Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE / Festival ‘’Les Blues du fleuve’’ : la 15e édition officiellement lancée

    SENEGAL-CULTURE / Festival ‘’Les Blues du fleuve’’ : la 15e édition officiellement lancée

    Podor, 8 déc (APS) – Le gouverneur de Saint-Louis (nord), Alioune Badara Sambe, a présidé, vendredi, la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition du festival international ‘’Les Blues du fleuve’’, une manifestation qui, selon lui, est ‘’un levier pour booster le développement de Podor’’, un département du nord du pays.

    ‘’Certes, c’est un rendez-vous culturel à l’origine, mais aujourd’hui il fait naître beaucoup de projets pour le développement durable dans divers domaines’’, a-t-il déclaré au sujet du festival ‘’Les Blues du fleuve’’, dont l’édition de cette année portait sur le thème ‘’Entrepreneuriat féminin et développement durable’’.

    Le gouverneur de Saint-Louis représentait le ministre de la Culture et du Patrimoine historique. Il a présenté ‘’les regrets’’ de ce dernier de ‘’n’avoir pu être présent’’ à la cérémonie d’ouverture de ce festival qui se tient ‘’sur les berges du fleuve Sénégal’’, cours d’eau servant de ‘’véritable trait d’union’’ entre les peuples sénégalais et mauritanien.

    ‘’Des projets sont sortis de terre’’

    Selon l’artiste Baaba Maal, son promoteur, c’est à partir des contacts tissés lors de précédentes éditions du festival que ‘’des projets sont sortis de terre’’, sous l’égide d’une structure dénommée NANN-K, acronyme signifiant pour une formule en langue peule ‘’Ndema, Awoo, Ngaynaaka Nalankaakal- Karalaagal’’ (agriculture, pêche, élevage, culture et technologie).

    ‘’Présentement, avec ce projet, 40 hectares sont mis en valeur au profit des populations de la commune [de Podor], particulièrement des femmes et des jeunes’’, a dit Baaba Maal.

    Le gouverneur de la région de Saint-Louis a remercié le représentant du conseil départemental de Podor pour son intervention au cours de laquelle il affirme que cette collectivité territoriale va désormais co-organiser, avec Baaba Maal, les éditions à venir du festival.

    Au nom du maire de Podor, Mamadou Racine Sy, endeuillé et retenu à Dakar, son premier adjoint, Assane Yaba Mbodj, a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs. Ils l’ont choisi comme parrain de l’édition 2023 de la manifestation.

    Plusieurs délégations étrangères, dont des Afro-Américains venus de Denver, aux États Unis, y prennent part.

    AHD/BK/ESF

  • SENEGAL-MUSIQUE-INITIATIVE / A Diella, un rappeur ouvre un studio pour participer à l’éclosion de jeunes talents

    SENEGAL-MUSIQUE-INITIATIVE / A Diella, un rappeur ouvre un studio pour participer à l’éclosion de jeunes talents

    Diella (Kanel), 8 déc (APS) – Le village de Diella, dans le département de Kanel (nord), dispose désormais d’un studio de production, ‘’Palel daande mayo records’’, grâce au musicien et producteur Mody Diacko alias MC Mody, dont l’ambition est de participer à l’éclosion de jeunes talents dans la région de Matam et les localités voisines de la Mauritanie.

    Diella, une localité du Daande Mayo Sud, dans la commune de Horkodiéré, est situé à 78 km de Matam, la capitale régionale.

    Dans un local un peu étroit sis au centre du village, quelques jeunes sirotent du thé, tout en écoutant de la musique rap distillée par de puissants bafles connectés à un ordinateur. Aux manettes, le jeune rappeur MC Mody s’amuse avec les boutons de sa table de mixage, les yeux rivés sur un écran d’ordinateur affichant les titres de  sons de rap qu’il a lui-même produits.

    A travers son studio baptisé du nom de ‘’Palel daande mayo records’’, le jeune homme ambitionne de participer à l’éclosion des jeunes talents de son village, mais aussi de toutes les localités environnantes et au-delà de la région de Matam, le département Bakel et les localités de la rive gauche du fleuve Sénégal, en Mauritanie. Il dit avoir mis en place ce studio en 2021 avec le souhait d’accompagner ses « frères » désirant évoluer dans le rap.

    ‘’Nous ne voulons pas qu’ils passent par les chemins cahoteux que nous avons connus, à une époque où il n’existait aucune structure de production dans la région de Matam’’, explique le musicien dans un entretien avec l’APS.

    Pour se produire, rappelle-t-il,  ‘’il fallait aller jusqu’à Dakar ». Une fois dans la capitale, ‘’l’artiste ne disposait pas de beaucoup de temps pour se produire, sans compter la pression de la ville ou encore de celle des producteurs’’, souligne MC Mody.

    Tout cela, dit-il, peut faire perdre à l’artiste ses idées et le pousser à rater tout un projet artistique, explique Mc Mody, dont l’ambition est de vouloir éviter de telles difficultés aux jeunes qui viennent d’embrasser une carrière musicale.

    ‘’C’est pour cela que nous avons décidé de mettre en place +Palel daande mayo records+, pour aider les jeunes à se produire dans la région, sans se déplacer jusqu’à Dakar ni aller à Matam. Nous avons depuis lors lancé des jeunes et pousser aussi d’autres qui avaient déjà commencé leur carrière’’, a laissé entendre le rappeur, tout de noir vêtu.

    Il souligne que beaucoup d’artistes viennent de localités très éloignées de son village situé à trois kilomètres de la route nationale, à hauteur de Gassembéry, notamment Ranérou, Bakel, Werma, Younouféré et des villages voisins de la Mauritanie.

    Un disciple de Pako leñol, le précurseur du rap en pulaar

    Le rappeur, connu également sous le nom de ‘’Mo Futaanke’’, dit avoir aimé le rap grâce au duo formé par Pako Leñol et Abou Camara, il y a presque 20 ans. Les premières notes de ce groupe, composé d’un Sénégalais et d’un Mauritanien; l’ont trouvé à Dakar, alors qu’il cartonnait dans le Fouta, se souvient-il.

    C’est en 2007 que MC Mody a décidé de faire carrière dans ce genre musical. Il commença à les suivre partout et jouer à leurs côtés, ce qui lui a valu le surnom de ‘’almudo Pako Leñol ’’ (disciple de Pako Leñol).

    ‘’Un an plus tard, avec MC Allay, nous avons créé le groupe Pellital leñol. Depuis lors, nous avons sorti beaucoup de singles, alors que nous n’avions pas de studio. Nous sommes en pleine préparation de la sortie de notre album +Daade gadane+ (les premières voix) qui sera produit par Blues Connexion de Baba Maal’’, précise le musicien. Il ne veut pas se presser pour sortir un album, préférant, dit-il, prendre du temps pour sortir un produit bien fait, ‘’même s’il devait être le seul de toute sa carrière’’.

    Dans ses chansons, l’artiste qui est aussi producteur, prône une musique qui conscientise, éveille et éduque. Une musique qui participe aussi au développement du terroir.

    Actuellement, son opus intitulé ‘’walam mi heba dedbo’’ (Aidez-moi à avoir une femme) reste l’un des sons les plus commentés par les mélomanes dans la région depuis sa sortie, en 2019.

    ‘’Beaucoup de gens disent que je n’ai jamais réalisé un produit aussi bon. Des jeunes comme des adultes et des vieux l’écoutent et me font des retours positifs. J’ai chanté sur plusieurs sujets, mais qui n’ont pas eu cette ampleur ’’, dit-il.

    Lors de la cérémonie de remise des chèques aux bénéficiaires du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU), MC Mody a chauffé la salle du centre culturel de Matam avec ce son que le public reprenait en chœur.

    AT/ASB/AKS/ASG

  • SENEGAL-USA-CULTURE / Les Etats-Unis d’Amérique, pays invité d’honneur du Dak’Art 2024 

    SENEGAL-USA-CULTURE / Les Etats-Unis d’Amérique, pays invité d’honneur du Dak’Art 2024 

    Dakar, 6 déc (APS) – L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, a salué le choix porté sur son pays d’être l’invité d’honneur de la prochaine Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), prévue du 16 mai au 16 juin 2024.

    ‘’Nous sommes très honorés de cette invitation que nous avons acceptée avec plaisir. Nous nous réjouissons de partager dans les jours à venir, nos programmes de participation à la Biennale’’, a notamment déclaré le diplomate dans un communiqué rendant compte d’une exposition d’art organisée dans sa résidence.

    L’exposition met en vedette des artistes américains et sénégalais.

    L’ambassadeur américain a dévoilé treize œuvres d’artistes américains et sénégalais lors du vernissage de cette exposition organisée, mardi, pour célébrer le partenariat artistique et culturel durable entre les États-Unis et le Sénégal, rapporte le document parvenu à l’APS.

    ‘’C’est une collection de la résidence de l’ambassadeur qui présente une sélection des œuvres d’art de sept artistes américains de renoms. Il s’agit de Nanette Carter, Wesley Clark, Moses Hamborg, Miki Rodriguez, Felandus Thames, Kehinde Wiley et Modou Dieng Yacine’’, signale le texte.

    Il souligne que Ousmane Niang, Soly Cissé, Kiné Aw, Seyni Awa Camara, Serigne Ibrahima Dièye et Moussa Traoré sont six célèbres artistes sénégalais dont les œuvres d’art figurent dans cette exposition.

    Dans des propos rapportés par le communiqué, Michael Raynor a estimé que les œuvres d’art ne sont pas seulement visuellement impressionnantes. ‘’Elles véhiculent également des messages profonds touchant aux droits de l’homme, à la préservation culturelle et à la justice sociale’’, a-t-il fait observer en rappelant que l’exposition faisait partie du programme ‘’Art in Embassies’’ (AIE) du Département d’Etat américain.

    L’AIE créé en 1963, précise-t-il, ‘’promeut les échanges culturels à travers des expositions temporaires et permanentes, des programmes d’artistes et des publications’’.

    Il ajoute que l’engagement de l’AIE à présenter l’art contemporain des Etats-Unis et des pays hôtes offre au public international un aperçu de la riche tapisserie de l’expression artistique et de la diversité culturelle aux Etats-Unis et au-delà.

    L’ambassadeur Michael Raynor fait savoir que les œuvres vont rester exposées dans la résidence pendant la durée de son séjour à Dakar, au cours duquel des milliers de visiteurs du Sénégal, des Etats-Unis et d’ailleurs continueront d’avoir ‘’le privilège’’ de découvrir ensemble.

    La cérémonie a réuni des représentants du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, notamment le secrétaire général du département Habib Léon Ndiaye, de la communauté artistique et du corps diplomatique du Sénégal.

     

    FKS/ADL/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Musée des civilisations noires: une journée portes ouvertes pour développer la culture muséale

    SENEGAL-CULTURE / Musée des civilisations noires: une journée portes ouvertes pour développer la culture muséale

    Dakar, 7 déc (APS) – Le Musée des civilisations noires a marqué, mercredi, ses cinq ans d’existence par une journée portes ouvertes visant à amener ‘’les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale’’, a indiqué le secrétaire général de l’institution, Christian Diatta.

    ‘’Cette journée portes ouvertes s’inscrit dans le cadre d’une stratégie tendant à amener les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale, parce qu’on s’est rendu compte que nos compatriotes n’ont pas l’habitude de fréquenter les musées’’, a-t-il dit.

    Pour M. Diatta, beaucoup de Sénégalais pensent que la visite des Musées est réservée aux élites.

    ‘’Certes, l’entrée est payante pour les visiteurs, mais on fait tout pour réduire les tarifs dans le but d’encourager les Sénégalais, surtout les jeunes, à s’intéresser à ce qui est exposé au musée’’, a t-il  expliqué.

    Des touristes venus visiter les objets d’art ont salué la richesse du Musée.

    Pour, Sami Alami, un étudiant franco-marocain, ‘’c’est toujours important de visiter les Musées et d’apprendre la culture locale et en général la culture africaine’’, fait-il valoir déplorant ainsi un manque d’affluence en cette journée portes ouvertes.

    Il pointe du doigt une  »absence » de communication autour de l’évènement.

    ‘’Depuis que je suis là, je n’ai croisé que trois à quatre personnes alors que le Musée est aujourd’hui gratuit. Tous ces objets d’arts méritent d’être vus. Et je vois plus de touristes’’, constate-t-il.

    Seyni Dieng, un des rares visiteurs sénégalais, accompagné de ses camarades, affirme ne pas être au courant d’un évènement marquant le cinquième anniversaire du Musée inauguré le 6 décembre 2018 par le président Macky Sall en présence de nombreux invités.

    ‘’J’ai l’habitude de venir ici. Mais aujourd’hui nous n’étions pas au courant de la journée portes ouvertes. Nous étions même sur le point de payer, mais c’est à partir de ce moment qu’on nous a informé que c’est gratuit aujourd’hui’’, a déclaré l’étudiant fréquentant la Maison des cultures urbaines de Ouakam.

    Il a déploré le manque de communication. ‘’Je suis le Musée sur les plateformes digitales, mais je n’ai lu aucune information relative à cette journée portes ouvertes aujourd’hui’’, a dit M. Dieng.

    Il estime que beaucoup de gens veulent visiter les lieux, mais faute de moyens, ils ne peuvent pas venir.

    ‘’Si les responsables du Musée avaient communiqué sur cet évènement, les gens allaient venir massivement’’, lance Seyni Dieng.

    Pour le peintre et sculpteur français, Karl Kareoba, l’idée, selon laquelle, les gens ne s’intéressent pas à l’art n’est pas fondée.

    Il pointe plutôt du doit le manque de sensibilisation de la part des autorités sur l’importance de l’art et de la culture.

    ‘’Il faut déplacer les objets d’art dans les villes et les quartiers pour faire aimer aux jeunes générations leur culture qui est très riche’’, suggère-t-il.

    Les festivités du cinquième anniversaire ont été reportées au 12 décembre prochain, ont annoncé les autorités du Musée.

    La journée portes ouvertes n’est qu’une étape de cette commémoration, indiquent-elles.

    CN/MYK/FKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Burkina Faso : la journaliste sénégalaise Fatou Kiné Sène au conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Burkina Faso : la journaliste sénégalaise Fatou Kiné Sène au conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique

    Dakar, 6 déc (APS) – Le président burkinabè, Ibrahim Traoré, a nommé la journaliste Fatou Kiné Sène, cheffe du service Culture & Loisirs de l’Agence de presse sénégalaise, membre du conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), a annoncé le communiqué du Conseil des ministres du Burkina Faso de ce mercredi.

    La journaliste sénégalaise, spécialiste de la critique cinématographique, va siéger au sein de cette instance pendant trois ans, selon la même source.

    Fatou Kiné Sène va représenter la Fédération africaine de la critique cinématographique – qu’elle a dirigée pendant quatre ans – parmi les administrateurs du Conseil régional pour les arts vivants en Afrique.

    Elle a été présidente de l’Association sénégalaise de la critique cinématographique.

    Parmi les autres personnalités membres du conseil d’administration du CERAV/Afrique figure Aude Gwladys Milebou, la directrice des industries culturelles au ministère gabonais de la Culture et des Arts.

    « Le CERAV/Afrique est un pôle d’expertise qui œuvre à la dynamisation des industries culturelles et créatives en Afrique, à travers le développement des arts vivants, du cinéma et de l’audiovisuel », explique son site Internet.

    Il a également pour mission d’aider les États membres « dans la mise en œuvre de politiques publiques performantes et respectueuses de la convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ».

    Le CERAV/Afrique, dont le siège se trouve à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso, a été créé aussi pour « promouvoir les arts vivants africains dans leur diversité en prenant en compte toutes leurs potentialités créatrices et en encourageant les échanges et la coopération entre pays africains ».

    Plusieurs organisations intergouvernementales, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Organisation internationale de la Francophonie, en sont membres.

    ESF/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-MUSIQUE / Coumba Gawlo annonce un festival international au Mali en février

    SENEGAL-AFRIQUE-MUSIQUE / Coumba Gawlo annonce un festival international au Mali en février

    Dakar, 6 déc (APS) – La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck va organiser au Mali un festival international dénommé « Le Chant des Linguère », du 14 au 17 février 2024, a-t-elle annoncé au sortir d’une audience que lui a accordée le Premier ministre malien, Choguel Maiga.

    « Cette activité fait partie des questions abordées lors de cette audience » accordée lundi par le chef du gouvernement malien à la diva sénégalaise, indique un communiqué de son staff transmis à l’Agence de presse sénégalaise.

    Coumba Gawlo Seck « se réjouit […] de la qualité des échanges avec le Premier ministre Choguel Maiga, qui ont porté, notamment, sur la prochaine édition du Festival international +Le Chant des Linguère+ au Mali, prévue du mercredi 14 au samedi 17 février prochain à Bamako », rapporte la même source.

    Au cours de cet entretien avec M. Maiga, elle a salué « la disponibilité des autorités maliennes » et « a tenu à remercier en premier lieu le président de la Transition [malienne], le colonel Assimi Goita », indique la même source.

    L’interprète de la chanson « Sant Rek », sortie en juillet dernier, s’est félicitée de l’accueil qui lui a été réservée au Mali, ce qui, selon lui, « s’inscrit en droite ligne d’une tradition fondée sur l’amitié et la fraternité entre le Sénégal et le Mali ».

    Le communiqué ajoute que le thème principal de ce festival va porter sur « Paix, sécurité et cohésion sociale », avec des sous-thèmes comme « Le dividende démographique et l’autonomisation de la femme », « L’entrepreneuriat et le leadership féminins », « L’employabilité des jeunes », ou encore « La migration irrégulière ».

    D’autres problématiques liées à la santé, à l’éducation et à la jeunesse seront abordées lors de cette manifestation, selon le communiqué.

    Le programme de ce festival international prévoit par ailleurs un forum, un dîner de gala et « un méga concert » que la diva sénégalaise va animer avec « les femmes artistes du Mali ».

    FKS/BK/ASG

  • MONDE-SOCIETE-MEDIAS / Mactar Sylla, PDG de Label Média :  « Il est grand temps que l’Afrique aille sur le terrain de ses propres narratifs »

    MONDE-SOCIETE-MEDIAS / Mactar Sylla, PDG de Label Média : « Il est grand temps que l’Afrique aille sur le terrain de ses propres narratifs »

    Dakar, 6 déc (APS) – L’Afrique, sans plus attendre, doit aller sur le terrain de ses propres narratifs pour accéder à une souveraineté médiatique et parler au reste du monde, le continent ayant beaucoup à proposer au « banquet de l’universel », estime le journaliste et consultant international sénégalais Mactar Silla.

    « Il est grand temps que l’Afrique aille sur le terrain de ses propres narratifs, car nous avons les compétences, les histoires, nous avons toutes les activités nécessaires » pour que « l’Afrique puisse non seulement s’occuper de l’Afrique, mais parler du reste du monde, car nous avons beaucoup d’apports à mettre sur ce banquet de l’universel », a-t-il déclaré.

    Mactar Silla, par ailleurs universitaire et entrepreneur, était lundi l’invité de Radio Alger, station généraliste de la Radio algérienne (publique). Il représente les radios et télévisions privées du continent au sein du comité exécutif de l’Union africaine de radiodiffusion.

    « Aujourd’hui, les modes de domination ne passent plus par les guerres, les armes avec fracas », mais « par les dominations à travers les médias, c’est ainsi qu’on formate les esprits, qu’on essaie d’imposer ses cultures, ses démarches », a souligné le fondateur de Label TV et Label Radio, média panafricain ayant son siège au Gabon.

    Selon Matar Silla, le continent africain doit s’investir, « de manière résolue, pour avoir sa propre stratégie concertée à la fois nationale et panafricaine, afin que les Africains puissent peser de tout leur poids » dans le domaine des médias et avoir ses propres objectifs en la matière.

    Il annonce pour bientôt la création d’une chaine de télévision panafricaine dont l’objectif sera de travailler à « une souveraineté médiatique de l’Afrique ».

    « Au mois d’août dernier à Kinshasa (RDC), avec d’autres collègues, notamment de ‘Top Congo’, première radio en République démocratique du Congo, Ismaël Soumano, directeur général de ‘La Gazette du Golfe’, on a décidé de créer une chaine panafricaine qui soit disponible non seulement sur le continent, mais aussi en Europe, en Occident et partout », a-t-il indiqué.

    « Cette initiative vise à imposer la réciprocité face à l’arrivée des chaînes occidentales sur le continent africain. Parce que nous croyons en cette réciprocité, nous pensons qu’il est hors de question que toutes les chaines viennent nous assiéger de partout, et que l’inverse ne soit pas possible, qu’il n’y ait pas de contenu africain, que nous ne soyons pas sur la fréquence disponible en Europe », explique l’ancien directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS).

    Selon lui, « il faut inverser la tendance et appliquer la réciprocité », insiste Matar Silla. Il dit miser sur le partenariat public-privée qui devrait à ses yeux permettre de « surfer et d’engranger tout le capital qui peut y avoir sur le continent africain du point de vue des compétences visibles dans des rédactions africaines […] qui sont bien formées et qui sont dans des contextes beaucoup plus contraignants que les confrères européens et qui y tirent leur épingle du jeu ».

    « Si nous arrivons à fédérer tout cela, en ne créant pas seulement des chaines généralistes mais thématiques aussi », de manière à ce que l’Afrique puisse aller « à l’assaut du monde grâce à des messages à dire, des narratifs, à ses contenus, ses histoires, ses valeurs dans un monde où beaucoup de choses sont en train de se désagréger, je pense qu’on a beaucoup de choses à apporter en termes de contenus, de savoir-faire, de savoir-vivre », indique-t-il.

    Il a souligné l’importance de la formation pour la mise à disposition de compétences, soulignant la nécessité de « faire le tri des gens qui ont fait irruption dans le métier sans être des journalistes », afin d’éviter « toute censure inutile ».

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Idrissa Thioub porté à la tête de l’Association des artistes et acteurs culturels de Podor

    SENEGAL-CULTURE / Idrissa Thioub porté à la tête de l’Association des artistes et acteurs culturels de Podor

    Podor, 6 déc (APS) – Le promoteur culturel, Idrissa Thioub, a été porté à la tête de l’Association départementale des artistes et acteurs culturels de Podor, à l’issue d’une assemblée générale constitutive, organisée mardi, a constaté l’APS.

    M. Thioub qui va présider aux destinées de l’ADAAC les trois prochaines années a souligné l’urgence d’œuvrer à une reconnaissance formelle de l’association, l’importance d’organiser des sessions de formation et de s’ouvrir à des partenariats.

    ‘’Nous avons besoin en toute urgence d’ une reconnaissance formelle, des sessions de formation, des partenaires au plan local, national et international’’, a-t-il notamment déclaré après sa désignation.

    L’élection s’est déroulée en présence du directeur du centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Podor. Le bureau de l’association est composé de neuf membres.

    Le musicien chanteur Abou Thiam Ngaari Laaw occupe le poste de premier vice-président.

    ‘’Nous avons énuméré des objectifs et des chantiers immenses à la fois prioritaires et urgents’’, a indiqué Idrissa Thioub en insistant sur le fait que l’association pouvait compter sur le soutien du chanteur Baaba Maal, lequel a d’ores et déjà invité des artistes sur la scène du 15e Festival international les Blues du Fleuve (9 et 10 décembre).

    Il a assuré que d’autres organisations culturelles avaient également manifesté leur volonté de travailler avec l’ADAAC, citant notamment l’association Globe-Festival à Ciel ouvert’’ de Mboumba, le ‘’Mouvement Fayiida de Diombara Niang’’ et ‘’Blues Connexion’’.

    L’assemblée générale a été précédée d’une session de formation de deux jours consacrée au développement des carrières artistiques animée par Moustapha Ndiaye, le président de l’Association des managers et agents d’artistes (AMAA) au Sénégal.

     

    AHD/FKS/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ lauréate du Prix Afrilivres 2023

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ lauréate du Prix Afrilivres 2023

    Dakar, 6 déc (APS) – La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ a remporté le prix ‘’Afrilivres 2023’’ pour son ouvrage ‘’L’odyssée périlleuse’’ dont Médoune Dabo est l’auteur, a appris l’APS de ses organisateurs.

    ‘’Le jury, après délibération, a décerné, le +Prix Afrilivres+ destiné aux éditeurs francophones à +Abis Editions+ du Sénégal pour son ouvrage +L’Odyssée périlleuse+ (roman) écrit par Médoune Dabo’’, a notamment indiqué un communiqué.

    La maison d’édition ‘’Abis Editions’’ appartient à l’écrivain-éditeur Abdoulaye Fodé Dione.

    Le jury, qui s’est réuni entre dimanche et mardi à Bamako, la capitale du Mali, a examiné les 40 ouvrages en compétition et fait ce choix  »en raison de la très haute qualité de conception de la couverture, de la mise en page du contenu et du respect des normes de la profession », fait valoir le Bureau d’Afrilivres.

    Le jury a dans le même temps salué la qualité des ouvrages en compétition, estimant que cela traduisait le professionnalisme des éditeurs africains.

    Le jury du ‘’Prix Afrilivres 2023’’ était composé de l’écrivain et président Mamadou Camara (Sénégal), le bibliothécaire Fatogoma Diakité (Mali), et la libraire Binta Tini Djibo (Burkina Faso).

    Afrilivres est une association d’éditeurs d’Afrique francophone subsaharienne, de Madagascar et de l’Ile Maurice basée à Cotonou au Bénin.

    Le bureau Afrilibres a par ailleurs remercié l’Organisation internationale de la Francophonie, principal partenaire de l’association pour son soutien financier, la Bibliothèque nationale du Mali, la librairie la Farandole des livres de Niamey (Niger) pour leur soutien.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Le 7e festival « Dalal diam ci Richard-Toll » lancé

    SENEGAL-CULTURE / Le 7e festival « Dalal diam ci Richard-Toll » lancé

    Richard-Toll, 6 déc (APS) – Les acteurs de la culture urbaine regroupés dans un mouvement culturel dénommé « Walo Évents » ont lancé, mardi, la 7ème édition du festival  »Dalal Diam ci Richard-Toll », un  évènement visant à lancer la carrière d’artistes locaux, a constaté l’APS.

    La manifestation organisée à la salle de délibérations de la « capitale sucrière » est articulée autour du thème « la culture et les réseaux sociaux : comment peut-on allier la culture aux réseaux sociaux pour une bonne avancée de la culture urbaine. »

    L’occasion a été saisie pour inviter les jeunes à se détourner de l’émigration irrégulière, pour se concentrer sur les activités génératrices de revenus pour en finir avec les risques liés à ce genre d’aventure et les risques encourus lors des voyages en mer.

    « Nous sommes aujourd’hui à notre septième édition du festival +Dalal diam ci Richard-Toll+ un festival que nous avons lancé depuis 2016 », a déclaré le secrétaire administratif du mouvement culture « Walo Èvents », Abdoulaye Diop, précisant que la manifestation vise à contribuer à lancer les artistes locaux.

    M. Diop affirme que, depuis 2016, le mouvement s’active dans la promotion des jeunes talents, à travers des concerts destinés à détecter des talents, dont regorge Richard-Toll, selon lui. Il ajoute que, récemment, des artistes locaux ont participé à de nombreuses activités culturelles comme des concours et certains parmi eux s’en sont bien sortis, dit-il.

    Il déplore le manque de financement et d’appui venant des autorités locales et politiques, mais également la lenteur des accompagnements, qui bloque la bonne marche de la culture urbaine dans la zone du Walo.

    L’animateur Dj Belifa invite les autorités à s’investir davantage dans le domaine culturel, pour relancer l’économie, afin de faire de Richard-Toll une attraction dans la zone nord.

    OG/AMD/ASG/AKS