Catégorie : Culture

  • SENEGAL-ROUMANIE-CULTURE / Visite du président de la Roumanie au Monument de la renaissance africaine

    SENEGAL-ROUMANIE-CULTURE / Visite du président de la Roumanie au Monument de la renaissance africaine

    Dakar, 22 nov (APS) – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis en visite officielle au Sénégal, dernière étape de sa tournée africaine, s’est rendu, mercredi, au Monument de la renaissance africaine à Dakar, a constaté l’APS.

    Il a été accueilli sur les lieux par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Le chef de l’Etat roumain a visité la statue représentant ‘’la renaissance africaine’’ et les expositions permanentes qu’accueillent l’espace depuis son inauguration en 2010.

    “Cette visite symbolique vise à renforcer la compréhension mutuelle des deux pays face à leur histoire partagée’’, a déclaré le chef de l’Etat roumain au terme de sa visite.

    Il a signé le livre d’or du Monument de la renaissance africaine.

    Klaus Iohannis s’est rendu ce mercredi matin sur l’Ile de Gorée, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978, un lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique.

    Il a visité sur l’ile mémoire la Maison des esclaves où des milliers d’Africains ont été obligés de transiter pour rejoindre les plantations en Amérique et le Lycée des jeunes filles Mariama Ba.

    La dernière journée de la visite du président roumain Klaus Iohannis, jeudi, sera marquée par une audience avec le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall au palais de la République et sa participation à l’inauguration de la Maison des Nations Unis à Diamniadio.

    Le Président Klaus Iohannis a débuté sa tournée africaine de dix jours depuis le 14 novembre dernier. Il a visité le Kenya, la Tanzanie, le Cap-Vert avant d’arriver au Sénégal.

    LBD/FKS/MTN

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal élu au comité du patrimoine mondial de l’UNESCO

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal élu au comité du patrimoine mondial de l’UNESCO

    Dakar, 22 nov (APS) – Le Sénégal a été élu comme membre du comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé, mercredi, la délégation permanente du Sénégal auprès de l’organisme onusien.

    ‘’L’élection s’est faite au premier tour du scrutin (…) le Sénégal a été élu en même temps que le Kenya au sein du groupe Afrique qui compte 54 membres’’, précise-t-elle dans un communiqué transmis à l’APS.

    ‘’Il s’agit d’un succès diplomatique, qui s’ajoute à la récente élection de notre pays à la présidence de la convention mondiale antidopage’’, a fait valoir la représentation sénégalaise à l’UNESCO.

    Le comité du patrimoine mondial est l’instance mondiale chargée de l’inscription et de la gestion des sites inscrits au patrimoine mondial, rappelle le texte.

    Il ajoute que le comité ‘’est chargé de valoriser le rôle des communautés dans la mise en œuvre de la convention du patrimoine mondial et d’assurer la conservation efficace des biens inscrits au patrimoine mondial’’.

    FKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-MODE-CULTURE / Plaidoyer pour une véritable industrie sénégalaise de la mode

    SENEGAL-MODE-CULTURE / Plaidoyer pour une véritable industrie sénégalaise de la mode

    Dakar, 22 nov (APS) –  La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo a plaidé, mardi, pour l’avènement d’une véritable industrie de la mode au Sénégal estimant qu’en dépit de la « créativité » et « la qualité », les créateurs peinent à vendre et exporter leurs produits.

    L’industrie de la mode est vierge en Afrique et non pas seulement au Sénégal, a déploré Mme Sow, rappelant que le Sénégal comptait jadis des entreprises de textiles telles que Icotaf, Sotiba-Simpafric, la Sodéfitex (une agro-industrie cotonnière créée en 1974 et implantée dans les régions agro-écologiques du Sénégal oriental et en haute Casamance), entre autres.

    « Nous devons nous  mettre ensemble pour travailler dans ce domaine pour qu’on ait des industries culturelles créatives de la mode. Cela on ne l’a pas, pour dire qu’il y a beaucoup à faire », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse animée, mardi, à son showroom espace Valy Sakhir sur la corniche ouest de Dakar.

    Elle a aussi défendu son secteur en invitant les pouvoir publics à soutenir la mode devant la directrice des arts Khoudia Diagne

    « Chacun travaille dans son atelier, on ne vend pas assez, il est difficile de faire dix modèles par jour, on ne peut pas faire face à certaines commandes faute d’une industrie. Il y a beaucoup de créativité au Sénégal et ailleurs en Afrique, la qualité est là. Il faut qu’on ait cette industrie », a lancé Collé Sow Ardo.

    Elle estime que  « la mode est oubliée’’ par les pouvoirs publics.

    La styliste note « un manque de respect » vis-à-vis de ce secteur de la mode qui n’a bénéficié que de 25 millions de francs CfA pour faire face à la Covid-19 au moment où d’autres secteurs de la culture ont reçu 1 milliard ou 500 millions de francs CFA.

    « J’ai refusé de prendre cet argent. J’ai confectionné des masques que j’ai offerts. Il faut rectifier cela », a-t-elle dit en estimant que la mode est une niche de 40 métiers.

    La styliste va commémorer les 40 ans de sa marque du 25 novembre au 3 décembre sous le signe de la transmission.

    La directrice des arts Khoudia Diagne a promis que la nouvelle Lettre de politique sectorielle prendra en compte les industries culturelles et créatives.

    Elle a conseillé aux stylistes d’écrire leurs projets et de les soumettre au ministère de la Culture et du Patrimoine Historique.

    FKS/OID/AKS

  • SENEGAL-MODE-CULTURE / La styliste Collé Sow Ardo célèbre les 40 ans de sa marque, à partir de samedi

    SENEGAL-MODE-CULTURE / La styliste Collé Sow Ardo célèbre les 40 ans de sa marque, à partir de samedi

    Dakar, 21 nov (APS) – La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo  va célébrer à partir de samedi prochain les 40 ans de sa marque avec un grand défilé international où trente-et-un créateurs africains et sénégalais sont attendus en décembre à Dakar, a appris mardi l’APS de l’intéressée.

    Pour styliste ‘’l’évènement sera placé sous le signe de la transmission de ses connaissances dans le domaine de la mode ».

    ‘’Je suis très heureuse de fêter mes 40 ans avec vous, 40 ans d’une vie, c’est beaucoup, je remercie Dieu de me donner 40 ans de vie encore. (…) Je suis avec les jeunes créateurs qui vont prendre le relais pour dire qu’on doit se mettre ensemble et travailler’’, a déclaré la styliste qui a hérité de la mode de sa mère et sa tante.

    Au cours d’une conférence de presse organisée dans son showroom sur la corniche de Dakar, la styliste sénégalaise a fait savoir que ‘’deux raisons expliquent aujourd’hui ce retour au-devant de la scène après une dizaine d’années de retrait’’.

    Celle qui est surnommée ‘’la reine du pagne tissé‘’, a organisé son dernier défilé de mode communément appelé ‘’Sira vision’’ (Salon international de la représentation africaine) en 2013.

    ‘’J’ai arrêté après la perte de mon fils par accident de moto. J’ai voulu arrêter définitivement, mais grâce à des dames comme la styliste et couturière Louise Turpin (son aînée) qui m’ont tirée et m’ont dite : +vous n’avez pas le droit. Vous avez perdu un fils, mais vous avez mille fils autour de vous, donc vous n’avez pas le droit d’arrêter+’’, raconte-t-elle.

    Appelée ‘’Maman Collé Sow Ardo’’  dans le milieu de la mode sénégalaise.

    D’autres stylistes africains, ont demandé à leur collègue sénégalaise ‘’de ne pas être en retrait’’. ‘’Vous n’avez pas le droit’’, ont-ils dit à la styliste sénégalaise lors d’un évènement de mode tenu récemment à Abidjan et auquel Collé Sow Ardo a été invitée.

    ‘’Je vais fêter les 40 ans de la maison et je vais passer le relais à ma fille Aminata qui est aussi dans la mode’’, a consenti la styliste native de Diourbel.

    Elle espère que les jeunes stylistes, couturiers et designers sénégalais ‘’peuvent aller seuls au regard du travail qu’ils abattent’’.

    ‘’Il suffit juste de s’armer de volonté et d’amour’’, dit-elle.

    La célébration du 40ème anniversaire de la marque Collé Sow Ardo ne se limite pas à commémorer son héritage, son parcours ‘’exceptionnel’’, elle vise, selon son initiatrice, ‘’à transmettre son expertise dans le cadre d’échanges avec des jeunes talents en vue d’inspirer et encourager la prochaine génération de créateurs de mode’’.

    Il s’agit aussi, dit-elle, d’œuvrer pour des initiatives entrepreneuriales et éducatives avec des écoles de mode.

    Les festivités des 40 ans vont s’ouvrir avec un concours réservé aux jeunes créateurs samedi à l’espace Valy Sakhir sur la corniche. Il sera suivi d’un panel de réflexion autour de la mode africaine. Plusieurs stylistes internationaux et nationaux vont prendre part à ces échanges.

    Un grand défilé international est prévu le premier samedi du mois de décembre dans un hôtel de Dakar. Il sera suivi d’une exposition-vente le lendemain au showroom de la marque.

    De grands noms de la mode africaine sont attendus à Dakar tels que Pathé’O, Gilles Touré de la Côte d’Ivoire, Alphady du Niger, Binta Ba du Gabon ou encore Traoré Dou du Mali.

    FKS/MTN

  • SENEGAL-CINEMA-CULTURE / Sembène Ousmane : « une belle référence de démarche cinématographique », selon un producteur

    SENEGAL-CINEMA-CULTURE / Sembène Ousmane : « une belle référence de démarche cinématographique », selon un producteur

    Dakar, 21 nov (APS) – Le réalisateur sénégalais Sembène Ousmane (1923-2007), pionnier du cinéma africain, reste jusqu’à présent « une belle référence de démarche et d’analyse cinématographique ’’, a estimé le producteur sénégalais Joseph Sagna.

    Il intervenait, au nom de l’Association des cinéastes sénégalais et associés (Cinéseas), lundi, lors du lancement dans les différentes salles de cinéma de Dakar et dans les centres culturels régionaux, d’une rétrospective dédiée à Sembene dans le cadre de la célébration cette année de son centenaire de naissance.

    Pour M. Sagna, le réalisateur du film « La noire de…’’ (1966) a été un « membre éminent » de la cinématographie africaine, un membre fondateur des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en Tunisie et du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso.

    « Dans la quotidienneté de nos luttes ici au Sénégal, Sembène Ousmane a toujours été un phare pour nous. Il a été à l’origine le grand fondateur des cinéseas, les politiques cinématographiques qui ont été appliquées au Sénégal sont nées au sein des cinéseas’’, a fait savoir le producteur du film ‘’Que le père soit ‘’ de Clarence Delgado.

    Sembène Ousmane, surnommé « l’Aîné des anciens’’, a, selon Joseph Sagna, montré au-delà des films, une manière de voir et de parler à nos sociétés, de donner son point de vue sur des sujets cruciaux tels que le sort de la femme, des enfants, des tirailleurs sénégalais, de la classe politique sénégalaise, etc.

    « Sembène est aussi un grand défenseur des langues nationales, on n’en parle pas assez. Cheikh Anta Diop, Pathé Diagne, le journal Kaddu, nous disent beaucoup de choses. Son film +Ceddo+ a été presque sacrifié parce qu’il a eu un conflit de germination avec le président Léopold Sédar Senghor’’, a-t-il dit, ajoutant que l’existence de la bibliothèque « Sankoré’’ a été un des moments forts dans la vie de Sembene Ousmane.

    Pour Pape Moussa Sembène, fils du défunt cinéaste, cette rétrospective permet de voir un ‘’cinéma de vérité, un cinéma engagé’’.

    Exploitant et distributeur de films, Khalilou Ndiaye, coordonnateur de l’évènement avec sa structure ‘’Xaali bet films’’, estime que tous les acteurs du 7ème art doivent cet hommage à Sembene Ousmane.

    Le film « Guelewar » (1991) a été projeté devant un public venu nombreux.

    Décédé à l’âge de 84 ans, le 9 juin 2007 à Dakar, Sembène est l’un des pionniers du cinéma africain.

    Cette rétrospective de tous les films de Sembène Ousmane est organisée pour un mois (20 novembre au 20 décembre prochain) dans les salles du complexe cinématographique Sembène Ousmane du Magic Land, au cinéma Médina de la rue 13, à la salle Seanema du Sea plaza et au cinéma Pathé Dakar, à Mermoz.

    Elle est initiée par le Réseau des exploitants et distributeurs africains, en collaboration avec la structure ‘’Doomireew’’, les éditions ‘’Vives voix’’ et les propriétaires de salles de cinéma à Dakar, sous l’impulsion de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI).

    FKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-CUBA-CULTURE / Une exposition d’art montée à Dakar pour évoquer une autre facette de Cuba

    SENEGAL-CUBA-CULTURE / Une exposition d’art montée à Dakar pour évoquer une autre facette de Cuba

    Dakar, 21 nov (APS) – Une exposition d’art dont l’objectif est de montrer une autre facette de la culture cubaine a été inaugurée, lundi, à l’Institut Cervantes de Dakar, dans le cadre du 504e anniversaire de La Havane, en présence de l’ambassadeur de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton.

    ‘’L’objectif de cette exposition est de montrer la culture cubaine dans une autre facette’’, a souligné la diplomate en précisant que les Sénégalais connaissent plus la danse et la musique cubaine.

    Cette exposition est une manière, dit-elle, de montrer que les beaux-arts font aussi partie de la culture cubaine..

    Les relations culturelles entre le Sénégal et Cuba sont ‘’très anciennes’’ et ‘’très sincères’’, a fait valoir Mme Hilton.

    L’ambassadeur de Cuba au Sénégal a ainsi magnifié la visite à Cuba du ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine Historique, Aliou Sow, à l’occasion de la Foire internationale du Livre de La Havane tenue au mois de février dernier.

    ‘’D’ailleurs au mois d’août dernier, nous avons célébré le 49e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal’’, a-t-elle rappelé.

     »Nous avons l’intention de célébrer les arts cubains dans d’autres localités du Sénégal telles que Gorée et Saint-Louis », a annoncé la diplomate.

    LBD/FKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / FDCU : Aliou Sow loue les efforts de la région Matam pour obtenir davantage de subventions

    SENEGAL-CULTURE / FDCU : Aliou Sow loue les efforts de la région Matam pour obtenir davantage de subventions

    Matam, 20 nov (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a salué, lundi, les efforts réalisés par la région de Matam et qui ont lui permis d’augmenter cette année le nombre de ses bénéficiaires du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU), en comparaison avec les années précédentes.

     »Il y a quelques années, Matam était la région la moins lotie avec un ou deux projets. Mais l’implication personnelle de l’ancien directeur du centre culturel régional, Abdourhamane Diallo, a permis d’inverser la tendance Aujourd’hui, si la cérémonie se tient ici, c’est parce que Matam a le plus grand nombre de bénéficiaires des trois régions du nord », a-t-il dit.

    Intervenant lors de cérémonie de remise des chèques aux bénéficiaires, le ministre a annoncé qu’en 2024, la région aura 15 subventions pour ses projets.

    Il a justifié cette hausse du nombre de ses bénéficiaires par la participation, l’implication, l’encadrement et l’accompagnement de ses responsables.

     »La dynamique est bonne à Matam, la machine marche bien déjà. Nous espérons que le nouveau directeur [du centre culturel], Samba Kandé, en fera autant, sinon mieux que son prédécesseur », a souligné Aliou Sow.

    Il a annoncé qu’à partir de 2024, les centres culturels régionaux disposeront de plus de moyens, avec des fonds leur permettant de mieux s’équiper de ‘’façon constante’’.

    Il a assuré qu’ils auront chacun une bonne sonorisation et toute la logistique nécessaire.

    Il a cité en exemple la Maison des cultures urbaines de Matam, mise en place par Massafou Entertainment et l’Agence Baria.

    AT/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / FDCU : des chèques remis à 13 bénéficiaires de Matam et Saint-Louis

    SENEGAL-CULTURE / FDCU : des chèques remis à 13 bénéficiaires de Matam et Saint-Louis

    Matam, 20 nov (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a remis lundi des chèques aux bénéficiaires du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) de la zone nord, Matam et Saint-Louis, a constaté l’APS.

    Au total, 17 chèques ont été remis à 13 bénéficiaires du FDCU des deux régions, soit dix pour Matam et trois pour Saint-Louis.

    « Le FDCU s’inscrit dans une politique culturelle globale pour une structuration du secteur. Il vise à résoudre les problèmes liés à l’emploi des jeunes, en l’occurrence ceux et celles qui s’activent dans les cultures urbaines’’, a précisé le ministre de la Culture.

    Il intervenait lors de la cérémonie de remise des chèques, en présence du maire de Matam, Mamadou Mory Diaw, du préfet de Matam, Souleymane Ndiaye, de la directrice des arts, Ndèye Khoudia Diagne, et de beaucoup d’artistes locaux.

    Aliou Sow a précisé que 17 chèques ont été distribués à treize structures des régions de Matam et Saint-Louis, pour ‘’un montant de 24 millions 800 mille francs CFA ».

    Ces subventions permettent de soutenir les acteurs des cultures urbaines dans les domaines de la structuration, de l’événementiel et de la formation, a-t-il souligné.

    En plus des subventions de l’édition de 2023, des reliquats ont aussi été remis à des acteurs qui n’avaient pas déposé leur rapport à temps et à des membres des cohortes de 2021 et 2022.

    Les structures bénéficiaires de la région de Matam sont « Agence Baria », « Massafou Entertainment », « Warango Pinal », « Halko Welma », « Delsa Prod », « Fouta Arts », « Fadi Hip Hip », « Cool Arts », « Handicap Voice » et « Kissal Group ». Elles ont reçu un montant total de 19 millions 500 mille francs CFA.

    Pour Saint-Louis, « Blues Connection », « Moustapha Tall » et « Walo Events » sont les bénéficiaires du FDCU pour cette année.

    Aliou Sow a invité les bénéficiaires à utiliser les fonds pour des productions utiles.

     

    AT/FKS/ASG

  • SENEGAL-PATRIMOINE / Saint-Louis : le CRDS accueille une exposition visant à mieux faire connaitre le fleuve Sénégal

    SENEGAL-PATRIMOINE / Saint-Louis : le CRDS accueille une exposition visant à mieux faire connaitre le fleuve Sénégal

    Saint-Louis, 20 nov (APS) – Le Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS, ex Institut fondamentale d’Afrique noire) abrite pour un mois (du 15 novembre au 16 décembre) une exposition intitulée ‘’Evolution, métamorphoses, enjeux et perspectives du Fleuve Sénégal’’, a constaté l’APS.

    « Les objectifs de cette exposition vont au-delà des programmes de développement initiés autour du Fleuve Sénégal et tentent de voir comment les communautés vivent avec ce cours d’eau et le regard qu’elles ont des infrastructures qui y sont érigées’’, a affirmé, lundi, Papa Sow, géographe et coordonnateur du projet, dans un entretien accordé à L’APS.

    Selon un document remis à la presse, « comprendre le Fleuve Sénégal, c’est avant tout s’intéresser à la manière dont les gens y vivent, mais aussi à son évolution physique, sociale et culturelle ».

    « Cette mise en lumière conduit à s’intéresser à l’histoire contemporaine de ce cours d’eau à la dimension internationale’’, souligne-t-il encore.

    En parcourant cette exposition composée d’une série de photos, de graphiques et d’illustrations, le grand public se rendra compte des efforts faits par les populations locales pour vivre autour du fleuve Sénégal.

    Pour Papa Sow, « les barrages qui y sont érigés ont beaucoup changé le mode de vie des populations riveraines qui n’arrivent plus à mener comme auparavant leurs activités de pêche et subissent les inconvénients du typha ».

    Ces plantes envahissantes ont vu le jour dans cette partie nord avec l’avènement des barrages qui, reconnaît-il, comportent bien un volet positif avec le développement de l’agriculture à la suite des aménagements hydro-agricoles.


    Pour mener à bien ce projet, cet enseignant établi aujourd’hui en Suède, a dû effectuer des déplacements avec un photographe et d’autres spécialistes tout le long des localités traversées par le fleuve.

    Ancien étudiant à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, il dit avoir « bourlingué’ en Europe et aux Etats-Unis et espère que cette exposition destinée à être permanente servira aux élèves et chercheurs à mieux cerner les contours du fleuve, son histoire et son avenir.

    Directrice du CRDS, Fatima Fall Niang a déclaré que son institution ‘’regorge de ressources importantes qui doivent être mises à la disposition des scientifiques, au milieu scolaire et aux chercheurs’’.

    « Ce projet est venu à son heure et il s’inscrit bien en droite ligne de celui que nous avons monté avec la coopération espagnole’’, a expliqué Mme Niang, faisant référence à l’exposition permanente installée au premier étage du CRDS et intitulée  »Doomou Diwanou Dex gi » (Les enfants riverains du fleuve en wolof) ».

    Elle salue l’engagement du coordonnateur de ce projet à prendre de telles initiatives, malgré la distance qui le sépare de son pays.

    Partenaire du coordonnateur du projet, Moussa Kane,  enseignant à l’UGB, a insisté sur la pertinence de cette exposition qui permet au grand public de découvrir beaucoup de choses qu’il ignorait sur le fleuve Sénégal.

    AMD/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : 13e édition du festival Métissons les 24 et 25 novembre

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : 13e édition du festival Métissons les 24 et 25 novembre

    Saint-Louis, 20 nov (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) va accueillir les 24 et 25 novembre la treizième édition du festival Métissons, un évènement culturel qui va rassembler des artistes locaux et du monde, a appris l’APS des organisateurs.

    ‘’La 13e édition du festival aura lieu à Saint-Louis les 24 et 25 novembre 2023. Métissons va maintenir la formule essayée avec succès comme toutes les années’’, lit-on dans un dossier de presse transmis à l’APS.

    ‘’Le festival Métissons de Saint-Louis est un évènement qui célèbre la richesse de la diversité musicale. Chaque année, le festival rassemble des artistes locaux et du monde entier pour offrir une expérience musicale fusionnant les genres et les cultures’’, ajoute le même document précisant que l’Institut français va être le principal lieu du festival avec des concerts prévus le vendredi et le samedi.

    Il est prévu dans le cadre de ce festival un carnaval avec la participation d’artistes musiciens mais également un  »Takussanu Ndar » en calèche pour montrer la culture saint-louisienne.

    Créé en 2010, le festival Métissons de Saint-Louis s’est ancré dans l’agenda culturel de la capitale du nord.

    CGD/AMD/AKS/OID