Catégorie : Culture

  • SENEGAL-SPORT-LITTERATURE / L’auteur Aly Sileymane Ly veut donner aux jeunes l’envie de réussir

    SENEGAL-SPORT-LITTERATURE / L’auteur Aly Sileymane Ly veut donner aux jeunes l’envie de réussir

    Dakar, 20 nov (APS) – Aly Sileymane Ly, co-auteur, avec Ndiassé Samb, journaliste sportif à Radio France international (RFI), du livre « Diambars une école de la vie », récemment publié aux éditions « Saaraba », entend offrir sa  »trajectoire emblématique » aux jeunes afin de leur donner envie de réussir dans la vie.

    ‘’Pourquoi j’ai écrit ce livre ? Pour partager mon parcours et donner à tout le monde cette envie de vouloir réussir’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage dans le cadre du premier Salon ‘’Dakar-livres’’ dédié à la jeunesse et aux enfants (15 au 18 novembre).

    L’ouvrage de 125 pages préfacé par Patrick Vieira, ancien capitaine de l’équipe de France de football membre fondateur de l’Institut Diambars, décrit le parcours inspirant d’Aly Sileymane Ly fait « de résilience, de travail et de force mental insoupçonné ».

    Ancien talibé (élève à l’école coranique), il est devenu aujourd’hui ingénieur-informaticien à Arras au nord de la France, après avoir manqué de devenir un footballeur professionnel de l’institut Diambars.

    « J’ai voulu raconter mon parcours, le plus simplement possible, pour montrer à de jeunes frères talibés ou non, que rien n’est impossible si on a le courage, l’envie, l’abnégation, la détermination et la foi qui m’ont accompagné durant tout mon parcours », a estimé Aly Sileymane Ly.

    Il s’est aujourd’hui engagé dans le combat pour l’amélioration des conditions de vie des talibés dans l’association ‘’L’arbre de l’espoir’’ basée en France et porte le projet ‘’Daara’s school’’ dont la vocation est de montrer que l’éducation religieuse n’est pas incompatible avec l’éducation moderne.

    Il s’agit, a-t-il expliqué, de transformer les daaras en espace d’éducation où les enfants pourront s’épanouir et vivre décemment dans un espace sain, où ils vont bénéficier de soins médicaux, manger varié, équilibré et à suffisant et suivre une formation complète qui leur permettrait de préparer leur avenir.

    Le natif de Thialma, un village du département de Podor, dans le nord du Sénégal, qui a fréquenté à l’âge de 8 ans, une école coranique des Parcelles assainies de Dakar, estime que « faire du football uniquement ne suffit pas ».

    L’auteur qui a eu le Bac avec mention estime puiser son énergie des conditions difficiles de sa vie de talibé où il fallait se réveiller à 6 heures pour apprendre le Coran et ensuite aller mendier dans les rues des Parcelles assainies pour pouvoir manger.

    Ndiassé Samb souligne que la co-signature avec Aly Sileymane Ly s’explique par le fait que c’est un travail à deux, et chacun a rempli sa part.

    ‘’L’idée était qu’il raconte sa vie et que moi je mets en situation tout cela pour en faire un livre qui puisse se lire facilement’’, renseigne le journaliste qui a déjà publié il y a plus de dix ans, « El Hadji Diouf footballeur et rebelle ».

    Le  »destin unique  »et l’histoire ‘’fabuleuse, incroyable et singulière’’ de Aly, explique, selon lui, l’intérêt accordé à ce récit à côté d’autres rencontrées dans son parcours de reporter.

    FKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Podor : Guédé Village intronise son nouveau Lam Tooro, 78 ans après

    SENEGAL-CULTURE / Podor : Guédé Village intronise son nouveau Lam Tooro, 78 ans après

    Guédé Village (Podor), 20 nov (APS) – Le village de Guédé, dans le département de Podor (nord), a intronisé ce week-end son nouveau chef coutumier « Lam Tooro » Mamoudou Bocar Sall, 78 ans après la dernière édition organisée en 1945 dans cette ancienne capitale du royaume du Tooro, s’étendant sur les deux rives du fleuve Sénégal, a constaté l’APS.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs notabilités coutumières dont le chef du village de Guédé ‘ »Jagodin » Abdoul Karim Kamara, de l’officiant « Jaandoogu » Midja Gangué, etc.

    Le « Lam Tooro » est le titre porté par le « souverain du royaume du Tooro qui épousait les limites de l’actuel arrondissement de Gamadji Saré dans le département de Podor au Sénégal et celui de Darel Barka, dans le département de Boghé en Mauritanie, avec comme capitale Guédé.

     »Depuis 1945, nous n’avons pas vécu cet événement. C’est pourquoi, toute la contrée est venue pour assister à ce moment de haute signification pour les populations », a souligné le chef du village, « Jagodin » Abdou Karim Kamara.

    Aujourd’hui âgé de quatre-vingt-trois (83) ans, le notable se souvient de l’intronisation de Déthié Mamadou Guéladio, à la place centrale du village.

    « Le Lam Tooro est de la famille Sall de la lignée de Hamet Aly Ely Bana. Il doit être au service de la communauté. Il doit être un promoteur de la paix, de la stabilité sociale, du développement économique, social, et culturel », a expliqué le « Jaandoogu » Midja Gangué qui a posé le bonnet de couleur rouge écarlate, puis un turban composé de deux étoffes sur la tête du nouveau chef coutumier.

    Il a ajouté que la couleur rouge symbolise « le courage, la vaillance, l’engagement, la détermination » et celle blanche, « la pureté, la paix».

    Après son intronisation, le « Lam Tooro » Mamoudou Bocar Sall a dit toute sa  »disponibilité » à assumer ses  »charges de chef coutumier et d’œuvrer pour le développement économique, social, culturel de la zone, du Sénégal et de contribuer au renforcement des bonnes relations » entre le Sénégal et la Mauritanie.

    Puis, il est monté sur un cheval préparé pour la circonstance au rythme du « Yeela » chanté par les griots.

    Le nouveau « Lam Tooro » est un professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et directeur général du Fonds de garantie automobile. Il a été maire de la commune de Guédé Village de 2014 à 2022.

    Des parents établis dans les deux Guinée, en Gambie, ainsi que des représentants des familles de Buur Sine, de Buur Saloum, des origines des Guédé descendants d’Alboury Ndiaye (Djolof) et de Demba War Sall (Cayor), ont également pris part à la cérémonie.

    AHD/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Des chercheurs rappellent l’impact de “Présence africaine’’ dans la déconstruction du discours en période coloniale

    SENEGAL-CULTURE / Des chercheurs rappellent l’impact de “Présence africaine’’ dans la déconstruction du discours en période coloniale

    Dakar, 19 nov (APS) – L’enseignant-chercheur en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, Ibrahima Silla a souligné, samedi, l’impact de l’ancienne revue “Présence africaine’’ devenue maison d’édition sur la “déconstruction d’un certain nombre de savoirs hérité de la colonisation’’.

    “+Présence africaine+’’ a nourri une ambition auprès de nombreux intellectuels et d’auteurs africains qui ont écrit des œuvres sur différents thèmes, participant ainsi à déconstruire un certain nombre de savoirs hérité de la colonisation’’, a analysé M. Silla.

    Il s’exprimait à Dakar à l’occasion du lancement du festival initié par le laboratoire de recherche “Kimpavita’’ sur le thème “Présence Africaine, une revue et maison d’édition au cœur de la pensée noire’’.

    L’enseignant-chercheur se réjouit du fait que “Présence Africaine ait participé aussi à déconstruire l’idée, selon laquelle, l’Afrique est le continent de l’oralité’’.

    “Cette structure a permis de repenser… les pensées’’, a insisté M. Silla.

    “Il y avait des pensées sur l’Afrique. Des pensées qui ne reflétaient pas la réalité. On avait le sentiment que ces pensées étaient des produits d’importation avec leur part de contradiction, de mensonges, de préjugés et de généralisations hâtives’’, a fait remarquer le chercheur.

    L’universitaire estime qu’avec toutes ces considérations, il importait pour +Présence Africaine+ et son fondateur Alioune Diop de “déconstruire et de repenser l’Afrique à travers la science sociale en s’appuyant sur toutes les thématiques qui touchent le continent’’.

    “Il ne s’agissait pas de se lamenter de la condition des noirs en Afrique ou d’embellir une histoire de l’Afrique qui n’aurait pas existé. Mais plutôt de raconter la véritable histoire de l’Afrique de manière rigoureuse et scientifique’’, a fait savoir Ibrahima Silla.

    Lotte Arndt, chercheuse et curatrice spécialisée sur les musées et les problématiques postcoloniales, est revenue au cours d’un panel sur le contexte historique entourant la création de “Présence Africaine’’ en 1947 à Paris.

    “Présence Africaine a été créée à un moment où les pays européens sortaient de la deuxième guerre mondiale et que les indépendances n’étaient pas encore éminentes’’, a-t-elle rappelé.

    C’est dans cette contexte qu’Alioune Diop arrive à réunir autour de lui un groupe d’auteurs et d’autrices qui souhaitent faire entendre leur voix à travers la revue et la maison d’édition “Présence Africaine’’, a expliqué Mme Arndt.

    Elle considère cette structure à l’époque de sa naissance comme “un moyen et un moment de regroupement, de discussion, de positionnement et d’orientation pour les noirs’’.

    “L’une des forces de la revue c’était cette polyphonie des voix qui se croisait et qui faisait que les positions ne restent pas au même endroit’’, a souligné Mme Arndt.

    “Présence africaine était comme un mouvement multiforme de prise de parole, qui s’opposait à la négation coloniale et à cette forme d’assimilationniste contre la colonisation’’, a ajouté la chercheuse.

    Pour la fille d’Alioune Diop, Marie Aida Diop Wane, “le mérite de son père était non seulement de permettre aux africains de penser l’Afrique mais également de penser la diaspora africaine’’.

    Elle a rappelé les “obstacles multiples’’ rencontrés à la création de la revue et de la maison de son père.

    “Ce n’était pas du tout facile quand +Présence africaine+ fut créée parce que l’idée d’une telle création était jugée subversive par les autorités françaises’’, a dit Marie Aida Diop Wane.

    CN/FKS/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE-PARUTION / Le magistrat Papa Assane Touré publie un ouvrage sur le droit pénal général sénégalais

    SENEGAL-JUSTICE-PARUTION / Le magistrat Papa Assane Touré publie un ouvrage sur le droit pénal général sénégalais

    Dakar, 18 nov (APS) – Le magistrat Papa Assane Touré, secrétaire général adjoint du gouvernement a publié un nouvel ouvrage intitulé “Droit pénal général sénégalais’’ édité en deux tomes par L’Harmattan Sénégal, a confié l’auteur à l’APS.

    Les deux livres traitent “des différentes techniques du droit pénal au Sénégal’’, a-t-il fait savoir.

    Chargé des affaires juridiques au secrétariat du gouvernement Papa Assane Touré est revenu sur “l’infraction pénale, la responsabilité pénale et la sanction pénale, à la lumière des dernières réformes pénales’’.

    “Le présent ouvrage constitue le premier consacré au droit pénal sénégalais, qui a pour source normative principale la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal’’, a poursuivi l’auteur.

    “Cette loi a été plusieurs fois modifiée et éclairée par les décisions des cours et tribunaux ainsi que par les analyses de la doctrine’’, a mentionné M. Touré dans la page de couverture qu’il a transmise à l’APS.

    Cette page mentionne que “les deux livres sont destinés aux étudiants, aux universitaires, aux praticiens du droit (magistrats, avocats, policiers, gendarmes, etc.) ainsi qu’aux citoyens désireux de comprendre les principes fondamentaux qui traversent le droit pénal sénégalais’’

    Les deux ouvrages seront présentés le vendredi 1er décembre prochain lors d’une cérémonie de dédicace, renseigne l’auteur.

    Auteur de plusieurs ouvrages relatifs au droit, Papa Assane Touré a occupé de hautes fonctions dans la justice sénégalaise et dans l’administration publique.

    Il est docteur en droit privé et sciences criminelles. M. Touré enseigne dans les universités et instituts au Sénégal et en Afrique.

    FKS/MTN

     

     

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Rosso réclame l’achèvement des travaux d’extension de sa Maison des cultures urbaines

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Rosso réclame l’achèvement des travaux d’extension de sa Maison des cultures urbaines

    Rosso, 17 nov (APS) – Des acteurs culturels de la commune de Rosso plaident pour l’achèvement des travaux d’extension de la Maison des cultures urbaines (MCU) entamés depuis 2017 dans cette localité du nord du Sénégal.

    « Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, lors d’une visite sur le site, avait promis de nous accompagner pour la finition de ces travaux, la formation des techniciens à travers l’octroi de bourses », a dit Moustapha Tall, directeur de la Maison des cultures urbaines (MCU), dans un entretien accordé à l’APS.

    La construction de la MCU a débuté en 2017 et les activités ont démarré en juin de cette même année grâce à l’appui du président de l’association culturelle des jeunes pour le développement de Rosso-Sénégal(AJDS) dirigé par le rappeur Ahmadou Bamba Tall dit « Bams », initiateur du mouvement Hip-hop à Rosso vers les années 92, a-t-il rappelé.

    Sa construction a été rendue possible grâce aux activités qu’ils organisaient et les dix millions reçus lors du lancement du Fonds de développement des cultures urbaines (FCDU), initié depuis 2017 par le président de la République, a-t-il dit.

    « Nous avons toujours eu des difficultés, mais nous n’avons jamais baissé les bras pour réaliser cet espace culturel », a déclaré Bamba Tall plus connu sous le Bamba Rosso, le directeur du festival « 2h Rosso ».

    Mamadou Mbengue connu sous le nom de Dj Lasxoot, un des formateurs en technique,  invite, de son côté, les autorités à accompagner la MCU de Rosso pour faire de cette zone du Walo, un hub culturel afin d’attirer l’attention des bailleurs de fonds.

    « La MCU de Rosso Sénégal est la deuxième Maison des cultures urbaines après celle de Dakar construite à Ouakam et première dans la zone rurale », a indiqué Moustapha Tall.

     »Nous sommes la seule structure dédiée à la culture dans le département qui n’a pas de centre culturel, ni de maison de la femme ou de jeunes », a-t-il ajouté, précisant qu’elle est la seule maison des cultures urbaines de la région.

    Ainsi, naturellement son champ s’élargit et elle reçoit toutes les activités culturelles des associations sportives et culturelles, a-t-il ajouté. Selon lui, avec son matériel acquis grâce au FDCU, les membres de la MCU de Rosso font le tour de la région pour les besoins de la location de ce matériel.

    Le directeur de la MCU de Rosso salue  »l’impact positif » de cette infrastructure sur le développement de la culture en termes de formation aux différents métiers des arts et de la culture ». Le FDCU a facilité la formation d’une vingtaine de techniciens dont la majorité évolue au sein de la MCU en assurant le volet technique, a-t-il salué.

    Il signale que lui-même a bénéficié des activités de cette structure pour recevoir une formation en France.

    Vers les années 2000, confie-t-il, l’association avait débuté avec l’entregent de son fondateur Ahmadou Bamba Tall dit « Bams », un membre du mouvement hip hop qui travaillait dans le commerce à Saint-Louis. Il avait décidé de retourner chez lui pour s’investir dans la culture.

    Au départ, a-t-il rappelé, l’association initiait des activités dans les écoles sans disposer de papiers et sur les conseils des agents de la commune, les choses ont été formalisés afin de pouvoir disposer de financements.

    L’association a ensuite acquis un terrain et a mené des activités génératrices de revenus avec la location d’une chaîne à musique.

    Avec l’avènement du FDCU en 2017, l’association a postulé chaque année et a obtenu plus de vingt millions qui ont été utilisés pour se doter d’un siège équipé, former ses membres et organiser le festival hip hop qui en est à sa 22-éme édition.

    OG/AMD/FKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Le Carnaval de Dakar 2023 sous le signe de la valorisation de la diversité culturelle

    SENEGAL-CULTURE / Le Carnaval de Dakar 2023 sous le signe de la valorisation de la diversité culturelle

    Dakar, 17 nov (APS) – La 4ème édition du Carnaval de Dakar, prévue du 24 au 26 novembre prochains, dans la commune de Yoff, à Dakar, va s’articuler autour de la diversité culturelle des terroirs sénégalais, ont annoncé les organisateurs, vendredi.

    « C’est un retour aux sources qui est fait à partir de ce carnaval, c’est un honneur pour nous de pouvoir revivifier tout ce patrimoine culturel légué par les anciens’’, s’est réjoui le maire de Yoff, Issa Laye Samb.

    Selon lui, il est important et nécessaire de protéger le patrimoine touristique national.

    ‘’Nous prions qu’à l’instar du carnaval de Rio, ce carnaval de Dakar puisse prospérer et être un des évènements culturels majeurs de l’Afrique noire’’, a-t-il affirmé.

    Il déclare que sa commune ‘’tend la main’’ à l’ensemble des acteurs culturels de Yoff, afin qu’ils puissent saisir cette opportunité.

    Issa Laye Samb a également plaidé pour que le partenariat avec les organisateurs du carnaval puisse perdurer.

    ‘’Je souhaiterais avoir des activités culturelles propres à Yoff’’, a-t-il ajouté. L’idée est que, ‘’lors des périodes de festivités comme les fêtes de fin d’année, Yoff puisse avoir un agenda culturel autonome’’, a-t-il précisé.

    ‘’A chaque édition ses défis, à travers l’incarnation de la diversité ethnique et culturelle et, cette année, le défi c’est d’inaugurer notre démarche de partenariat des terroirs’’, a estimé Fatou Kassé Sarr, directrice du « Label com » et organisatrice du carnaval de Dakar.

    ‘’Pour la première fois, on a ce partenariat avec une commune locale pour travailler autour de la culture du terroir, pour parfaire cet ancrage local à travers le carnaval, car Yoff est une commune extrêmement riche culturellement’’, a-t-elle souligné.

    Elle a rappelé que la ville avait réussi une participation « extraordinaire’’ et « massive’’ au Carnaval de Dakar 2022 avec une volonté de l’accueillir.

    Choix en phase avec le thème retenu

    Un choix qui, selon elle, entre en ‘’droite ligne’’ du thème de l’édition 2023 :  ‘’Dakar, capitale culturelle’’.

    ‘’Le carnaval valorise la diversité culturelle. Dakar est un creuset et cette année, on a décidé de valoriser toute la diversité culturelle qu’on trouve sur le terroir de Dakar’’, a-t-elle expliqué.

    Le Carnaval de Dakar se déroule tous les ans pendant le dernier week-end du mois de novembre, selon ses organisateurs.

    ‘’Notre cheval de bataille, c’est de montrer que la culture a un impact économique et que ce type d’évènement est une industrie, car elle regroupe toute une chaîne de valeur avec les communes, les acteurs du tourisme, les artisans et les artistes, entre autres’’, a expliqué Mme Sarr.

    ‘’Je voudrais que l’on pérennise ses actes pour que le Carnaval de Dakar fasse partie de l’agenda culturel du Sénégal’’, a déclaré Makhtar Diao, directeur de la culture et du tourisme à la mairie de Dakar.

    La ville de Dakar est en effet un partenaire ‘’historique’’ du carnaval depuis sa première édition.

    ‘’On avait signé une convention qui vient de se terminer, mais je vais faire en sorte que l’on redouble la subvention dédiée à cet évènement, pour que, chaque année, on choisisse une commune dans un arrondissement administratif’’, a promis M. Diao.

    Il souligne que cet évènement permet aux enfants de s’identifier à des ‘’moments importants’’ comme la parade, qui est le clou de la manifestation.

    Selon lui, le choix de Yoff est en parfaite adéquation avec le thème de cette année. « Le peuple lébou est un peuple très accueillant, qui a permis d’avoir une capitale digne de ce nom avec la géomorphologie du Cap-Vert’’, a-t-il magnifié.

    MFD/FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-CULTURE / FDCU : près de 20 millions de francs en faveur de dix projets culturels à Matam

    SENEGAL-CULTURE / FDCU : près de 20 millions de francs en faveur de dix projets culturels à Matam

    Matam, 17 nov (APS) – Dix projets culturels ont été retenus dans la région de Matam (nord) en vue de bénéficier de financements du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU), pour un montant de 19, 5 millions de francs CFA, a indiqué le directeur du centre culturel régional, Samba Kandé, vendredi.

    ‘’Seuls dix projets ont été retenus dans le programme de financement des fonds dédiés aux cultures urbaines, pour un montant total de 19 millions 500 mille francs CFA’’, a-t-il dit lors d’un entretien avec l’APS.

    Il a entre autres cité Delta production de Sadel (département de Matam), Yiyandé production (Ranérou), Halko Welma (Matam), Massafou Entertainment, de Larya, de Warango Pinal ou encore Fouta Arts Urbains, parmi les structures bénéficiaires.

    ‘’Les trois départements ont été servis. Le maillage a permis à chaque zone de bénéficier d’un financement. L’année dernière, des structures basées à Agnam, à Ndouloumadji et Horndoldé avaient été financées’’, a expliqué le directeur du centre culturel régional de Matam en signalant que le ministre de la Culture et du Patrimoine historique va procéder, lundi à la remise des chèques aux bénéficiaires.

    AT/AKS/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE / « Méditations : aux bords du fleuve Casamance » : un hymne à la beauté de Sédhiou

    SENEGAL-LITTERATURE / « Méditations : aux bords du fleuve Casamance » : un hymne à la beauté de Sédhiou

    Sédhiou, 17 nov (APS) – Le nouveau recueil de poèmes de l’écrivain Ibrahima Diakhaté Makama, intitulé « Méditations : aux bords du fleuve Casamance », est un chant d’amour pour Sédhiou, qui met  »en lumière la beauté mais aussi l’histoire de la capitale du Pakao’’.

    Dans cet ouvrage présenté récemment à Sédhiou, l’auteur aborde plusieurs thématiques : l’hôpital, le kankourang (un masque et un rituel célébrant la circoncision chez les mandingues de la Sénégambie), l’histoire de Sédhiou, sa culture, ses paysages et ses héros.

    Paru à  »Elma Editions », le recueil met en exergue la région de Sédhiou à travers ses figures et sites historiques.

    « J’ai un profond amour pour cette région de Sédhiou dans laquelle je ne suis pas né et que j’ai aimé finalement par ces fastes du fleuve, de la mangrove, les palmiers, mais également des localités comme Bakoum, Sandiniéry, les îles du diable, bref beaucoup de lieux symboliques que j’ai voulu porter à la face du monde », explique-t-il.

    L’auteur exprime ainsi « un ressenti d’un trop plein de beauté de ses promenades » qu’il traduit en poèmes, pour  »montrer les beautés de la ville de Sédhiou », selon la quatrième de couverture.

    Le recueil sonne comme « un chant d’amour sur lequel il déclare sa flamme à cette merveilleuse ville ».

    A travers le chant sur l’hôpital, « j’ai voulu montrer que dans tous les corps de métier, il y a des gens qui y sont par vacation et non par vocation », explique-t-il.

    Il dit vouloir ‘’heurter les consciences dans le bon sens en utilisant l’hôpital comme prétexte pour plus de civisme et de patriotisme envers les compatriotes dans les services de l’administration’’.

    Venue prendre part à la cérémonie, la présidente du Conseil départemental de Sédhiou, docteur Annette Seck Ndiaye, souligne que ce recueil de poèmes explique, à travers des descriptions, les merveilles de la ville de Sédhiou.

    Elle invite l’auteur à méditer sur des sujets d’actualité, comme l’émigration clandestine pour sensibiliser les jeunes qui bravent l’océan, pour se rendre en Europe.

    « Nous devons passer par l’écriture, par la parole pour orienter cette frange de la population qui semble aujourd’hui perdue, désœuvrée en prenant des pirogues pour trouver un Eldorado », a-t-elle ajouté.

    Ibrahima Diakhaté Makama, diplômé de philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), est écrivain, chroniqueur et scénariste. Il est l’auteur du roman « Le bois sacré » (2020), coauteur « de l’Europe ou la mort, odyssée d’un cygne noir » (2021) et du livre « Autour de la mort, réflexions philosophiques croisées ».

    MS/FKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Salon ‘’Dakar-livres’’ : une gamme d’ouvrages sur la petite enfance proposée au public

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Salon ‘’Dakar-livres’’ : une gamme d’ouvrages sur la petite enfance proposée au public

    Dakar, 16 nov (APS) – La première édition du Salon international du livre de la jeunesse et pour enfants de Dakar, dénommé ‘’Dakar-livres’’, qui se tient au centre culturel Blaise Senghor, propose au public une gamme d’ouvrages de coloriage, d’écriture, de livres scolaires et parascolaires, de bandes dessinées, de contes, de romans, entre autres.

    Au stand du groupe ‘’Yamama’’ de la Tunisie, spécialisé dans l’édition et la distribution de livres en Afrique, la directrice générale adjointe Imen M’Barek, a tenu à être présente à Dakar pour mieux comprendre le marché sénégalais où le groupe est présent depuis 2019.

    Elle se réjouit d’une telle initiative qui n’existe pas encore dans son pays et estime qu’il est important de dédier un salon du livre à la jeunesse et aux enfants.

    ‘’La jeunesse et les enfants, c’est un monde à part. Il est important de leur dédier un salon, car il faut inculquer à l’enfant la lecture dès le bas âge, leur apprendre à lire et à écrire’’, dit-elle.

    Imen M’Barek est convaincue que les enfants d’aujourd’hui seront les lecteurs et les écrivains de demain. ‘’Il faut leur donner le goût de la lecture maintenant’’, soutient-elle.

    Parmi le catalogue de livres en français, en arabe et en anglais que son stand propose, on trouve des ouvrages tels que la collection de conte ‘’Les métiers’’ dédiée aux enfants débutant en français ou encore ‘’The secret of two’’, ‘’Le joueur’’, etc.

    Au stand de la librairie ‘’ClairAfrique’’, un catalogue varié est proposé aux visiteurs.

    Le responsable du stand, Joseph Marie Youm, présente une sélection spéciale avec des ouvrages dédiés à la petite enfance, le primaire, la jeunesse et axés sur les livres documentaires et éducatifs, le tout à des prix, dit-il ‘’promotionnels’’ allant de 1000 Cfa à 2500 Francs CFA.

    ‘’Les parents ont besoin de livres qui aident les enfants à mieux grandir’’, dit-il montrant son catalogue constitué de petits contes et des bandes dessinées dont les images attirent les enfants.

    En exposant à ‘’Dakar-livres’’ explique-t-il, ClairAfrique veut  aider les enfants à mieux s’investir dans la lecture.

    La structure cherche aussi de la visibilité afin de pouvoir écouler son stock de livres et avoir une nouvelle clientèle.

    ‘’C’est une bonne idée d’organiser un tel salon et c’est ce que nous demandons, car notre vocation première est d’éduquer et de former. Il faut que les gens retournent à la lecture’’, plaide M. Youm.

    Parmi les titres à voir, il y a  »La belle histoire de Leuk-le-lièvre’’ écrit par Léopold Sédar Senghor et Abdoulaye Sadji, ‘’Il fut un jour à Gorée… l’esclavage raconté à nos enfants’’ de Joseph Ndiaye, l’ancien concervateur de la maison des esclaves de l’Ile de Gorée décédé en 2009. Le livre est préfacé par l’ancien directeur de l’UNESCO Koïchiro Matsuura.

    Le visiteur peut aussi découvrir le roman ‘’Si c’était à refaire’’ axé sur un témoignage d’un émigré clandestin.

    Venu nombreux à l’ouverture du Salon, les lecteurs peuvent se promener entre les stands des éditions ‘’Nara’’, ‘’Mintou’’ ou encore ‘’Oxyzone’’ de l’écrivaine Sokhna Benga ou encore les ‘’Classiques de la téranga’’ représentant des ‘’Classiques africains’’ à Dakar. Ces derniers proposent de la littérature scolaire et du parascolaire en passant par les contes et romans pour enfants à l’image de la série ‘’Aya de Yopougon’’ qui a fait huit cent mille lecteurs à sa sortie en 2013.

    L’association pour l’instruction et l’éducation n’est pas en reste au salon Dakar-livres où elle montre un coffret sur le civisme composé de six livres sous forme de questions-réponses sur le vivre ensemble, la géographie et l’histoire en passant par l’initiation à la science et à la technologie, selon Isseu Mbaye.

    Selon les libraires et éditeurs interrogés sur place, les prix ‘’promotionnels et abordables’’ varient de 1000 à 15.000 francs CFA.

    FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Lancement d’une rétrospective des films de Sembene Ousmane, lundi

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Lancement d’une rétrospective des films de Sembene Ousmane, lundi

    Dakar, 16 oct (APS) – Le Réseau des exploitants et distributeurs africains, en collaboration avec la structure ‘’Doomireew’’, organise, du 20 novembre au 20 décembre prochain, une rétrospective des films du défunt cinéaste sénégalais Sembene Ousmane (1923-2023), selon un communiqué reçu à l’APS.

    Le lancement de cette rétrospective est prévu lundi 20 novembre à 19 heures, au Seanema du Sea plaza.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre du centenaire du réalisateur du film ‘’La noire de…’’, primé au premier Festival mondial des arts nègres en 1966 et auréolé aussi du Tanit d’or à la première session des Journées cinématographique de Carthage, organisées la même année, précise le communiqué.

    Exploitant et distributeur de films, Khalilou Ndiaye, coordonnateur de l’évènement avec sa structure ‘’Xaali bet films’’, estime que tous les acteurs du 7ème art doivent cet hommage à Sembene Ousmane. Décédé à l’âge de 84 ans, le 9 juin 2007 à Dakar, Sembène est l’un des pionniers du cinéma africain.

    Sa famille, notamment son fils Mame Moussa Sembene et des personnalités du monde du cinéma et de la culture, prendront part à cette soirée, précise Khalilou Ndiaye.

    La filmographie de l’Ainé des anciens, surnom qui lui est donné pour son rôle de pionnier, sera projetée dans les salles du complexe cinématographique Sembene Ousmane du Magic Land, au cinéma Médina rue 13, à la salle Seanema et au cinéma Pathé Mermoz.

    Khalilou Ndiaye indique que le Burkina Faso, membre de ce réseau, va proposer une rétrospective des films de Sembene Ousmane, à partir du 1 er décembre prochain.

    NAN/FKS/ASG