Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CUBA-CULTURE / Vernissage d’une exposition d’art en hommage au 504e anniversaire de La Havane, lundi

    SENEGAL-CUBA-CULTURE / Vernissage d’une exposition d’art en hommage au 504e anniversaire de La Havane, lundi

    Dakar, 16 nov (APS) – L’ambassade de Cuba au Sénégal  annonce qu’elle procédera, lundi, à 17 heures, au vernissage d’une exposition d’art cubain en hommage au 504e anniversaire de La Havane.

    Elle annonce que l’exposition sera présentée à l’Institut Cervantes de Dakar, en présence d’une partie du corps diplomatique et d’autres amis de Cuba.

    FKS/ASG

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : le maire envisage l’érection d’une bibliothèque publique pour booster les résulats scolaires

    SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : le maire envisage l’érection d’une bibliothèque publique pour booster les résulats scolaires

    Kaffrine, 16 nov (APS) – Le maire de la commune de Kaffrine (centre), Abdoulaye Saydou Sow, a émis mercredi l’idée d’ériger une bibliothèque publique avec l’équipe municipale pour davantage mettre les élèves de la commune dans les meilleures conditions d’étude.

    « Nous devons travailler avec le président du conseil départemental et la municipalité pour l’érection d’une bibliothèque publique à Kaffrine parce que nos élèves dès qu’ils sortent de l’école, ne sont  plus dans un  environnement scolaire. Cela ne rime pas avec de bons résultats », a estimé M. Sow.

    Il s’exprimait au cours d’une cérémonie de réception d’une salle informatique au lycée Babacar Cobar Ndao de Kaffrine équipée grâce à un partenariat avec le Fonds du développement du service universel des télécommunications (FDSUT).

    « Nous ne pouvons pas continuer de demander de très bons résultats scolaires sans appuyer les apprenants à trouver des espaces de lecture. C’est un paradoxe qu’il faut régler », a déclaré le maire de Kaffrine.

    « Il y a un travail profond que nous devons faire  et cela n’est possible qu’avec l’appui de l’inspecteur d’académie, du proviseur, du corps professoral et des élèves qui sont habités par un esprit de maturité et de responsabilité », a poursuivi Abdoulaye Saydou Sow.

    « Nous sommes dans l’une des régions les plus pauvres, mais le meilleur moyen de  combattre cette pauvreté, c’est l’éducation. Et le meilleur laboratoire pour y arriver c’est l’école », a estimé le maire de Kaffrine qui promet de travailler sur le sujet de concert avec le président du Conseil départemental de Kaffrine.

    CTS/MTN

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Le Salon « Dakar-Livres », une preuve que « les jeunes lisent et écrivent », selon Alassane Cissé

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Le Salon « Dakar-Livres », une preuve que « les jeunes lisent et écrivent », selon Alassane Cissé

    Dakar, 15 nov (APS) – La première édition du Salon international du livre de la jeunesse et pour enfants de Dakar, dénommé « Dakar-livres’’, ouverte, mercredi, au centre culturel régional Blaise Senghor, est une preuve que les jeunes lisent et écrivent, a affirmé son délégué général Alassane Cissé.

    « De Dakar, à Saint-Louis en passant par Ziguinchor, Diourbel, Thiès, dans toutes les capitales régionales, il y a des jeunes qui écrivent, publient des livres édités par les maisons d’éditions. Si les jeunes écrivent cela veut dire qu’ils lisent », a-t-il déclaré.

    M. Cissé estime qu’il faut relativiser l’idée selon laquelle les jeunes ne lisent plus.

    « Ce sont des jugements de valeurs. Il faut relativiser. Il y a certes des jeunes des réseaux sociaux, mais il y a aussi une jeunesse créative et productive’’, a t-il soutenu.

    Le Salon international du livre de la jeunesse et pour enfants de Dakar expose plus d’une soixantaine de jeunes auteurs venus des régions notamment de Louga, Thiès (département de Tivaoune), Saint-Louis, Casamance.

    La jeune auteure Ramatoulaye Faye a plaidé pour la vulgarisation des livres, s’appuyant sur leur importance, surtout que « le livre nourrit l’esprit’’.

    Certains éditeurs et auteurs dont les stands sont déjà dressés dans l’arrière-cour du centre culturel viennent d’Afrique, précisément de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Mali et de la République de Guinée.

    Le Salon organisé par la maison d’édition « Baobab’’ en partenariat avec l’Association sénégalaise des éditeurs (ASE) et l’Association des écrivains du Sénégal vise à contribuer à la diffusion d’ouvrages de jeunesse et pour enfants et à la promotion de la lecture chez cette frange.

    Venu représenter le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le directeur du livre et de la lecture Ibrahima Lo a encouragé les promoteurs de ce salon à inscrire cette initiative dans la durée.

    « Je vous encourage à vous inscrire dans le sillage de cette littérature de jeunesse pas simple parce qu’il faut beaucoup d’investissement. Le ministère est là pour encourager les initiatives privées’’, a-t-il déclaré.

    Il a remis un chèque de deux millions de francs Cfa à l’auteure Ramatoulaye Faye pour son plaidoyer en faveur du livre.

    Cette première édition prévue jusqu’à samedi inscrit dans son programme des ateliers d’écriture et illustrations, des séances de lecture et de dédicace, des panels dont l’un est axé sur le dialogue intergénérationnel avec des auteurs confirmés et des jeunes écrivains.

    FKS/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-DEVELOPPEMENT / Projet « NannK » : des avancées, malgré « certaines incompréhensions », déclare Baaba Maal

    SENEGAL-MUSIQUE-DEVELOPPEMENT / Projet « NannK » : des avancées, malgré « certaines incompréhensions », déclare Baaba Maal

    De l’envoyé spécial de l’APS, Amadou Sarra Ba

    Nouakchott, 15 nov (APS) – Le lead vocal du  Daande Leñol, Baaba Maal, a indiqué que son projet d’aménagement de 50 hectares, lancé dans le département de Podor (nord) pour lutter contre l’émigration, enregistre des avancées, déplorant toutefois ‘’certaines incompréhensions’’ chez « quelques franges » de la population.

    ‘’Avec NannK, on avance à coup sûr dès fois avec certaines incompréhensions de la part de quelques franges de la population. Et cela se comprend si on prend le cas de Podor’’, a-t-il dit.

    Il répondait à une question de l’envoyé spéciale de l’APS sur l’évolution de sa fondation ‘’NannK’’ à vocation agricole et destinée à lutter contre l’émigration clandestine, au lendemain des festivités marquant les 38 ans de son orchestre, célébrées ce week-end à Nouakchott.

    Le musicien a rappelé que ‘’tout le monde a accouru’’ lorsqu’il a lancé son projet d’aménagement de 50 hectares, dans le département de Podor, pour lutter contre l’émigration. Ce lancement avait eu lieu lors de la 13e édition de son festival ‘’Les Blues du fleuve’’, organisée du 6 au 8 décembre 2019.

    ‘’Mais, on sait que le foncier est un problème très sérieux au niveau de cette bande du Sahel. Les gens se posent des questions ou ont des suspicions : est-ce que demain on ne viendrait pas s’approprier de nos terres’’, confie-t-il.

    L’artiste assure que le projet poursuit son bonhomme de chemin malgré ‘’quelques réticences’’ notées parfois. ‘’Mais, en tout cas, le projet avance et à chaque saison, les gens font la ruée vers les 50 hectares pour demander des parcelles à cultiver’’, a-t-il relevé.

    ‘’On s’est dit que pour allier mon engagement et l’aspiration des populations, il faut qu’on aille vers quelque chose de plus propre avec mes partenaires, surtout +NannK trust+ qui est basé à Londres’’, a expliqué Baaba Maal, ambassadeur de bonne volonté de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).

    Il a rappelé qu’une motopompe et un système d’irrigation solaire ont été offerts aux bénéficiaires du projet, pour qu’ils cessent du gasoil et de tout ce qui peut contribuer à la pollution de l’environnement.

    Selon lui, ce don a permis de les soulager sur le plan financier, car avant l’arrivée du système d’irrigation solaire, ils devaient se cotiser pour acheter du gasoil à chaque campagne agricole.

     »J’ai toujours voulu que +NannK+ soit un exemple dans cet engagement pour respecter notre environnement, sinon ça n’aurait pas de sens qu’on m’appelle ambassadeur de bonne volonté pour la lutte contre la désertification et consorts’’, a-t-il conclu.

    ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-MUSIQUE / Festival « les Blues du fleuve » : plusieurs invités attendus à Podor, annonce Baaba Maal

    SENEGAL-MUSIQUE / Festival « les Blues du fleuve » : plusieurs invités attendus à Podor, annonce Baaba Maal

    De l’envoyé spécial de l’APS, Amadou Sarra Ba

    Nouakchott, 15 nov (APS) – De nombreux invités, dont l’artiste malienne Inna Modja, ambassadrice de bonne volonté de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), sont attendus au festival ‘’les Blues du fleuve’’, prévu du 8 au 10 décembre prochains à Podor (nord), a annoncé l’initiateur de l’évènement, Baaba Maal, lead-vocal du Daande Leñol (La voix du peuple en Peul).

    ‘’Nous nous acheminons directement vers le festival +les Blues du fleuve+, qui reste chaque année une étape pour conclure l’année en beauté au niveau de Podor. Si jamais nous pouvons le faire dans d’autres localités au bord du fleuve Sénégal, nous le ferons’’, a-t-il dit.

    Le chanteur sénégalais s’adressait à des journalistes au lendemain des festivités des 38 ans de son orchestre, célébrées du 11 et 12 novembre à Nouakchott (Mauritanie).

    ‘’En tout cas, cette année-ci, ce sera à Podor les 8, 9 et 10 décembre et nous nous attendons à recevoir beaucoup d’invités, pas seulement sur le plan culturel mais aussi pour parler de beaucoup de sujets sur le plan du développement’’, a précisé Baaba Maal.

    L’artiste sénégalais, dont l’orchestre s’est produit à Denver aux Etats-Unis en août dernier, a indiqué que des Noirs américains ont dit considérer le festival ‘’les Blues du fleuve’, comme ‘’une porte d’entrée’’ pour venir au Sénégal et avoir des échanges avec des associations de développement.

    Comme d’habitude, il y aura de la musique et d’autres facettes de la culture pulaar, mais aussi des rencontres intellectuelles sur les choses qui interpellent le monde, le changement climatique, la désertification, la protection de l’environnement, a-t-il fait savoir.

    Ambassadeur de bonne volonté du système des Nations unies, il a évoqué la conception de slogans pour voir comment ‘’nous pouvons mettre la lumière sur certaines actions de développement, en l’occurrence les associations de femmes’’.

    Il a souligné que cette année-ci, son engagement sur la désertification sera, à l’instar de tous les ambassadeurs du système des Nations unies, de mettre en lumière ce que font les femmes, de même que les aspirations des jeunes dans la vallée du fleuve Sénégal.

    ‘’Nous nous attendons à recevoir beaucoup de personnalités du Système des Nations unies, qui viendront pour rencontrer et discuter davantage avec des associations de développement’’, a déclaré le chanteur sénégalais, nommé ambassadeur de bonne volonté de la CNULCD, le 17 avril 2023.

    Comme d’habitude, ce sont les trois pays avec lesquels le Sénégal partage le fleuve—Guinée, Mali, Mauritanie—qui seront les invités de cette édition.

    ‘’Nous voudrons accueillir des artistes, comme par exemple ma sœur Inna Modja, une artiste très talentueuse qui fait beaucoup de choses’’, a informé l’initiateur du festival ‘’les Blues du fleuve’’.

    Il a expliqué que la chanteuse malienne, actrice et militante du Sahel viendra surtout pour rencontrer les associations de femmes. En tant qu’ambassadrice de bonne volonté du système des Nations unies, elle compte se rendre dans dix ou quinze pays pour s’enquérir de la situation des femmes dans le monde rural, et surtout, participer au festival, a souligné Baaba Maal.

    Mais en même temps, a-t-il relevé, ‘’une très bonne page du festival des blues du fleuve sera connue par le public au fur et à mesure que les artistes invités  confirment leur participation. Un autre site basé à Londres en Angleterre l’accompagne aussi pour connaitre les artistes qui viendront de l’extérieur, a-t-il dit.

    ASB/FKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE / Les Rencontres poétiques internationales de Dakar léguées à la nouvelle génération de poètes sénégalais

    SENEGAL-LITTERATURE / Les Rencontres poétiques internationales de Dakar léguées à la nouvelle génération de poètes sénégalais

    Dakar, 14 nov (APS) – Les Rencontres poétiques internationales de Dakar, un évènement biennale organisé depuis 1998 par la Maison africaine de la poésie internationale (Mapi), ont été léguées, lundi, à la nouvelle génération de poètes sénégalais, a annoncé leur initiateur, le poète Amadou Lamine Sall.

    Il en a fait l’annonce à l’ouverture de la dixième édition des Rencontres poétiques internationales de Dakar qui se tiennent jusqu’à vendredi au musée Senghor.

    ‘’A la nouvelle génération des poètes sénégalais ici presque tous présents et que j’applaudis des dix mains pour leur passion, de prendre le relais, je leur lègue l’héritage des Rencontres poétiques internationales de Dakar !’’, a lancé Amadou Lamine Sall. Il estime que la responsabilité de ses jeunes confrères n’a jamais été aussi engagée.

    ‘’A vous désormais de prendre les commandes !  Je consacre ce qui me reste à vivre encore à la lecture, à la réflexion à l’écriture ‘’, a-t-il renchéri, exhortant les jeunes poètes à perpétuer ces rencontres.

    ‘’Soyez novateurs, exigeants. Soyez surtout audacieux, ne suivez pas aveuglement vos aînés, ils peuvent se révéler comme de redoutables impasses, forgez votre propre destin’’, a conseillé Amadou Lamine Sall aux jeunes poètes.

    Ces derniers sont invités à être des ‘’rebelles’’ pour forger leur propre destin, à écouter les aînés sans les obéir, à prendre le temps d’aimer l’écriture et de la respecter.

    ‘’Prenez le temps de travailler, de lire…’’, a lancé le disciple de Léopold Sédar Senghor.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le poète camerounais Paul Dakeyo remporte le prix international de poésie Léopold-Sédar-Senghor

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le poète camerounais Paul Dakeyo remporte le prix international de poésie Léopold-Sédar-Senghor

    Dakar, 13 nov (APS) – La Maison africaine de la poésie internationale (MAPI) a attribué le prix international de poésie Léopold-Sédar-Senghor au poète camerounais Paul Dakeyo, en récompense de son ‘’immense travail’’ consacré à ce genre littéraire.

    Lundi, à Dakar, M. Dakeyo a reçu des mains du ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, le trophée et la récompense financière constitutifs du prix.

    La remise de la distinction a eu lieu à l’occasion de l’ouverture de la 10e édition des Rencontres poétiques internationales de Dakar (13-17 novembre), au musée Léopold-Sédar-Senghor.

    ‘’Paul Dakeyo est un aîné qui fait beaucoup de choses pour la poésie depuis les années 1970’’, a témoigné le poète sénégalais Amadou Lamine Sall, président du jury du concours de poésie organisé par la MAPI.

    ‘’Son travail est immense’’, a souligné M. Sall, ajoutant que le lauréat, un sociologue de formation, est en même temps ‘’un poète engagé’’.

    Paul Dakeyo est le fondateur de la maison d’édition Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud, basée à Dakar. Il est l’auteur des recueils de poèmes ‘’Les barbelés du matin’’ (1973) et ‘’Chant d’accusation’’ (1976).

    Le prix de poésie Gérard-Chenet et Charles-Carrère de la MAPI, qui récompense et encourage la jeune poésie sénégalaise, a été attribué à Nfally Diaïté Kaba, considéré par le président du jury comme ‘’un jeune poète merveilleux’’.

    Le jury des Rencontres poétiques internationales de Dakar a décerné aussi son prix Coup de cœur à la jeune poétesse Marie Désirée Diène.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique s’est réjoui de l’‘’engagement patriotique et panafricain’’ d’Amadou Lamine Sall, le fondateur et président de la MAPI.

    FKS/ESF/ASG

  • EMIRATSARABESUNIS-MONDE-CULTURE / Le deuxième Congrès mondial des médias s’est ouvert ce mardi à Abu Dhabi

    EMIRATSARABESUNIS-MONDE-CULTURE / Le deuxième Congrès mondial des médias s’est ouvert ce mardi à Abu Dhabi

    De l’envoyé spécial de l’APS, Thierno Ahmadou Sy

    Abu Dhabi, 14 nov (APS) – La deuxième édition du Congrès mondial des médias (CMM) a démarré, mardi, à Abu Dhabi, la capitale des Émirats Arabes Unis, où les professionnels des médias vont discuter de plusieurs questions concernant leur secteur d’activité, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    L’ouverture du CMM a eu lieu en présence du ministre émirati de la Tolérance et de la Coexistence, Cheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan, et de plusieurs représentants d’organisations des médias venus de plusieurs pays. L’événement se poursuivra jusqu’à jeudi.

    Le Sénégal est représenté au CMM par le directeur de la communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Ousseynou Dieng, et le directeur général de l’APS, l’Agence de presse sénégalaise, Thierno Ahmadou Sy.

    Mohamed Jalal Al Rayssi, le directeur général de l’Agence de presse des Émirats Arabes Unis, maître d’œuvre de l’événement, a rappelé aux médias leur devoir de contribution à la promotion de la paix, de la tolérance et de la solidarité dans le monde.

    Chaque continent a présenté son patrimoine culturel à la cérémonie d’ouverture du CMM, dont la première édition a eu lieu en 2022.

    Des panels, des expositions et des échanges entre les représentants des médias sont prévus dans le programme du congrès. Plus de 200 exposants y prennent part.

    TAS/BHC/ESF

  • SENEGAL-AUDIOVISUEL / Nafissatou Diouf annonce l’arrivée des décodeurs TNT à Kédougou

    SENEGAL-AUDIOVISUEL / Nafissatou Diouf annonce l’arrivée des décodeurs TNT à Kédougou

    Dakar, 13 nov (APS) – La Société nationale de télédiffusion du Sénégal  (TDS-SA) prendra toutes les dispositions nécessaires pour rendre disponibles les décodeurs TNT dans la région de Kédougou (sud-est), a annoncé lundi sa directrice générale, Nafissatou Diouf.

    ‘’Des dispositions seront prises de manière diligente  pour que que les décodeurs TNT puissent être disponibles ici même à Kédougou’’, a-t-elle déclaré lors d’une visite au siège de TDS-SA, où elle est venue s’enquérir des conditions de travail des agents et de la viabilité des équipements.

    Sa visite coïncide avec l’arrivée du président de la République Macky Sall dans la capitale du sud-est, première étape d’une tournée économique qui va le conduire dans les régions de Kédougou,  Kaolack,  Fatick et Kaffrine.

     »Il nous est revenu des nombreux échanges que nous avons avec nos collaborateurs et les populations locales que l’esprit qui a prévalu  à la signature de convention entre l’Etat du Sénégal et la société EXCAF ( société en charge de la vente de décodeurs) n’est pas matérialisée avec la vente des décodeurs », a signalé la directrice générale de TDS-SA.

    Cette situation s’explique, selon elle, par le fait que la société EXCAF ne commercialise pas les bouquets payants à Kédougou,  ce qui, dit-elle, rend impossible la commercialisation des décodeurs.

    ‘’Forts de notre mission de service public, nous devons veiller à ce que le signal soit disponible à Kédougou. Or, sans décodeur  le signal de la TNT ne peut être disponible. Vous comprendrez qu’il est normal qu’on prenne le problème à bras-le-corps pour permettre aux populations de Kédougou de regarder la télé via la TNT, c’est-à-dire de permettre à l’Etat du Sénégal de pouvoir être opérationnel en investissant dans la Société de télédiffusion du Sénégal’’.

    Nafissatou Diouf a annoncé par ailleurs la validation d’un programme visant à améliorer les conditions de travail des agents et moderniser le matériel.

    ‘’En 1999, la RTS avait acquis du matériel analogique. Or, qui parle de TNT, parle d’infrastructures numériques de diffusion. Ici comme dans tous les centres émetteurs des 14 régions, le matériel analogique cohabite avec le matériel numérique’’, a-t-elle- rappelé.

    Elle a promis que ‘’ce programme va permettre de recycler le matériel analogique et rendre agréables les conditions de travail de nos agents’’.

    ABD/ASG/OID

  • SENEGAL-CULTURE-LIVRES / Des hommes et femmes de lettres encouragent les médias à pratiquer la critique littéraire

    SENEGAL-CULTURE-LIVRES / Des hommes et femmes de lettres encouragent les médias à pratiquer la critique littéraire

    Dakar, 12 nov (APS) – Des participants au panel consacré à la critique littéraire, samedi, à Dakar, souhaitent que cet exercice intellectuel soit régulièrement pratiqué dans les médias sénégalais en vue d’une bonne promotion du livre et de la lecture.

    L’organisation du panel était une initiative de l’Association de la presse culturelle du Sénégal (APCS) et du groupe ‘’Nous aimons lire’’.

    ‘’La critique littéraire : pluralité des perspectives et place dans la chaîne du livre’’ était le thème de cette rencontre qui s’est tenue au Musée des civilisations noires (MCN).

    Alioune Badara Mané, le président de l’APCS, a parlé de ‘’l’importance de ce maillon de la chaîne du livre qu’on a tendance à oublier’’, la critique littéraire. Elle est intéressante dans la mesure où elle est la rencontre de ‘’regards croisés’’, d’‘’opinions diverses’’ et de ‘’perceptions nuancées’’ sur le livre, a-t-il souligné.

    ‘’Nous souhaitons voir davantage de critiques littéraires et de notes de lecture, pour que le livre, les bibliothèques et les cafés littéraires puissent avoir droit de cité partout dans le territoire national’’, a dit Mané.

    ‘’La critique littéraire est l’un des chaînons manquants de ce que nous voulons bâtir’’, a signalé Ibrahima Lô, le directeur du livre et de la lecture au ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Andrée-Marie Diagne, enseignante à la faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, a recommandé de ne faire la critique que des livres qu’on a lus.

    C’est l’attitude qu’elle a adoptée lorsque le roman ‘’De purs hommes’’ (Jimsaan, 2018), de Mohamed Mbougar Sarr, a suscité la controverse au Sénégal. ‘’À la sortie du livre, un tollé s’en est suivi […] Je me suis abstenue d’en parler avant de le lire’’, a-t-elle dit lors du panel auquel ont pris part de célèbres hommes et femmes de lettres, dont le critique littéraire Racine Senghor et le journaliste Sada Kane.

    La critique littéraire peut susciter des envies de lecture 

    ‘’Il nous faut une critique littéraire, il nous faut une critique journalistique, il faut que le livre soit présent dans la presse’’, a soutenu Racine Senghor, également président du conseil d’administration du MCN.

    ‘’Des livres, il y en a tellement que nous avons quelquefois besoin qu’on nous aide à choisir’’, a dit M. Senghor, laissant entendre que la critique littéraire peut susciter des envies de lecture et faciliter aux lecteurs les choix à faire parmi les nombreux ouvrages.

    Il a encouragé les journalistes culturels à beaucoup pratiquer la critique littéraire.

    L’éditeur Abdoulaye Diallo, directeur de L’Harmattan Sénégal, a évoqué le souvenir du professeur Amady Aly Dieng (1932-2015), auteur de nombreuses critiques littéraires publiées dans la presse sénégalaise.

    ‘’Nous sommes en train de nous battre pour la construction d’une bibliothèque nationale au Sénégal. Je me battrai jusqu’à la dernière énergie pour que le nom du professeur Amady Aly Dieng soit donné à cette bibliothèque’’, a promis M. Diallo, invitant dès maintenant les autorités du pays à prendre cette décision.

    L’APCS a remis des distinctions à la romancière Fatimata Diallo Ba, à la chorégraphe Gacirah Diagne, à l’artiste plasticien Kalidou Kassé et à l’artiste comédien Pape Faye pour leur contribution à la promotion du livre et de la lecture.

    Les journalistes culturels Baba Diop, Sada Kane, Alassane Cissé, Alioune Diop, Lamine Ba, Aboubacar Demba Cissokho et Fadel Lô ont également été distingués par l’Association de la presse culturelle du Sénégal.

    Une distinction a été décernée à titre posthume à El Hadji Ndatté Diop. Ce journaliste de la Radio Futurs Médias (privée), décédé le 13 mars 2022, fut président de l’APCS.

    MFD/ESF