Catégorie : economie

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    Louga, 14 fév (APS) – Le président de l’Association nationale des auto-écoles du Sénégal (ANAES), Baïdy Ndiaye, a appelé, vendredi, les autorités à rendre obligatoire la formation dans les auto-écoles pour les candidats à l’examen du permis de conduire.

    « Tout ce que nous exigeons des autorités, c’est de rendre obligatoire le passage en auto-école avant l’examen du permis. Tant que cette mesure n’est pas appliquée, l’Etat ne peut pas exiger des auto-écoles les résultats qu’il attend en matière de sécurité routière », a-t-il déclaré.

    Baidy Ndiaye s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière, une initiative qui s’inscrit dans le cadre des activités de la deuxième édition des ‘’72 heures de l’auto-école ».

    Il estime que « l’application stricte de cette mesure est une condition essentielle pour améliorer la sécurité routière ».

    Il a déploré « le fait que de nombreux candidats obtiennent leur permis sans formation préalable, compromettant ainsi la qualité de leur apprentissage ».

    Il a insisté sur « l’importance d’identifier aussi bien les formateurs que les apprenants afin d’assurer une formation adéquate des conducteurs ».

    Le président de l’ANAES a également souligné « la nécessité de mettre en œuvre la loi encadrant la formation dans les auto-écoles ».

    « Une fois appliquée, elle permettra aux auto-écoles d’assurer pleinement la préparation des candidats qui seront ensuite présentés à l’examen. Cela facilitera l’évaluation de la qualité de notre formation et l’attribution des responsabilités en cas de lacune », a-t-il expliqué.

    Il appelle « l’Etat à renforcer ses efforts en matière de sécurité routière en s’appuyant davantage sur les auto-écoles ».

    Le vice-président de l’ANAES, Pape Malick Sané, a abondé dans le même sens en marge de cet atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière et budgétaire, organisé autour du thème ‘’L’auto-école au cœur de la sécurité routière’’.

    « Si un individu ne maîtrise pas les règles de conduite avant de prendre la route, il lui est pratiquement impossible de circuler en toute sécurité », a-t-il déclaré.

    Il soutient qu’il est impossible d’envisager une véritable sécurité routière sans une formation solide des conducteurs ». Il estime d’ailleurs que « le déficit de formation constitue l’une des principales causes des accidents de la route ».

    Il a ainsi plaidé pour « un accompagnement plus soutenu des auto-écoles par l’Etat, notamment à travers l’amélioration des moyens, du matériel et de la logistique, afin de renforcer la formation des conducteurs ».

    DS/ASG

  • SENEGAL-MICROFINANCE-STRATEGIE / A Thiès, Aïda Mbodj préconise la création de panels pour mieux s’imprégner des préoccupations des cibles

    SENEGAL-MICROFINANCE-STRATEGIE / A Thiès, Aïda Mbodj préconise la création de panels pour mieux s’imprégner des préoccupations des cibles

    Thiès, 14 fév (APS) – La déléguée générale à l’entreprenariat rapide des jeunes et des femmes (DER/FJ), Aïda Mbodj, a préconisé la création de panels regroupant des acteurs de toutes les communes, pour mieux s’imprégner des préoccupations des différentes cibles de l’intervention des antennes de la DER.

    ‘’Au niveau des antennes, il y a certes le bureau d’écoute, (mais) il faut faire en sorte, Monsieur le chef d’antenne, que toutes les communes de département se retrouvent au niveau de l’antenne (car) nous sommes à l’ère de la digitalisation », a recommandé la déléguée générale, en visitant, jeudi, l’antenne de Thiès.

    ‘’Vous pouvez mettre en place un panel et chaque commune aura ses représentants dans le panel », a-t-elle poursuivi, estimant qu’une telle démarche « pourrait permettre de tâter le pouls des préoccupations, d’associer les communes à l’écosystème ».

    En regroupant tous les acteurs dans ce panel, ils pourront « utiliser l’antenne à bon escient », a suggéré Aïda Mbodj.

    Les chefs d’antenne qui s’occupent du bureau d’écoute et d’orientation sont « en train d’abattre un travail formidable », s’est-elle réjouie, tout en les encourageant à « continuer dans cette dynamique ».

    Elle a appelé le préfet du département sous la tutelle duquel est placée l’antenne départementale, à « se mettre au niveau des cibles que sont les associations de femmes ».

    Pour elle, ces « braves femmes » doivent être encouragées à prendre en charge les préoccupations des autorités, relatives, notamment, à la souveraineté alimentaire.

    BT/ADI/ASG

  • SENEGAL-AQUACULTURE / Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole (DG ANA)

    SENEGAL-AQUACULTURE / Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole (DG ANA)

    Saint-Louis, 14 fév (APS) – La région de Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole en raison de ses conditions écho-géographiques très favorable au développement de cette activité, a souligné, vendredi, le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Samba Kâ.

    ‘’Saint-Louis a un fort potentiel aquacole et dispose de conditions éco-géographqiues très favorables à son développement’’, a notamment déclaré M. Ka.

    Il prenait part à un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture, entré en vigueur en avril 2022. La rencontre a été présidée par l’adjoint au préfet de Saint-Louis, Abdoukhadre Dieylani Ba.

    Le directeur de l’ANA a rappelé à cet effet l’existence, dans la région, d’un réseau hydrographique dense avec des eaux saumâtres, marines et douces. Ces eaux sont toutes toutes favorables à l’aquaculture, sans compter l’existence d’un sol de qualité et des conditions climatiques et météorologiques bonnes pour l’aquaculture.

    La pêche est très favorable dans la langue de Barbarie, dans la commune de Saint-Louis, et sur le fleuve Sénégal dont les populations riveraines ont manifesté un intérêt certain pour l’aquaculture.

    Selon M. Ka, ‘’le fait d’être une zone à vocation agricole est aussi un atout, parce que l’aquaculture va avec la culture des intrants pour nourrir les poissons’’. La présence de cette forte activité agricole rend disponibles des intrants, comme la farine de poisson, la mélasse, et les tourteaux d’arachide, a-t-il dit.

    Il y a également un important maillage des services d’encadrement au niveau local et une main-d’œuvre jeune et disponible dans toute cette zone de Saint-Louis à Matam.

    ‘’Ce n’est pas pour rien que l’antenne de l’ANA se trouve à Richard-Toll actuellement’’, argumente-t-il. Il relève la présence de beaucoup de projets et programmes déjà établis dans les départements.

    Le code de l’aquaculture, entré en vigueur en avril 2022, laisse augurer de lendemains meilleurs pour ce secteur, car il donne des assurances aux promoteurs et autres investisseurs en leur donnant des garanties.

    Le président de l’Association nationale des acteurs de la filière aquacole, Abdoulaye Faye, a exprimé à l’APS son optimisme quant aux initiatives prises par la nouvelle direction. Il espère le développement de ce secteur qui tarde encore à prendre de l’essor.

    Quant à l’adjoint au sous-préfet, Abdoukhadre Dieylani Ba, il a souligné que tout l’encadrement nécessaire pour accompagner les acteurs de cette filière sera assuré.

    L’atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles du Sénégal (SENRM).

    AMD/ASG

  • SENEGAL-PECHE-SECURITE / Les agents de la brigade de surveillance de Gandiol formés aux premiers secours et à la sécurité en mer

    SENEGAL-PECHE-SECURITE / Les agents de la brigade de surveillance de Gandiol formés aux premiers secours et à la sécurité en mer

    Gandiol (Saint-Louis), 14 fév (APS) – Les agents de la brigade de surveillance participative du Conseil local de pêche artisanale (CLPA) de Gandiol ont bénéficié d’un renforcement de leurs capacités sur le suivi, le contrôle et la surveillance des pêches, les premiers secours et la sécurité en mer.

    La session au cours de laquelle ils ont été formés a été clôturée jeudi, a constaté l’APS.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Renforcement de la surveillance participative au Sénégal ». Ce projet est coordonné par le Partenariat régional pour la conservation de la zone marine côtière en Afrique de l’Ouest (PRCM), selon un document parvenu à l’APS.

     »La brigade de surveillance de Gandiol a été choisie parmi les brigades de surveillance au niveau du Sénégal pour bénéficier de cet important appui de formation, de renforcement de capacités de ses membres.’’, a expliqué Abdoulaye Mbodj, inspecteur départemental des pêches et de la surveillance de Saint-Louis.

    Le CPLA a été appuyé dans ce cadre par des partenaires, a précisé M. Mbodj, en s’entretenant avec des journalistes. Il s’exprimait en marge de la clôture de cette session de formation de trois jours (11- 13 février 2025).

    Il a indiqué que la formation a porté sur plusieurs thèmes tels que la sécurité des pêcheurs, le code de la pêche, les feux de signalisation en mer.

    « Donc, c’est important que les pêcheurs soient outillés dans ce domaine-là, pour qu’ils sachent comment se comporter devant un bateau qui est en activité dans la même zone. », a-t-il fait valoir

    Il a rappelé la position stratégique de Gandiol, un terroir situé en face de l’embouchure du fleuve Sénégal. Cela vaut dire donc selon lui que les premiers secours sont assurés par la brigade de surveillance locale.

    « On a fait venir les sapeurs-pompiers pour mieux outiller les membres de cette brigade, pour qu’ils puissent apporter le meilleur soutien en cas de noyade ou les premiers secours en cas de difficultés au niveau de l’embouchure », a-t-il expliqué.

    Chef de la division sécurité des pêcheurs artisans, Mamadou Lamine Diop trouve que c’est l’occasion parfaite de renforcer la brigade de surveillance.

    « Ces temps-ci, c’est vraiment compliqué avec les pêcheurs dans la zone. Il y a beaucoup de cas d’accidents. Donc, il fallait renforcer la brigade de surveillance participative pour que ces pêcheurs-là soient formés aux premiers secours », a-t-il notamment indiqué.

    Le coordonnateur du CLPA de la commune de Ndiébène Gandiol, Ousmane Gaye, a magnifié la tenue de cette session de formation. Elle vise, selon lui, à appuyer la brigade de surveillance de Gandiol.

    CGD/AMD/HB/SBS/ASG

  • SENEGAL-SECURITE-ARMEE / L’ARTP et les Armées en synergie pour une meilleure sécurité  

    SENEGAL-SECURITE-ARMEE / L’ARTP et les Armées en synergie pour une meilleure sécurité  

    Dakar, 14 fév (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les armées sénégalaises ont procédé, vendredi, à la signature d’un protocole d’accord, suivie de la remise de deux véhicules de contrôle équipés, a constaté l’APS.

    S’exprimant au cours de la cérémonie , le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam, a magnifié ‘’ la belle et fructueuse collaboration qui a toujours prévalu entre nos deux institutions et qui se poursuit encore aujourd’hui par la signature d’un protocole d’accord’’.

    ‘’La mise en œuvre effective de l’accord de partenariat contribuera sans doute à la réalisation des principaux objectifs communs que nous nous sommes fixés’’, a souligné le patron de l’ARTP.

    En marge de la signature du protocole d’accord, il a été procédé à la remise de deux véhicules de contrôle équipés, acquis dans le cadre du Système d’information, de gestion et de contrôle automatisé du spectacle des fréquences (SIGAF).

    ‘’Je suis convaincu que les véhicules qui vous sont transférés contribueront à renforcer vos moyens de détection et de contrôle des fréquences à la fois civils et militaires’’, a déclaré M. Thiam, précisant que le système acquis permet de ‘’faciliter, voire d’automatiser certaines tâches de gestion et de contrôle des fréquences’’.

    Il en est de même, selon lui, du ‘’traitement des demandes d’autorisation, de l’assignation des fréquences, du traitement des brouillages, des campagnes d’émissions de contrôle itinérantes, de la détection et de la localisation des missions licites et illicites’’. Il y a également  »le décodage des signaux dans les gammes de fréquences couvertes par le système, l’appui à la coordination des fréquences aux frontières et la facturation des usagers du spectacle ».

    Au-delà des véhicules, l’ARTP a réitéré sa volonté ‘’à œuvrer aux côtés des Armées ‘’pour apporter sa pierre à l’édifice’’. ‘’Nous n’attendons de récompenses que l’émulation fournie par votre devise : on nous tue, on ne nous déshonore pas’’, a soutenu M. Thiam.

    Le colonel Babacar Diagne, représentant du chef d’état-major des Armées (CEMGA), Mbaye Cissé, s’est réjoui de ce don de l’ARTP à la direction des transmissions et de l’informatique des armées.

    Selon lui, ‘’les véhicules que les Armées ont reçus sont essentiels pour améliorer leur efficacité sur le terrain dans un contexte de montée en puissance capacitaire des Armées, en général, et de la direction des transmissions et de l’informatique des armées, en particulier’’.

    ‘’Ils permettront à nos équipes de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins en termes de guerre électronique, de recherche électronique et de veille stratégique qui sont au cœur de nos missions’’, a expliqué l’officier supérieur. Il soutient que « cette initiative louable entre dans le cadre du concept Armée-Nation et traduit la volonté affichée de nos deux institutions de collaborer étroitement dans la mise en œuvre des missions régaliennes partagées et qui leur sont dévolues’’.

    Pour le colonel Babacar Diagne,  »le soutien de l’ARTP témoigne de l’importance de la collaboration entre nos deux institutions pour le bien-être, pour la sauvegarde de la sécurité et de l’intégrité du territoire’’

    CS/HB/MK/

  • SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Loi agrosylvopastorale : à Thiès, des acteurs prônent la création d’un fonds d’aménagement pastoral

    SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Loi agrosylvopastorale : à Thiès, des acteurs prônent la création d’un fonds d’aménagement pastoral

    Thiès, 14 fév (APS) – Des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral de la région de Thiès (ouest) ont proposé la création d’un fonds d’aménagement pastoral et la réadaptation de la fourrière animale.

    Ils prenaient part, jeudi, à une rencontre sur la révision de la Loi agrosylvopastorale (LOASP), au cours de laquelle des thématiques sur l’eau, l’énergie, les forêts, la terre, ont été abordées. 

    S’adressant à la presse en marge de cette rencontre, Astou Diaw Camara, membre du comité chargé de la révision de la LOASP, a indiqué que le Code pastoral promulgué en 2023 n’avait pas encore de décret d’application.

    ‘’Quand on lit ce code pastoral, on retombe encore sur des grands principes, sur des dispositions qui responsabilisent parfois les collectivités locales, parfois les organisations professionnelles, parfois l’État, parfois les sous-préfets, la gendarmerie », a relevé Mme Camara, directrice du bureau d’analyse macroéconomique de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    Vu ce manque de précision sur comment opérationnaliser ce code et avec quelles ressources, il a été retenu que le décret d’application devant aider à la mise en œuvre de ce document doit aborder la question de son financement.

    « Nous avons échangé sur la nécessité d’avoir un fonds d’aménagement pastoral », a dit Mme Camara.

    Le Code Pastoral est un des mécanismes prévus par la LOASP pour préciser davantage les modes d’opérationnalisation de la sécurisation foncière, a laissé entendre la responsable.

    ‘’Qui dit foncier pastoral, dit accès à des ressources à la fois en eau et en fourrage, mais comment légiférer sur les voies de passage, les pistes de transhumance, les relations entre les agriculteurs et les éleveurs », a souligné Astou Diaw Camara.

    Après que la LOASP a énoncé les grands principes comme la nécessité de reconnaître l’élevage pastoral comme une forme de mise en valeur, explique-t-elle, le besoin d’avoir un code précisant davantage comment le rendre opérationnel, se faisait sentir.

    ‘’Aussi, nous avons réfléchi sur ce qu’on appelle la fourrière », a poursuivi Mme Camara, qui rappelle que l’Etat du Sénégal avait institué la fourrière pour résoudre la question des animaux en divagation, « qui peuvent parfois poser problème à des agriculteurs ou même à des éleveurs ».

    Précisant qu’il s’agit là d’un dispositif qui « date de très longtemps », elle a souligné la « nécessité de le réadapter au contexte ».

    « Donc, il y a un décret d’application spécifique à la fourrière animale, qui précise les responsabilités de chacun », a informé Astou Diaw Camara.

    BT/ADI/HB/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

    SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

  • SENEGAL-FINANCES / Le Forum civil salue le ‘’professionnalisme’’ de la Cour des comptes 

    SENEGAL-FINANCES / Le Forum civil salue le ‘’professionnalisme’’ de la Cour des comptes 

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Forum civil salue le ‘’professionnalisme’’ et la ‘’rigueur’’ avec lesquels la Cour des comptes a mené son ‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’, au cours duquel elle a relevé des malversations dans la gestion des finances publiques sénégalaises durant cette période.

    Dans une déclaration de son coordonnateur général, Birahime Seck, le Forum civil estime que ‘’la Cour des comptes a fait preuve de rigueur dans la présentation de sa démarche méthodologique, en plus de la présentation de son mandat, des objectifs de l’audit, des critères d’audit et de la portée de ses travaux’’.

    Le document publié mercredi par cette institution de contrôle des finances publiques certifie un rapport de l’Inspection générale des finances, selon lequel le niveau d’endettement et le déficit public du Sénégal dépassaient les montants qu’en donnaient les autorités sénégalaises de l’époque.

    Le Forum civil, qui représente Transparency International au Sénégal, qualifie de ‘’très graves et alarmants’’ les résultats de l’audit de la Cour des comptes.

    Ce que découvre l’institution chargée du contrôle des finances publiques ‘’nécessite fondamentalement des redressements et un retour inéluctable à l’orthodoxie dans la gestion’’ financière de l’État.

    Le Forum civil ‘’félicite’’ la Cour des comptes d’avoir fait ‘’preuve de professionnalisme dans sa démarche méthodologique’’.

    Il adresse des félicitations aussi au gouvernement pour son mérite de ‘’s’être prêté à cette obligation légale à haute portée d’intégrité’’, qui a consisté à faire certifier, par cette haute administration de contrôle, le rapport élaboré il y a plusieurs mois par l’Inspection générale des finances.

    ‘’Situer toutes les responsabilités’’

    Birahime Seck ‘’encourage’’ le gouvernement à matérialiser les réformes annoncées par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’un point de presse tenu jeudi, en faveur d’un redressement des comptes publics.

    Pour combler ou réduire le déficit public et le niveau d’endettement du pays, ‘’nous devons agir vite, avec responsabilité et méthode’’, a dit M. Diba.

    Le gouvernement a identifié ‘’trois axes’’ par lesquels il compte y arriver, selon lui.

    ‘’Premièrement, il s’agit de renforcer le contrôle budgétaire et la gestion des investissements publics. Deuxièmement : la modernisation […] de la gestion des finances publiques. Troisièmement : les réformes structurelles à faire en vue d’une réorganisation des services impliqués dans la gestion de la dette’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget.

    Le Forum civil demande aussi aux autorités sénégalaises de ‘’situer toutes les responsabilités (administratives, financières et judiciaires)’’ relatives aux malversations relevées par la Cour des comptes, afin ‘’que chaque entité de la chaîne de responsabilités réponde de ses actes’’.

    Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes, a déclaré le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les poursuites judiciaires annoncées, a-t-il dit lors du point de presse tenu conjointement avec d’autres membres du gouvernement.

    HK/ESF/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Malgré tout, les perspectives économiques du pays restent ‘’bonnes’’, selon Abdourahmane Sarr

    SENEGAL-ECONOMIE / Malgré tout, les perspectives économiques du pays restent ‘’bonnes’’, selon Abdourahmane Sarr

    Dakar, 13 fév (APS) – Les perspectives économiques du Sénégal sont restées ‘’bonnes’’, malgré les ‘’manquements graves’’ révélés par la Cour des comptes sur la situation financière du pays entre 2019 et mars 2024, a assuré, jeudi, à Dakar, le ministre de l’Économie, du Plan et de Coopération, Abdourahmane Sarr.

    ‘’Les agences de notation ont constaté le niveau d’endettement. Les perspectives sont bonnes parce que le déficit budgétaire à moyen terme sera réduit à 3 %’’, a dit M. Sarr lors d’un point de presse du gouvernement.

    Malgré les nombreux manquements relevés par la Cour des comptes dans la gestion des finances publiques sénégalaises entre 2019 et mars 2024, le pays peut se prévaloir de ‘’la volonté du chef de l’État et du Premier ministre de [le] redresser’’, a-t-il argué en présence d’autres membres du gouvernement, dont les ministres de la Justice, Ousmane Diagne, des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

    ‘’L’analyse faite par mon département révèle que la dette du Sénégal est toujours soutenable’’, a soutenu le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ajoutant : ‘’Il est également important de relever que nous avons une bonne structure de la dette.’’

    Le Sénégal s’est engagé à gérer son économie dans la ‘’transparence’’, a assuré Abdourahmane Sarr, ajoutant que le déficit budgétaire, qui devrait s’élever à 7,1 % du produit intérieur brut à la fin de cette année, sera ramené à 3 % ‘’dans un horizon raisonnable’’.

    ‘’La nouvelle stratégie d’endettement que nous avons élaborée devrait aider à réduire considérablement l’exposition du portefeuille d’endettement et à améliorer la viabilité de cette même dette.’’

    Faire fonctionner le Comité national de la dette

    Le pays espère aussi ‘’réduire sa dette à 70 % du PIB, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA’’, a poursuivi M. Sarr.

    ‘’Je voudrais dire à nos partenaires que cette trajectoire du déficit est déjà presque assainie. Ensuite, la croissance sera forte, avec une moyenne de 6,5 %’’ au cours des prochaines années, a-t-il assuré.

    Le gouvernement va faire fonctionner le Comité national de la dette, ‘’dont on avait fait fi durant ces dernières années’’, a poursuivi Abdourahmane Sarr.

    Si cette instance fonctionnait correctement, et ses recommandations prises en compte par les autorités du pays, ‘’nous ne serions pas dans cette situation’’, a-t-il dit.

    Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes dans l’‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’, a déclaré le ministre de la Justice.

    Selon Ousmane Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les poursuites judiciaires annoncées, a-t-il dit lors du point de presse du gouvernement.

    HK/ESF

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / La SAR a effectué avec ‘’succès’’ sa première opération de raffinage de pétrole brut sénégalais

    SENEGAL-HYDROCARBURES / La SAR a effectué avec ‘’succès’’ sa première opération de raffinage de pétrole brut sénégalais

    Dakar, 13 fév (APS) – La Société africaine de raffinage (SAR) déclare avoir effectué avec ‘’succès’’, ce jeudi, à Mbao (ouest), sa première opération de raffinage de pétrole brut produit au Sénégal.

    ‘’La direction générale de la Société africaine de raffinage est fière d’annoncer le succès du raffinage du premier pétrole brut sénégalais’’, affirme un communiqué de cette société nationale créée en 1961 pour approvisionner le marché sénégalais en produits pétroliers.

    Selon la même source, le pétrole raffiné provient du champ de Sangomar, situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar et exploité par la société australienne Woodside.

    ‘’Après un traitement réussi et des résultats conformes’’ aux normes en vigueur dans ce domaine, la SAR a entamé le transfert des produits dérivés, dont le fuel et le gasoil, vers ses entrepôts de stockage, ajoute le communiqué.

    ‘’Cette avancée marque une étape clé dans le développement de la SAR’’ et démontre ‘’son expertise technique’’, lit-on dans le texte.

    La Société africaine de raffinage estime que ‘’le savoir-faire [de ses] employés a été ‘’déterminant pour ce succès’’.

    Ses partenaires techniques et financiers ont contribué à la réussite de cette opération, affirme-t-elle.

    ‘’Ce succès renforce la position de la SAR en tant qu’acteur clé pour l’atteinte de la souveraineté énergétique. Il ouvre également de nouvelles perspectives pour la diversification de ses activités, dans l’optique de faire du Sénégal un véritable hub pétro-industriel régional’’, poursuit le communiqué.

    AN/ESF/ADL