Catégorie : Culture

  • SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / Le magistrat Papa Assane Touré présente son ouvrage sur le droit pénal général sénégalais, vendredi

    SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / Le magistrat Papa Assane Touré présente son ouvrage sur le droit pénal général sénégalais, vendredi

    Dakar, 30 nov (APS) – Le magistrat Papa Assane Touré, secrétaire général adjoint du gouvernement, présente son ouvrage intitulé “Droit pénal général sénégalais’’ et édité en deux tomes par ‘’L’Harmattan Sénégal’’, ce vendredi, à partir de 15 heures 30, a appris jeudi l’APS.

    La cérémonie de présentation et de dédicace, prévue à Dakar, sera présidée par Ciré Aly Ba, premier président de la Cour suprême.

    Elle sera marquée par l’intervention de ce dernier et aussi celle du ministre secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, de Me Mbaye Guèye, avocat à la Cour et ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats, et du magistrat hors hiérarchie, Ousmane Guèye.

    Les professeurs Amadou Faye et Cheikh Abdou Wakhab Ndiaye de l’université Cheikh Anta Diop y prendront part également.

    Les deux livres qui seront présentés traitent “des différentes techniques du droit pénal au Sénégal’’, précise l’auteur.

    Chargé des affaires juridiques au secrétariat général du gouvernement, Papa Assane Touré, est revenu dans son ouvrage sur “l’infraction pénale, la responsabilité pénale et la sanction pénale, à la lumière des dernières réformes pénales’’.

    “Le présent ouvrage constitue le premier consacré au droit pénal sénégalais, qui a pour source normative principale la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal’’, a poursuivi l’auteur. “Cette loi a été plusieurs fois modifiée et éclairée par les décisions des cours et tribunaux ainsi que par les analyses de la doctrine’’, a rappelé M. Touré dans la quatrième de couverture.

    Il y ajoute que “les deux livres sont destinés aux étudiants, aux universitaires, aux praticiens du droit (magistrats, avocats, policiers, gendarmes, etc.) ainsi qu’aux citoyens désireux de comprendre les principes fondamentaux qui traversent le droit pénal sénégalais’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-PATRIMOINE / Macky Sall affecte les 41 biens de Léopold Sedar Senghor à deux musées dakarois

    SENEGAL-PATRIMOINE / Macky Sall affecte les 41 biens de Léopold Sedar Senghor à deux musées dakarois

    Dakar, 30 nov (APS) – Le président de la République Macky Sall a annoncé mercredi avoir décidé d’affecter les 41 biens ayant appartenu à l’ancien président-poète Léopold Sédar Senghor au musée des Civilisations noires et au musée Léopold Sédar Senghor, a appris l’APS de source médiatique.

    ‘’(…) Ce sont des objets qui me sont chers parce que faisant partie du patrimoine du Sénégal. Le plus important était de sauver ce patrimoine, on l’a fait. Maintenant, il faut prendre les descriptifs pour que, quand ils seront exposés, les gens sachent de quoi cela parle’’,  a-t-il dit sur la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS).

    Les objets, dit-il, seront affectés au musée des Civilisations noires situé à proximité de la gare ferroviaire de Dakar et au musée Léopold Sédar Senghor, constitué de l’ancienne demeure du président-poète.

    Cette maison que le premier président de la République du Sénégal indépendant surnommait ‘’Les dents de la mer’’, se trouve sur la corniche ouest de Dakar. Elle a été rachetée par l’État du Sénégal, réhabilitée et érigée en musée. Celui-ci a été inauguré le 30 novembre 2014 lors du XVe sommet de la Francophonie.

    Macky Sall a réceptionné les biens de l’ancien président Léopold Sédar Senghor et de son épouse Collette Senghor, acquis par le Sénégal le 25 octobre dernier pour un montant d’environ 160 millions 064 mille francs CFA (244 000 euros).

    Ces objets sont composés de colliers, de bagues et de bracelets en vermeil, d’un lot issu de la collection de Léopold Sédar Senghor, d’une médaille en métal doré du Festival des arts et culture.

    Ils comprennent aussi un briquet en or jaune dans son écrin, un Parker stylo plume en or jaune, un collier de l’ordre d’Abdoul Aziz Al Saud d’Arabie Saoudite, d’une boîte de présent en chiffre du roi et de la reine des Belges. En font également partie des médailles très importantes de l’Espagne, de la Finlande, et de l’Egypte.

    La vente de ces objets au Sénégal a été réalisée par la commissaire-priseuse, Solène Laine et son associé à l’hôtel de vente aux enchères de Caen, en France.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, accompagné de l’ambassadeur du Sénégal en France, Maguette Sèye, a pris part à l’opération de vente.

    Le Sénégal a acquis les biens en France de son ancien président Léopold Sédar Senghor, après avoir obtenu une suspension de leur vente aux enchères, qui était prévue pour se tenir le samedi 21 octobre à Caen.

    Face à l’émoi suscité par la perspective de cette vente chez nombre de Sénégalais, le président Macky Sall avait demandé que ces objets puissent être achetés par l’État du Sénégal.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Cheikh Ndiaye, nouveau directeur général du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives

    SENEGAL-CULTURE / Cheikh Ndiaye, nouveau directeur général du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives

    Dakar, 30 nov (APS) – L’animateur culturel, Cheikh Ndiaye, a été nommé, mercredi en conseil des ministres, directeur général du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives (FDCUIC), a appris l’APS de source officielle.

    Cheikh Saliou Ndiaye, de son nom à l’état civil, était jusqu’à sa nomination directeur de la maison de la culture Douta Seck, un poste qu’il occupait depuis mai 2020.

    Auparavant, il a été directeur du centre culturel régional de Matam (Nord) et animateur culturel à l’ambassade du Sénégal aux Etats-Unis.

    Le chef de l’Etat a par la même occasion nommé Khady Diattou Ndoye, psychologue conseiller au poste de secrétaire générale du fonds, et Mamadou Moustapha Dieng comme le président du conseil d’administration du Fonds.

    Le décret portant création du FDCUIC ainsi que les règles fixant son organisation et son fonctionnement comme Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) ont été adoptés en Conseil des ministres, le 12 juillet dernier.

    Le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives a été mis en place conformément au respect de l’engagement pris par le président de la République du Sénégal, Macky Sall, le 25 décembre 2022, à l’occasion d’une audience qu’il avait accordée à 25 rappeurs sénégalais.

    Le FDCUIC, d’un montant d’un milliard de francs CFA remplace le Fonds de développement des cultures urbaines mis en place en 2017, à la suite d’une audience du chef de l’Etat avec les rappeurs. Le montant du défunt fonds était de 300 millions FCFA à sa création, avant d’être porté par la suite à 600 millions de francs CFA.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Alioune Tine appelle à « réhabiliter la culture »

    SENEGAL-CULTURE / Alioune Tine appelle à « réhabiliter la culture »

    Dakar, 29 nov (APS) – Le fondateur du think tank ‘’Afrikajom Center’’, Alioune Tine, a appelé, mercredi, à ‘’réhabiliter la culture’’ qui, selon lui, est ‘’ trop abîmée’’ depuis quelques années au Sénégal, alors qu’elle a beaucoup apporté au pays sous le règne de son premier président de la République, Léopold Sédar Senghor.

    ‘’La culture sous Senghor a beaucoup apporté au Sénégal. Il est temps de réhabiliter la culture trop abîmée depuis quelques années, de renforcer et soutenir les jeunes créateurs, innover et mettre en place une vraie économie politique de la culture’’, a-t-il plaidé sur son compte X (anciennement Twitter).

    Le militant des droits de l’homme dénonce ‘’une conception archaïque’’ qui fait croire que la culture n’est pas un secteur rentable.

    ‘’Il faut demander aux Américains ce que Hollywood représente dans leur économie nationale, demander à la France ce que rapporte la culture à l’économie, et surtout, en terme de prestige’’, a fait valoir le leader du centre de recherche Africajom, basé à Dakar.

    Il interpelé les candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024 : ‘’Qui parle de culture dans son programme de la présidence ?’’ ‘’Faut-il s’étonner que la politique se soucie de moins en moins d’éthique, de valeurs, de principes, qu’il y ait moins de tolérance, plus de haine de violence et de conflit ?’’, s’interroge-t-il encore.

    Le fondateur d’Afrikajom Center invite à ‘’retourner à la culture, à l’humanisme et aux valeurs de la reconnaissance et de la solidarité humaine’’.

    Selon lui, ces valeurs prolifèrent dans les fictions cinématographiques et romanesques véhiculées par les cinéastes, les écrivains, les peintres, entre autres artistes.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-CULTURE / Célébration de la 2 ème édition du Festival Askan Wi, le 16 décembre

    SENEGAL-SANTE-CULTURE / Célébration de la 2 ème édition du Festival Askan Wi, le 16 décembre

    Dakar, 29 nov (APS) – L’association Wakh’Art et ses partenaires organisent la 2 ème édition du Festival Askan Wi, le samedi 16 décembre, à Popenguine, a appris l’APS.

    L’édition de cette année est dédiée à la lutte contre les cancers du sein, du col et de la prostate, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

    Le programme de l’évènement prévoit une campagne de revitalisation de la façade de l’Hôpital de Popenguine, une activité de théâtre et danse autour des thèmes abordés, une conversation publique avec l’appui des autorités sanitaires en présence des groupements de femmes et des autorités de la région.

    Les organisateurs annoncent également un grand concert pour clôturer la journée de sensibilisation.

    Ils espèrent que cette édition permettra ‘’d’utiliser la culture comme vecteur de cohésion sociale et santé des populations’’, l’art étant un ‘’facteur de développement’’.

    PD/BB/OID

  • SENEGAL-CINEMA / Alioune Tine appelle à rebaptiser la place de la Nation du nom de Sembène Ousmane

    SENEGAL-CINEMA / Alioune Tine appelle à rebaptiser la place de la Nation du nom de Sembène Ousmane

    Dakar, 29 nov (APS) – Alioune Tine, militant des droits de l’homme et président d’Afrikajom center, un think tank basé à Dakar,  invite à donner le nom du cinéaste Ousmane Sembène (1923-2007) à la place de la Nation de Dakar, pour, dit-il, célébrer “sa contribution exceptionnelle à la promotion de l’art”.

    « Il faut donner le nom de Sembène à la place de la Nation. Nous devons célébrer Ousmane Sembène au Sénégal pour sa contribution exceptionnelle à la promotion de l’art cinématographique sur le continent », a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter), se demandant « Comment le 100ème anniversaire de Sembene Ousmane a pu passer inaperçu au Sénégal ? ».

    Le fait de ne pas célébrer le centenaire du pionnier du cinéma sénégalais, c’est « un peu un effondrement de la politique culturelle au Sénégal », a déploré M. Tine, qui a consacré sa thèse  »sur l’oeuvre romanesque de Ousmane Sembène ».

    « Cela ne date pas seulement de la période de Macky Sall, le délitement de la culture dans ce pays, le poète Amadou Lamine Sall ne me démentira pas sur le sujet. On ne cherche pas à lancer non plus la pierre à Aliou Sow, un des rares ministres de la Culture de ses dernières années qui tente de faire bouger les choses dans ce domaine’’, a écrit l’ancien président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO).

    Il invite le ministre de la Culture, l’Université et le maire de Dakar à prendre conjointement une initiative commune pour célébrer le 100ème anniversaire de Sembène Ousmane et donner son nom à la place de la nation, car « Sembène, c’est un peu notre Victor Hugo et notre Godard… », dit-il.

    Alioune Tine les invite à solliciter le soutien de spécialistes de Sembène, tels que Samba Gadjigo, professeur de littératures francophones et de cinéma au Mount Hlyoke College de Massachusetts (USA) et qui, par ailleurs, fut pendant de longues années son proche collaborateur.

    Ce dernier est le co-réalisateur et co-producteur du film ‘’Sembène !’’ sur l’héritage de l’Aîné des anciens, un surnom qu’il doit à son rôle de pionnier du cinéma en Afrique.

    Alioune Tine dont la thèse porte sur l’oeuvre romanesque de Sembene ,dit, avoir beaucoup écrit sur Sembene Ousmane et contribué à son internalisation.  »C’est avec sa thèse que j’ai élaboré une théorie ethno-sémiotique de la littérature africaine », souligne-t-il.

    Alioune Tine constate que les hommes de culture et artistes sénégalais sont d’ailleurs peu honorés. « Pas de rue pour Yandé Codou Sène, Laba Sosseh, Mariama Ba, Ndiaga Mbaye et j’en passe », a-t-il déploré.

    De nombreuses initiatives ont célébré le centenaire de Sembène Ousmane au Sénégal avec le colloque international organisé en mai dernier par l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. A Thiès, Daaray Sembène a aussi honoré le réalisateur de « La Noire de…’’ (1966).

    L’Association Sembène Ousman,e présidée par le professeur Maguèye Kassé, a sillonné les écoles de Dakar, Saint-Louis et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour célébrer ce centenaire depuis le mois de mai.

    Récemment, le Réseau des exploitants et distributeurs africains, en collaboration avec la structure ‘’Doomireew’’ des héritiers du cinéaste, les éditions ‘’Vives voix’’ et les propriétaires de salles de cinéma à Dakar, sous l’impulsion de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), ont aussi célébré Sembène Ousmane.

    La maison d’édition « Vives voix », dirigée par Ghaël Samb Sall, a publié un numéro spécial « Sembène Ousmane, le fondateur » dans sa collection dédiée aux cinéastes panafricains, pour commémorer le centenaire de naissance du réalisateur, écrivain et ancien militant de la CGT (Confédération du travail) en France.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / Prix découvertes RFI 2023: les Sénégalais Amadeus et Jozie parmi les finalistes

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / Prix découvertes RFI 2023: les Sénégalais Amadeus et Jozie parmi les finalistes

    Dakar, 28 nov (APS) – Les chanteurs sénégalais Amadeus de son vrai nom Saliou Samb et sa compatriote Josianne Coly alias ‘’Jozie’’ font partie des 10 sélectionnés pour la finale du Prix découvertes 2023 de Radio France internationale (RFI), a appris l’APS.

    Les autres chanteurs sélectionnés sont : Aynah (Madagascar), Espoir la Tigresse (Gabon), Jessy B (République du Congo), Kaya Byinshii (Rwanda), Lil K HPB (Burundi), Niaka Sacko (Mali), Oprah (Côte d’Ivoire) et Queen Rima (Guinée), a annoncé RFI dans un communiqué de presse.

    Selon le document, les 10 finalistes ont été choisis par un comité de sélection interne.

    Ils seront soumis au vote d’un jury d’experts, présidé par le rappeur français d’origine guinéenne Black M de son vrai nom Alpha Diallo, en présence de Juliette Fievet et Claudy Siar de RFI et France 24 et de Laurence Aloir (RFI).

    Le public peut aussi voter pour son artiste préféré jusqu’au 11 décembre prochain, fait savoir la même source.

    Il indique que le lauréat du Prix découvertes 2023 RFI sera connu le 13 décembre prochain lors d’une édition spéciale sur la radio mondiale.

    Créé depuis 1981, le Prix Découvertes RFI met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain.

    Au cours des années, il a été attribué à des artistes tels que Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi, Naby, Marèma (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée), Céline Banza (République Démocratique du Congo) Alesh (RDC), et Black AD (Mali).

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Dagana : des autorités souhaitent l’introduction du ‘’pekaan’’ dans le patrimoine culturel national

    SENEGAL-CULTURE / Dagana : des autorités souhaitent l’introduction du ‘’pekaan’’ dans le patrimoine culturel national

    Gaé, 28 nov (APS) – Les autorités locales du département de Dagana ont plaidé récemment, à Gaé (nord), pour l’introduction du ‘’pekaan’’ dans le patrimoine culturel national.

    Elles ont fait ce plaidoyer lors de la première édition de la nuit culturelle de la commune de Gaé, en présence du directeur du patrimoine culturel, du directeur général du Grand Théâtre et du directeur national de l’École nationale des arts.

    Le ‘’pekaan’’ est décrit comme ‘’une forme littéraire traditionnelle propre aux pêcheurs du Fouta-Toro’’, une région située à cheval sur la Mauritanie et le Sénégal.

    Guellâye Aali Faal, décédé au début des années 1970, est le ‘’poète emblématique’’ de cette forme littéraire.

    L’administrateur général du Monument de la renaissance africaine de Dakar et plusieurs autorités administratives et locales de Dagana et de Richard-Toll ont pris part à la nuit culturelle du ‘’pekaan’’, organisée par l’équipe municipale de Gaé.

    Des expositions et des démonstrations ont eu lieu lors de cet événement culturel. Selon Abdou Khadre Ndiaye, le maire de Gaé, le but de cette manifestation est de valoriser le patrimoine immatériel.

    ‘’Le ‘pekaan’ est une sonorité […] sans instruments sonores. C’est ce qui lui donne son originalité, sa pureté et sa profondeur’’, a expliqué M. Ndiaye lors de l’événement.

    Il invite les autorités à le ‘’revisiter’’.

    Abdou Khadre Ndiaye promet de faire en sorte que ce patrimoine puisse être reconnu à sa juste valeur.

    De même s’est-il engagé à contribuer à sa diffusion et à sa transmission aux générations à venir. ‘’La ville de Gaé est un lieu de savoir, et toutes ses composantes doivent être valorisées et protégées comme l’ont fait les anciens’’, a dit M. Ndiaye.

    Un plan de valorisation du ‘’pekaan’’ sera élaboré et mis en œuvre, selon le maire de Gaé.

    OS/ASG/ESF

  • SENEGAL-EDITION / « Anthologie des poèmes qui pensent », un appel aux Africains à prendre en main leurs destinées (auteur)

    SENEGAL-EDITION / « Anthologie des poèmes qui pensent », un appel aux Africains à prendre en main leurs destinées (auteur)

    Dakar, 24 nov (APS) – L’ancien inspecteur d’Etat, Abdou Karim Guèye a présenté à Dakar son recueil intitulé ‘’Anthologie des poèmes qui pensent’’ pour lancer un appel aux Africains, notamment les Sénégalais, à se mobiliser pour prendre en main leurs destinées.

    ‘’Ce recueil de poèmes interpelle directement les Sénégalais et les Africains d’une manière générale pour leur dire qu’ils ont un grand rôle à jouer dans l’histoire de l’humanité. Raison pour laquelle, ils doivent se mobiliser tout en prenant en main leurs destinées’’, a expliqué l’auteur, vendredi, lors de la cérémonie de présentation de son ouvrage à la salle Amady Aly Dieng de ‘’l’Harmattan Sénégal’’.

    A travers cet ouvrage divisé en trois parties, l’auteur appelle les Africains à s’unir pour combattre ‘’certains torts’’ dont ils ont été victimes.

    ‘’En écrivant ces poèmes, je voulais dire aux Africaines, certes, ils existent des problèmes, mais ces derniers ont été posé en l’envers. Et si nous voulons régler nos difficultés, il faut essayer de les régler autrement’’, a-t-il dit, estimant que la solution est avant tout ‘’humaine’’.

    ‘’ Ces recueils de poèmes sont un condensé. Ce sont des textes que j’avais écrit au fil des années et si j’ai décidé de les publier, c’est pour laisser aux Sénégalais un héritage’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’La poésie de Abdou Karim Guèye peut être considérée comme un humanisme esthétisé. Et quand on parcourt les textes, on se rend compte que dans plusieurs poèmes, l’auteur embrasse toute l’Afrique, autrement dit toute l’humanité’’, explique l’enseignant chercheur Ousmane Diakhaté.

    Il estime que l’auteur rappelle que dans la poésie, les mots sont essentiels.

    ‘’Ils doivent être agencés pour traduire des idées tout en étant mélodieux. Ces poèmes sont des festivals de rythme et de musique’’, a ajouté M. Diakhaté, ancien directeur de la Compagnie du théâtre national Daniel Sorano.

    Il pense que cette combinaison entre le son et le sens a donné à cet ouvrage une sensation aux messages et au rythme.

    CN/FKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE/PLAIDOYER / Kaolack : vers l’organisation de la 1ère Journée nationale du cousinage à plaisanterie

    SENEGAL-CULTURE/PLAIDOYER / Kaolack : vers l’organisation de la 1ère Journée nationale du cousinage à plaisanterie

    Kaolack, 26 nov (APS) – La première édition de la Journée nationale du cousinage à plaisanterie aura lieu le 16 décembre prochain à Kaolack, ont annoncé ses organisateurs.

    Cette journée appelée « Bëssu kalaanté » sera organisée sous l’égide du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, a fait savoir Bacary Ndao le président de l’Association nationale pour le cousinage à plaisanterie (ANCP), initiatrice de cet évènement.

    « Ce sera une occasion de faire le plaidoyer de cette pratique importante pour la promotion de la paix, de la co-existence pacifique, de l’entraide et de l’hospitalité », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

    M. Ndao a signalé que le cousinage à plaisanterie, une pratique  »foncièrement ancrée » dans la vie quotidienne, est  »gage de stabilité et de cohésion nationale ».

     

     »L’ANCP, à travers cette journée, veut préserver et valoriser ce précieux legs de nos aïeux que constitue cette pratique bien sénégalaise que l’on retrouve dans le secteur des transports commun de voyageurs, au marché, dans les entreprises et partout ailleurs dans la société sénégalaise », a-t-il fait valoir.

    L’élection présidentielle se profilant à l’horizon, Bacary Ndao appelle la  »participation massive » des différents candidats en lice pour ce scrutin  »afin de montrer à la face du monde que les futurs protagonistes dans cette élection ne sont pas des ennemis , mais plutôt des adversaires politiques ».

     »Une telle posture va permettre d’installer le Sénégal dans une situation apaisée », a fait valoir Bacary Ndao, en ajoutant que plusieurs activités socioculturelles sont prévues lors de cette journée qui se veut  »populaire, participative et inclusive ».

    ADE/FKS/AKS