Catégorie : Culture

  • SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / La 1ère édition du ‘’Dakar-livres’’ sera lancée le 15 novembre prochain (organisateurs)

    SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / La 1ère édition du ‘’Dakar-livres’’ sera lancée le 15 novembre prochain (organisateurs)

    Dakar, 3 nov (APS) – La capitale sénégalaise va abriter du 15 au 18 novembre prochains la première édition du Salon international du livre de la jeunesse et pour enfants de Dakar, dénommé ‘’Dakar-livres’’, ont annoncé, vendredi, les organisateurs.

    La manifestation, organisée par la maison d’édition ‘’Baobab’’ en partenariat avec l’Association sénégalaise des éditeurs (ASE) et l’Association des écrivains du Sénégal, se tiendra au centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar. Elle vise à contribuer à la diffusion d’ouvrages de jeunesse et pour enfants et la promotion de lecture chez cette frange’’, indique un communiqué de presse.

    Il précise que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée, le Burkina-Faso, la Tunisie, la France, la Suisse, la Belgique, le Luxembourg, la Belgique et le Canada y prendront part.

    ‘’Dakar-livres’’, estime le délégué général du salon Alassane Cissé, se veut ‘’un espace de diffusion d’ouvrages de jeunesse et pour enfants, mais aussi un rendez-vous annuel d’échanges entre les professionnels de la chaîne du livre’’.

    ‘’Eloigner les enfants des écrans et autres réseaux sociaux, leur fait du bien et en lisant, ils acquièrent du savoir, accroissent leurs connaissances, se divertissent, se font plaisir tout en se développant’’, a fait valoir Alassane Cissé. Il affirme que la lecture stimule chez l’enfant l’éveil, favorise l’éducation et l’apprentissage, tout en contribuant à enrichir son vocabulaire et favorisant son développement personnel.

    ‘’La lecture diminue le stress et anéantit l’anxiété, en développant la mémoire et les capacités cognitives. Elle fait voyager, évader et rêver en faisant vivre l’esprit (…) », ajoute le document, tout en incitant les jeunes à la lecture.

    Le salon ‘’Dakar-livres’’ se tient en collaboration avec des maisons d’édition d’Afrique, d’Europe, des organisations non gouvernementales (ONG) et des institutions publiques comme privées’’.

    NAN/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : Germaine Acogny conseille aux jeunes de s’armer de « patience » pour réussir

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : Germaine Acogny conseille aux jeunes de s’armer de « patience » pour réussir

    Saint-Louis, 2 nov (APS) – La chorégraphe Germaine Acogny, marraine de la première édition des rencontres professionnels du spectacle vivant à Saint-Louis (nord), conseille aux jeunes de s’armer de vertus comme la patience pour réussir dans la vie.

    « Il faut que les jeunes s’arment de vertus comme la patience, la persévérance dans le travail et l’humilité pour réussir dans la vie », a-t-elle dit jeudi au cours d’une conférence de presse de lancement de la première édition des rencontres professionnelles du spectacle vivant.

    Pour elle, ‘’la première qualité de l’homme,  c’est le travail’’, ajoutant qu’ »on peut réussir de mille façons mais il ne faut pas choisir la facilité dans la vie ».

    Elle invite l’Etat à accompagner les jeunes pour éviter qu’ils s’aventurent dans les pirogues et à ne pas laisser les « étrangers le faire à sa place’’.

    ‘’Ils vont là-bas et la situation n’est pas meilleure qu’ici’’, a-t-elle ajouté, reconnaissant que ‘’le Sénégal est un beau pays’’.

    ‘’Si on les encadre, ils peuvent aller travailler et revenir’’, a ajouté Mme Acogny donnant son propre exemple avec sa structure ‘’l’Ecole des sables’’ grâce à laquelle elle fait voyager des femmes de Toubab Dialaw qui vont et reviennent.

    La chorégraphe plaide également pour que les artistes, les personnalités en général qui ont fait quelque chose dans leur vie soient honorés de leur vivant.

    ‘’C’est presque à quatre-vingt ans que je rencontre les honneurs’’, dit-elle, avouant être ‘’plus heureuse que certains de profiter de la vie’’.

    Ces rencontres dénommées « Culturelab » prévues du 3 au 4 novembre sont initiées par l’Institut français et Zhu culture à l’intention d’artistes du Nord : Louga, Matam et Saint-Louis.

    Elles seront marquées par une résidence. Le « CultureLab » est le premier programme de formation longue en entrepreneuriat culturel à Saint-Louis destiné aux acteurs culturels de la zone Nord.

    Le programme de formation « CultureLab » et les rencontres professionnelles du spectacle vivant « Ndar Show Expo » visent la montée en compétences, la structuration et le rayonnement régional des acteurs culturels de la zone Nord du Sénégal, de Louga à Matam.

    AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-HOMMAGE / UCAD: un colloque rend hommage à Lilyan Kesteloot, spécialiste de la littérature négro-africaine

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-HOMMAGE / UCAD: un colloque rend hommage à Lilyan Kesteloot, spécialiste de la littérature négro-africaine

    Dakar, 1er Nov (APS)- Des personnalités universitaires, académiques et artistiques, d’anciens étudiants et collègues, ont rendu hommage, mercredi, à Dakar, à la professeure Lilyan Kesteloot, spécialiste reconnue de la littérature négro-africaine, a constaté l’APS.

    Longtemps directrice de recherches à l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (IFAN-CAD), l’universitaire d’origine belge décédé en 2018, à Paris, a été célébrée lors d’un colloque international de quatre jours qui démarre ce mercredi à l’UCAD sous le thème principal : « Littératures africaines et écologiques ».

    « Nous la célébrons, parce que c’est une belge qui est née au Congo et a vécu en Afrique et surtout ici au Sénégal. Nous la célébrons aussi parce qu’elle est la sève nourricière de la littérature africaine », a dit le président du comité scientifique de ce colloque, Mamadou Ba.

    Professeur de littérature africaine à l’UCAD, il a mis en exergue la contribution de Lilyan Kesteloot dans « la formation et l’encadrement » de beaucoup d’universitaires sénégalais et africains, en dirigeant des travaux de thèse et de mémoires de maitrise.

    « Elle nous a nourri par son savoir, par sa culture et a relu les manuscrits de beaucoup d’écrivains, artistes sénégalais et africains », a rappelé M. Ba

    « Lilyan Kesteloot a été le professeur de tous ceux qui, en Afrique et dans le monde, ont étudié la littérature africaine écrite et orale, en classe ou dans les livres », a relevé l’homme de lettres Abdoulaye Racine Senghor, par ailleurs PCA du Musée des civilisations noires.

    Venu représenter le ministre de la culture et du patrimoine historique, il a parlé d’une « belge d’origine qui est devenue et restée (…) une africaine attachante, passionnée et pertinente ».

    « Je retiens de la vie de Mme Lilyan Kesteloot un amour immodéré pour l’Afrique », a témoigné Jean François Pakula, le délégué général de Wallonie Bruxelles à Dakar.

    Il a salué l’œuvre d’une dame « curieuse et passionnée », « exemplaire et rigoureuse », une scientifique de renom qui « s’est beaucoup intéressée aux cultures africaines » (orale et écrite)

    DOB/SMD

  • SENEGAL-UNIVERSITES-HOMMAGE / Un colloque international sur l’héritage du professeur Lilyan Kesteloot, à partir de mercredi à l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITES-HOMMAGE / Un colloque international sur l’héritage du professeur Lilyan Kesteloot, à partir de mercredi à l’UCAD

    Dakar, 31 oct (APS) – Un colloque international de quatre jours démarre mercredi, à Dakar, en hommage au professeur Lilyan Kesteloot, la chercheuse belge et spécialiste des littératures négro-africaines francophones, décédée en 2018 à Paris, en France, a appris l’APS des organisateurs.

    Des écrivains et universitaires venus des Antilles, de la Belgique et du Cameroun sont attendus à ce colloque prévue pour se dérouler à l’auditorium Khaly Amar Fall de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, sous l’égide du département de lettres modernes de ladite université.

    Il va porter sur le thème « Littératures africaines et écologiques », précisent les organisateurs dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    Une présentation du professeur Lilyan Kesteloot (1931-2018) par le professeur Amadou Ly va marquer l’ouverture officielle de ce colloque à partir de 9 heures 30, suivie des allocutions du délégué général de Wallonie-Bruxelles à Dakar et du recteur de l’UCAD, Ahmadou Aly Mbaye, indique le document.

    Un film documentaire intitulé « Lilyan Kesteloot, pionnière des études littéraires africaines », réalisé par la cinéaste Khadidjatou Pouye de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), sera aussi projeté en public, séance qui sera suivie de témoignages de Philippe Cantraine, ancien délégué général de Wallonie Bruxelles au Sénégal et Simone Ehivet Gbagbo, ancienne Première dame de la Côte d’Ivoire, ajoute le communiqué.

    Des conférences et des tables rondes consacrées à Lilyan Kesteloot et à son héritage intellectuel sont au programme de ce colloque au cours duquel les participants vont débattre de thématiques telles que « Lilyan Kesteloot et la préservation des valeurs », « Le ngolo de Césaire chez Lilyan Kesteloot » et « Lilyan Kesteloot, l’éternelle rebelle ».

    « Lilyan Kesteloot, femme de passion », « Lilyan Kesteloot et le théâtre africain. Pour un nouveau Cogito-xalat » et « Kesteloot et nous » sont le reste des thèmes à débattre.

    Les professeurs Felwine Sarr, Mamoussé Diagne, Abdoulaye Elimane Kane, Raymond Aloyse Ndiaye et Andrée Marie Diagne sont attendus à cette rencontre, de même que les écrivains Abdoulaye Racine Senghor, Pape Samba Kane, Amadou Lamine Sall, Mariama Ndoye, Elie Charles Morreau et Djibril Diallo Falémé.

    NAN/FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / La mairie de Joal-Fadiouth se propose d’accueillir les biens du président Senghor acquis par le Sénégal

    SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / La mairie de Joal-Fadiouth se propose d’accueillir les biens du président Senghor acquis par le Sénégal

    Dakar, 30 oct (APS) – La mairie de Joal-Fadiouth est prête à accueillir tout ou une partie des 41 biens du président Léopold Sédar Senghor acquis récemment par l’Etat du Sénégal, a annoncé sa mairesse Aissatou Sophie Gladima.

     »La mairie de Joal-Fadiouth se tiendrait prête à engager les discussions avec l’Etat du Sénégal pour accueillir, conserver et valoriser une partie des objets en question dans un musée de la culture sérère à Joal qu’il a aimé et chanté dans son légendaire poème +Joal, je me rappelle+’’, a écrit la mairesse de Joal-Fadiouth, dans un document dont l’APS a eu connaissance.

    Elle estime que  »c’est tout naturellement que la mairie se positionne en réceptacle de tout ou partie des objets appartenant » au premier président du Sénégal, car ‘’leur retour au pays natal s’apparenterait à un pèlerinage et nul pèlerin sur les traces de l’Immortel ne peut occulter de son itinéraire l’étape de Joal, partie intégrante de son royaume d’enfance ».

    Le Sénégal a acquis quarante-et-un (41) biens appartenant à l’ancien président Léopold Sédar Senghor et à son épouse Collette Senghor, à un montant de 160.064.000 FCFA.

    La vente s’est déroulée le lundi 23 octobre dernier entre le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, accompagné de l’ambassadeur du Sénégal en France, Maguette Sèye mandatés par l’Etat du Sénégal et la commissaire-priseur, Solène Laine et son associé lors d’une rencontre à l’hôtel de vente aux enchères de Caen, en France.

    La mairesse de Joal-Fadiouth salue ‘’ce geste o combien important’’ du président de la République, lui réitérant ‘’sa fierté d’avoir un chef d’Etat soucieux de la préservation de la mémoire vive de son pays et de son legs historico-culturel’’.

    Elle estime que cette acquisition est ‘’un symbole fort’’. ‘’Il nous conforte dans notre engagement à lutter pour la préservation de notre patrimoine historique et culturel’’, a fait valoir l’ancienne ministre pour qui  »Léopold Sédar Senghor et ses reliques doivent appartenir pour toujours au patrimoine national Sénégalais ».

    FKS/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-DISTINCTIONS / Prix Cénacle du livre : les écrivains Pape Samba Kane et Fatimata Diallo Ba primés

    SENEGAL-LITTERATURE-DISTINCTIONS / Prix Cénacle du livre : les écrivains Pape Samba Kane et Fatimata Diallo Ba primés

    Dakar, 29 oct (APS) – Le jury du Prix Cénacle national du livre a décerné, samedi, le prix du roman  à l’écrivaine Fatimata Diallo Ba pour son livre ‘’Rouges silences’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022) et celui de la poésie au journaliste Pape Samba Kane pour son recueil ‘’Je suis un ange’’ (Nouvelles éditions africaines du Sénégal), a appris l’APS des organisateurs.

    Les lauréats ont reçu leur prix au Musée des civilisations noires, en présence de plusieurs invités, parmi lesquels le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Le roman de Fatoumata Diallo Ba évoque les ‘’secrets qui empêchent les gens d’être ce qu’ils sont’’ et le ‘’silence des secrets de famille’’.

    La lauréate a devancé la magistrate Aminata Ly Ndiaye qui était finaliste avec son livre ‘’Solitudes’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022).

    Pour la catégorie poésie, Pape Samba Kane a devancé Papa Moussa Sy avec son recueil ‘’D’ombres et d’échos’’ (Al Fàruq Éditions, 2022).

    Le jury, présidé par le critique littéraire Abdoulaye Racine Senghor, président du conseil d’administration du Musée des civilisations noires, compte aussi dans ses rangs les journalistes Papa Alioune Sarr (E-Media Invest) et Astou Mbène Thioub (TFM).

    L’écrivain Djibril Diallo ‘’Falémé’’ et le professeur de français, Harouna Dior Fanaye, en sont également membres.

    Selon le Cénacle des jeunes écrivains du Sénégal qui en est l’initiateur, le but de ce concours littéraire organisé depuis 2021 est d’‘’encourager la communication autour du livre et [de] soutenir la valorisation de l’édition au Sénégal’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Habib Léon Ndiaye salue la contribution « inestimable » de Zulu Mbaye au patrimoine artistique national

    SENEGAL-CULTURE / Habib Léon Ndiaye salue la contribution « inestimable » de Zulu Mbaye au patrimoine artistique national

    Dakar, 28 oct (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye, a salué, vendredi, la contribution ‘’inestimable’’ au patrimoine artistique national du peintre sénégalais Mohamadou Mbaye dit ‘’Zulu Mbaye’’, dont on commémore les 50 ans de carrière artistique, estimant qu’il est un ‘’véritable trésor culturel du Sénégal’’.

    M. Ndiaye s’exprimait au musée Théodore Monod d’art africain de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), qui accueille, jusqu’au 10 novembre prochain, le vernissage de la première exposition de l’artiste intitulée ‘’L’Afrique célèbre Zulu’’.

    ‘’Aujourd’hui, en célébrant ses cinquante années de dévouement artistique, nous rendons hommage à un véritable trésor culturel du Sénégal. (…) Au nom de notre nation reconnaissante, je tiens à vous remercier, cher Zulu, pour votre contribution inestimable à notre patrimoine artistique’’, a-t-il déclaré.

    Il ajoute : ‘’Nous sommes fiers de vous, et nous vous remercions pour tout ce que vous avez donné à notre nation. Vive l’art, vive le Sénégal et vive notre Zulu bien-aimé.’’

    Habib Léon Ndiaye estime qu’il a joué un rôle essentiel dans la préservation et la promotion du patrimoine artistique national.

    ‘’Les cinquante ans de carrière artistique [de Zulu Mbaye] sont le reflet d’un engagement passionné envers l’art et l’expression, mais c’est aussi un acte d’amour envers notre pays et notre peuple’’, a-t-il fait valoir.

    Il indique que le travail de Zulu Mbaye, est un témoignage de son dévouement, de son talent et de sa persévérance ‘’inébranlable’’. ‘’Ses œuvres reflètent la quête permanente de la spiritualité’’, a-t-il poursuivi devant l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Nasri.

    Le Maroc, pays invité d’honneur de cette commémoration, est représenté à cette exposition commémorative par six artistes peintres.

    L’exposition montre une symbiose de techniques d’artistes divers invités par Zulu Mbaye et regroupe 16 artistes africains originaires de 11 pays. Elle a aussi enregistré la participation de 37 artistes sénégalais.

    La Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, le Cameroun, l’Ethiopie, le Burkina Faso, le Bénin, le Nigéria, la République démocratique du Congo et le Ghana prennent part à la manifestation.

    Zulu Mbaye a reçu un message du chef de l’Etat, Macky Sall, transmis par son directeur de cabinet Mouhamadou Makhtar Cissé, qui a assisté au vernissage.

    Une deuxième exposition ‘’L’Afrique célèbre Zulu’’ est prévue samedi à partir de 19 heures, à l’espace Vema, sis à l’embarcadère de Gorée.

    Un panel sur le thème ‘’L’art comme levier de rapprochement des peuples’’ sera animé, samedi, au musée Théodore Monod de l’IFAN, à partir de 16 heures.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-BURKINA-CINEMA / Le film « Sira consacre une nouvelle dynamique dans les relations cinématographiques africaines » (responsable)

    SENEGAL-BURKINA-CINEMA / Le film « Sira consacre une nouvelle dynamique dans les relations cinématographiques africaines » (responsable)

    Dakar, 28 oct (APS) – Le film ‘’Sira’’ de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré, projeté, jeudi, au cinéma Pathé Dakar, « consacre une nouvelle dynamique dans les relations cinématographiques et culturelles entre les pays africains », a estimé le secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), Aboul Aziz Cissé.

    ‘’Très heureux d’accueillir ce film à Dakar. D’abord, parce que c’est un très beau film, nous l’avons vu et beaucoup apprécié. Ensuite, c’est un film qui consacre une nouvelle dynamique dans les relations cinématographiques et culturelles entre les pays africains’’, a-t-il dit.

    Il rappelle qu’il n’y a pas très longtemps, les cinéastes africains étaient obligés d’aller en Europe, notamment en France pour trouver de l’argent, pour la réalisation de films de ce genre.

    ‘’Aujourd’hui, de plus en plus nos pays mutualisent leurs ressources. Même si les moyens ne sont pas encore à la hauteur de nos ambitions, nous développons des possibilités pour faire des films ambitieux’’, s’est-il félicité.

    Cette nouvelle option donne de plus en plus la possibilité aux réalisateurs africains de raconter leurs propres histoires qui parlent au public africain, selon le secrétaire permanent du FOPICA.

    Il explique que c’est la raison pour laquelle l’Etat du Sénégal, à travers le Fopica, a participé à la coproduction du film que la cinéaste Apolline Traoré a réalisé avec le producteur sénégalais Souleymane Kébé.

    ‘’L’Etat du Sénégal a été très heureux de participer à cette coproduction. Et de plus en plus de projets bénéficient de cette possibilité de cofinancement entre nos deux pays’’, a souligné Abdoul Aziz Cissé. Il précise que c’est une première depuis la signature d’un accord de coproduction entre le Sénégal et le Burkina Faso, en janvier 2020.

    ‘’Nous sommes en train de tout faire pour élargir cela afin de permettre aux cinéastes de travailler dans des conditions intéressantes’’, a-t-il signalé.

    Le film’’Sira’’, d’une durée de plus d’une heure, a été projeté en présence de l’ambassadeur du Burkina Faso, Jacob Ouédraogo, et de celui du Mali au Sénégal. L’ambassadrice de France s’est fait représenter.

    Le film a été produit en 2022 par la France, le Burkina Faso, l’Allemagne et le Sénégal. Il repose sur l’héroïne qui le porte aussi bien par son jeu d’acteur et, surtout, l’émotion qu’elle renvoie et cette rude bataille pour la vie et contre les terroristes.

    Le film raconte l’histoire d’une jeune fille Peule, Sira, qui, avec sa tribu, traverse le désert pour se réfugier dans le village de son fiancé. En pleine traversée, les hommes sont violemment massacrés. Ils sont accusés de l’assassinat d’un chef de village. Sira se retrouve seule face à son instinct de survie et décide de tout donner pour déjouer les plans macabres des terroristes.

    Apolline Traoré donne une grande part à la femme dans son film dont l’héroïne Sira est incarnée par Nafissatou Cissé, une Burkinabè qui joue son premier rôle au cinéma. Elle triomphe des terroristes en dépit du fait qu’elle avait été kidnappée, violée, enceintée et mère d’un garçon.

    Sa mère, dont le personnage est incarné par la Sénégalaise Nathalie Vairac, porte la cause des femmes, exigeant d’être associée aux prises de décisions.

    Toute l’équipe a attesté des difficultés rencontrées dans la réalisation du film à voir toute la semaine sur les différents écrans de Dakar. Celui-ci a été tourné dans le désert de la Mauritanie.

     »Sira  » qui a remporté l’Etalon d’argent au dernier Fespaco, le prix du public à la Berlinale en Allemagne, va représenter le Burkina Faso aux Oscars du cinéma américain, en 2024.

    FKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT-ENJEUX / Sédhiou : un colloque veut mettre en exergue la place de la culture dans les processus de développement local

    SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT-ENJEUX / Sédhiou : un colloque veut mettre en exergue la place de la culture dans les processus de développement local

    Sédhiou, 27 oct (APS)- Un colloque de trois jours, invitant à « revisiter » l’histoire du Pakao pour en faire le soubassement du développement économique et social de cette partie méridionale du Sénégal, s’est ouvert, vendredi à Sédhiou, en présence de plusieurs experts venus de la diaspora, notamment des pays frontaliers, la Gambie et la Guinée Bissau, a constaté l’APS.

    Le thème de cette rencontre scientifique qui se poursuit jusqu’à dimanche porte essentiellement sur « Sédhiou : histoire, culture et développement ». Elle sera l’occasion de revisiter l’histoire et la culture devant servir de base au développement local.

    Un pré-colloque s’était tenu au mois de juin à Dakar, sous l’égide de l’Association pour le développement de Sédhiou (ADS).

    ‘’Sédhiou est historiquement un carrefour intellectuel et culturel, mais aussi une région qui regorge d’énormes potentialités pour son développement économique et social’’, avait relevé le secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique lors de ce pré-colloque.

    Habib Léon Ndiaye, par ailleurs ancien gouverneur de cette région, notait que les organisateurs de cet évènement ont comme ligne de mire « le développement de Sédhiou, qui est aujourd’hui, l’enjeu principal », à savoir « mettre en commun les énergies pour créer des emplois pour les jeunes, exploiter les énormes potentialités de notre pays […] ».

    « Nous allons ensemble avec les jeunes, les femmes et les personnes âgées revisiter l’histoire du Pakao ainsi que sa culture pour se projeter vers le développement économique et social du terroir », a déclaré le président de l’association pour le développement de Sédhiou (ADS), Cheikh Bounama Traoré.

    Prononçant la leçon inaugurale de ce colloque international de trois jours (27-29 octobre), M. Traoré a relevé que « cette rencontre va servir de prétexte pour échanger sur les aspects historiques, culturels et le développement durable de la région de Sédhiou’’.

    « Durant ces trois jours de réflexion, les conférenciers vont évaluer les potentialités dont regorge la région, pour ensuite proposer des pistes de solutions afin d’impulser davantage le développement économique, culturel et social du Pakao », at-il poursuivi.

    Selon Cheikh Bounama Traoré, « Sédhiou est une ville remplie d’histoire et de culture, qui se sont par la suite repandues partout au Sénégal et dans la sous-région ».

    « Cette réflexion sur l’histoire et la culture est importante pour la dignité humaine qui doit impacter sur la population plus particulièrement la jeunesse qui doit porter les destinées de la région « , s’est réjoui, le président du Conseil d’administration du musée des civilisations noires, Abdoulaye Racine Senghor.

    Se félicitant de la pertinence de ce colloque, M. Senghor a parlé d’une « histoire, glorieuse, riche et multiforme » au menu des discussions, en faisant allusion à la royauté et aux structures sociales et religieuses du terroir.

    OB/FKS/SMD/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / « Zulu Mbaye fait la fierté de l’Afrique », selon l’ambassadeur du Maroc

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / « Zulu Mbaye fait la fierté de l’Afrique », selon l’ambassadeur du Maroc

    Dakar, 27 oct (APS) – L’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Nasri, a fait part vendredi de sa fierté de participer à la commémoration des 50 ans de carrière du peintre sénégalais Mouhamadou Mbaye alias « Zulu Mbaye », un artiste qui selon lui « fait la fierté de l’Afrique ».

    « Nous sommes très fiers de Zulu Mbaye, parce qu’il fait la fierté de l’Afrique toute entière, pas seulement du Maroc et du Sénégal », a déclaré le diplomate dont le pays est l’invité d’honneur de cet évènement qui se poursuit jusqu’au 10 novembre.

    Cet évènement culturel a rassemblé un nombre important d’invités dont une quarantaine d’artistes sénégalais et africains.

    « Zulu Mbaye » est « un homme qui mérite leurs encouragements », selon l’ambassadeur du Maroc.

    « C’est un homme qui est investi dans sa mission d’art et il le fait très bien, il montre la richesse des talents des Sénégalais et de l’Afrique parce que c’est une question de créativité qu’il réussit très bien », a indiqué le diplomate.

    Hassan Nasri a rappelé « les relations exceptionnelles » qui lient « Zulu Mbaye » au Roi Mohammed VI, depuis 2016 et une visite du souverain marocain au Village des arts de Dakar

    « En 2016, M. Mbaye Zulu a eu l’honneur et le privilège de recevoir dans ses ateliers, au village des arts, de façon tout à fait inopinée, un auguste et exceptionnel visiteur VIP, grand ami des artistes et homme de culture, à savoir Mohammed VI », a rappelé le diplomate.

    La première visite de l’artiste au Maroc, quelques mois après cette rencontre, « a été le point de départ d’une grande aventure et découverte de la grandeur et des multiples dimensions de l’engagement personnel du souverain pour l’Afrique et pour l’humanité », a-t-il dit.

    Le peintre sénégalais a plusieurs fois séjourné au Maroc pour des échanges artistiques et des projets qu’il a dirigés, notamment lors de l’exposition « African Capital » au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat.

    « On ne va pas se le disputer, Zulu est Marocain et Sénégalais à la fois », a relevé l’ambassadeur, selon qui la célébration des 50 ans de carrière de l’artiste participe de cet « effort de rapprochement et de connaissance mutuelle ».

    « J’ai visité l’exposition et échangé avec les artistes présents, c’est formidable de voir que nous partageons beaucoup de choses et nous redécouvrons ce que nous partageons en matière d’art dans le domaine immatériel. Cela participe à notre effort de rapprochement et de connaissance mutuelle et aussi au service de la paix entre les peuples, du vivre ensemble mutuel », apprécie-t-il.

    Selon le diplomate, « il faut se rapprocher de ce genre d’évènement, écouter les artistes, apprécier leur travail qui reflètent à bien des égards les aspirations de notre société ».

    Hassan Nasri a remercié le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, et le roi du Maroc, pour avoir facilité cette initiative consistant à commémorer les 50 ans de carrière de l’artiste.

    Cette manifestation se poursuit samedi avec un autre vernissage de l’exposition « L’Afrique célèbre Zulu » à l’espace Vema de l’embarcadère de Gorée, à partir de 19 heures.

    FKS/BK/MTN