Catégorie : economie

  • SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / L’acculturation à l’IA, remède contre de potentielles expérimentations inadaptées (spécialiste)

    SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / L’acculturation à l’IA, remède contre de potentielles expérimentations inadaptées (spécialiste)

    Dakar, 7 fév (APS) – L’acculturation à l’intelligence artificielle (IA) peut permettre aux pays africains de faire face à toute tentative d’expérimentation non réglementaire de cette nouvelle technologie sur le continent, a soutenu le président de l’Association sénégalaise pour l’intelligence artificielle (ASIA).

    « Le constat que nous avons est que la plupart des dirigeants des pays africains n’ont pas une réelle conscience des opportunités offertes par l’IA. Il faut donc les acculturer par rapport à l’IA, les convaincre réellement de l’intérêt et de la nécessité pour chaque pays africain d’embrasser cette technologie et de mettre en place des actions concrètes pour la maitriser dans toute sa chaine de valeur », a dit Seydina Moussa Ndiaye.

    « Imaginez, par exemple, que l’on veuille tester de nouvelles molécules ou bien qu’on veuille expérimenter de nouvelles procédures alliant nanotechnologie et IA, l’endroit le plus favorable serait là où le cadre réglementaire ou les dispositifs de contrôle ne sont pas assez mûrs. L’Afrique est donc très exposée de ce point de vue », a-t-il ajouté dans un entretien avec le magazine Vitrine de l’APS, dont le prochain numéro porte sur l’éducation.

    Selon cet expert en IA, enseignant-chercheur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, la quatrième révolution industrielle ne concerne pas seulement le développement fulgurant de l’IA, elle coïncide aussi avec la maturité d’autres technologies comme la nanotechnologie, la biotechnologie, l’Internet des objets, l’impression 3D et d’autres technologies de pointe.

    Seydina Moussa Ndiaye affirme que dans un tel contexte guidé par la convergence des technologies pour la résolution des problèmes de l’humanité, il n’est pas exclu de voir de plus en plus des recherches orientées vers la combinaison de ces différentes technologies.

    Aussi devient-il nécessaire de « passer par une phase d’expérimentation » dans le processus de découverte de nouvelles approches, surtout que depuis la pandémie de la COVID-19, « l’utilisation de l’IA dans la recherche est de plus en plus valorisée ».

    M. Ndiaye a insisté sur l’urgence, pour les pays africains, de participer activement aux différentes discussions internationales sur la gouvernance de l’IA, estimant que « le principal levier est la prise de conscience des décideurs politiques au niveau africain ».

    « Le gros goulot d’étranglement est en effet au niveau des pouvoirs publics et au niveau le plus haut, car certaines décisions stratégiques ne peuvent se faire qu’à ce niveau-là et tous les autres leviers dépendront de ce levier », a-t-il insisté.

    Seydina Moussa Ndiaye est le seul Sénégalais coopté parmi les 38 experts du comité consultatif de haut niveau sur l’IA mis en place par le secrétaire général des Nations unies et qui a proposé plusieurs recommandations contenues dans un rapport datant de septembre 2024.

    MF/BK/ASG/ADL

  • SENEGAL-NAVIGATION-PERSPECTIVES / Les opportunités d’emploi du secteur maritime présentées à des étudiants de l’USSEIN

    SENEGAL-NAVIGATION-PERSPECTIVES / Les opportunités d’emploi du secteur maritime présentées à des étudiants de l’USSEIN

    Fatick, 7 fèv (APS) – Le directeur de l’Agence nationale des affaires maritimes, Bécaye Diop, a présenté, jeudi, les opportunités d’emploi du secteur maritime et portuaire à des étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass, soulignant que l’ANAM a un « besoin pressant » d’une vingtaine d’inspecteurs à la navigation qu’elle peine à trouver sur le marché.

    ‘’L’idée, dans cette étape, c’est de discuter des opportunités dans le domaine maritime et portuaire. C’est vrai que le milieu maritime est un peu méconnu du grand public. Heureusement qu’on a des étudiants qui se forment dans ce domaine’’, a-t-il notamment dit, en s’adressant à des étudiants de la filière des affaires maritimes de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass.

    Cette visite à l’université s’est déroulée en marge d’une tournée de prise de contact du DG de l’ANAM avec la circonscription maritime centre (CIRCAM Centre) à Fatick.

    Il s’est également rendu au port de Ndakhonga, dans le département de Foundiougne, dont les travaux de construction sont en cours.

    Selon lui, cette infrastructure portuaire est en mesure de créer « beaucoup d’emplois et énormément de ressources ». Il a insisté sur les « aspects sécuritaires » permettant de répondre aux normes et standards.

    Devant des étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, Bécaye Diop a indiqué que l’ANAM avait un « besoin de vingt inspecteurs à la navigation, mais elle n’arrive pas en trouver ». C’est une offre ‘’très pressante’’, a-t-il dit.

    ‘’L’idée, pour nous, c’est de les (étudiants) orienter, le mieux possible, dans le domaine maritime qui est un véritable pourvoyeur d’emplois qui paient bien.. Il est de notre devoir, donc, de discuter avec les étudiants, de discuter avec eux sur l’employabilité qu’offre le secteur maritime’’, a-t-il poursuivi.

     Le DG de l’ANAM va boucler sa tournée par un de point de presse prévu vendredi à 17 heures et destiné à évaluer sa visite dans la zone centre du pays.

    ADE/SMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-FINANCES / La notation financière, le ‘’quasi-régulateur’’ au cœur du fonctionnement des marchés financiers

    SENEGAL-FINANCES / La notation financière, le ‘’quasi-régulateur’’ au cœur du fonctionnement des marchés financiers

    Dakar, 7 fév (APS)– Le vocabulaire de la notation financière est largement utilisé pour parler de l’économie sénégalaise depuis octobre dernier, à la suite de la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement du pays pour la période 2019-2023.

    La baisse de la note financière du Sénégal – ou la dégradation de sa note souveraine – est survenue à la suite d’un audit des finances publiques dont les résultats préliminaires ont été communiqués à la presse par des membres du gouvernement, le 26 septembre 2024.

    ‘’Dans la gouvernance mondiale, il y a des institutions internationales qui mettent en place des critères de convergence. On peut citer la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Elles fixent un niveau d’endettement’’, a expliqué à l’APS l’économiste Meïssa Babou, enseignant-chercheur à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

    Comprendre le principe de la notation

    Le montant de la dette des pays membres ou partenaires de ces institutions ne doit pas dépasser 70 % de leur produit intérieur brut.

    Selon M. Babou, le déficit budgétaire des pays partenaires de la Banque mondiale, du FMI ou de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ne doit pas dépasser 3 % du produit intérieur brut. C’est l’un des critères de convergence fixés par ces institutions pour mesurer les performances économiques et financières des pays membres.

    ‘’Presque tous les pays du monde ont dépassé ces seuils’’, observe Meïssa Babou, tout en précisant que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, les deux principales institutions multilatérales du monde, ne sont pas chargées d’attribuer des notes aux États.

    Ces institutions font confiance à des cabinets chargés de la notation des États.

    ‘’Si l’un de ces cabinets écrit que le Sénégal n’est plus un pays sûr et lui attribue la note C ou D, au lieu de A ou A+, le pays […] ne pourra plus emprunter comme il le souhaite. Ceux qui doivent prêter de l’argent au pays noté de la sorte s’en tiennent à ce que dit le cabinet et se mettent à lui appliquer des taux d’intérêt extrêmement élevés’’, explique M. Babou.

    ‘’Quand votre note est dégradée, vous perdez la confiance du monde, celle des marchés financiers surtout’’, signale l’enseignant-chercheur de l’UCAD.

    L’UMOA-Titres, l’agence chargée de la gestion et de la promotion des titres publics des pays de l’UEMOA, cite ‘’la réduction de l’asymétrie d’information’’ sur le marché financier parmi les avantages de la notation. Cette réduction est avantageuse dans la mesure où elle fournit des informations aux acteurs du marché financier.

    Comment lit-on la notation ?

    Selon le site d’information spécialisé La finance pour tous, chaque agence de notation possède son système d’évaluation ou d’attribution des notes, lesquelles varient entre A, qui est le risque d’insolvabilité le plus faible, et D, qui est synonyme d’arrêt de toute activité et de mise en liquidation pour toute entité ainsi notée. Il existe, donc, des échelons intermédiaires entre A et D.

    Les notes peuvent être accompagnées des signes arithmétiques + et –, des chiffres 1 ou 2 également, selon le même site d’information. Généralement, ‘’plus la note est élevée, plus le risque est faible’’, explique-t-il.

    Selon un document de l’UMOA-Titres consulté par l’APS, la notation d’un État s’effectue à la suite d’une analyse essentiellement basée sur le niveau de solidité et de stabilité de ses institutions, le niveau d’efficacité de sa gouvernance et l’ampleur de son solde budgétaire.

    La notation dépend également du niveau des revenus, de la croissance économique, ainsi que de ‘’la solidité et [de] la résilience des positions extérieures’’.

    L’UMOA-Titres, dont la vocation est d’aider les États membres à ‘’mobiliser sur les marchés de capitaux les ressources nécessaires au financement de leur politique de développement économique, à des coûts maîtrisés’’, distingue deux ‘’grands types de note’’, selon la période d’évaluation du risque de crédit.

    Il s’agit des notes à long terme et des notes à court terme. La première catégorie sert à évaluer le risque de crédit pendant une période supérieure ou égale à douze mois. Les notes à court terme sont utilisées pour mesurer la capacité et la volonté de l’émetteur à honorer ses engagements financiers, pendant une durée inférieure à douze mois.

    Les critères pris en compte dans une notation financière

    Selon le site de La finance pour tous, une note publiée évoque en même temps l’évolution qu’il puisse y avoir durant sa période de validité. On parle, dès lors, d’une perspective positive (amélioration possible de la note), stable (pas d’évolution possible de la note) ou négative (dégradation possible de la note).

    Apparue aux États-Unis d’Amérique vers 1909, la notation financière va connaître, à partir des années 1970, un développement accéléré. ‘’Progressivement, la notation s’est vu attribuer un rôle de ‘quasi-régulateur’, qui la place au cœur du fonctionnement des marchés financiers’’, peut-on lire dans une étude publiée en 2012 par le think tank Institut Montagne.

    Dans ce rapport intitulé Remettre la notation financière à sa juste place, les auteurs constatent que ‘’l’action des agences de notation présente plusieurs limites’’. Ils citent notamment l’incapacité des agences ‘’à prévoir les principales crises de dette’’. Ils déplorent également ‘’leur tendance à ‘surréagir’ une fois que la crise est avérée. ‘’Pour s’en convaincre, il faut examiner l’évolution des notations au cours de la Grande Dépression et de la débâcle financière des années 2007-2011’’, peut-on lire dans le texte.

    Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch sont les agences internationales les plus en vue dans la notation. Aux côtés de ces trois agences américaines, la chinoise Dagong se fraye un chemin depuis quelques années.

    La notation ou la philosophie d’une opinion

    Le site La Finance pour tous évoque le ‘’pouvoir considérable’’ des agences de notation en soulignant que ‘’les titres moins bien notés présentent des risques et, donc, des taux d’intérêt plus élevés’’.

    ‘’Le pouvoir de la notation est d’autant plus considérable qu’elle est devenue une norme utilisée par les régulateurs, alors que les agences de notation soulignent elles-mêmes qu’elles ne font qu’émettre des opinions’’, lit-on sur ce site spécialisé.

    Il signale que des juridictions américaines considèrent les agences de notation comme des ‘’journalistes’’ qu’il n’est pas possible de poursuivre en justice en raison du premier amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique, qui garantit le droit de la libre expression.

    Meïssa Babou relève, à ce sujet, une certaine ‘’complicité’’ des principaux acteurs de la gouvernance mondiale – les plus grandes institutions financières multilatérales – avec les agences de notation.

    En raison de cette complicité, ‘’le Sénégal subit positivement et négativement les considérations de ces notations’’, observe M. Babou.

    L’économiste sénégalais constate que ces agences basées à New York et à Londres, pour la plupart, ‘’ne mettent pas forcément les pieds dans nos pays’’. À la différence des agences de notation internationales, celles basées en dehors du continent, les agences de notation régionales implantées dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine connaissent bien les réalités de nos États, selon UMOA-Titres.

    Les secondes savent mieux que les premières faire ressortir les hétérogénéités des économies de l’UEMOA, selon cette agence ouest-africaine.

    Des approches objectives

    UMOA-Titres estime que la présence d’une agence de notation dans les pays qu’elle est censée évaluer lui donne l’avantage de bien prendre en compte les paramètres qualificatifs liés à l’environnement sociopolitique, économique et culturel.

    C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Union africaine (UA) a entrepris en 2022, sous la présidence tournante du Sénégal, de créer une agence de notation continentale, celles d’Europe ou des États-Unis étant de plus en plus contestées en Afrique.

    L’agence de notation africaine devait voir le jour en 2024, mais les dirigeants du continent ont décidé, par la suite, de la mettre sur pied cette année.

    Selon l’UA, le coût du crédit est toujours plus élevé pour les pays africains en raison des notes qui leur sont attribuées par les agences de notation d’Amérique ou d’Europe.

    Dans un rapport publié en 2023, le Programme des Nations pour le développement (PNUD) estimait que des approches plus objectives des agences de notation devraient permettre d’économiser près de 75 milliards de dollars américains à l’ensemble des pays notés en Afrique. Cette somme représente 80 % des besoins annuels d’investissements du continent, selon le PNUD.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX entame des concertations avec le secteur privé pour améliorer l’environnement des affaires  

    SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX entame des concertations avec le secteur privé pour améliorer l’environnement des affaires  

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX) a entamé, jeudi, des concertations avec le secteur privé, sur les réformes réglementaires et administratives visant à améliorer l’environnement des affaires.

    « L’objectif de ces concertations […] est de renforcer le dialogue et la collaboration entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques afin d’améliorer l’environnement des affaires », a dit le directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily.

    Les discussions qu’il a eues avec des représentants du secteur privé ont permis de relever des obstacles liés à la terre et au coût de l’électricité, a-t-il signalé à la fin de la réunion.

    L’accès des entreprises du secteur privé au financement a également été abordé, selon le directeur général de l’APIX.

    Lors de la rencontre qui s’est déroulée sans la présence de la presse, « l’absence d’une banque d’affaires » chargée des besoins de financement du secteur privé a été évoquée, selon Bakary Séga Bathily.

    Abdourahmane Diop, porte-parole du secteur privé

    Les concertations entamées permettront à l’État de mener des « réformes solides » capables de faire prospérer l’investissement privé, a assuré M. Bathily, qui prévoit de rencontrer les acteurs du secteur minier, les services publics chargés de la fiscalité et d’autres parties concernées par l’environnement des affaires.

    « Nous avons rappelé […] l’importance pour le secteur privé d’avoir été impliqué dans la réalisation des projets publics. Nous avons relevé les manquements liés à l’accès à l’information », a dit Abdourahmane Diop aux journalistes, s’exprimant au nom du secteur privé.

    « Nous attendons la liste des projets pour nous positionner », a-t-il ajouté.

    M. Diop parle des 276 projets et programmes à mettre en œuvre, selon le Premier ministre, Ousmane Sonko, au cours des cinq prochaines années.

    CS/ESF/BK

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Lancement des travaux de reconstruction des deux châteaux d’eau de l’Ile de Saint-Louis

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Lancement des travaux de reconstruction des deux châteaux d’eau de l’Ile de Saint-Louis

    Saint-Louis, 7 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA), Cheikh Tidiane Dièye, a lancé, jeudi après-midi, les travaux de reconstruction des deux châteaux d’eau de l’Ile de Saint-Louis, a constaté l’APS.

    ‘’C’est avec un réel plaisir que je suis ici à Saint-Louis au nom de son excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal et Monsieur le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que de tout le gouvernement pour procéder au lancement officiel des travaux de reconstruction des deux châteaux d’eau de l’Ile de Saint-Louis’’, a-t-il déclaré.

    Il s’est dit heureux de lancer les travaux de reconstruction de ces châteaux d’eau d’un coût global de 2,9 milliards de francs CFA.

    ‘’Je suis heureux de lancer les travaux de reconstruction des deux châteaux d’eau sur la partie nord de l’Île pour un coût global de 2,9 milliards de francs CFA, toutes taxes comprises [TTC] et sur les fonds propres de la SONES’’, a-t-il souligné. 

    Il déclare avoir demandé à la SONES de prendre toutes les dispositions pour réaliser le projet dans le respect scrupuleux des délais mais également du statut du patrimoine mondial de l’UNESCO dont jouit Saint-Louis.

    Mansour Faye, le maire de Saint-Louis, a magnifié le lancement de ce projet qu’il considère comme important.

    ‘’J’accueille avec satisfaction cette nouvelle’’, a-t-il lancé, saluant les efforts de l’État tendant à améliorer le quotidien des Saint-louisiens.

    ‘’Les deux châteaux d’eau, d’une capacité cumulée de 2000 m3, augmenteront la capacité de stockage de l’Ile et de la Langue de Barbarie (…)’’, a-t-il fait remarquer.

    Les travaux seront réalisés par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), selon une note transmise à l’APS.

    Les deux châteaux d’eau d’une capacité de production de 1000 m3 chacun assureront une meilleure couverture des besoins en eau de l’Ile et de la Langue de Barbarie, renseigne la même note.

    Entre autres, la cérémonie de lancement a enregistré la présence du gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall, du préfet du département éponyme, Abou Sow, du préfet du Conseil départemental, Moustapha Mbaye.

    CGD/AMD/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Vol de bétail : des éleveurs réclament le durcissement du cadre juridique

    SENEGAL-ELEVAGE / Vol de bétail : des éleveurs réclament le durcissement du cadre juridique

    Kaolack, 7 fév (APS) – Face à la recrudescence du vol de bétail dans les régions de Kaolack et Kaffrine, les acteurs du secteur préconisent le renforcement du cadre juridique afin d’éradiquer définitivement ce fléau dans la zone centre du pays.

     »La loi criminalisant le vol de bétail, votée à l’Assemblée nationale le 22 mai 2017, avait pour objectif d’«éradiquer définitivement le phénomène compte tenu des peines allant de cinq à dix ans de prison ferme avec la non-négociation ou de remise de peine et des amendes conséquentes », a expliqué la coordonnatrice de la Cellule de lutte contre le vol de bétail (CLCVB) au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Astou Fall, lors de la mission de sensibilisation sur les enjeux et les impacts du vol de bétail dans les régions de Kaffrine et Kaolack.

     »Mais l’application de cette peine pose problème. Cela est dû, peut-être, à l’insuffisance des ressources judiciaires et sécuritaires. Parce qu’au Sénégal, les forces de l’ordre et les institutions judiciaires manquent souvent de moyens financiers, logistiques, humains et techniques. Pour enquêter sur des cas de vols de bétail, surtout dans les zones rurales reculées, il faut des moyens », a affirmé Mme Fall.

    Pourtant, a  t -elle souligné, l’Etat du Sénégal a mis en œuvre plusieurs initiatives pour lutter contre le vol de bétail, parmi lesquelles le renforcement du cadre juridique, la création de brigades spécialisées dans les unités rurales de la Gendarmerie à travers le pays.

    Particulièrement remontés, les acteurs de l’élevage déplorent la non -application de cette disposition législative qui, selon eux, n’a  »aucun impact » sur la lutte contre le vol de bétail, parce que l’approche n’était pas des meilleures.

     »Même si chacun doit jouer sa partition dans ce combat, l’Etat du Sénégal doit prendre des mesures drastiques, en corsant davantage les sanctions contre ces malfrats, afin de mettre un terme à de telles pratiques », a plaidé Modou Fall Sow, membre du Comité communal de lutte contre le vol de bétail de la commune de Paoskoto.

    Embouchant la même trompette, le responsable du foirail de Birkelane, Amadou Seydou Ba, considère qu’il faut  »nécessairement » appliquer la loi criminalisant le fléau du vol de bétail.

     »Il faut une campagne nationale de mobilisation contre le vol de bétail ; des mesures doivent être prises contre ce crime que constitue le vol de bétail et la meilleure façon, c’est de le criminaliser le plus rapidement possible », clame-t-il tout en souhaitant que ce genre de mission soit renouvelé.

     »Le vol de bétail a été déjà criminalisé, mais ça persiste toujours. Si la situation perdure, c’est parce que certains soutiennent ceux qui s’adonnent à cette pratique illégale », a dénoncé le sous-préfet de Ndiédieng, Abdoulaye Diop, soulignant au passage le caractère «transfrontalier» du vol de bétail au Sénégal.

    Selon Abdoulaye Diop, l’Etat n’a jamais cessé de lutter contre le vol de bétail. A l’en croire, il s’agit «d’une situation très compliquée parce que les populations n’ont pas la culture de la dénonciation, rendant difficile ce combat contre ce fléau».

     »Nous sommes confrontés à un problème lié au manque de dénonciation qui rend difficile la mission pour laquelle tout le monde est engagé », se désole M. Diop qui estime que l’Etat a pris  »toutes les dispositions » pour éradiquer ce fléau.

    A cet effet, l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail au Sénégal (ANLCVB) a mis en place une cinquantaine de comités communaux de vigilance à travers le territoire national. Ils sont chargés de veiller, de sensibiliser, de sécuriser et de travailler en étroite collaboration avec les populations locales.

    C’est dans le souci d’éradiquer ce fléau, explique le président de l’ANLCVB, El Hadji Aboubacar Bitèye, que leur association a été portée sur les fonts baptismaux.

     »Ce sont des Sénégalais qui s’en prennent aux biens de leurs concitoyens, puisque, jusque-là, seul un voleur étranger a été arrêté et tué à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau, après une dispute avec les victimes », a-t-il fait savoir.

    M. Bitèye a insisté sur la nécessité de créer davantage de comités de vigilance dans toutes les communes du pays. Lesquels comités devront être présidés par les maires.

    A Ndramé Escale et à Ndiédieng, des communes de la région de Kaolack, situées non loin de la trans- gambienne et régulièrement visitées par des voleurs de bétail, les éleveurs se sont  »résolument engagés » dans la lutte contre ce fléau, à l’image de leurs maires  »fortement impliqués » dans ce  »combat de survie ».

    A l’initiative de bureau sous-régional ouest-africain de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une  mission de sensibilisation sur les enjeux et les impacts du vol de bétail a séjourné du 25 au 28 janvier dernier dans les régions de Kaffrine et de Kaolack.

    Cette mission de sensibilisation des acteurs pastoraux et de plaidoyer envers les plus hautes autorités a enregistré la présence de journalistes et des responsables de l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail au Sénégal (Anlcvb).

    ADE/ASB/HB/OID/ADL

  • SENEGAL-ELEVAGE-TECHNOLOGIES / Lutte contre le vol de bétail : la géolocalisation, une alternative aux stratégies traditionnelles

    SENEGAL-ELEVAGE-TECHNOLOGIES / Lutte contre le vol de bétail : la géolocalisation, une alternative aux stratégies traditionnelles

    Kaolack, 7 fév (APS) – L’immatriculation du cheptel à travers un système de géolocalisation efficace constitue une alternative aux stratégies traditionnelles de lutte contre le vol de bétail au Sénégal, a indiqué l’expert du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest, l’ingénieur agronome spécialiste en production animale, Dr Ibrahima Thiam.

     »L’absence d’immatriculation de l’animal est non seulement un blocage pour la lutte contre le vol de bétail, mais aussi pour la traçabilité même des animaux », a, d’emblée, souligné Dr Thiam.

    Plaidant pour l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la lutte contre le vol de bétail, il a soutenu que l’identification du cheptel permet à chaque animal de disposer d’un numéro rattaché à un troupeau, à un propriétaire, à une localité, à un département, à une région et à un pays, permettant ainsi d’assurer sa traçabilité.

    Dr Ibrahima Thiam intervenait lors d’une mission de sensibilisation sur les enjeux et les impacts du vol de bétail, dans les régions de Kaffrine et Kaolack, initiée par le bureau sous-régional ouest-africain de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) du 25 au 28 janvier dernier.

    Cette mission de sensibilisation des acteurs pastoraux et de plaidoyer à l’endroit des plus hautes autorités sur ce fléau a enregistré la présence de journalistes et des responsables de l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail au Sénégal (ANLCVB).

    Insistant fortement sur l’importance de l’identification, le zootechnicien et agroéconomiste révèle que cette procédure est cruciale pour l’amélioration génétique avec tous les programmes qui permettent d’augmenter la production de lait, de viande, etc…

     »C’est à partir de la généalogie de l’animal ou d’un groupe d’animaux qu’on peut arriver à choisir les meilleurs animaux qu’on va utiliser pour la sélection avec des logiciels qui existent », a-t-il expliqué lors du passage de la mission de la FAO dans le département de Birkelane.

    La FAO, misant beaucoup sur la digitalisation de l’agriculture, les TICs (grâce au système de géolocalisation) peuvent constituer une solution au vol de bétail, selon l’expert.

     »Ce système de géolocalisation peut, non seulement contribuer à la lutte contre le vol de bétail, mais aussi servir à d’autres segments de l’élevage notamment la gestion de reproduction, des pâturages, le suivi des animaux, l’amélioration génétique, l’identification et la traçabilité du bétail », a  t -il affirmé.

    Sans une identification et une traçabilité du bétail, il juge difficile de procéder à  »l’amélioration génétique de nos races, qui est l’une de nos faiblesses, parce que nos races ne produisent pas beaucoup ».

    Pour le Dr Ibrahima Thiam, l’identification permet à chaque animal de disposer d’un numéro rattaché à un troupeau, un propriétaire, une localité, un département, une région et à un pays. Ce qui permet ainsi d’assurer sa traçabilité.

    L’abattage clandestin, un problème de santé publique

    Sur un autre registre, Dr Ibrahima Thiam est foncièrement opposé à l’abattage clandestin qui, selon lui, est à l’origine de nombreux problèmes de santé publique, aussi bien pour les animaux que pour les humains.

     »La finalité de tout ce bétail volé, c’est d’aller directement dans le circuit de l’abattage clandestin en dehors de tout contrôle vétérinaire officiel pour s’occuper de l’inspection sanitaire et de salubrité ainsi que des aspects liés à la santé animale et d’appui-conseil aux éleveurs. Il faut que des dispositions soient prises, parce que c’est une problématique de santé publique », a-t-il indiqué.

     »Nous nous sommes dans un monde où il y a beaucoup de zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui sont transmissibles de l’animal à l’homme. Si de telles maladies sont détectées à l’abattoir, grâce à l’identification on pourrait remonter au propriétaire. Et si c’est une maladie contagieuse, on prend les dispositions nécessaires »  affirme le spécialiste en zootechnique et agroéconomie.

    Ainsi, il recommande que les populations soient sensibilisées sur les dangers de ces maladies parmi lesquelles on peut citer la fièvre de la Vallée du Rift, la tuberculose et d’autres pathologies comme les charbons.

    En plus de ces maladies, l’ingénieur agronome signale la présence d’autres types de pathologies propagées par les animaux et qui ne peuvent être détectées que dans les laboratoires.

     »Il existe d’autres pathologies très graves qui peuvent entrainer une mortalité rapide, en 24-48 heures, au maximum. Il s’agit du charbon bactéridien, une maladie foudroyante qui entraine une septicémie au niveau de l’organisme contaminé par un animal mort que les gens ont tendance à dépiécer. Ce qui pose la problématique de l’abattage clandestin », alerte Dr Ibrahima Thiam.

    Chef de service départemental de l’élevage et des productions animales de Birkelane, Samba Thioye est du même avis. En effet, il trouve que la lutte contre le vol de bétail contribue largement à promouvoir la santé publique.

    Ses services effectuent régulièrement des inspections ante et post-mortem.

     »Pour l’inspection ante mortem, il y a l’identification qui consiste à retracer l’animal avant son abattage », explique-t-il.

    Ce qui, selon M. Thioye, fait partie des solutions mises en place, en plus de la surveillance épidémiologique pour déceler les différentes pathologies.

     »Le vol de bétail cause un véritable problème de santé publique pour les populations, puisque l’abattage du bétail volé ne répond à aucune norme sanitaire », a relevé Samba Thioye qui en  appelle à la diligence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’il prenne des mesures allant dans le sens de combattre définitivement le phénomène du vol de bétail.

    ADE/ASB/HB/OID/ADL

     

  • SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Centre de recherches et d’études pour le développement en Afrique (CREDA) va présenter, samedi, à 10h, à l’institut Confucius de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), un rapport de contribution à l’Agenda Sénégal 2050, a appris l’APS de son président, Alioune Badara Sy.

     »Cette contribution n’enlève en rien la pertinence et la qualité du contenu du Nouveau référentiel. Au contraire, il rentre dans le sillage de l’élargissement des perspectives d’actions, en proposant des axes opérationnels sur trois années, afin de poser les jalons du développement à travers vingt sous-secteurs », a-t-il ajouté.

    A ce propos, M. Sy a rappelé que le Premier ministre, Ousmane Sonko qui, lors du lancement officiel du Référentiel Sénégal 2050, avait  »exhorté l’ensemble des forces vives de la nation sénégalaise à s’approprier ce nouvel instrument des politiques publiques et y apporter des améliorations, si nécessaire ».

     »Cet esprit d’ouverture républicaine a poussé le CREDA, à travers son programme Management Leadership à organiser un atelier de partage sur l’Agenda avec la participation de sommités africaines de divers horizons, ayant permis la production de ce document », a-t-il ajouté.

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIES / Kaolack : l’Etat invité à s’appuyer sur le secteur privé national pour la souveraineté économique

    SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIES / Kaolack : l’Etat invité à s’appuyer sur le secteur privé national pour la souveraineté économique

    Kaolack, 6 fév (APS) – Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK), Serigne Mboup, a invité les autorités sénégalaises à s’appuyer sur le secteur privé national pour pouvoir atteindre une souveraineté économique.

     »L’Etat et les Sénégalais, de manière générale, doivent travailler pour atteindre la souveraineté économique, parce que les possibilités pour y arriver sont là, dans toutes les régions du pays. Il faut que l’Etat, à travers les ministères concernés pensent au secteur de l’industrie, au lieu de penser à appeler des investisseurs étrangers qui ne pourront rien faire sans nous’’, a-t-il notamment faire valoir.

    Mboup, également directeur de la Société DOMITEXKA, spécialisée dans la production de produits textiles, s’exprimait jeudi, lors d’une visite effectuée dans cette usine deux-cent travailleurs implantée à Kaolack.

     »L’Etat ne peut pas recruter mais il encourage les Petites et moyennes entreprises et les Petites et moyennes industries (PME-PMI), l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes (…). C’est comme ça que ça se passe partout dans le monde’’, a indiqué Serigne Mboup, également maire de la commune de Kaolack.

    Selon lui, si les autorités adoptent cette approche, elles pourront aider à absorber le taux de chômage à travers la création d’emploi qui est ‘’problématique’’ dans ce pays.

    Révélant qu’au Sénégal on dépense ‘’entre 500 et 600 milliards de francs CFA’’ en produits textiles, Serigne Mboup a invité les tenants du pouvoir à s’inspirer du Bénin où le président Patrice Tallon a investi ‘’plus de trois-cent milliards de francs CFA’’ dans ce secteur.

     »Aujourd’hui, les productions du Bénin dans le domaine du textile, sont vendues un peu partout dans le monde, en Europe et aux Etats-Unis notamment. C’est la même chose pour le Mali et la Côte d’Ivoire, parce que tout le monde est maintenant conscient que le secteur de la mode se développe’’, a soutenu Mboup.

    Il a annoncé avoir ‘’convaincu’’ Masse Thiam, ancien directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), pour venir diriger l’usine SOTEXKA.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) du Sénégal a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement du projet d’animation de son centre de production propre (CPP), qui est chargé de ‘’promouvoir le partage de bonnes pratiques et le transfert de technologies durables’’ en matière de développement des industries propres.

    Le BMN s’est lancé dans cette initiative avec l’aide de la Fondation africaine pour le climat, laquelle, créée en 2020, se présente comme ‘’le premier intégrateur stratégique dirigé par des Africains et travaillant à la jonction du changement climatique et du développement’’.

    Le CPP a pour mission de ‘’renforcer les capacités des experts nationaux, des entreprises et des institutions financières’’, de fournir une ‘’assistance technique’’ aussi aux petites et moyennes entreprises.

    Le Bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal rappelle avoir intégré le Réseau mondial des centres de production propre depuis 2014.

    Il a signé un accord de financement avec la Fondation africaine pour le climat.

    Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat

    Le renforcement des capacités des entreprises et des acteurs institutionnels – auquel contribuera le CPP – portera sur l’économie circulaire, les exigences du marché carbone et de la finance durable, l’efficacité énergétique et le développement de projets d’énergie solaire.

    Les industries propres, celles qui polluent très peu, sont une opportunité pour qui veut renforcer sa résilience face aux changements climatiques, a rappelé la directrice du changement climatique, de la transition écologique et du financement vert au ministère sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Madeleine Diouf Sarr.

    ‘’Le Sénégal est un pays vulnérable, qui s’active sans cesse dans la mise en œuvre de solutions de résilience face aux conséquences des évènements désastreux causés par les changements climatiques. Et les industries propres sont, pour nous, une opportunité pour renforcer la résilience face aux changements climatiques’’, a dit Mme Sarr en intervenant à la cérémonie de lancement du projet d’animation du CPP.

    Fatou Dyana Ba, la directrice du Bureau de mise à niveau des entreprises

    ‘’Notre vision […] est celle d’une transition juste et inclusive, qui contribue au développement durable du pays, tout en créant des opportunités économiques pour nos entreprises et nos communautés’’, a expliqué Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat.

    Le renforcement des capacités des entreprises sénégalaises portera sur les exigences du marché carbone et le développement de projets d’énergie solaire, selon M. Cissé.

    ‘’Ce projet [vient] renforcer le leadership du pays en matière de transition industrielle verte et durable’’, a-t-il assuré.

    Fatou Dyana Ba, la directrice générale du BMN, a tenu à rappeler que l’organisme public chargé de la mise à niveau des entreprises ‘’mène depuis 2010 des actions de promotion […] du développement durable, à travers plusieurs activités et un certain nombre de programmes’’.

    MFD/ESF/ASG