Catégorie : Culture

  • SENEGAL-EGYPTE-CULTURE / L’artiste égyptienne Souad Abdelrasoul fait don d’une œuvre au Musée des civilisations noires

    SENEGAL-EGYPTE-CULTURE / L’artiste égyptienne Souad Abdelrasoul fait don d’une œuvre au Musée des civilisations noires

    Dakar, 5 déc (APS) – L’artiste égyptienne Souad Abdelrasoul a fait don d’une de ses œuvres au Musée des civilisations noires, pour y « laisser une trace » et « symboliser » sa présence dans la collection de l’institution, a constaté un journaliste de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Une cérémonie symbolique s’est déroulée, mardi matin, au musée, en attendant une validation par le Conseil d’administration dont le président Abdoulaye Racine Senghor a salué le geste.

    Le directeur général et le secrétaire général du musée, Hamady Bocoum et Christian Diatta, étaient présents, de même que Ousseynou Wade, conseiller du directeur général.

    L’œuvre qui fait l’objet du don concentre la vision que Souad Abdelrasoul a de son art, centré sur l’utilisation de couleurs vives qui s’allie à l’expression d’une poésie interrogeant à coups de métaphores l’intime, les expériences personnelles de l’artiste. L’Egyptienne interroge la matière en tant que femme, même si elle se refuse à utiliser le vocable ‘’féministe’’.

    Le président du Conseil d’administration du Musée des civilisations noires, Abdoulaye Racine Senghor, a remercié l’artiste pour ce don, qualifiant l’action de  « tellement importante ».

    « Merci à l’artiste Souad Abdelrasoul et à Oh Gallery, au nom du Musée des civilisations noires. Le Conseil d’administration va se réunir pour accepter ce don que nous sommes très heureux d’accueillir’’, a-t-il dit, ajoutant : « Cette œuvre d’une artiste égyptienne nous parle. Avec l’Egypte, le Sénégal a des liens très forts. Et la manière spontanée dont vous avez fait ce don signifie que vous avez de la considération pour le musée. »

    Souad Abdelrasoul expose depuis le 3 décembre, dans le cadre de la douzième édition du Partcours, à Oh Gallery (Immeuble Maginot, avenu Lamine-Guèye). L’exposition intitulée ‘’Path into the soul’’ se déroule jusqu’au 13 janvier prochain.

    La responsable de la galerie, Océane Harati, a dit sa fierté de représenter Souad Abdelrasoul en Afrique de l’Ouest, présente dans des fondations, musées et galeries à travers le monde. « C’est une collaboration qui dure depuis deux ans. C’est une fierté que l’Egypte prenne sa part dans ce musée. Je suis très fière que notre galerie contribue à cette histoire de l’art », a-t-elle déclaré, relevant que l’artiste égyptienne a émis, lors d’une visite, le souhait de voir une de ses œuvres dans la collection.

    « Je prends cela comme un devoir pour moi. Je suis une artiste africaine et c’est un symbole fort pour moi d’être représentée ici par une œuvre », a pour sa part indiqué Souad Abdelrasoul.

    ADC/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / L’association « Jenku Fuladu » mise sur la culture pour promouvoir la paix et le développement (responsable)

    SENEGAL-CULTURE / L’association « Jenku Fuladu » mise sur la culture pour promouvoir la paix et le développement (responsable)

    Dakar, 5 déc (APS)- L’association « Jenku fuladu », devenue récemment une ONG, va s’appuyer sur la culture pour promouvoir, à la fin  de l’année, la paix, la solidarité et le développement, dans la région de Kolda (sud), et au-delà, dans la sous-région, a indiqué le président de sa commission d’organisation, Secouna Baldé.

    « Nous travaillons depuis des mois pour réunir des milliers de personnes en provenance de plusieurs régions, mais aussi de la Guinée Bissau, de la Gambie, de la Guinée, ainsi que de la diaspora, pour vulgariser la culture, vecteur de paix et de développement », a-t-il dit.

    M. Baldé faisait le point lundi soir les préparatifs de la soirée culturelle que Jenku fuladu organise annuellement dans le cadre de ses activités de développement.

    « Cette année, ce sera le 31 décembre, au stade régional de Kolda, où nous avons l’ambition de réunir des milliers de personnes pour promouvoir la paix et le développement grâce à la culture », a-t-il indiqué.

    Il a rappelé que l’ association, créée en 2012, regroupe des ressortissants de la région de Kolda établis au Sénégal, un peu partout en Afrique et dans la diaspora. Elle est composée d’acteurs divers et œuvre exclusivement pour le développement de cette partie du Sénégal grâce à la culture.

    « Ce +hiiro+ (soirée en pulaar) sera spécial,  historique et porte sur le thème : +La culture au service de la paix+. Elle sera animée par de talentueux artistes du terroir et d’autres venus de la Guinée Bissau », a expliqué M. Baldé.

    « Nous comptons à travers ce +hiiro+, en compagnie de nos meilleurs artistes, marquer de la plus belle manière la fin de l’année 2023 », a promis le président de la commission d’organisation de « Jenku Fuladu ».

    SG/SKS

  • SENEGAL-FRANCE-MEDIAS / RFI délocalise son émission ‘’Appel sur l’actualité’’ à Dakar, à partir de mercredi

    SENEGAL-FRANCE-MEDIAS / RFI délocalise son émission ‘’Appel sur l’actualité’’ à Dakar, à partir de mercredi

    Dakar, 5 déc (APS) – Radio France internationale (RFI) annonnce délocaliser, du 06 au 08 décembre à Dakar, son émission ‘’Appels sur l’actualité’’, avec au programme trois thématiques : le bilan des douze années de présidence de Macky Sall, la politique dans les universités sénégalaises et l’émigration irrégulière.

    Ce magazine ‘’spécial Sénégal’’, animé par le journaliste français Juan Gomez, fera intervenir plusieurs personnalités de la vie publique sénégalaise et les auditeurs, indique RFI dans un communiqué de presse reçu lundi à l’APS.

    Deux émissions seront réalisées en direct depuis les studios de la rédaction de RFI en mandenkan et fulfulde installés à Dakar. La troisième sera enregistrée en extérieur dans un quartier de Dakar, indique la même source, sans davantage de précision.

    Pour le mercredi 6 décembre, RFI tentera de répondre à la question : ‘’Que retenir des années Macky Sall ?’’, avec comme invités Seydou Gueye, ministre-conseiller à la présidence de la République, porte-parole de l’Alliance pour la République (APR) et Aida Mbodji, députée, candidate à la présidentielle.

    Le lendemain jeudi 7 décembre, RFI tentera de trouver une réponse à une question d’une brûlante actualité :  ‘’Afrique : Les universités sont-elles politisées ?’’. Le directeur adjoint du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Khalifa Diagne, le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), David Célestin Faye, et l’étudiant, président de l’amicale de la faculté des Sciences juridiques et politiques, Modou Diagne, tenteront de répondre à cette interrogation.

    La dernière émission sera axée sur le thème ‘’Sénégal : Comment enrayer l’émigration irrégulière ?’’ avec comme invités le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi du Sénégal, Papa Malick Ndour, le président fondateur de l’ONG ‘’Horizons sans frontières’’, Boubacar Sèye, et la journaliste à ‘’InfoMigrants’’ Charlotte Oberti.

    CN/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / William Clarence Mendy, lauréat 2023 de la Coupe d’Afrique de ‘’slam et poésie’’, mérite la reconnaissance de la nation, selon Aliou Sow

    SENEGAL-CULTURE / William Clarence Mendy, lauréat 2023 de la Coupe d’Afrique de ‘’slam et poésie’’, mérite la reconnaissance de la nation, selon Aliou Sow

    Dakar, 4 déc (APS) – William Clarence Mendy, le nouveau champion d’Afrique de ‘’slam poésie’’, mérite la reconnaissance de la nation sénégalaise, a déclaré, lundi, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Mendy a remporté la Coupe d’Afrique de ‘’slam poésie’’, dimanche, à Bamako, où la compétition se tenait depuis le 27 novembre.

    ‘’William Clarence Mendy, de son nom d’artiste William Slam-Korban, mérite sans doute la reconnaissance de la nation pour avoir porté haut le flambeau de la culture sénégalaise et de l’excellence de sa jeunesse’’, a écrit M. Sow dans un communiqué reçu à l’APS.

    Le Sénégal est honoré de ce trophée par ‘’son valeureux fils’’ William Clarence Mendy, cinq ans après qu’un autre slameur sénégalais, Al Fàruq, décédé en 2020, a remporté le même titre à N’Djamena, a-t-il noté, décrivant le nouveau champion d’Afrique de ‘’slam poésie’’ comme un ‘’passionné de mots, d’écriture et d’arts vivants’’.

    Mendy est titulaire d’un baccalauréat en 2017, a rappelé le ministre, ajoutant qu’il est ‘’un pur produit’’ du club de littérature d’art et de philosophie du lycée Seydina-Limamou-Laye de Guédiawaye (ouest).

    ‘’Des milliers de jeunes passionnés de création poétique et artistique’’

    William Clarence Mendy a été champion de Dakar de slam en 2020 et champion du Sénégal en 2023, selon M. Sow, qui salue son ‘’parcours construit par la patience et la persévérance’’.

    ‘’Un parcours qui a le mérite d’instruire une jeunesse adossée à son potentiel et déterminée à le faire éclore chez elle’’, a-t-il souligné en parlant toujours du slameur.

    ‘’Cet élan rencontre la ferme volonté du président Macky Sall de soutenir les acteurs des cultures urbaines par l’institutionnalisation d’un fonds (le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives) pour promouvoir des entreprises solides et porteuses d’avenir’’, a poursuivi le ministre de la Culture et du Patrimoine historique.

    Il félicite la Ligue sénégalaise de slam, qui ‘’s’investit sans relâche pour le bonheur des milliers de jeunes passionnés de création poétique et artistique’’.

    Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique va ‘’poursuivre son investissement pour la bonne promotion d’une diplomatie culturelle, à laquelle nos artistes slameurs apportent une valeur inestimable’’, a assuré Aliou Sow.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-MODE / Collé Sow Ardo célébrée par une trentaine de créateurs africains

    SENEGAL-AFRIQUE-MODE / Collé Sow Ardo célébrée par une trentaine de créateurs africains

    Dakar, 3 déc (APS) – Une trentaine de stylistes et de grands noms de la mode africaine ont participé, samedi, à Dakar, au défilé international célébrant les 40 ans de la marque Collé Sow Ardo, à la grande satisfaction notamment du styliste nigérien Alphadi, pour qui c’est ‘’un mélange panafricain’’ venu rendre hommage à la « Reine du pagne tissé ».

    Surnommé ‘’Le prince du désert’’, Alphadi a aussi rendu hommage à l’Afrique, du nord au sud, de l’est à l’ouest, en présentant dans sa collection de jellabas sur lesquels on retrouve du « koko dunda », le pagne traditionnel de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), du batik ou encore du bogolan malien, un hommage à l’Afrique, au roi du Maroc, à son pays, le Niger, et à son peuple qui a connu, dit-il, un coup d’Etat.

    ‘’Je rends hommage à l’esprit créatif de Collé. Je suis d’origine berbère, arabe, sonrai et même wolof, un mélange extraordinaire qui mêle l’Afrique et l’Amour’’, a lancé le fondateur du Festival international de la mode africaine.

    ‘’Je suis très content d’être là aujourd’hui, c’est une manière de montrer que ce que vous faites ici au Sénégal a de la valeur, la paix. Je suis ambassadeur de la paix pour l’Unesco. Quand on est ensemble, on ne se fait pas de mal’’, a poursuivi Alphadi.

    Le doyen Pathé’O de la Côte d’Ivoire propose des vestes ou des chemises africaines pour hommes en batik patchwork ou des « koko dunda » très légers pour les femmes.

    Le textile de la Guinée, composé de ‘’lépi » ou  »forêt sacré’’, a servi de base de travail à Talibé Ba, pour exhiber son savoir-faire.

    Gilles Touré de la Côte d’Ivoire, fidèle à sa collection « Fleur », déjà présentée à « Sira vision », rend hommage à Collé Sow Ardo. ‘’J’ai l’habitude de venir à Dakar pour Collé. Cette fois-ci, c’est exceptionnel parce que ce sont ses 40 ans de mode. Elle a réuni tout le monde autour d’elle et on est venus avec beaucoup de plaisir’’, indique Gilles Touré.

    Binta Ba du Gabon, Dou Traoré du Mali et Pépitta D du Bénin, entre autres, ont ébloui le public, venu nombreux pour découvrir les créations de ces stylistes confirmés.

    Les créateurs sénégalais, plus d’une dizaine avec des noms familiers comme Louise Turpin qui a mis en avant les cars rapides sur ses robes confectionnées à la main, Thiané Diagne ‘’Jour J’’, Mame Faguèye Ba « la costumière », ou encore Lamine Diassé, spécialiste des tailleurs hommes, Al Guèye, ou encore l’animatrice et styliste Eva Traoré ont tenu à faire partie de ‘’cette fête placée sous le signe de la transmission des connaissances dans le domaine de la mode ’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MODE / Défilé 40 ans de Collé Sow Ardo : le pagne tissé tout en couleurs pour représenter l’Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-MODE / Défilé 40 ans de Collé Sow Ardo : le pagne tissé tout en couleurs pour représenter l’Afrique

    Dakar, 3 déc (APS) – La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo, fidèle au pagne tissé, a représenté l’Afrique et particulièrement le Sénégal, samedi, à travers sa nouvelle collection de 40 tenues associant différents pagnes tissés, un patchwork de couleurs, de styles et de coupes, présenté dans un nouvel hôtel dakarois, a constaté l’APS.

    ‘’Chacun de nous a essayé de créer le maximum pour que les 40 ans nous donnent un nouvel élan. J’ai voulu représenter l’Afrique et surtout, le Sénégal avec les boubous qui nous appartiennent’’, a expliqué celle qui est surnommée ‘’la Reine du pagne tissé’’.

    Cette collection anniversaire, souligne Collé Sow Ardo, a été particulièrement marquée par des ‘’modèles en boubou pagne tissé homme’’, pour montrer qu’on peut créer avec, et surtout, dire qu’’’on peut en faire et les porter à l’aise’’.

    Il y a eu aussi dans la gamme de vêtements des tailleurs, des robes longues et des vestes, des tuniques, des ponchos, un mélange de pagnes tissés de plusieurs couleurs dont le marron glacé, le mauve, le bleu, le vert, entre autres.

    ‘’C’est pour montrer que l’Afrique est là, on est là’’, lance-t-elle dans un large sourire.

    La créatrice sénégalaise, ‘’ fatiguée, épuisée’’ après six mois de travail acharné avec ses employés (tailleurs, coupeurs, mouleuses, etc.), indique que cela en valait la peine après un défilé de plus de deux heures qui a regroupé une trentaine de stylistes venant du Sénégal, du Mali, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Bénin, du Burkina Faso, de la République de Guinée et du Togo.

    ‘’J’ai travaillé en six mois. Je voulais faire plus et il y a même des modèles qui restent, car n’ayant pas pu être portés. J’ai fait le maximum et ce soir, je sais qu’on a travaillé, tout le monde a travaillé. Ce n’est pas seulement Collé Sow Ardo, toutes les créations qui sont passées’’, déclare la créatrice à la fin de la soirée.

    Revenant sur la matière de travail qu’est le pagne tissé, Collé Sow Ardo estime qu’il a été travaillé pour en avoir plusieurs catégories, du plus léger au plus lourd.

    ‘’J’ai essayé de travailler le pagne pour que cela soit portable. Parce que les pagnes d’avant, on pouvait en faire des pagnes, des couvre-lits, mais on ne pouvait pas les transformer en vêtements. On le faisait, mais c’était un peu difficile de les porter’’, explique la styliste, promotrice du pagne tissé dans le monde.

    Elle souligne que la matière est maintenant maîtrisée, après plusieurs années de travail. Ce travail, dit-elle, est le fruit du labeur de tisserands sénégalais.

    Retour sur scène des égéries fétiches de Collé Sow Ardo  

    Le défilé des quarante ans de la marque Collé Sow Ardo a été aussi un moment marquant le retour sur scène des mannequins, égéries fétiches de la styliste Collé Sow Ardo, avec notamment la présence de Aïta Diop, qui n’a défilé que pour Sira vision (un évènement annuel organisé par la styliste), Aïda Diop, Ndèye Ndack Touré, Khadija Sow, etc.

    Pour Alioune Sow alias ‘’Baye Fall’’, initié dans la mode par celle qu’elle appelle affectueusement ‘’Maman Collé’’, c’est tout un ‘’symbole’’ d’être présent à ce défilé.

    ‘’Collé est une personne avec qui on a travaillé presque partout dans le monde, on a fait des biennales, on a fait l’exposition universelle de Shangaï en 2010. J’étais en voyage, elle m’a appelé et je suis revenu uniquement pour ce défilé’’, a témoigné Baye Fall.

    La célébration des quarante ans de la marque est non seulement un moment de retrouvailles, mais ‘’c’est aussi [une occasion de] relance de la mode sénégalaise’’.

    ‘’C’est une forme d’appel qu’on lance aux autorités et à toute personne susceptible d’aider la mode sénégalaise à retrousser les manches et à redonner un coup de pouce à la mode. Des évènements comme cela, on en a besoin’’, martèle Alioune Sow à sa descente du podium.

    Aujourd’hui, dit-il, ‘’je copie Collé dans sa ferveur et sa persévérance’’.

    Honoré d’être à cet évènement qui ‘’célèbre l’Afrique’’, le journaliste et animateur de Canal+, le Congolais Robert Brazza a magnifié le parcours de Collé Sow Ardo, partie de Diourbel (centre), sa ville natale, à Dakar, avant de conquérir le reste du monde, avec une ambition, un rêve de jeune fille et des paroles de sa mère, de sa grand-mère.

    ‘’Elle fait la fierté du continent. Elle a magnifié la véritable union africaine qui est celle de la créativité vestimentaire, de tout cet art du vêtement dont l’Afrique doit vraiment s’enorgueillir et ne pas à avoir à envier tout ce qui se fait à l’extérieur. C’est un triomphe avec un clin d’œil à son époux, car il faut une vision partagé’’, a témoigné le journaliste qui a défilé pour Collé Sow Ardo lors de cette soirée.

    Pour les écrivaines Rahmatou Seck Samb et Mariama Ndoye, présentes en spectatrices, ‘’c’était absolument somptueux ! c’est magnifique !’’, ont-elles apprécié.

    ‘’C’est très beau, le cadre, les créateurs, c’est une folie’’, lance la lauréate 2017 du Grand Prix du chef de l’Etat pour les Lettres.

    ‘’Quarante ans, c’est symbolique, je suis habillée Pathé’O (créateur Ivoirien), un ami depuis plusieurs années, car j’ai séjourné à Abidjan longtemps. Collé, c’est un symbole de persévérance, de courage et de talent qu’on est venu célébrer avec plaisir’’, souligne Mariama Ndoye, conservatrice du musée Léopold Sédar Senghor.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-JEUNESSE / La quatrième édition du Festival pour l’éveil des consciences lancée à Kaoalack

    SENEGAL-CULTURE-JEUNESSE / La quatrième édition du Festival pour l’éveil des consciences lancée à Kaoalack

    Kaolack, 3 déc (APS) – L’Association « Saloum Rapatak » de Kaolack (centre) a lancé officiellement, samedi, les activités de la quatrième édition du Festival pour l’éveil des consciences, sous le signe de la lutte contre l’émigration irrégulière, a constaté l’APS.

    Organisée sous le thème ‘’Jeunesse, citoyenneté et territoire’’, cette manifestation, qui se tient du 2 au 20 décembre, sera une occasion d’évoquer les ravages de l’émigration clandestine au Sénégal, à travers des activités de sensibilisation des jeunes sur les dangers de ce phénomène.

    Le maire de la commune voisine de Latmingué, Dr Macoumba Diouf, par ailleurs directeur de l’horticulture au ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, est le parrain de cette édition.

    D’après son promoteur, Ousmane Thioune alias Jiman, président de l’association « Saloum Rapatak », ce festival sera une tribune de conscientisation des jeunes, avec le slogan : ‘’Rester et réussir au Sénégal’’.

    Au cours des vingt prochains jours, des sessions de renforcement de capacités, des panels, des caravanes, etc. seront organisées, pour sensibiliser les jeunes sur la nécessité de rester au Sénégal, a-t-il souligné.

    Selon ses initiateurs, ce festival doit être une vitrine pour promouvoir des actions de civisme, le dialogue islamo-chrétien, le cousinage à plaisanterie et les défis environnementaux. Ils estiment que seul un bon éveil des consciences permettra de calmer les ardeurs d’une « jeunesse en colère » et de donner un « bon legs » aux générations futures.

    La directrice du centre culturel régional de Kaolack, Aby Faye, a salué cette initiative de l’Association « Saloum Rapatak », dont le président a « toujours bénéficié » du Fonds de développement des cultures urbaines et « en a toujours fait un bon usage ».

    Le représentant du président du conseil départemental de Kaolack, Fara Mbodji, s’est réjoui de l’organisation d’un tel festival qui, à son avis, va promouvoir  davantage l’intercommunalité.

    ‘’La culture est une compétence transférée aux collectivités territoriales. Par conséquent, la décentralisation des activités de ce festival va permettre de toucher davantage de public « . Il a révélé l’existence d’un projet visant à doter Kaolack d’un centre culturel départemental.

    MBT/ADE/ASG

  • SENEGAL-MAROC-CINEMA / Festival de Marrakech : Ramata-Toulaye Sy remporte le prix de la mise en scène pour « Banel & Adama »

    SENEGAL-MAROC-CINEMA / Festival de Marrakech : Ramata-Toulaye Sy remporte le prix de la mise en scène pour « Banel & Adama »

    Dakar, 2 déc (APS) – La réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy a remporté le prix de la meilleure mise en scène pour son film « Banel & Adama », samedi soir à l’issue de la 20-ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

    L’étoile d’or du FIFM, grand prix de la manifestation, est allée à la Marocaine Asmae El Moudir pour son film « La mère de tous les mensonges ».

    « Banel & Adama », tourné à Podor (nord) en langue pulaar – un choix de Ramata Toulaye Sy qui a voulu rendre hommage à cette culture – raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.

    Le film, sélectionné en mai dernier au Festival international du cinéma de Cannes (France), est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy. Il est coproduit par le Sénégal, le Mali et la France, et a été projeté en septembre dernier à Dakar et à Donaye, village situé à 9 kilomètres de Podor, où il a été tourné.

    « Banel et Adama » a été sélectionné pour représenter le Sénégal dans la catégorie long métrage international de la 96e cérémonie des Oscars prévue en mars 2024 à Los Angeles, aux Etats-Unis.

    Ramata-Toulaye Sy a aussi réalisé « Astel », un court métrage primé dans plusieurs festivals, dont les Journées cinématographiques de Carthage où il a remporté le Tanit de bronze en 2022.

    ADC/ASG

  • SENEGAL-LITERRATURE / Biennale de la poésie de Dakar : Amadou Lamine Sall se targue d’un bilan « solide et merveilleux » après 20 ans d’existence

    SENEGAL-LITERRATURE / Biennale de la poésie de Dakar : Amadou Lamine Sall se targue d’un bilan « solide et merveilleux » après 20 ans d’existence

    Dakar, 2 déc (APS) – Le poète sénégalais Amadou Lamine Sall, fondateur de la Maison africaine de la poésie internationale (Mapi), a dressé un bilan ‘’solide et merveilleux’’ des vingt ans d’existence de la Biennale de la poésie  internationale de Dakar, créée en 1998, se réjouissant de la naissance d’une nouvelle génération de ‘’poètes sans âge’’ et la publication en nombre de ‘’recueils édités et promus’’.

    ‘’De très grands poètes internationaux ont visité le Sénégal, rencontré et échangé avec son président de la République. Ils sont repartis chez eux fous de notre pays et de son peuple’’, déclare-t-il lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Selon lui, au fil des éditions, une nouvelle génération de poètes s’est fait connaître. Il a cité à cet égard Fally Diaïté Kaba, Moustapha Dieng, Saliou Ndiaye, Arfang Sarr Crao, Abdoulaye Fodé Ndione, Amadou Lamine Ba, Pape Samba Kane, Meïssa Maty Ndiaye, Gorgodio Sow, entre autres. Il y a aussi que de jeunes poètes ont voyagé loin pour aller découvrir d’autres cultures par la poésie, relève-t-il.

    Il révèle aussi que des co-éditions ‘’réussies’’ ont été réalisées et ont porté loin la poésie sénégalaise, faisant ainsi voyager des poètes sénégalais distingués à l’étranger et dont les ouvrages ont été traduits dans des langues étrangères.

    ‘’Oui, le bilan est total. Le Sénégal moderne fondé par un poète a montré au monde que la poésie restait un poste budgétaire important dans la marche de l’humanité, même si elle n’était pas la voix dominante’’, fait-il valoir.

    Aujourd’hui, le poète souligne que sa plus grande fierté est d’avoir démontré au monde que le Sénégal restait ‘’un pays de poésie, d’écriture, de culture’’.

    Lors de l’ouverture des dixièmes rencontres poétiques internationales de Dakar (du 13 au 18 novembre dernier), Amadou Lamine Sall avait annoncé léguer la Biennale de la poésie à la nouvelle génération de poètes sénégalais.

    Pour lui, c’est loin d’être une retraite. ‘’Je m’efface pour faire de la place aux jeunes poètes. Il faut et il est temps qu’ils apprennent à dépasser l’espace national pour celui international et mondial. Aux jeunes de prouver leur capacité de mobilisation, de rigueur, de travail et d’innovation’’, explique-t-il.

    L’initiateur des rencontres de la poésie internationales de Dakar a célébré la dixième édition le mois dernier. Il a mis en place deux prix ‘’importants’’ : le Prix international Léopold Sédar Senghor et le Prix de la MAPI pour les jeunes poètes.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Arts et lettres : Amadou Lamine Sall propose un « Grand Prix de la République’’ pour remplacer la dénomination actuelle

    SENEGAL-CULTURE / Arts et lettres : Amadou Lamine Sall propose un « Grand Prix de la République’’ pour remplacer la dénomination actuelle

    Dakar, 2 déc (APS) – L’écrivain et poète sénégalais Amadou Lamine Sall a invité à une réforme du Grand Prix du Président de la république pour les arts et les lettres devant notamment permettre de le rebaptiser ‘’Grand Prix de la République’’

    Ce Grand Prix est une récompense attribuée par le chef de l’Etat à une personnalité distinguée dans ces deux domaines.

    ‘’J’ai demandé de retourner à la formule +Grand Prix de la République+ ! La République nous gouverne tous et c’est elle seule qui restera après nous ! Je suis un fou de la République ! Elle est sacrée et rien ne doit être au-dessus d’elle !’’, a -t-il expliqué à l’APS pour justifier sa proposition.

    Cette distinction, instituée en 1990 à son instigation sous le règne  du président Abdou Diouf, est dénommée ‘’Grand Prix du chef de l’Etat pour les arts et les lettres’’.

    La dernière fois que ce prix a été remis remonte à 2017, année où l’écrivaine Rahmatou Seck Samb avait été honorée pour son roman ‘’Le fagot de la mémoire’’, ainsi que le cinéaste Ousmane William Mbaye et le musicien-chanteur Baaba Maal.

    M. Sall est revenu sur la genèse de ce prix, mis en place alors que Moustapha Ka occupait le poste de ministre de la Culture. ‘’J’avais proposé l’appellation +Grand Prix de la République pour les arts et les lettres+ ! Nous attendions la réponse du président Diouf qui vint de monsieur le secrétaire général de la présidence de la République de l’époque, Jean Collin. Il indiquait +Grand prix du président de la République+ ! Cette option fut notée et acceptée !’’, s’est-il souvenu.

    Trente ans après, Amadou Lamine Sall appelle à le réformer avec un jury ‘’soigneusement choisi’’ et une hausse de la dotation à cinquante millions de francs CFA au moins.

    ‘’J’ajoutais que le jury de ce +Grand prix+ devait également être intraitable, pour ne pas en dire plus ! Un ami a proposé la création du +Grand Prix du plus mauvais livre de l’année+ ! Génial ! Il risque d’être mieux acheté et mieux lu que l’autre’’, ironise-t-il.

    Le commissaire général du Mémorial de Gorée a aussi invité les capitaines d’industrie sénégalais très fortunés à rester dans l’histoire en créant de grands prix internationaux fortement dotés, comme le Nobel et récompensant nombre de disciplines.

    ‘’C’est le cas du prix Goncourt. L’Etat doit être relayé’’, suggère-t-il.

    FKS/ASG