Catégorie : economie

  • SENEGAL-FINANCES / Cheikh Diba : ‘’La Cour des comptes a fait une photographie fidèle de la situation financière du pays’’

    SENEGAL-FINANCES / Cheikh Diba : ‘’La Cour des comptes a fait une photographie fidèle de la situation financière du pays’’

    Dakar, 13 fév (APS) – La Cour des comptes a fait une ‘’photographie fidèle’’ de la situation financière du pays entre 2019 et mars 2024, a soutenu, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, en réagissant à la publication de l’audit mené par cette institution de contrôle des finances publiques.

    ‘’La Cour des comptes a fait une photographie fidèle de la situation financière pendant cette période’’, a-t-il dit lors d’un point de presse du gouvernement, à la suite de la publication de l’‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’.

    L’Inspection générale des finances (IGF) a  relevé des malversations dans la gestion des finances publiques sénégalaises durant la période allant de 2019 à 2023, ce que la Cour des comptes a certifié dans son audit rendu public mercredi.

    ‘’C’est une réponse aux exigences du peuple, pour une transparence absolue. Nous avons tenu cet engagement en faisant cet exercice (le point de presse) qui traduit la volonté de clarification et de redressement de notre économie’’, a poursuivi Cheikh Diba en présence d’autres membres du gouvernement, dont le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et celui chargé de la Justice, Ousmane Diagne.

    ‘’Il faut se féliciter de la qualité du travail [accompli] par la Cour des comptes […] et de l’engagement de l’IGF’’, a ajouté M. Diba.

    Il assure que le gouvernement va, avec ‘’transparence’’, ‘’responsabilité’’ et ‘’rigueur’’, ‘’corriger les insuffisances’’ relevées par la Cour des comptes.

    ‘’Une meilleure traçabilité des flux financiers’’

    Pour combler ou réduire le déficit public et le niveau d’endettement du pays, ‘’nous devons agir vite, avec responsabilité et méthode’’, a dit le ministre des Finances et du Budget.

    Le gouvernement a identifié ‘’trois axes’’ par lesquels il compte y arriver, selon Cheikh Diba.

    ‘’Premièrement, il s’agit de renforcer le contrôle budgétaire et la gestion des investissements publics. Deuxièmement : la modernisation […] de la gestion des finances publiques. Troisièmement : les réformes structurelles à faire en vue d’une réorganisation des services impliqués dans la gestion de la dette’’, a expliqué M. Diba.

    Le gouvernement va en même temps mettre en place ‘’un système d’information intégré de gestion des finances publiques garantissant un meilleur contrôle des dépenses et des financements’’, a-t-il annoncé.

    Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget

    ‘’La modernisation permettra d’améliorer la qualité et la fiabilité des données financières, de faciliter leur accessibilité et d’assurer la sincérité des comptes publics’’, a poursuivi le ministre des Finances et du Budget, préconisant ‘’le retour à l’orthodoxie en matière de gestion de la dette’’.

    Pour y arriver, le gouvernement va veiller à la ‘’centralisation des données’’, gage d’‘’une meilleure traçabilité des flux financiers’’, a dit Cheikh Diba.

    ‘’Notre responsabilité est de faire mieux pour […] les générations futures’’, a-t-il affirmé, ajoutant : ‘’Nous devons rétablir la confiance, renforcer la souveraineté financière et garantir une gestion publique exemplaire.’’

    ‘’Chaque franc dépensé doit désormais être justifié, chaque […] réforme doit être appliquée avec la plus grande rigueur’’, a promis M. Diba.

    L’audit montre que ‘’l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB’’, a noté la Cour des comptes.

    Des ‘’manquements dans la gestion des dépôts à terme’’

    Sa mission de certification du rapport de l’IGF ‘’a abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement (un rapport préliminaire du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko) ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées’’ par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit.

    Ils affirment avoir relevé ‘’les constatations ci-après : des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; des anomalies constatées dans les surfinancements ; des pratiques impactant la trésorerie de l’État ; des manquements dans la gestion des dépôts à terme’’.

    Le directeur général du budget, bien que n’étant pas gestionnaire du compte de dépôt CAP/Gouvernement destiné à la mise en œuvre des projets et programmes de l’État, a donné l’ordre au Trésorier général d’y effectuer des décaissements, révèle l’audit de la Cour des comptes.

    L’institution chargée du contrôle des finances publiques a relevé aussi ‘’des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’, une absence de rapports d’évaluation des dépenses fiscales en 2022 et 2023 ‘’contraire’’ à la règlementation de l’UEMOA, des transferts de crédits contraires aux règles en la matière, etc.

    HK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / PDEC : un taux de décaissement de 17% (gouverneur)

    SENEGAL-ECONOMIE / PDEC : un taux de décaissement de 17% (gouverneur)

    Ziguinchor, 13 fév (APS) – Les régions de Ziguinchor , Sédhiou et Kolda ont réalisé un taux global de décaissement de 17% dans le cadre du Projet de développement économique de la Casamance (PDEC), a révélé jeudi le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, selon qui cette performance est jugée faible.

    ‘’(…) à date, nous avons constaté que le taux de décaissement tourne autour de 17%, ce qui est relativement faible pour un projet qui a trois ans de mise en œuvre », a déploré M. Tine.

    Il intervenait à l’occasion de la réunion du comité de pilotage du PDEC, une rencontre qui, à l’en croire, a ‘’permis de faire le point sur le niveau d’exécution du projet’’.

    Parmi les raisons expliquant ce faible taux de décaissement, il signale qu’’’il y a les lenteurs liées aux difficultés que certaines collectivités territoriales rencontrent dans le cadre de la passation des marchés ».

    Il y a eu également comme difficultés les lenteurs relatives aux décaissements et aux instances de paiement. S’y ajoutent des difficultés que rencontrent certaines collectivités territoriales pour la mobilisation des acteurs communautaires, a-t-il encore détaillé.

    « Et tenant compte de tout cela, nous pensons que pour améliorer les résultats du PDEC, il faudrait diligenter le processus de réalisation des travaux de 104 kilomètres de pistes dans la région de Sédhiou », a suggéré le gouverneur de Ziguinchor.

    Il a aussi plaidé pour le renforcement des capacités des collectivités territoriales en procédure de passation des marchés.

    Le coordonnateur du Projet de développement économique de la Casamance, Youssouf Badji, précise que ce taux de décaissement de 17% correspond au montant global du projet approuvé par la Banque mondiale.

    Il a rappelé que le taux d’exécution des activités du projet tourne aujourd’hui autour de 40 %. « Le taux d’exécution correspond aux activités qui ont été réalisées par rapport aux activités qui ont été planifiées », a expliqué M. Badji.

    Selon lui, « pour cet exercice 2024, le projet de développement économique de la Casamance vient en appui à 60 collectivités territoriales des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou ».

    « Nous avons 260 sous-projets qui sont des infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques, d’assaisonnement, d’énergie, entre autres. Ces projets ont été mis en œuvre dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », a indiqué Youssouf Badji.

    Il a signalé le démarrage d’un projet de construction de 104 kilomètres de pistes à Sédhiou, Bounkiling et Goudomp. ‘’Nous avons 111 organisations communautaires de base qui sont aujourd’hui prêtes à recevoir le financement », a-t-il fait savoir.

    Le PDEC est un programme de cinq ans d’un montant global de 26 milliards de francs CFA. Il permet d’améliorer les conditions de vie des populations des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou.

    Il s’inscrit dans le cadre de l’ambition des pouvoirs publics sénégalais d’arriver à ‘’un développement harmonieux’’ des terroirs.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-FINANCES-JUSTICE / Le gouvernement annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes

    SENEGAL-FINANCES-JUSTICE / Le gouvernement annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes

    Dakar, 13 fév (APS) – Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes dans l’‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’, a déclaré le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, jeudi, à Dakar.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les poursuites judiciaires annoncées, a-t-il dit lors d’un point de presse, en présence d’autres membres du gouvernement.

    ‘’Il y aura des enquête exhaustives et approfondies pour retracer les financements illicites’’ dont ils devront répondre, a poursuivi le ministre de la Justice.

    Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, celui des Finances et du Budget, Cheikh Diba, le secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, ainsi que son porte-parole et ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Njekk Sarré, ont pris part à la conférence de presse.

    Les personnes concernées vont comparaître devant la Haute Cour de justice et le Pool judiciaire financier, selon Ousmane Diagne.

    La présomption d’innocence des personnes mises en cause dans l’audit de la Cour des comptes et ‘’le principe du contradictoire’’ seront respectés, a assuré M. Diagne.

    Des ‘’données erronées’’

    ‘’Cet audit [de la Cour des comptes] fait plus que confirmer celui de l’IGF (Inspection générale des finances)’’, a soutenu Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    L’audit de la Cour des comptes, qui a été rendu public mercredi, portait sur un rapport de l’IGF faisant état de nombreuses malversations dans la gestion des finances publiques sénégalaises entre 2019 et mars 2024.

    Il a été mené à la demande des autorités qui dirigent le pays depuis l’élection présidentielle du 24 mars 2024 remportée par l’inspecteur des finances publiques Bassirou Diomaye Faye.

    Les anciens ministres, directeurs généraux et fonctionnaires mis en cause avaient été nommés par Macky Sall, l’ex-président de la République.

    Certains d’entre eux sont soupçonnés, sur la base de l’audit de la Cour des comptes et du rapport de l’Inspection générale des finances, d’avoir publié des ‘’données erronées’’ sur les finances publiques, la dette et le déficit publics notamment.

    Macky Sall a rejeté l’accusation de l’actuel gouvernement selon laquelle lui et certains de ses collaborateurs auraient publiés des données erronées, concernant les comptes publics du Sénégal.

    ‘’Je tiens à dire que ces propos sont faux, totalement faux. Attendons que la justice confirme ou infirme avant d’accuser les gens’’, a soutenu M. Sall dans une interview donnée à l’agence de presse américaine Bloomberg en octobre dernier. ‘’Les ministres mis en cause n’ont même pas accès à ces informations […] J’espère que nous arrêterons cette descente aux enfers et nous concentrerons sur l’essentiel. J’ai laissé un pays où les indicateurs étaient au vert. Le Fonds monétaire international a confirmé cela, un mois après que j’ai quitté le pays.’’

    Des ‘’anomalies relatives à des rattachements de recettes’’

    L’audit montre que ‘’l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB’’, a noté la Cour des comptes.

    Sa mission de certification du rapport de l’IGF ‘’a abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement (un rapport préliminaire du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko) ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées’’ par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit.

    Ils affirment avoir relevé ‘’les constatations ci-après : des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; des anomalies constatées dans les surfinancements ; des pratiques impactant la trésorerie de l’État ; des manquements dans la gestion des dépôts à terme’’.

    Le directeur général du budget, bien que n’étant pas gestionnaire du compte de dépôt CAP/Gouvernement destiné à la mise en œuvre des projets et programmes de l’État, a donné l’ordre au Trésorier général d’y effectuer des décaissements, révèle l’audit de la Cour des comptes.

    L’institution chargée du contrôle des finances publiques a relevé aussi ‘’des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’, une absence de rapports d’évaluation des dépenses fiscales en 2022 et 2023 ‘’contraire’’ à la règlementation de l’UEMOA, des transferts de crédits contraires aux règles en la matière, etc.

    HK/ESF/SMD

  • SENEGAL-INDUSTRIE-AGROPOLES / Production agricole et accompagnement des PME/PMI : une officielle détaille les initiatives des pouvoirs publics

    SENEGAL-INDUSTRIE-AGROPOLES / Production agricole et accompagnement des PME/PMI : une officielle détaille les initiatives des pouvoirs publics

    Diamniadio, 13 fév (APS) – La directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce, Yacine Gning Diakhaté, a indiqué, jeudi, que l’État du Sénégal a mené de nombreuses initiatives pour l’augmentation de la production agricole et l’accompagnement des petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) dans les agropoles sud et centre.

    Ces initiatives ont été menées dans le cadre du Programme national de développement des agropoles, a précisé Mme Diakhaté.

    Elle présidait, à Diamniadio, dans le département de Rufisque, la 9ᵉ session du comité de pilotage du Programme national des agropoles du Sénégal.

    Elle s’est félicitée de voir que « depuis leur création, beaucoup d’efforts ont été consentis et à tous les niveaux des chaines de valeur ».

    « De nombreuses initiatives ont été menées en termes d’optimisation de l’approvisionnement, des travaux ont été effectués pour augmenter la production et il y a eu beaucoup d’initiatives d’accompagnement des PME/PMI qui sont dans la transformation », a-t-elle indiqué.

    Selon la directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce a souligné que l’appui à la production agricole, « gage » de la disponibilité de la matière première, a été « fortement » de mise dans les activités menées par les projets agropoles avec des résultats « probants ».

    « 87 tonnes de semences certifiées, 1340 tonnes d’engrais, plus de 500 000 plants fruitiers ainsi que des activités de rajeunissement ont été distribués », a révélé Yacine Gning Diakhaté.

    Elle a également noté que plusieurs initiatives d’accompagnement des PME/PMI spécialisées dans la transformation des produits agricoles ont également permis de relever le niveau technique et organisationnel des entreprises ciblées.

    « Plus de 40 entreprises qui devront occuper les agropoles ont été mises à niveau. Des projets de réformes pour la mise en place d’un cadre incitatif favorable aux investissements privés dans les agropoles ainsi que des démarches pour leur gouvernance ont également été initiés », a révélé Mme Diakhaté.

    Pour le volet « infrastructures de transformation », elle a indiqué que des stratégies « d’accélération et d’optimisation » sont en train d’être étudiées avec toutes les parties prenantes pour une livraison des plateformes et leur opérationnalisation dans les « meilleurs délais ».

    La directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce a rappelé que le comité de pilotage des agropoles a pour mission de « fixer les orientations stratégiques » des différents projets d’agropole, ainsi que leurs cadres opérationnels d’intervention.

    L’objectif des autorités est de faire des agropoles de « véritables moteurs » du développement agro-industriel qui joueront un rôle « central » dans le développement économique des pôles régionaux.

    Sur les cinq agropoles retenus (sud, centre, nord, ouest, est), le projet agropole sud a été le premier à être initié en 2019, suivi de celui du centre en 2021.

    À ce jour, plus de 200 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour les projets agropole sud et centre.

    Et pour la mise en œuvre des agropoles, l’État du Sénégal a bénéficié d’appuis  »conséquents » de ses partenaires au développement, comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et l’Union européenne et la coopération belge (ENABEL).

    « Les attentes sont importantes et la responsabilité est grande pour réussir, tous ensemble ; et pour 2025, au sein de la Team Europe, notre engagement reste intact pour assurer le plein succès du projet agropole centre », a assuré Abou El Mahassine Fassi-Fihri, directeur pays d’Enabel.

    Il a ajouté qu’avec les investissements des partenaires de l’État du Sénégal et surtout du gouvernement et du secteur privé, le montage global du programme agropole-centre est « sérieux, bancable, et dé-risqué ».

    MFD/ASG/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : un acteur prône la diversification des cultures pour ‘’accroître les revenus et nourrir le cheptel’’

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : un acteur prône la diversification des cultures pour ‘’accroître les revenus et nourrir le cheptel’’

    Podor, 13 fév (APS) – Le président de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyliwirndé (UJAK), Abdoulaye Racine Anne, a prôné, jeudi, la diversification des cultures pour une contribution des acteurs à l’accroissement des revenus des ménages et l’alimentation du cheptel.

    ‘’La diversification des cultures peut assurer la sécurité alimentaire des ménages et nourrir le cheptel grâce à des résidus, comme les tiges de mil et de maïs, mais aussi la paille de riz, d’arachide et de patate. C’est aussi la meilleure manière de valoriser les potentialités culturales’’, souligne M. Anne.

    Il s’exprimait en marge d’un atelier de formation destiné aux relais de l’UJAK, sur le thème: ‘’Justice  alimentaire, dans un contexte de changement climatique’’, au profit des exploitants familiaux, dans la commune de Guédé-Village, dans le département de Podor.

    Le paysan invite ainsi ses pairs à cultiver par exemple plusieurs variétés de céréales et de cultures de rente.

    ‘’Les sous-produits de l’agriculture peuvent assurer l’alimentation du cheptel. Leur disponibilité pour les éleveurs de manière permanente peut éviter les disputes entre les éleveurs et agriculteurs’’, explique Abdoulaye Racine Anne.

    Selon lui, la diversification des cultures est un élément important à prendre en compte dans la recherche de solutions pour juguler les nombreux conflits entre éleveurs et agriculteurs, ‘’deux acteurs du monde rural dont les activités sont complémentaires dans un contexte de changement climatique’’.

    Pour cela, il souligne que les périmètres doivent être clôturés et délimités pour chaque acteur.

    AHD/AT/HB/ASG

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Kaffrine: des acteurs économiques sensibilisés sur l’accès au code FRA

    SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Kaffrine: des acteurs économiques sensibilisés sur l’accès au code FRA

    Kaffrine, 13 fév (APS)- La ville de Kaffrine (centre) a abrité mercredi, un forum sur l’autorisation de fabrication et de mise en vente communément appelé (code FRA), à l’intention des acteurs économiques de la région, a constaté l’APS.

    Cette activité est une initiative de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Kaffrine, en partenariat avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

    ‘’On a organisé ce forum pour permettre aux acteurs économiques de la région d’avoir accès au code FRA mais aussi, pour la facilitation de l’enrôlement des petites et moyennes entreprises, l’obtention d’un registre de commerce et de numéro d’identification national des entreprises et des associations (NINEA)’’, a indiqué le président de la Chambre consulaire, Docteur Moustapha Diop.

    M. Diop a souligné l’importance de la formalisation et la digitalisation des actes et procédures.

    Ce forum vient aider les femmes transformatrices et les petites et moyennes entreprises à davantage être en règle avec les textes pour que leurs produits puissent être exportés partout, a-t-il rappelé.

    Des stands ont été érigés pour permettre aux acteurs de pouvoir exposer leurs produits. Une nouvelle démarche de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine qui travaille pour faciliter l’accès des produits issus de cette région sur le marché.

    CTS/ADE/ASB/SBS

  • SENEGAL-BANQUES / La BNDE déménage sans quitter la VDN

    SENEGAL-BANQUES / La BNDE déménage sans quitter la VDN

    Dakar, 13 fév (APS) – La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) annonce dans un communiqué avoir emménagé, depuis lundi, dans l’immeuble Élite Mustafa, situé sur la VDN, à Dakar.

    Elle dit avoir installé ses services dans ‘’ce nouveau site stratégique et moderne’’, en vue de ‘’l’amélioration de [ses] conditions de travail et d’accueil’’ de sa clientèle.

    Le nouveau siège sera baptisé Al Foutiyou et ouvert à la clientèle à partir de ce jeudi 13 février, selon le communiqué.

    La BNDE a débuté ses activités en 2014 pour faciliter le financement des petites et moyennes entreprises.

    HK/ESF/OID/SBS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce avoir ‘’réactivé’’ la Commission d’évaluation des agences d’exécution

    SENEGAL-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce avoir ‘’réactivé’’ la Commission d’évaluation des agences d’exécution

    Dakar, 13 fév (APS) – Le Premier ministre a annoncé, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 12 février, avoir réactivé la Commission d’évaluation des agences d’exécution, afin qu’elle lui propose des mesures de rationalisation des agences publiques.

    D’abord, il a évoqué ‘’l’impératif de rationalisation des agences d’exécution’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Ensuite, Ousmane Sonko ‘’a informé [les membres du gouvernement] qu’il a réactivé la Commission d’évaluation des agences d’exécution, afin qu’elle lui soumette dans les meilleurs délais des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’État’’.

    Le chef du gouvernement pense que ‘’la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation du 4 mai 2009 a été dévoyée au fil des ans’’, ce qui a engendré ‘’une pléthore d’agences’’.

    Selon le communiqué, le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Bureau d’intelligence et de prospective économique.

    Le Premier ministre annonce aussi qu’il va diriger ‘’des réunions et conseils interministériels au nombre 12’’, au cours du premier semestre cette année.

    ‘’Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, l’AIBD (Aéroport international Blaise-Diagne), l’Éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation’’, précise le communiqué du Conseil des ministres.

    Ousmane Sonko a demandé aux membres du gouvernement de veiller à une ‘’exécution satisfaisante du calendrier législatif, qui sera marqué par une activité intense en 2025’’.

    ‘’Il a exhorté les ministres à veiller scrupuleusement à la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et au strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.’’

    Le communiqué ajoute que ‘’le Premier ministre a demandé aux ministres chargés des Infrastructures portuaires, de l’Énergie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du port minéralier et vraquier de Bargny’’, dans la région de Dakar.

    ESF/OID

  • SENEGAL-METEO-PERSPECTIVES / L’ANACIM agite une taxation des données météorologiques pour générer des ressources additionnelles 

    SENEGAL-METEO-PERSPECTIVES / L’ANACIM agite une taxation des données météorologiques pour générer des ressources additionnelles 

    Dakar, 13 fév (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) veut mettre en place une taxation des données météorologiques en vue de générer des ressources additionnelles pouvant servir à améliorer leur organisation et distribution auprès des utilisateurs, a-t-on appris mercredi de source officielle.

    ‘’Nous avons pensé mettre en place une taxation des données météorologiques pour permettre à l’ANACIM d’avoir des ressources additionnelles pouvant permettre de développer un système d’observation et de transmission performant de ces données’’, a dit son Directeur général, Diaga Basse.

    Il intervenait lors d’une visite de contact et d’imprégnation de parlementaires membres de la Commission aménagement du territoire, urbanisme, habitat, des infrastructures et des transports de l’Assemblée nationale sur les missions et contraintes de l’ANACIM.    

    ‘’Pour permettre au service de météorologie d’assurer pleinement la distribution des données nous avons besoin d’avoir des ressources financières additionnelles. C’est ce qui nous a poussé à vouloir mettre en place un système de taxation’’, a-t-il ajouté en présence de ses collaborateurs.     

    Il a souligné que l’ANACIM reçoit beaucoup de demandes de données climatiques de la part d’étudiants dans le cadre de leurs études ainsi que d’autres utilisateurs demandant des données climatiques ou pluviométriques de certaines localités du pays, parfois sur une durée d’une trentaine d’années.

     ‘’L’ANACIM assure en retour presque gratuitement ce service pour les étudiants avec une contrepartie symbolique de 5000 francs CFA pour le traitement des données’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Nous pensons donc, que face à ce flux de demandes, si nous avons davantage de ressources nous pourrons mieux organiser la collecte et la distribution des données pour en faire profiter non seulement aux étudiants mais aussi à tous les acteurs des secteurs public et privé intéressés’’, a réitéré le Directeur général.

     

    M. Basse a précisé toutefois que la distribution des données se fera de manière ciblée pour le secteur privé.

    De son côté, la directrice de l’exploitation de la météorologie à l’ANACIM, Aida Diongue,  a suggéré d’étendre ‘’la taxation au transport maritime avec les bateaux qui n’ont aucune obligation à prédisposer de données climatiques avant de prendre le large contrairement à l’aviation civile où il y a des redevances à payer’’.

     Elle a indiqué que le maillage de l’ANACIM en systèmes d’informations sur l’ensemble du territoire, en plus du déficit d’agents, ne permettent pas de répondre à la forte demande d’utilisateurs. Selon elle, ‘’avoir un maillage c’est une chose et avoir des données disponibles sous un format exploitable en est une autre’’.

    Aida Diongue dit espérer que ‘’les choses évoluent dans le bon sens d’ici quelques mois’’ avec l’appui des parlementaires membres de la commission aménagement, urbanisme, habitat, infrastructures et transports de l’Assemblée nationale.

    ‘’Nous espérons avec les députés aller vers une taxation des données météorologiques entre autres utilisateurs, du secteur privé et des bateaux dans le secteur du transport maritime’’, a souligné Mme Diongue, par ailleurs vice-présidence du Groupe de travail du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC).

    Oumar Sy, président de cette commission de l’Assemblée nationale a relevé que ‘’la taxation des informations climatiques est une source de revenus pour l’ANACIM qui n’est pas exploitée’’.

    ‘’Je crois que, c’est une piste de réflexion que nous pouvons explorer. Nous n’hésiterons pas à légiférer, à porter une proposition de loi dans ce sens. Mais en tout cas, nous devons faire en sorte que cette agence puisse avoir des ressources supplémentaires pour mener à bien sa mission’’, a dit M. Sy,  également inspecteur de la sécurité et de la sureté de l’aviation civile.

    ‘’Nous sommes engagés à porter le plaidoyer pour que l’ANACIM soit davantage plus forte  pour accomplir ses missions, puisse incarner son leadership dans le système de l’aviation civile et de la météorologie en œuvrant de sorte que l’Etat puisse comprendre le rôle important de ce service dans le système économique de notre pays’’, a-t-il déclaré.

    AB/ADL

  • SENEGAL-ELEVAGE  / C’est un ‘’impératif’’ de mener la lutte contre le vol de bétail, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-ELEVAGE  / C’est un ‘’impératif’’ de mener la lutte contre le vol de bétail, selon Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 12 fév (APS) – Le président de la République a évoqué, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, ‘’l’impératif’’ de mettre en œuvre ‘’les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail’’.

    ‘’Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail’’, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Il faut ‘’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants’’, a noté M. Sarré en citant le président de la République.

    Ce dernier s’est prononcé aussi en faveur de ‘’l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents’’, qui surviennent ‘’dans plusieurs localités du pays’’, y compris les zones transfrontalières.

    Bassirou Diomaye Faye juge nécessaire d’‘’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion […] de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski (la fête musulmane de l’Aïd-el-Adha), au regard des efforts significatifs déployés par l’État depuis l’année dernière’’.

    ‘’Il a […] demandé au gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux’’, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Le gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale’’, annonce son porte-parole.

    Le président de la République a invité le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et le secrétaire d’État chargé des Coopératives et de l’Encadrement paysan, à prendre les dispositions nécessaires au bon déroulement de la Journée nationale de l’élevage, selon M. Sarré.

    Il annonce que Bassirou Diomaye Faye présidera la cérémonie officielle de la Journée nationale de l’élevage, samedi 22 février, à Kaolack (centre).

    HK/ESF