Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / Communication, télécommunications et numérique : les acteurs du secteur valident le programme proposé par le ministère de tutelle

    SENEGAL-ECONOMIE / Communication, télécommunications et numérique : les acteurs du secteur valident le programme proposé par le ministère de tutelle

    Dakar, 10 fév (APS) – Des acteurs de l’information, de la communication, des télécommunications et du numérique ont adopté le projet de politique de développement proposé par leur ministère de tutelle pour les cinq prochaines années, sous réserve de l’intégration, par les autorités, des observations et des recommandations faites au cours de la concertation de ce lundi, à Dakar.

    ‘’Le projet de lettre de politique sectorielle du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique est validé sous réserve de l’intégration des observations et remarques pertinentes qui ont été faites’’, a déclaré la secrétaire générale dudit ministère, Ndèye Fatou Ndiaye.

    ‘’Il s’agira, pour nous (le ministre et ses collaborateurs), de faire une dernière lecture avant la fin de cette semaine […] pour attester une dernière fois que le document peut être soumis au ministre chargé du secteur et à son collègue [qui s’occupe] de l’Économie, du Plan et de la Coopération’’, a dit l’économiste Salif Signaté.

    M. Signaté, chargé de planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, estime que ‘’ce document va guider toutes les interventions du département [de la Communication, des Télécommunications et du Numérique] au cours des cinq prochaines années’’.

    ‘’La lettre de politique sectorielle est un document stratégique de planification, un outil de décision, de programmation et de suivi-évaluation des actions du ministère’’, a rappelé Ndèye Fatou Ndiaye.

    ‘’La lettre de politique sectorielle doit aussi prendre en compte les exigences liées aux changements climatiques, à l’aménagement du territoire, au développement durable et au genre’’, a signalé la secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    En raison de son ‘’caractère indispensable’’, le programme de développement sectoriel ‘’relève d’une priorité et d’une exigence’’, a-t-elle dit.

    Katharina Noussi, la représentante de la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale, partenaire du ministère, a salué la mobilisation des acteurs de la communication, des télécommunications et du numérique pour l’élaboration de la lettre de politique de développement du secteur.

    ‘’Merci pour votre mobilisation et votre expertise, qui nous ont permis d’avoir des discussions constructives et d’aboutir à cette  conclusion’’, a-t-elle dit.

    Mme Noussi ajoute que ‘’la validation de ce document doit être suivie d’actions concrètes’’. ‘’Le succès de la transformation numérique dépendra surtout de notre engagement collective, de notre capacité à mobiliser les ressources nécessaires et à traduire cette vision’’, a-t-elle dit.

    Elle a assuré le ministère du soutien de l’Allemagne, qui est un partenaire du gouvernement sénégalais dans les domaines pris en compte par la lettre de développement sectoriel.

    CS/ESF

  • SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Grand Tortue Ahmeyim a produit ses premières cargaisons de gaz, selon Kosmos Energy

    SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Grand Tortue Ahmeyim a produit ses premières cargaisons de gaz, selon Kosmos Energy

    Dakar, 10 fév (APS) – La société américaine Kosmos Energy a annoncé, lundi, la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) du gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé sur la frontière sénégalo-mauritanienne.

    Kosmos Energy affirme que c’est ‘’la première production de [GNL] réalisée dans le cadre de ce projet’’.

    Cette annonce confirme l’entrée de plain-pied du Sénégal parmi les pays producteurs de pétrole et de gaz, les gouvernements mauritanien et sénégalais ayant annoncé, le 31 décembre dernier, que le gaz avait ‘’commencé à couler des puits vers le navire flottant de production, de stockage et de déchargement’’ implanté en mer, à la frontière des deux pays.

    Quelques mois auparavant, le 25 juin 2024, la présidence de la République du Sénégal a annoncé que le champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar, avait produit ses premiers barils de pétrole.

    GTA est un projet gazier impliquant l’opérateur BP, qui en est l’actionnaire principal, et ses partenaires, à savoir Kosmos Energy, la Société des pétroles du Sénégal et la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine minier.

    Le gisement est exploité par British Petroleum.

    Selon Mohamed Ould Khaled, le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, et son homologue sénégalais, Birame Souleye Diop, la capacité de production de gaz de GTA est estimée à 2,5 millions de tonnes par an.

    Elle devrait passer à 10 millions de tonnes par an dans les prochaines années, affirme l’Agence mauritanienne d’information en citant M. Ould Khaled.

    Le champ pétrolier de Sangomar est exploité par la société australienne Woodside Energy. Le Sénégal possède un autre champ gazier, Yakaar-Teranga.

    HK/ESF

  • SENEGAL-BELGIQUE-COOPERATION / Bruxelles annonce un nouveau programme de développement de plus 26 milliards francs CFA sur 5 ans

    SENEGAL-BELGIQUE-COOPERATION / Bruxelles annonce un nouveau programme de développement de plus 26 milliards francs CFA sur 5 ans

    Dakar – 10 fév (APS) – La cheffe de mission adjointe et cheffe de la coopération à l’ambassade de Belgique au Sénégal, Hannelore Delcour, a annoncé, lundi, la signature, entre son pays et le Sénégal, d’un nouveau programme de coopération  d’un montant de 40 millions d’euros (26 238 280 000 francs CFA), afin d’améliorer l’inclusion socio-économique durable des jeunes.

    ‘’Le programme de coopération 2024-2029 a pour ambition d’améliorer les perspectives socio-économiques durables et inclusives des jeunes, femmes et hommes’’, a-t-elle déclaré.

    Hannelore Delcour s’exprimait ainsi lors d’un atelier de démarrage des interventions du ce programme de coopération quinquennal.

    Cette rencontre a porté sur l’élaboration inclusive des cadres d’intervention et de suivi évaluation de l’Agence belge de coopération (ENABEL) au Sénégal, en collaboration avec une centaine de partenaires qui interviendront pour sa mise en œuvre.

    Ce programme 2024-2029, qui s’aligne sur les priorités de l’État sénégalais décrites dans l’Agenda Sénégal 2050, repose sur deux projets portant sur le développement du capital humain au Sénégal, a signalé la cheffe de la coopération à l’ambassade de Belgique.

    ‘’Le premier concerne les systèmes alimentaires durables, l’entreprenariat, l’emploi et le travail décent, qui met l’accent sur la souveraineté alimentaire durable, la résilience socio-économique et la lutte contre le changement climatique dans le Sine Saloum [centre]’’, a-t-elle précisé.

    Le second vise à renforcer l’accès aux services de base, à travers un appui au système de santé en faveur des femmes, des jeunes et des enfants dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, a ajouté Hannelore Delcour.

    Il s’agit, selon elle, de renforcer l’offre de soins au profit de trois millions de personnes dans ces zones centre du pays, dans les domaines spécifiques de la santé des adolescentes, de la prise en charge des victimes de violences, des enfants de moins 5 ans et des femmes en âge de procréer.

    ‘’Dans le volet pharmaceutique, les efforts déjà fournis dans le cadre de l’écosystème de production de médicaments et de sa réglementation seront également renforcés’’, a fait savoir la diplomate belge, soulignant que l’accent sera mis sur l’accès équitable aux vaccins et médicaments, et la promotion d’un environnement propice à la souveraineté pharmaceutique.

    En outre, a dit la cheffe de mission adjointe de l’ambassade de Belgique au Sénégal, en appui à la politique nationale et la couverture de la protection sociale en santé, le programme de coopération sénégalo-belge prévoit également une extension des unités départementales d’assurance maladie et l’accès à l’assurance maladie universelle pour 1,5 million de Sénégalaises.

    CMS/ABB/ASG

  • SENEGAL-INDUSTRIE-COLLECTIVITES / Thiès : une randonnée pédestre pour la relance des activités de la NSTS et la création d’emplois

    SENEGAL-INDUSTRIE-COLLECTIVITES / Thiès : une randonnée pédestre pour la relance des activités de la NSTS et la création d’emplois

    Thiès, 10 fév (APS) – La ville de Thiès et la Nouvelle société textile du Sénégal (NSTS) ont organisé, dimanche, une randonnée pédestre pour soutenir la relance des activités de cette entreprise ainsi que la création d’emplois, a constaté l’APS.

    ‘’Le travail d’une municipalité, c’est l’animation urbaine, qui peut être culturelle, écologique, quand on fait du ramassage ou du reboisement. Elle peut aussi être scientifique ou sportive’’, a expliqué le maire de Thiès Babacar Diop.

    ‘’C’est dans ce sens que je vais échanger avec les clubs pour qu’on puisse ensemble porter un programme qui pourra permettre aux jeunes, aux femmes et personnes du troisième âge, à ceux qui n’ont pas les moyens, de renouer avec la pratique sportive’’, a-t-il déclaré, au terme de la randonnée pédestre.

    Il a évoqué à cette occasion l’importance des valeurs de solidarité, de fraternité, d’entraide, ainsi que de la santé physique et psychologique que procure le sport.

    A propos du potentiel de création d’emplois de la NSTS, Babacar Diop a précisé que sa responsabilité, en tant que maire, est d’être aux côtés du PDG de la NSTS, Ibrahima Macodou Fall, et de porter le plaidoyer.

    Le maire de Thiès, Babacar Diop

    Il a souligné qu’il a échangé à ce sujet avec ce dernier, qui lui a assuré que si son différend avec l’État est réglé, il pourra recruter plus de mille jeunes. 

    « A partir de ce moment, en tant que maire, ma responsabilité est de porter le plaidoyer pour la relance des activités de la NSTS’’, a fait savoir Babacar Diop.

    ‘’Nous ne le faisons pas pour le PDG, mais nous le faisons pour les populations de Thiès’’, a-t-il précisé.

    De son côté, Ibrahima Macodou Fall a appelé l’État à vider le contentieux opposant la NSTS à l’Etat, ajoutant qu’il espère recevoir la visite des autorités pour trouver une solution.

    Ibrahima Macodou Fall, président-directeur général de la NSTS

    ‘’Tant que ce problème n’est pas réglé, tous mes comptes sont plombés, mais j’ai bon espoir de recevoir le ministre de l’Industrie, avec qui j’ai discuté et que j’ai invité pour une visite de travail », a renseigné M. Fall.

    Il a affirmé qu’au total,  »10 milliards de francs CFA d’investissements figurent dans les bilans certifiés et dans les comptes financiers de la société’’ qu’il dirige.

    BT/ADI/AB/ABB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le projet « Gunge Mbay » a installé 367 champs écoles paysannes dans les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le projet « Gunge Mbay » a installé 367 champs écoles paysannes dans les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le projet ‘’Gunge Mbay’’ (Accompagner l’agriculture) a installé 367 champs écoles paysannes dans les départements de Koungheul, Foundiougne et Nioro du Rip (centre) lors de la première campagne, a appris l’APS d’un de ses responsables.

    Ce projet prévoit d’accompagner les producteurs en techniques de production des cultures d’arachides, de sésame, de mil, de sorgho et du maïs, mais également dans des activités de maraîchage.

     »Pour la première campagne agricole, 367 champs écoles paysannes ont été installées dans les trois départements d’intervention du projet. De plus, 367 relais producteurs et 8207 producteurs satellites ont bénéficié des interventions du projet’’, a notamment indiqué Assane Diouf, chef de projet ‘’Gunge Mbaye’’ grandes cultures et Gouvernance des organisations de producteurs (OP).

    Ces deux projets sont financés par le Fonds national de développement agrosylvopastoral (FNDASP). Ils sont mis en œuvre par le consortium Symbiose, Eclosio et RESOPP dans les départements de Koungheul, Foundiougne et Nioro du Rip, pour une durée de deux ans (2024-2026), dans 25 communes.

    Son objectif général est d’améliorer la production et la productivité des cultures oléagineuses (arachide et sésame) et céréalières (mil, maïs et sorgho) ainsi que le développement et la promotion du maraichage dans ses zones d’intervention, a précisé Assane Diouf.

    Quelque 91,75 hectares de terres ont été emblavés dans le cadre de ce projet qui vulgarise les techniques de production agroécologiques.

     »Le projet a donné gratuitement aux 367 relais producteurs 2,4 tonnes de semences certifiées d’arachides, 25kg de semences certifiées de sésame, 150kg de semences certifiées de mil, 308kg de semences certifiées de maïs, 55,2 tonnes de compost amélioré (Tossal), 7,88 tonnes d’inoculum et 11,2 tonnes de terra calko’’, a signalé Assane Diouf.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, samedi, dans le cadre d’un forum organisé en marge de la neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA), il a expliqué qu’’’à travers cette activité, nous avons voulu accompagner nos producteurs à exposer et à montrer ce qu’ils produisent dans leurs zones d’intervention’’.

    ‘’Nous les accompagner dans l’agroécologie en les formant aux techniques agroécologiques et aux techniques liées au respect de l’environnement et à une agriculture respectueuse de l’environnement’’, a expliqué M. Diouf.

    L’objectif de l’activité est de faire participer les ‘’producteurs champions’’, bénéficiaires du projet, à la FIKA pour qu’ils puissent faire la promotion de leur production mais aussi découvrir d’autres innovations qui pourraient les intéresser.

    En 2025, le projet compte installer 372 champs écoles paysannes, former 372 relais producteurs et 10 050 producteurs satellites, installer 15 parcelles vitrines, acheter 18 kits testeurs pour la pédologie et contractualiser avec l’initiative ‘’JOKOLANTÉ’’ pour faire accéder l’information climatique à 372 relais producteurs.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Port autonome de Dakar : vers le lancement d’un plan de repositionnement

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Port autonome de Dakar : vers le lancement d’un plan de repositionnement

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le Port autonome de Dakar (PAD) va lancer son plan de repositionnement pour être en cohérence avec le nouveau référentiel des politiques publiques, a t-on appris du directeur de la stratégie et du suivi des concessions dudit port, Momar Ngary Ba.

    ‘’Le directeur général du PAD va lancer cette semaine un plan de repositionnement pour mettre en adéquation nos stratégies par rapport au nouveau référentiel des politiques publiques. Mais, nous faisons tout de façon inclusive avec les opérateurs pour que les besoins de nos investissements et de nos programmes puissent refléter des attentes et des investissements qui sont attendus’’, a-t-il notamment dit, vendredi.

    M. Ba s’exprimait lors d’un point de presse au terme d’une visite de prise de contact du Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, avec le personnel de la Circonscription maritime (CIRCAM) de la zone centre.

    Le DG de l’ANAM était à la tête d’une forte délégation composée de ses collaborateurs et de responsables du Port autonome de Dakar.

    Ainsi, pendant son périple, il a rencontré les autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et Kaolack, entre autres acteurs maritimes et portuaires.

    ‘’Nous sommes dans un secteur où il ne faut pas juste construire des ports et des infrastructures pour les besoins de l’affaire ; c’est pour soutenir une activité, un commerce et développer les industries’’, a souligné Momar Ngary Ba, estimant que le maillage du pays en infrastructures portuaires est important.

    En créant ce maillage national entre les différents ports régionaux, cela va ‘’forcément permettre de faire des économies d’échelle et des leviers pour le développement », a soutenu M. Ba.

    ‘’Nous avons vu l’état de dégradation et les accidents causés sur nos routes. Nous devons forcément développer ce maillage national et créer de la complémentarité entre le Port autonome de Dakar, ceux de Ndayane, de Bargny-Sendou et les ports régionaux’’, a dit Momar Ngary Ba.

    L’idée, d’après lui, ce n’est pas de se substituer ou de faire baisser les revenus des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture dont celle de Kaolack, mais plutôt d’être un émulateur et d’emmener les conditions de développement de ces infrastructures portuaires.

    ‘’Nous sommes dans un secteur où l’intensité capitaliste est énorme, il faut beaucoup de moyens pour faire ces investissements. Nous avons, mine de rien, le savoir-faire au niveau du PAD et avons aujourd’hui enclenché le projet de construction du port de Ndayane sur 1200 hectares avec une première vague d’investissements d’environ 700 milliards de francs CFA’’, a-t-il relevé.

    Pour y arriver, le PAD doit nécessairement avoir des ‘’pôles d’appui’’, pense-t-il.

    Le port autonome de Dakar ne compte pas seulement se limiter sur l’infrastructure portuaire, mais surtout créer les conditions favorable pour que les zones économiques et le tissu industriel, obéissant à la politique de ‘’pôles territoires’’ fixés dans le nouveau référentiel des politiques publiques puissent se développer, a-t-il souligné.

    ‘’Nous pouvons avoir des navires après avoir créé des voies d’accès, mais si derrière, nous n’avons pas l’activité et le trafic, ce qu’on appelle dans le secteur +l’aliment+, les bateaux ne viendront pas’’, a-t-il signalé.

    ‘’C’est un secteur holistique, une vue d’ensemble que nous comptons développer et nous saluons le fort engagement de l’ANAM aux côtés du PAD avec toutes les composantes des autres secteurs de notre écosystème pour pouvoir ensemble mener vers cet objectif’’, a indiqué le directeur de la stratégie et du suivi des concessions du PAD.

    ADE/ASB/FKS/OID

     

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : Toussaint Manga exprime sa « ferme volonté » de doter la région d’une agence de la LONASE « digne de ce nom »

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : Toussaint Manga exprime sa « ferme volonté » de doter la région d’une agence de la LONASE « digne de ce nom »

    Matam, 7 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a exprimé, vendredi, sa « ferme volonté » d’ériger à Matam (nord) une agence régionale « digne de ce nom », pour le confort des travailleurs, des vendeurs et des parieurs.

    « Nous avons montré  lors de nos échanges avec le personnel notre ferme volonté de doter la région de Matam d’une toute nouvelle agence pour permettre aux travailleurs, vendeurs et parieurs d’être dans des conditions adéquates de travail et de quiétude », a-t-il dit.

    Toussaint Manga s’exprimait à Matam dans le cadre d’une tournée dans la zone Nord.

    L’ambition du directeur général, a-t-il ajouté, est de moderniser les infrastructures afin de permettre aux parieurs de se retrouver dans des endroits corrects, accueillants et qui répondent aux normes d’une entreprise comme la LONASE.

    « Avec le personnel, nous avons discuté des conditions de travail, de la régularisation de leur statut de prestataires. Ce que nous avons déjà commencé. Nous leur avons aussi parlé de notre ambition qui est de leur donner des emplois décents afin qu’ils puissent gagner correctement leur vie », a soutenu Toussaint Manga.

    Ses échanges avec les parieurs ont porté sur l’ambition de la société de les doter d’espaces répondant aux normes, mais aussi sur la prise en compte de leurs préoccupations, notamment le rapprochement des services de la LONASE situées dans des zones éloignées.

    Lors de son déplacement à Matam, Toussaint Manga a notamment visité les locaux de l’agence, en présence du personnel et des parieurs.

    AT/ABB/OID

  • SENEGAL-GUINEEBISSAU-ELEVAGE / Kolda: vers la réalisation d’enclos communautaires pour lutter contre le vol de bétail transfrontalier

    SENEGAL-GUINEEBISSAU-ELEVAGE / Kolda: vers la réalisation d’enclos communautaires pour lutter contre le vol de bétail transfrontalier

    Kolda, 7 fév (APS) – Le projet de lutte contre le vol transfrontalier de bétail, initié par le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP), ambitionne de réaliser des enclos communautaires entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour assurer la protection des animaux, a-t-on appris du coordonnateur de WANEP, Alfred Gomis.

     »(…) après des séries de renforcement de capacités des acteurs,  les comités de lutte contre le vol de bétail ont décidé d’aller à la phase expérimentale de mise en place des enclos communautaires », a-t-il  dit, jeudi.

    Alfred Gomis a rappelé que le projet de lutte contre le vol transfrontalier de bétail a été mis en place 2022 par WANEP Sénégal et WANEP Guinée Bissau, avec ses partenaires  »Afrique Enjeux »,   »Enfance Paix ».

     »Avec l’appui de la coopération autrichienne pour le développement, le projet envisageait de mettre en place des enclos communautaires dans les localités situées dans les régions de Kolda, Sédhiou, Ziguinchor pour le Sénégal et Bafata, Cacheu, en Guinée-Bissau », a-t-il précisé jeudi lors d’une cérémonie de finalisation dudit  projet tenue dans la commune de Guiro Bocar.

    Le coordonnateur de WANEP Sénégal a annoncé que   »le premier enclos communautaire sera mis en œuvre dans le département de Kolda ».

    En marge de la rencontre avec les communautés des villages frontaliers du Sénégal et de la Guinée-Bissau, M. Gomis a expliqué le retard dans la réalisation des enclos communautaires par  » des problèmes d’accès au foncier ».

     »C’est avec le maire de Guiro Bocar que nous avons pu obtenir une assiette foncière pour abriter l’enclos », a-t-il dit.

     »Le vol de bétail reste un fléau qui a des conséquences néfastes sur l’économie et souvent à l’origine de conflits. L’enclos qui sera réalisé ici à Guiro Bocar, va contribuer à protéger les animaux et également va permettre aux populations notamment les femmes de développer des activités génératrices de revenus avec le maraîchage », a-t-il assuré.

    Aussi, au niveau opérationnel, les partenaires comme  »Enfance et Paix » mènent des activités de sensibilisation communautaire pour renforcer les mécanismes de prévention dans les zones frontalières.

    MG/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTION / Les députés en séance plénière, lundi à 10 heures

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTION / Les députés en séance plénière, lundi à 10 heures

    Dakar, 7 fév (APS) – Les députés sénégalais se réuniront en séance plénière, lundi à 10 heures, pour examiner le projet de loi n°01/2025 portant réglementation bancaire et le projet de loi n°02/2025 portant réglementation de la microfinance, annonce un communiqué de l’institution parlementaire.

    Ces deux projets de loi vont être défendus par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, indique la même source.

    FD/ASG/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Rufisque : le PASIC a généré un « impact positif et mesurable » (communiqué)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Rufisque : le PASIC a généré un « impact positif et mesurable » (communiqué)

    Dakar, 7 f2v (APS) – Le Programme d’appui et de suivi des initiatives communautaires (PASIC) a su ‘’démontrer que l’action citoyenne et la mobilisation communautaire peuvent être des moteurs puissants de changement’’, générant un ‘’impact positif et mesurable’’, indique un communiqué de la ville de Rufisque transmis à l’APS.

    Ce communiqué fait suite à la première édition du forum du PASIC, une des composantes du Plan de développement urbain durable (PDUD), référentiel de l’équipe municipale dirigée par le Dr Oumar Cissé.

    ‘’Conçu comme un programme inclusif et participatif, il place les groupements de femmes, les jeunes et les acteurs locaux au cœur de la transformation de notre ville’’, explique son coordonnateur, Abdoulaye Faye, dans des propos rapportés par le texte.

    Le forum a réuni les différentes parties prenantes pour faire le ‘’bilan d’étape’’ en présence du maire, renseigne le texte

    Une quinzaine de quartiers ont bénéficié d’un appui pour le drainage des eaux usées, contribuant à un environnement plus sain.

    Cent trente-cinq groupements féminins ont été formés à la transformation des produits locaux, favorisant l’autonomisation économique des femmes, et 89 groupements ont reçu un soutien pour développer leurs activités de microfinance et de transformation agroalimentaire, signale le communiqué du forum.

    Par ailleurs, 15 quartiers ont été dotés de financements et de matériels pour le pavage des rues et l’aménagement d’espaces publics, améliorant ainsi le cadre de vie des habitants.

    ‘’Le programme, relève la municipalité de Rufisque, couvre déjà 118 quartiers sur les 136 que compte la ville de Rufisque, preuve de son ampleur et de sa pertinence’’, explique le texte.

    Le forum a été organisé pour ‘’valoriser les réussites, renforcer les synergies et partager les expériences et les réussites des bénéficiaires, notamment celles des groupements féminins et des jeunes entrepreneurs’’.

    Il s’agissait également de ‘’mettre en lumière les réalisations du PASIC et leur impact concret sur le développement local et d’explorer ensemble des solutions innovantes pour relever les défis urbains et sociaux’’, a dit le coordonnateur du PASIC lors du forum.

    Les objectifs du programme visent ‘’l’amélioration de la qualité de vie des habitants face à un système d’assainissement inefficace et à une dégradation environnementale préoccupante, et la valorisation des potentiels économiques locaux’’, explique le texte.

    La rencontre a regroupé toutes les organisations bénéficiaires du financement du PASIC, femmes, jeunes et autres corps de métiers pour faire le point sur leurs activités et d’en assurer leur visibilité.

    ADL/SKS/ASG