Catégorie : Culture

  • SÉNÉGAL-INTERNATIONAL-CINEMA/DISTINCTION / Le film « Demba » de Mamadou Dia remporte le Grand Prix du Nil à Louxor, en Egypte

    SÉNÉGAL-INTERNATIONAL-CINEMA/DISTINCTION / Le film « Demba » de Mamadou Dia remporte le Grand Prix du Nil à Louxor, en Egypte

    Dakar, 14 jan (APS) – Le film  »Demba » du réalisateur sénégalais Mamadou Dia a remporté, mardi, le  »Grand prix du Nil » à la 14ᵉ édition du Festival du cinéma africain de Louxor en Égypte, une œuvre saluée pour  »son audace narrative et son approche novatrice », a appris l’APS d’un des membres du jury, le cinéaste sénégalais, Moussa Sène Absa.

    “+Demba+ a reçu le Grand prix du Nil festival de Louxor. C’est un prix mérité”, a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    Moussa Sène Absa déclare que le film se distingue par “une écriture très osée et dynamique, combinant des éléments innovants tels que des flashbacks automatiques non annoncés, qui témoignent d’une quête de liberté et d’une approche personnelle du récit ».

    “Demba reflète une vérité et une sensibilité qui touchent profondément le spectateur. Ce prix contribuera à booster la carrière du film et à mettre en avant le cinéma sénégalais”, a ajouté le cinéaste.

    Réagissant à cette récompense, le réalisateur Mamadou Dia considère cette distinction comme un honneur.

     »+Demba+ décroche ainsi son deuxième trophée sur le continent africain [Il a reçu le Tanit de bronze aux JCC en Tunisie, en décembre dernier]. Voir ce film apprécié par le public africain, pour lequel il a été réalisé, est une grande satisfaction”, a-t-il affirmé.

    Il a également exprimé sa gratitude envers l’acteur principal, Ben Mamoudou, ainsi que l’équipe technique, artistique et la population de Matam, qui ont contribué à la réalisation de ce projet.

    Le film  »Demba » explore des thématiques universelles et profondes, comme le deuil, la résilience et la santé mentale, tout en abordant les tabous liés à l’expression des émotions dans les sociétés africaines.

    Inspiré de l’expérience personnelle de Mamadou Dia, il raconte l’histoire de  »Demba », un homme confronté à la solitude et au poids du deuil, alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite après trente ans de service dans une mairie de Matam.

    Marqué par la disparition de sa femme, Awa, il tente de renouer avec son fils Bajjo malgré les tensions qui les éloignent, dans un récit empreint d’authenticité et de simplicité, mais aussi d’une grande intelligence artistique.

    Après son succès à Louxor,  »Demba » sera présenté au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) prévu du 22 février au 1er mars. Il y sera d’ailleurs le seul film sénégalais en lice pour l’Etalon d’or du Yennenga dans la section long métrage fiction.

    Mamadou Dia prévoit d’entreprendre une tournée nationale au Sénégal pour partager son film avec les populations locales et encourager un débat sur la santé mentale, un sujet encore tabou dans la société sénégalaise.

    AN/FKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Musée des civilisations noires dit vouloir consacrer 2025 à la célébration des femmes noires

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Musée des civilisations noires dit vouloir consacrer 2025 à la célébration des femmes noires

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Musée des civilisations noires de Dakar a fait part de son intention de « consacrer »  l’année 2025 à la célébration des femmes noires dans l’objectif ‘’de rendre visible leur rôle central dans l’histoire’’.

    ‘’Le Musée des civilisations noires propose de consacrer l’année 2025 à la célébration des femmes noires, afin de rendre visible leur rôle central dans l’histoire, la culture et l’art, ainsi que dans de nombreux autres domaines’’, a fait savoir le MCN dans sa newsletter.

    Il rappelle à cet égard que  »les femmes noires ont toujours été et demeurent des gardiennes du patrimoine, des traditions et des savoirs’’‘.

    Elles ont toujours été  »pilier incontournable dans le tissu culturel, social et politique des civilisations africaines et diasporiques ».

    Un dossier sera consacré à la programmation de cette célébration des femmes noires dans le numéro zéro de la newsletter à paraitre début février, annonce le musée.

    Il lance un appel à contribution pour un dossier sur les ‘’Femmes noires dans l’art et l’art des femmes noires’’.

    Les participants ont jusqu’au 22 janvier prochain. Ils doivent proposer des portraits, des biographies d’artistes féminins ou de professionnels des musées, des commentaires sur des œuvres (peinture, sculpture, installation, photographie, performance, etc.), qui parlent de femmes noires.

    Ils ont aussi la possibilité de présenter des textes sur la manière dont les femmes noires sont représentées dans les musées et sur la notion de matrimoine, etc.

    Il est exigé d’eux une clarté, une précision, et une simplicité pédagogique pour une compréhension à l’endroit du grand public des articles à envoyer à redaction@mcn.sn.

    La longueur des textes doit être compris en 1500 et 3000 signes maximum, précise le MCN.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-EDITION-CINEMA / Présentation d’un ouvrage collectif sur le cinéaste Sembène Ousmane à l’UGB, le 22 janvier

    SENEGAL-EDITION-CINEMA / Présentation d’un ouvrage collectif sur le cinéaste Sembène Ousmane à l’UGB, le 22 janvier

    Dakar, 13 jan (APS) – L’ouvrage collectif dédié au cinéaste sénégalais Sembène Ousmane (1923-2007) sera présenté dans le cadre d’une journée d’études prévue le mercredi 22 janvier prochain, à partir de 10 heures, à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a annoncé le coordonnateur du Groupe d’études cinémas du réel africain (Grecirea), Professeur Delphe Kifouani.

    Intitulé ‘’Sembene Ousmane Hétérotopie des possibles’’, cet ouvrage édité en 2024 par la maison d’édition ‘’Présence Africaine’’ (Revue culturelle du monde noir), a été produit dans le cadre du colloque du centenaire de Sembène Ousmane.

    L’UGB a abrité du 18 au 20 mai un colloque sur le centenaire du cinéaste Sembène Ousmane (1923-2007), à l’initiative de l’Unité de formation et de recherche Civilisation arts et culture].

    Le livre regroupe une dizaine de contributions d’intellectuels du monde dirigé par le professeur Delphe Kifouani.

    Selon les organisateurs, la journée d’études, dont le thème est ‘’Transmettre Sembene Ousmane’’, invite à ‘’la réflexion autour de la notion de transmission à laquelle on peut adjoindre celle d’héritage’’.

    ‘’En les [Transmission et héritage] reliant pour évoquer Sembene Ousmane, nous voulons nous intéresser aux échos et résonnances actuels et à venir d’une œuvre protéiforme : Quel(s) héritage(s) à l’œuvre chez Sembene Ousmane et qu’en faisons-nous ? ; Qu’est-ce qui est transmis, transmissible et non transmissible dans cette œuvre ? ; De quelles manières Sembene Ousmane a-t-il transmis ce dont il a hérité ; comment et par quelles démarches le faire à notre tour ?’’, expliquent les initiateurs.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-COLLECTIVITES / Kaffrine : la quatrième édition du festival international  »Ada Ak Cossan » prévue du 15 au 24 février (organisateur)

    SENEGAL-CULTURE-COLLECTIVITES / Kaffrine : la quatrième édition du festival international  »Ada Ak Cossan » prévue du 15 au 24 février (organisateur)

    Kaffrine, 12 jan (APS) – La quatrième édition du festival international  »Ada Ak Cossan » se tiendra du 15 au 24 février prochain à Kaffrine (centre), a-t-on appris de son directeur, Diamly Pène.

     »Ce festival qui est un rendez-vous culturel important dans la région de Kaffrine est prévu du 15 au 24 février prochain », a-t-il dit lors d’un entretien avec l’APS.

    Cet événement va réunir beaucoup d’artistes venus des différentes contrées du Sénégal et partout ailleurs dans le monde, pour faire de la région un ’’véritable carrefour culturel’’, a-t-il ajouté.

     »Durant ce festival, plusieurs activités culturelles, sportives et artistiques seront menées dont le théâtre, la danse, le conte, la musique traditionnelle et la lutte sans frappe, ainsi que des sessions de formation », a-t-il indiqué.

     »Une foire régionale, qui permettra de mettre en lumière les potentialités économiques, sociales, culturelles et artistiques du Ndoucoumane, et des journées d’investissement humain axées sur le nettoiement des coins et recoins de la ville de Kaffrine sont également prévues », a-t-il ajouté.

    CTS/ADE/MK/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : 235 films en compétition dans toutes les catégories (comité d’organisation) 

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : 235 films en compétition dans toutes les catégories (comité d’organisation) 

    Dakar, 10 jan (APS) – Le comité d’organisation de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a dévoilé, vendredi, une liste de 235 films provenant de 48 pays d’Afrique dont dix-huit du Sénégal, sélectionnée pour compétir dans toutes les catégories du 22 février au 1er mars prochain, a appris l’APS.

    Le Sénégal sera représenté par dix-huit films, dont le long métrage fiction ‘’Demba’’ de Mamadou Dia en course pour l’Etalon d’or de Yennenga.

    Sur une liste de 1351 films visionnés, le comité de sélection a retenu 235, venant de 48 pays, a déclaré le président du comité général d’organisation, Bétamou Fidèle Aymar Tamini, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

    ‘’C’est l’une des rares fois qu’autant de films soient sélectionnés sur tout le continent africain. Nous sommes très fiers de cette sélection, c’est une belle cuvée avec beaucoup de premières mondiales . Ce sont des films qui reflètent la dynamique de la production africaine, l’esprit de créativité de nos réalisateurs. Cela montre l’importance du Fespaco dans cette panoplie de festivals’’, a analysé le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.

    Selon les documents transmis à l’APS, ‘’Demba’’ du cinéaste Mamadou Dia est le seul film sénégalais en lice pour l’Etalon d’or du Yennenga dans la catégorie long métrage fiction où on retrouve 17 films de seize nationalités en compétition officielle.

    ‘’Le Sénégal qui est toujours présent avec un film. (…) +Demba+ très beau film qui traite de la vie après la retraite, un film qui donne à réfléchir sur notre rapport à la société’’, a dit le délégué général.

    Cette sélection ‘’honore’’ son réalisateur Mamadou Dia, pour qui ‘’c’est une victoire d’aller au Fespaco et +Demba+ est un film fait collectivement’’.

    ‘’Le Fespaco reconnait tout un travail d’équipe dont celui qui a été fait majoritairement avec des connaissances et des finances locales. Cela nous rend d’autant plus heureux que c’est notre festival, le festival panafricain dont on rêvait d’aller. Toute l’équipe du film est contente’’, a réagi Mamadou Dia par liaison téléphonique.

    M. Dia a ajouté que ’’Demba est un film très personnel » qu’il va partager à  »ce festival de grande classe ».  »Il est donc important que les habitants de Matam connaissent cela, c’est tout un plaisir’’, a t-il dit.

    Le pays invité d’honneur, le Tchad est représenté dans cette catégorie par le film ‘’Diya de Achille Ronaimou tandis que le pays organisateur, le Burkina Faso, est le seul représenté par deux films à savoir ‘’Katanga, la danse des scorpions’’ de Dani Kouyaté et ‘’Les Invertueuses’’ de Chloé Aïcha Boro.

    Les pays habitués, comme le Maroc, le Mali, la Tunisie, l’Algérie et la République démocratique du Congo y sont représentés chacun par un film, non sans oublier de signaler le retour du Nigéria.

    Selon le délégué général, de rares pays figurent dans cette sélection.

    Il s’agit, dit-il ‘’ de la Guinée Bissau et du Cap-Vert’’, qui  »inscrit tout doucement son nom sur la carte des cinémas d’Afrique’’.

    D’autres sélections seront dévoilées dans quelques jours au Tchad pays invité d’honneur, annonce Alex Moussa Sawadogo.

    Liste des films sénégalais sélectionnés

    Long métrage fiction

    ‘’Demba’’ de Mamadou Dia

     Fespaco shorts (courts métrages)

    ‘’2002, bataille contre l’oubli’’ de Abdoul Aziz Basse

    ‘’Beutset’’ de Alicia Mendy

    ‘’Langue maternelle’’ de Mariama Ndiaye

    ‘’Lees waxul’’ de Yoro Mbaye

    ‘’Nous les griots’’ de Demba Konaté

    Fespaco Séries télévisions

    ‘’Debbo’’ de Abdoulahad Wone

    ‘’Hair lover’’ de Babacar Niang

    Fespaco Sukabé (pour les enfants)

    ‘’Kreme’’ de Magaye Gaye

    ‘’Les yeux de Mabil’’ de Khadiatou Sow

    ‘’Timpi tampa (empreinte)’’ de Adama Bineta Sow

    Films d’animation

    ‘’Les aventures de Kady et Djudju (l’empire du Ghana)’’ de Fatoumata Bathily

    ‘’Milimo’’ de kémane Bâ

    Section Panorama

    ‘’Banel et Adama’’ de Ramata-Toulaye Sy

    ‘’Ndar -Saga Waalo’’ de Ousmane William Mbaye

    ‘’Yambo Ouologuem, la blessure’’ de Kalidou Sy

    Fespaco VR

     »Dakar faan Club » (série)

     »Ndokette » Atelier N’dokette (Sénégal-Guinée)

    FKS/AB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Le centenaire de la naissance de Paulin Soumanou Vieyra sera célébré à partir du 21 janvier

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Le centenaire de la naissance de Paulin Soumanou Vieyra sera célébré à partir du 21 janvier

    Dakar, 10 jan (APS) – Le lancement des activités prévues pour la célébration du centenaire de la naissance de Paulin Soumanou Vieyra (1925-1987) aura lieu mardi 21 janvier, au cinéma Reflet Médicis, à Paris, a appris l’APS, jeudi, de Stéphane Vieyra, fils de l’historien du cinéma et cinéaste sénégalais.

    Une conférence de presse sera animée à cette occasion par Catherine Ruelle, une ancienne journaliste de Radio France internationale, selon un document reçu de Stéphane Vieyra, le fondateur de l’association Paulin-Soumanou-Vieyra Films.

    Le film ‘’Vieyra le précurseur’’, réalisé par son fils, avec la collaboration de la réalisatrice et scénariste sénégalaise Ndèye Marame Guèye, sera projeté lors du lancement des activités du centenaire du cinéaste.

    Les participants auront l’occasion de regarder aussi son premier film, ‘’C’était il y a quatre ans’’ (1954).

    D’autres célébrations sont prévues au cours de cette année, le 31 janvier prochain notamment, le jour de la naissance de Vieyra, qui coïncide avec le démarrage officiel des activités du centenaire au Black Film Center de l’État américain d’Indiana, où un autre film de lui, ‘’L’envers du décor’’, sera projeté, selon le même document.

    ‘’Injustement méconnu’’

    Le centenaire de la naissance du cinéaste sénégalais sera célébré aussi au Festival du film court francophone Vaulx-en-Velin (France), le 20 janvier, puis le 22 février et le 1er mars, au FESPACO, le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, et en mai prochain au Festival de Cannes.

    Un colloque consacré à l’œuvre de Paulin Soumanou Vieyra se tiendra du 27 mai au 6 juin, dans l’Indiana, un autre aussi en août au Brésil, selon la même source.

    Né le 31 janvier 1925 à Porto-Novo, au Dahomey, l’actuel Bénin, Paulin Soumanou Vieyra, cinéaste, critique et historien du cinéma d’Afrique noire, a été naturalisé sénégalais. Décédé le 4 novembre 1987 à Paris, il a été enterré à Dakar.

    Paulin Soumanou Vieyra, considéré comme le précurseur du cinéma africain, est ‘’injustement méconnu’’ au Sénégal et en Afrique, selon le document reçu de son fils.

    ‘’Paulin Soumanou Vieyra est un précurseur injustement méconnu’’, soutient ce dernier, estimant que, malgré ‘’le travail énorme qu’il a eu à faire, il n’est pas une référence en matière de formation’’. ‘’Il n’est pas enseigné. Pourtant, il a tout prévu, tous les documents sont là.’’

    Stéphane Vieyra dit avoir créé l’association Paulin-Soumanou-Vieyra Films en 2012 pour faire connaître l’œuvre de ce pionnier.

    Paulin Soumanou Vieyra a quitté son pays natal à l’âge de 10 ans pour poursuivre sa scolarité en France. Plusieurs années plus tard, il devient le premier Africain à être diplômé de l’Institut français des hautes études cinématographiques. Il y est entré en 1952 et avait parmi ses formateurs des théoriciens français du cinéma, dont Georges Sadoul et Jean Mitry.

    Après son film de fin d’études, ‘’C’était il y a quatre ans’’, Vieyra tourne en 1955 ‘’Afrique sur Seine’’, qui marque les débuts du cinéma d’Afrique noire. Mamadou Sarr, Jacques Mélo Kane et Robert Caristan ont contribué à la réalisation de ce film.

    Le réalisateur entame à cette époque-là une vie entièrement destinée à filmer l’Afrique et à faire émerger les talents africains du 7e art.

    Il a été le mentor de plusieurs cinéastes, dont le célèbre réalisateur sénégalais Ousmane Sembène (1923-2007), à qui il a consacré un livre publié en 1972, ‘’Ousmane Sembène, cinéaste (1962-1971)’’.

    Auteur des premiers textes africains de critique cinématographique

    Paulin Soumanou Vieyra a signé les premiers textes africains de critique cinématographique et a publié plusieurs ouvrages, dont ‘’Le cinéma africain : des origines à 1973’’ (1975) et ‘’Le cinéma au Sénégal’’ (1983).

    Vieyra a réalisé une trentaine de films documentaires, des courts métrages pour la plupart. Son unique long métrage, intitulé ‘’En résidence surveillée’’ (1981), est consacré à la mauvaise gestion qu’ont connue plusieurs pays africains après les indépendances.

    De 1956 à 1975, Paulin Soumanou Vieyra dirigeait le service des actualités de l’Afrique-Occidentale française, celui des actualités sénégalaises ensuite. À ce titre, il est témoin et gardien de la mémoire visuelle de l’époque. On lui doit les images d’archives des cérémonies officielles de l’accession de plusieurs pays africains à l’indépendance.

    Pendant cette période, il participe aux voyages officiels du président sénégalais, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), selon le document reçu de Stéphane Vieyra.

    Premier directeur des programmes de l’Office de radiodiffusion télévision du Sénégal, devenu la RTS dans les années 1970, il fonde la télévision nationale sénégalaise avant de devenir enseignant au Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar.

    La famille de Paulin Soumanou Vieyra a offert la bibliothèque personnelle du défunt cinéaste à la bibliothèque universitaire de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    FKS/SBS/AB/ADL/ESF

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Seize films sénégalais dans la sélection officielle du Fespaco 2025, dont « Demba » de Mamadou Dia

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Seize films sénégalais dans la sélection officielle du Fespaco 2025, dont « Demba » de Mamadou Dia

    Dakar, 10 jan (APS) – Seize films sénégalais, dont le long métrage fiction « Demba » de Mamadou Dia, ont été retenus dans la sélection officielle de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), rendue publique ce vendredi par les organisateurs.

    Le long métrage fiction « Demba » est le seul en course pour l’Etalon d’or de Yennenga, récompense suprême du Fespaco dont l’édition 2025 se tiendra du 22 février au 1ᵉʳ mars.

    Le Sénégal avait été représenté par huit films, toutes catégories confondues, lors de la dernière édition du Fespaco, en 2023.

    FKS/BK

  • SENEGAL-ART / L’exposition « Identité spirituelle universelle », une invite à connaitre « ses origines »

    SENEGAL-ART / L’exposition « Identité spirituelle universelle », une invite à connaitre « ses origines »

    Dakar, 9 jan (APS) – La Galerie nationale d’art accueille, du 7 janvier au 7 février, ‘’Identité spirituelle universelle’’, une exposition de l’artiste visuelle Marianne Diakher Senghor qui se veut une invite à connaitre ‘’ses origines’’.

    ‘’Ce projet est un prétexte pour se poser des questions sur qui nous sommes ? Connaitre ses origines, l’autre monde ou les autres mondes, le monde spirituel qui existe en dehors du monde matériel’’, a-t-elle déclaré ajoutant qu’elle travaille sur ce projet depuis 16 ans.

    ‘’Je me questionne sur l’identité au-delà de ce physique qui est matière, au-delà de cette vie matérielle, au-delà de maintenant. Connaitre ses origines, l’autre monde ou les autres mondes, le monde spirituel qui existe en dehors du monde matériel’’, explique-t-elle.

     Yanne, de son nom d’artiste se questionne, à travers cette exposition sur l’identité au-delà du physique qui est matière, au-delà de cette vie matérielle, au-delà de maintenant.

    L’exposition, composée de 86 œuvres mêlant peintures et sculptures, se décline en neuf sous-thèmes, parmi lesquels ‘’Guides’’, ‘’Totems’’, ‘’Kuus’’ (Lutins), ‘’Retour à la source’’.

    ‘’Salma Koor’’ et ‘’Ndut’’, un rite d’initiation en milieu sérère, mettent en exergue des figures avec des coiffes et tresses à l’africaine.

    L’artiste explique que l’idée de cette exposition lui est venue après avoir visionné un film documentaire dont les costumes, les coiffes et les couvre-chefs l’ont profondément marquée.

    Marianne Diakher Senghor se dit interpelée par la nouvelle tendance de la mode des cheveux naturels ‘’cheveux indiens, issue de sacrifices dans des temples’’, qu’elle qualifie de ‘’crise d’identité’’.

    ‘’La coiffe ne se limite pas à soigner son apparence, elle permet également d’affirmer son identité et son statut social’’, a-t-elle fait savoir.

    Elle poursuit:  »Le fait de rajouter des cheveux d’une autre sur soi et se dire que tu portes des cheveux naturels, des cheveux qui ne poussent pas sur ta tête, est un déni de soi’’.

    MYK/FKS/SBS/OID

  • SENEGAL-SUISSE-MUSIQUE-PROFIL / Duo avec Youssou Ndour : une expérience ‘’incroyable’’, selon Eva Liza

    SENEGAL-SUISSE-MUSIQUE-PROFIL / Duo avec Youssou Ndour : une expérience ‘’incroyable’’, selon Eva Liza

    Dakar, 7 jan (APS) – L’artiste sénégalo-suisse Eva Liza dit mesurer ‘’la chance’’ qu’elle a eu de chanter avec Youssou Ndour, le lead vocal du Super Etoile, samedi dernier lors du Grand bal 2025, au Grand Théâtre de Dakar.

    C’est une expérience ‘’incroyable’’, soutient celle qui clame haut et fort sa double culture sénégalo-suisse à travers ces deux mots wolof : ‘’Kima done’’ (Qui je suis).

    Elle ne trouve pas les mots pour décrire ce qu’elle a ressenti sur scène lors de son duo avec le roi du mbalax en ouverture de ce spectacle sur le morceau ‘’7 Seconds’’.

    Pour l’occasion, c’est Eva Liza himself qui a remplacé la Suèdoise Neneh Cherry qui, à l’origine, a interprété la chanson de l’album ‘’Wommat’’ (Le Guide) de Youssou Ndour, produit en 1994.

    ‘’C’était incroyable ! Je n’ai jamais vu autant de personnes dans ma vie et aussi chanter à côté d’une légende. En fait, je ne pense pas vraiment qu’il y ait des mots qui puissent décrire ce que j’ai ressenti, parce que c’est simplement une chance que je n’oublierai jamais’’, a expliqué, lundi, la jeune artiste de 22 ans lors d’une conférence de presse.

    Malgré le stress de voir autant de gens chanter et danser tous en même temps, elle dit avoir su mettre toutes les chances de son côté pour pouvoir profiter pleinement de l’évènement.

    ‘’Je regardais le public, il y avait tellement de gens. C’était vraiment incroyable, c’est pour cela que j’étais hyper stressée, mais c’est un stress que j’ai contenu et que j’ai utilisé dans ma performance’’, a-t-elle confié lors de cette rencontre.

    Outre le fait de chanter avec son ‘’idole’’, Eva Liza avait un double défi à relever, celui de montrer aux Sénégalais qu’elle savait chanter et à Youssou Ndour qu’elle est une artiste.

    Car la connexion entre les deux artistes date de son plus jeune âge par l’entremise de la tante d’Eva Liza qui travaillait avec le lead vocal du Super Etoile.

    ‘’On lui envoyait constamment mes productions, mais il fallait que je fasse mes preuves pour qu’il me voit et valide comme artiste’’, dit celle qui a chanté pour la première fois avec Youssou Ndour le 29 août dernier, à Genève, lors d’un concert de l’artiste planétaire.

    Eva Liza Ciss, de son vrai nom à l’état civil, était au Sénégal non pas pour réitérer cette expérience avec Youssou Ndour, mais pour chanter et partager sa musique avec le public sénégalais.

    Le single ‘’Kima done’’, dans lequel elle chante en wolof et en français, parle de sa double culture suisse de par sa mère et sénégalaise à travers son père.

    ‘’+ Kima done+ fait référence à mon métissage. C’est +Qui je suis ?+. C’est justement important pour moi, parce que j’ai grandi avec ces deux cultures suisse, sénégalaise et aujourd’hui française, car j’étudie en France. Je pensais qu’il était temps de parler de mon métissage et je l’ai fait. Cette chanson m’a permis d’avoir le soutien de mes frères et sœurs sénégalais’’, a expliqué l’artiste. Elle dit avoir été aidée dans ses cours en wolof par l’artiste française d’origine sénégalaise Julia Sarr.

    ‘’Elle m’apprenait justement les paroles en wolof du morceau et à les prononcer justement, parce que je suis en train d’apprendre le wolof. Je ne peux pas dire que je parle couramment le wolof encore. Mais, je compte le faire, parce que je prends des cours chaque semaine’’, raconte Eva Liza.

    Elle a participé au festival ‘’Dakar inside’’ au Grand théâtre de Dakar, le 21 décembre dernier, avec Dadju, Mia Guissé, entre autres artistes.

    D’ailleurs, son rêve est de mélanger des sonorités sénégalaises, voire africaines dans sa musique très ouverte aux différents styles pop, afrobeat, etc., et de faire des featuring avec des artistes sénégalais de sa génération tels que Mohamed VJ, Mia Guissé, entre autres.

    Elle rêve également de collaborer avec de grands artistes du continent.

    ‘’Il y a tellement d’artistes avec qui j’aimerais travailler. Si on reste sur l’Afrique, il y a Rema, Burna Boy du Nigéria qui sont de grandes inspirations pour moi.’’, a-t-elle dit.

    Surnommée la ‘‘Rihanna sénégalaise’’ par ses nombreux followers sénégalais sur le réseau social tiktok, l’une de ses idoles d’ailleurs, elle allie chant et danse et prévoit de sortir un EP (un mini album) cette année.

    Elle est également longuement revenue sur ses actions sociales en faveur des filles de l’école Mariama Bâ, à travers des dons de serviettes hygiéniques.

    Interpelée sur les violences faites aux femmes, elle a souligné son envie d’être parmi les porte-étendards du combat contre ce phénomène.

    TAB/FKS/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDUCATION / « Accros aux livres ? Un challenge !!! », un livre didactique pour relever le niveau des élèves

    SENEGAL-LITTERATURE-EDUCATION / « Accros aux livres ? Un challenge !!! », un livre didactique pour relever le niveau des élèves

    Dakar, 6 jan (APS) – L’ouvrage de l’ingénieure informatique, Khady Ndiaye, intitulé  »Accros aux livres ? Un challenge !!! » et publié par les  »Editions Edisal », se veut un outil didactique destiné à relever le niveau des élèves, précise son auteure.

     »Ce livre contribue à relever le niveau des élèves pour qu’ils deviennent plus performants, aient aussi beaucoup plus confiance en eux, [soient] des leaders de demain, des patriotes et d’excellents citoyens », a écrit Khady Ndiaye dans l’avant-propos.

    L’auteure travaille actuellement à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS). Elle estime que dans le contexte actuel où les réseaux sociaux, les téléphones, les tablettes accaparent notre temps, il y a  »un besoin de renouer avec la lecture et la culture générale s’impose ».

    ‘’Nous avons l’intention de pousser les gens à lire davantage, à avoir des connaissances linguistiques et à maîtriser l’art oratoire’’, souligne-t-elle.

    L’ouvrage, divisé en sept parties, teste essentiellement les connaissances générales des lecteurs avec diverses questions touchant la culture générale, la citoyenneté et le développement personnel et l’art oratoire.

    L’auteure débute par des questions générales sur la littérature, la physique, la cosmologie, etc., pour amener ainsi les apprenants à tester leurs connaissances.

    Par exemple, l’un de ces quiz sur l’écrivaine Aminata Sow Fall se présente ainsi : ‘’Je suis une célèbre romancière sénégalaise, j’ai écrit un roman qui s’intitule +La grève des battus+, Qui suis-je ?’’

    Autre exemple de quiz : ‘’Personnage créé par l’écrivain James Barrie, j’apparais tout d’abord dans un roman intitulé +Le petit oiseau blanc en 1902. Vivant dans le pays de nulle part, ami de Wendy mais ennemi du capitaine crochet. Qui suis-je ?’’.

    Les réponses à ces différentes questions se trouvent à la page 69 et suivantes de ce livre de 72 pages.

    En dehors de quelques coquilles, comme la réponse au quiz sur le premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal, où il est écrit ‘’Lamine guérie’’ au lieu de Lamine Guèye, l’ouvrage est très pratique pour les parents souhaitant tester la culture générale et le niveau de langue de leurs enfants, ou pour des adolescents voulant jouer au génie en herbe.

    La publication permet, entre autres, à l’enfant de mieux comprendre les symboles de la République, les différentes institutions et l’hymne national.

    Khady Ndiaye, une ancienne du lycée Blaise Diagne de Dakar où elle a obtenu son Baccalauréat scientifique, est une passionnée de livres et de recherche perpétuelle de connaissances, persuadée que la connaissance est dans les livres.

    Elle promet de sortir d’autres ouvrages du même genre pour la petite enfance et les adultes.

    FKS/ADL/OID/SBS/ASG