ziguinchor : le 16e festival  »Koom-Koom » officiellement ouvert

    Ziguinchor, 14 déc (APS) – La 16e édition du Festival  »Koom- koom », un projet de développement articulé autour du tourisme, de l’industrie culturelle, de l’artisanat, de l’environnement et de l’éducation, a été officiellement lancé jeudi à Ziguinchor, a constaté l’APS.

    Cette activité de six jours (du 12 au 17 décembre ) est initiée par l’association »goorgoorlou »’.

    Elle est organisée cette année sur le thème « harmonisation des politiques d’intégration touristique, culturelle et artisanale du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée Bissau et de la Guinée Conakry. Quel levier ? quelles contraintes à lever ? quelles opportunités pour la mise en œuvre ? ».

    « Nous sommes dans la même lancée, c’est-à-dire comment développer les industries culturelles, l’artisanat et l’environnement à partir de ce projet articulé autour de ce qu’on appelle la grappe tourisme industrie-culturelle, artisanale et environnementale. Nous essayons de travailler pour apporter notre contribution au développement de la Casamance naturelle », a expliqué le président de l’association  »goorgolou », Khalifa Dramé.

    Il a signalé que le festival mobilise des milliers de personnes en provenance des régions du Sénégal et de pays limitrophes (Gambie, Guinée Bissau, Mali, Guinée Conakry).

    Spectacles, défilé de mode, expositions, concours de poésie, excursions, visites des terroirs partenaires du festival, plateaux artistiques et workshop, vont rythmer cette manifestation qui va durer une semaine.

    En marge de l’ouverture de ce festival, un forum de co-construction sur la lutte contre fraude et la corruption dans la grappe touristique, industries culturelles, artisanat et environnement a été organisé en partenariat avec l’OFNAC.

    L’objectif de cet atelier étant de créer conditions d’une appropriation par les populations des politiques de lutte contre la fraude et la corruption, a expliqué Khalifa Dramé.

    MNF/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Saint-Louis : une exposition consacrée à Bakel, Kayes et Kaédi

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Saint-Louis : une exposition consacrée à Bakel, Kayes et Kaédi

    Saint-Louis, 14 déc (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) abrite depuis mardi le vernissage d’une exposition consacrée à « trois villes en mouvement’ sur le fleuve Sénégal, dans le cadre du programme de « Maîtrise et adaptation des villes intermédiaires » (MAVIL), a constaté l’APS.

    Cette exposition va se poursuivre jusqu’au 31 décembre prochain, précisent ses initiateurs.

    ‘’L’exposition Bakel [Sénégal], Kayes [Mali] et Kaédi [Mauritanie], des villes en mouvement sur le fleuve Sénégal, a pour ambition de restituer et d’illustrer les dynamiques et les mécanismes de la tradition urbaine au Sahel tels qu’ils sont ressortis lors de cette démarche prospective originale’´,  indique un document transmis à l’APS.

    En longeant les méandres du fleuve Sénégal, en déambulant dans les ruelles et les friches de Kayes, Bakel ou Kaédi, le spectateur est ainsi invité à partager le quotidien de ses riverains, acteurs et témoins de territoires en mouvement et à questionner avec eux leur devenir, ajoute le même document au sujet de cette exposition.

    Lancé en 2020, pour une durée de dix ans, le programme MAVIL a pour objectif d’accompagner les acteurs des villes de la moyenne vallée du fleuve Sénégal à connaître et à maîtriser les enjeux de leurs territoires, entre autres.

    CGD/AMD/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Lancement officiel de la 15ème édition du Dak’Art, lundi

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Lancement officiel de la 15ème édition du Dak’Art, lundi

    Dakar, 13 déc (APS) – La 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) prévue du 16 mai au 16 juin 2024 sera lancée officiellement, lundi, à partir de 16h à l’ancien Palais de justice sis au cap manuel, a annoncé, mercredi, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    La cérémonie se déroulera en présence du comité d’organisation de la biennale et de la directrice artistique de l’évènement, Salimata Diop, indique un communiqué de presse du ministère transmis à l’APS.

    Il souligne que la sélection des artistes retenus pour l’exposition internationale ou ‘’IN’’ sera dévoilée à cette occasion, ainsi que l’équipe curatoriale et le programme culturel de l’édition 2024.

    Le thème général de la quinzième biennale de l’art africain de Dakar proposé par la directrice artistique est ‘’The Wake’’ (l’Eveil le sillage) qui, selon le texte, ‘’évoque une transformation imminente, personnelle, sociale, écologique et économique, dans un monde confronté à des crises liées aux changements climatiques, à des mutations sociétales et à des préoccupations environnementales, impliquant la nécessité d’un changement et l’éveil d’une génération à un écho puissant’’.

    Il vise surtout, ajoute le document, à  »jeter un pont entre le passé et l’avenir, en explorant les relations entre l’art, la société, les changements environnementaux et l’histoire, en particulier dans le contexte de Dakar, positionnant finalement les artistes comme en sentinelles d’un nouveau récit mondial’’.

    Les Etats-Unis sont le pays invité d’honneur de cette 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    CN/FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-RELIGIONS / Lancement des phases finales du  »Grand Prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran »

    SENEGAL-AFRIQUE-RELIGIONS / Lancement des phases finales du  »Grand Prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran »

    Diamniadio, 13 d2c (APS) –  Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, a officiellement lancé, mercredi à Diamniadio, dans le département de Rufisque, le démarrage des phases finales du  »Grand prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran », a constaté l’APS.

     »Ce concours offre une opportunité pour les pays de la Ummah de renforcer leurs liens et de préparer nos jeunes à comprendre l’importance de nos relations et à œuvrer pour leur pérennité », a-t-il notamment déclaré.

    Le ministre s’exprimait en présence des candidats venus de plusieurs pays d’Afrique, de nombreux officiels, des acteurs de l’éducation, des guides religieux et représentants d’associations de maitres coraniques.

     »Pour avoir été choisis, vous représentez vos pays respectifs. En plus de porter l’étendard de la jeunesse de vos pays, vous êtes aussi le lien entre les pays de la Ummah. Cela représente une grande responsabilité malgré votre jeune âge », a-t-il lancé aux candidats.

    Selon lui, ce concours, entre dans le cadre l’engagement du président de la République, qui exhorte la jeunesse à apprendre les valeurs de paix et de tolérance.

    SG/OID

  • AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / La rappeuse congolaise Jessy B lauréate du Prix découvertes RFI

    AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / La rappeuse congolaise Jessy B lauréate du Prix découvertes RFI

    Dakar, 13 déc (APS) – La rappeuse congolaise Jessy B a été désigné lauréate 2023 du Prix découvertes RFI, a-t-on appris mercredi du jury de ce concours qui met en avant, depuis 1981, les talents musicaux du continent africain.

    Le nom de la lauréate de l’édition 2023 du Prix découvertes RFI a été dévoilée le même jour, au cours d’une édition spéciale de l’édition matinale de Radio France internationale.

    Pour le président du jury, le rappeur français d’origine guinéenne Black M, de son vrai nom Alpha Diallo, la lauréate congolaise, choisie parmi dix finalistes, a fait la différence par « le flow de ses textes, son discours, son charisme et son talent ».

    Jessy B va recevoir un prix doté de 10.000 euros (environ 6.565.683 francs CFA), d’une tournée en Afrique – dans les instituts français – et d’une scène parisienne.

    La lauréate sera l’invitée de Claudy Siar dans un numéro spécial de « Couleurs Tropicales », une émission diffusée sur RFI.

    Jessy B, Jessica Diatsona Biggerman de son vrai nom, est une rappeuse et chanteuse originaire de République du Congo (Brazzaville).

    Elle est la fille de l’ancien rappeur congolais « King Biggerman », auprès duquel elle découvre dès son enfance le milieu musical et la scène.

    En 2019, alors âgée de 17 ans, elle signe son premier contrat avec le label « Color Optic Studios ». Son premier titre intitulé « Joli bébé » sort la même année, au cours de laquelle elle est vice-lauréate des « scènes tremplins mboté hip-hop ».

    Elle est élue révélation féminine aux « Brazza Best Awards » en 2020.

    Les chanteurs sénégalais Amadeus, de son vrai nom Saliou Samb, faisait partie des dix finalistes du Prix découvertes RFI édition 2023, en même temps que sa compatriote Josiane Coly alias « Jozie ».

    FKS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-MÉDIAS -DISTINCTIONS / Des journalistes, techniciens et patrons de médias honorés par la CJRS

    SENEGAL-MÉDIAS -DISTINCTIONS / Des journalistes, techniciens et patrons de médias honorés par la CJRS

    Dakar, 12 deéc (APS) – La Convention des jeunes reporters du Sénégal ( CJRS) a honoré, mardi, à Dakar, des journalistes, des techniciens ainsi que des patrons de presse qui ont contribué au rayonnement de l’écosystème médiatique sénégalais, a constaté l’APS.

    ‘’Cette année, les jeunes reporters ont prévu d’honorer une trentaine de récipiendaires dont des journalistes, des techniciens, chauffeurs, patrons de presse, avec une mention spéciale pour les correspondants des régions », a expliqué Migui Marame Ndiaye, président de la convention des jeunes reporters, dans un document distribué lors de la cérémonie.

    Pour ce  »Sargal 2023 », la CJRS a décidé d’honorer au total 7 journalistes de Presse écrite, 10 en Radio, 6 en Télévision, 4 dans les autres domaines des médias.

    ‘’Cette édition a été aussi l’occasion pour la Convention de célébrer des patrons de presse qui ont contribué au rayonnement de la Presse », a ajouté son président.

    La Convention a invité les jeunes reporters, journalistes et techniciens du Sénégal, à s’approprier  »des parcours et à s’inspirer des qualités humaines et professionnelles exceptionnelles des récipiendaires ».

    Mamadou Amat, ancien journaliste de l’Agence de presse sénégalaise (APS), un des récipiendaires, s’est dit très honoré par cette reconnaissance.

    ‘’C’est un sentiment de fierté pour moi. Être honoré par ses pairs, c’est la plus grande source de fierté », a-t-il dit à la fin de la cérémonie.

     

    ABD/OID