Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / Décès de Youssoupha Wade, ancien président du Haut Conseil du dialogue social

    SENEGAL-ECONOMIE / Décès de Youssoupha Wade, ancien président du Haut Conseil du dialogue social

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) a annoncé, jeudi, le décès survenu le même jour à Dakar de Youssoupha Wade, son président d’honneur et membre fondateur.

    Le défunt, ancien président du Haut Conseil du dialogue social, sera inhumé au cimetière musulman de Yoff, à Dakar, à la suite de la levée du corps prévue à 15 heures, à la mosquée de Mermoz, un quartier dakarois, selon un communiqué du CNP.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Deux cent soixante-seize projets et programmes en cours de finalisation, selon le Premier ministre

    SENEGAL-ECONOMIE / Deux cent soixante-seize projets et programmes en cours de finalisation, selon le Premier ministre

    Dakar, 6 fév (APS) – Le gouvernement travaille à la « finalisation » d’un portefeuille de 276 projets et programmes à mettre en œuvre au cours des cinq prochaines années, a annoncé le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du dernier Conseil des ministres.

    Une quarantaine de réformes structurelles seront menées au cours de la même période, a-t-il dit lors de la réunion gouvernementale hebdomadaire de ce mercredi 5 février.

    « Le travail […] a abouti à un portefeuille global de deux cent soixante-seize projets et programmes, dont soixante considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre », rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Lors de la réunion, « le Premier ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en œuvre opérationnelle de l’agenda ‘Sénégal 2050’, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029 soumise [au] président de la République », a écrit M. Sarré.

    Il ajoute que le chef du gouvernement « a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents projets et programmes en cours » d’exécution. « Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Certains projets ont « une durée de vie supérieure à cinq, voire dix ans », note le porte-parole du gouvernement, concernant les « constats préoccupants » relevés.

    Le gouvernement affirme avoir constaté « de faibles taux de réalisation inférieurs à 20 %, malgré une longue durée d’implantation, l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement, [ainsi que] le chevauchement d’objectifs [poursuivis par] plusieurs ministères ».

    « Le Premier ministre a […] demandé au groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions », note M. Sarré.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement va tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain  

    SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement va tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain  

    Dakar, 6 fév (APS) – Le chef de l’État a demandé au Premier ministre de tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain, dans le but de proposer au gouvernement « une nouvelle feuille de route ambitieuse », annonce le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février.

    « Le président de la République a invité le Premier ministre à tenir, d’ici à la fin de mars 2025, un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse », a annoncé le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Le chef de l’État a parlé, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, de « la nécessité de poursuivre […] l’accélération des procédures » avec lesquelles le gouvernement accorde les agréments aux acteurs de ce secteur.

    « Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le ministre de l’Agriculture et le secrétaire d’État chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues », ajoute M. Sarré.

    Il signale, dans le communiqué du Conseil des ministres, que « l’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en œuvre des politiques publiques ».

    Le gouvernement estime que « la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations qui se sont mobilisées lors de la 9ème édition des Journées « Setal Sunu Réew ». Il a ensuite demandé au Gouvernement de procéder à une évaluation générale de la mise en oeuvre du concept « Setal Sunu Réew » et de son appropriation durable par les populations. Il convient notamment d’intégrer davantage les cibles scolaires prioritaires, les élèves (des écoles et daara), mais également les conseils et associations de quartier soutenus par la mobilisation permanente des structures et services publics tels que la SONAGED et de toutes les bonnes volontés.

    Le Sénégal doit promouvoir une culture de propreté et de préservation du cadre de vie. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de lui proposer un nouveau format de la Journée nationale de mobilisation citoyenne qui sera lancé lors des festivités du 04 avril 2025, marquant le 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Ce nouveau format d’engagement citoyen doit constituer un axe majeur du Programme national de Promotion de la Citoyenneté placé sous la coordination du Premier Ministre.

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du rôle de l’enseignant et de l’école dans le renforcement de la citoyenneté et de la construction nationale. La matérialisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère repose sur un engagement patriotique exemplaire en particulier dans l’espace scolaire. Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de la Formation professionnelle et technique de travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative et le Ministère des Forces armées pour renforcer l’instruction civique dans les curricula et la vulgarisation des valeurs de discipline, de solidarité et d’excellence dans le système éducatif. Il a exhorté le Gouvernement à veiller au fonctionnement optimal des établissements scolaires et au renforcement permanent de l’encadrement des élèves et apprenants dans le contexte du développement du numérique et de l’Intelligence artificielle.

    Le Président de la République a rendu un hommage particulier à toutes les générations d’enseignants qui ont oeuvré sans relâche pour asseoir la formation de qualité des élèves et contribuer au rayonnement de notre système éducatif. Il a magnifié le rôle primordial et la place fondamentale des enseignants dans la valorisation du capital humain national. La Nation reconnaissante, va d’ailleurs organiser, le 06 février 2025, sous l’égide du Ministère de l’Education nationale, la cérémonie de remise du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant que le Président de la République présidera.

    Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil pour saluer le travail remarquable des hommes de Lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines. Ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au Secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines. Il a aussi indiqué l’urgence de restructurer et de renforcer le Fonds d’aide à l’édition et de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique. Il a, par ailleurs, invité le Ministre en charge de la Culture à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en oeuvre des politiques publiques notamment celles culturelles relevant de l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Il a demandé au Ministre et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de Lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un Forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes.

    L’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en oeuvre des politiques publiques. C’est dire que la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays. A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, d’ici fin mars 2025, un Conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse. Il a aussi indiqué au Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, la nécessité de poursuivre les actions visant l’accélération des procédures d’obtention des agréments. Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le Ministre de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues.

    Enfin, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ensemble du Gouvernement pour toutes les diligences accomplies ayant permis le lancement, le lundi 3 février 2025, à Fass Touré, dans le département de Kébémer, de la phase 2 de l’important projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en oeuvre opérationnelle de l’Agenda Sénégal 2050, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029, soumise à la validation de Monsieur le Président de la République.

    Le travail de déclinaison stratégique a abouti à un portefeuille global de deux cents soixante-seize (276) projets et programmes, dont soixante (60) considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre. Il a relevé le défi majeur que constitue la mise en oeuvre agile et structurée de cet agenda.

    Dans ce sillage, le Premier Ministre a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents (500) projets et programmes en cours. Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le Groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets, notamment :

    – une durée de vie supérieure à cinq voire dix ans ;

    – de faibles taux de réalisation inférieurs à 20% malgré une longue durée d’implantation ;

    – l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement ;

    – le chevauchement d’objectifs sur plusieurs ministères ;

    – l’absence de reporting régulier à la tutelle technique pour des projets opérés par des entités du secteur parapublic.

    Le Premier Ministre a ainsi demandé au Groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions.

    Enfin, le Premier Ministre a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le bilan d’étape de la préparation du pèlerinage à la Mecque édition 2025 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a présenté la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024 et le processus de révision et d’actualisation de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) ;
    • Le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une présentation des Programmes et projets prioritaires 2025-2029.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :

    • Monsieur Moustapha NDOUR, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 514 533/C, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Mali, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER, Président de la République fédérale d’Allemagne, en remplacement de MonsieurCheikh Tidiane SALL, appelé à d’autres fonctions ;
    • MonsieurIbrahima SECK, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 518 954/D, précédemment Premier conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Malaisie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal à Oman, auprès de Sa Majesté Haitham Bin TARIQ Al Saïd, Sultan d’Oman, en remplacement de Monsieur Serigne Aliou DEME.

    Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce:

    • Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule 604457/D, Conseiller spécial à la Primature, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH.
    • Monsieur Assane Diankha, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Ndèye Oumou NDIAYE.

    Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

    • Monsieur Babacar GUEYE, Professeur de classe exceptionnelle, Spécialiste du Droit de la mer, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), en remplacement de Madame Sokhna BENGA appelée à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

    • Monsieur Gade Kounta, Ingénieur en Génie civil, manager des infrastructures publiques, est nommé Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC), en remplacement de Monsieur Cheikh DIOP.
    • Monsieur Serigne NDIAYE, Ingénieur des grands travaux, génie civil, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), en remplacement de Madame Aissatou Diokhané Sow.

    Au titre du Ministère dela Communication, des Télécommunications et du Numérique

    • Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel des Télécoms (FDSUT), en remplacement de Monsieur Serigne Abdoul Ahad Ndiaye ;
    • Monsieur Boubacar Roger THIAM, Expert en Ingénierie financière et Data Science, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie numérique et du Partenariat, en remplacement de Madame Bitilokho Ndiaye.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique

    Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a annoncé, mercredi, une opération de désencombrement des marchés, à partir du 20 février prochain, pour rendre fluide la circulation dans les grandes artères de la ville.

    Cette opération va débuter par le marché de Sor ou Tendiguedj, a-t-il précisé au terme d’une réunion avec le maire de Saint-Louis, Mansour Faye.

    Il a expliqué le choix de la date du 20 février 2025 par l’approche du mois de Ramadan.

    Selon M. Sow,  »parallèlement des solutions sont à l’étude pour des marchés plus modernes et répondant aux normes de sécurité ».

    L’encombrement des grandes artères est source d’accident de la circulation dont le principal responsable est l’occupant de l’espace public, a dit le préfet, affichant sa volonté d’installer de cette opération dans la durabilité.

    Le maire Mansour Faye a saisi cette occasion pour demander aux autorités gouvernementales d’accompagner la commune à doter Saint-Louis de marchés modernes.

     »Saint-Louis a grandi et ses marchés qui datent de longtemps ne satisfont plus les besoins de la ville », a dit le maire qui met l’accent sur l’augmentation de la population et les perspectives de l’exploitation du gaz.

    Selon lui, la mairie va accompagner cette opération en mobilisant les moyens nécessaires pour sa réussite.

    AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Chemin de fer : un programme de construction de 2000 kilomètres de voies annoncé

    SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Chemin de fer : un programme de construction de 2000 kilomètres de voies annoncé

    Diourbel, 5 fév (APS) – Le directeur général de la société nationale des chemins de fer du Sénégal (SN-CFS), Ibrahima Ba a annoncé, mercredi, à Diourbel (centre),  »un ambitieux programme » de construction de 2000 kilomètres de nouvelles voies ferrées à écartement standard à l’échelle du territoire national.

     »(…) Il y a un ambitieux programme de développement et de maillage du territoire en chemins de fer dans le cadre de la vision Sénégal 2050 où, il y a deux mille kilomètres de nouvelles voies à écartement standard comme les voies (…) du Train express régional (TER). Donc, c’est une infrastructure moderne qui est prévue dans le cadre de cette vision », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait en marge d’une visite de travail à la gare ferroviaire de Diourbel où il a rencontré les acteurs du secteur en présence de ses collaborateurs.

    « La première étape de ce programme va concerner la ligne Dakar-Tambacounda qui est inscrite comme projet prioritaire pour ce quinquennat du président de la République, Bassirou Diomaye Faye », a indiqué le directeur de la SN-CFS.

    A l’en croire, ce projet dont les études sont en train d’être mises à jour va contribuer à la redynamisation des échanges commerciaux entre le Sénégal et le Mali.

    Selon lui, il faut un plan de rattrapage dans le domaine des chemins de fer pour redynamiser ce sous secteur des transports.

    Ibrahima Ba a expliqué que cette visite de travail vise à partager avec les travailleurs les nouvelles orientations de la société et le rôle qu’elle doit jouer dans la mise en œuvre de la nouvelle vision Sénégal 2050.

     »Cette rencontre, a-t-il ajouté, est aussi l’occasion de recueillir leurs préoccupations par rapport à leurs conditions de travail sur le terrain afin de l’améliorer de manière durable ».

    MS/SBS/OID/AB

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    Dakar, 5 fév (APS) – Le directeur général des Industries chimiques sénégalaises (ICS), Mama Sougoufara, a présenté, mercredi, à Dakar, un bilan décennal positif de l’entreprise, qui se traduit notamment par une augmentation de son apport au produit intérieur brut du pays et une forte hausse de la contribution directe annuelle au budget de l’État. 

    Ces performances poussent le fabricant de phosphates à vouloir ouvrir une nouvelle usine de production d’acide phosphorique.

    De 2014 à 2023, les ICS ont fourni une contribution directe globale de 84 milliards de francs CFA au budget de l’Etat du Sénégal, a annoncé M. Sougoufara sur la base d’une étude menée par le cabinet PricewaterhouseCoopers.

    ‘’Au cours des dix dernières années, 84 milliards de francs CFA ont été versés [aux autorités du pays] en guise de contribution directe au budget de l’État’’, a-t-il dit en présentant à la presse le rapport élaboré par ce cabinet international.

    ‘’Avec le redressement de l’entreprise, la contribution en termes de dividendes pour l’État du Sénégal a augmenté significativement’’, a affirmé M. Sougoufara.

    En 2023, ‘’des dividendes de près de 25 milliards de francs CFA ont été versés à l’État du Sénégal’’, a-t-il dit en présentant le rapport intitulé ‘’Impact des ICS sur l’économie sénégalaise’’.

    La contribution des ICS au produit intérieur brut du Sénégal est passée de 32,7 milliards de francs CFA en 2015 à 120,4 milliards en 2023, avec un pic de 271,1 milliards en 2022, a déclaré le directeur général de cette entreprise dont le capital est majoritairement détenu depuis 2014 par Indorama, un groupe indien.

    ‘’Cette évolution, confirme le rôle de plus en plus visible des ICS dans la création de richesses au Sénégal’’, a-t-il souligné, ajoutant que les Industries chimiques sénégalaises représentaient 13,87 % du secteur extractif sénégalais en 2023, contre 11,62 % en 2015.

    Les ICS ont présenté leur bilan décennal à la presse, ce mercredi, à Dakar.

    L’entreprise, avec 5.000 emplois directs, est ‘’le premier employeur en milieu rural et le premier employeur du secteur minier’’, a dit son directeur général.

    En 2014, le coût des biens et services achetés par les ICS auprès des entreprises sénégalaises s’élevait à 45 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué.

    En 2023, les commandes de biens et services des Industries chimiques du Sénégal auprès des entreprises locales étaient estimées à 80 milliards, selon Mama Sougoufara.

    De 2014 à 2023 aussi, le nombre des entreprises partenaires des ICS est passé de 269 à 627, a signalé M. Sougoufara, ajoutant que la société minière dépense 1,5 milliard de francs CFA par an pour ses activités de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

    ‘’Il y a […] 150.000 personnes bénéficiaires directes par an’’, en ce qui concerne le volet RSE de l’entreprise, a-t-il dit.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif’’

    Les fonds destinés à la politique de RSE des ICS vont, pour la plupart, à l’assistance sociale fournie à des handicapés et aux consultations médicales offertes gratuitement aux populations, selon Mama Sougoufara.

    En raison de toutes ces performances, les Industries chimiques du Sénégal envisagent d’implanter une nouvelle usine de production d’acide phosphorique, dont le coût est estimé à 240 milliards de francs CFA, a-t-il annoncé.

    Il n’existe pas un secteur d’activité plus transparent que celui des mines au Sénégal, en raison du contrôle exercé sur les entreprises minières par l’État, avec l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a soutenu le directeur général de Dangote Cement Sénégal et président de la Chambre des mines du Sénégal, Ousmane Mbaye.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif, parce que tout simplement, avec l’ITIE’’, les sociétés minières, en plus d’être contrôlées par l’État, sont obligées de publier des rapports annuels depuis 2013, a dit M. Mbaye en intervenant à la présentation du rapport.

    CS/ESF/OID

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    Dakar, 5 fév (APS) – Les entreprises et les décideurs politiques doivent recourir à l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer leurs performances, estime l’ingénieur commercial Maxime Mamert en intervenant, mercredi, à Dakar, à la présentation d’un évènement destiné à la promotion de la digitalisation, le Sage Africa Tour.

    ‘’L’intelligence artificielle doit être intégrée à nos solutions et être un accompagnateur pour les décideurs, pour les entreprises’’, a dit M. Mamert.

    Il est d’avis qu’‘’il faut continuer à améliorer la productivité des entreprises […] en ayant des armes compétitives, pour continuer à grandir [et à supporter] la concurrence’’.

    ‘’Ces solutions [offertes par] l’IA vont permettre aux collaborateurs des entreprises, aux décideurs et dirigeants de choisir au bon moment les investissements qu’ils doivent faire [pour] s’affranchir des tâches rébarbatives et à faible valeur ajoutée’’, a poursuivi Maxime Mamert.

    L’ingénieur commercial soutient que l’intelligence artificielle, malgré ses avantages, ‘’ne remplacera jamais l’humain’’.

    ‘’Cela a commencé par l’art, l’industrie, la science, la médecine, etc. Aujourd’hui, le constat est sans appel, les études sont claires : l’intelligence artificielle va [s’introduire] dans la finance et la comptabilité’’, a dit Mickael Mina en intervenant à la présentation du Sage Africa Tour.

    L’IA va donner aux directions financières et comptables plus de précision, a-t-il ajouté.

    MFD/OID/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Le projet ‘’Initiative pour le renforcement des jeunes dans la transformation des systèmes agroalimentaires et de promotion des emplois verts’’ a été lancé, mercredi, à Kaffrine (centre).

    Le projet est initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en partenariat avec l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) et l’Ong Enda Ecopop.

    Il vise à renforcer les capacités des jeunes, afin qu’ils maîtrisent mieux les processus de transformation du système agroalimentaire urbain. 

    ‘’Le projet vise surtout à les aider à intégrer le réseau mondial des jeunes qui travaillent à améliorer ces dispositifs et à rendre plus pertinent la problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes au niveau du processus agroalimentaire’’, a expliqué Abdoulaye Cissé, directeur exécutif de l’Ong Enda Ecopop.

    Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un atelier consacré au lancement du projet qui vise également à renforcer les jeunes pour accélérer le verdissement et la transformation des systèmes agroalimentaires urbains, en promouvant des opportunités d’emplois verts à Kaffrine.

    Selon M. Cissé, cette nouvelle initiative vient en appui pour contribuer à  »stopper » cette vague migratoire interne comme externe, constatée depuis des années.

    Venue présider la rencontre, Aïssatou Ndiaye Diallo, préfet du département de Kaffrine, a souligné la place centrale de la région dans le développement économique du pays.

    ‘’Kaffrine est une région foncièrement agricole, où il y a beaucoup d’opportunités en termes de production. Aujourd’hui, face aux enjeux liés au changement climatique, l’idée d’inclure la dimension environnementale dans ce processus va permettre d’assurer la durabilité du projet’’, a-t-elle indiqué.

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Lancement d’un projet destiné à promouvoir les bonnes pratiques agricoles

    SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Lancement d’un projet destiné à promouvoir les bonnes pratiques agricoles

    Dakar, 4 fév (APS) – Le projet ‘’Réseau en agroécologie pour promouvoir la durabilité des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre (RADIUS)’’ a été lancé, mardi, à Dakar.

    Le projet a été lancé lors d’un atelier par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF). Il vise à poser les bases d’une initiative régionale destinée à promouvoir des pratiques agricoles durables et renforcer la sécurité alimentaire grâce à l’agroécologie.

    ‘’Ce projet vise aussi à renforcer les capacités des acteurs du secteur agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre et développer des pratiques agroécologiques’’, a déclaré Modou Fall Guèye, directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), à l’ouverture de l’atelier de lancement.

    Financé par l’Union européenne à hauteur de 3 milliards de francs CFA, le projet RADIUS vise entre autres à accompagner la transition écologique des systèmes agricoles dans cinq pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Sénégal, et Côte d’Ivoire.

    Venu représenter le ministre de l’Environnement, M. Guèye a insisté sur l’importance d’adopter des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement, telles que l’agro écologie afin de favoriser une approche holistique de l’agriculture qui promeut la biodiversité, régénère les sols et réduit l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques.

    Moumini Savadogo, directeur exécutif du CORAF, a indiqué que le projet RADIUS incarne leur engagement pour une transition agro écologique durable en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    ‘’Ce projet, selon lui, est une réponse claire aux défis climatiques et environnementaux qui pèsent sur nos systèmes alimentaires’’.

    M. Sawadogo estime que la mise en œuvre de ce projet, porté par des universitaires et des ONG, pourrait accélérer l’adoption des pratiques agroécologiques dans les pays concernés.

    Le directeur de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Moustapha Guèye, a relevé que  la structure qu’il dirige a accumulé une riche expérience dans le domaine de l’agroécologie, particulièrement ces dernières années.

    Il a rappelé que l’ISRA travaille pour l’intensification agroécologique et le développement des systèmes de production efficients en ressources, résilients et inclusifs, dans le but de favoriser le développement des systèmes alimentaires territorialisés.

    Moustapha Guèye a invité à une collaboration étroite avec des institutions académiques, des centres de recherche et des ONG internationaux pour renforcer la capacité à générer des innovations adaptées aux besoins des agriculteurs.

     Il a affirmé l’engagement indéfectible de l’ISRA à accompagner la mise en œuvre de ce nouveau projet.

    Cet atelier ouvert mardi à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) prend fin mercredi. La cérémonie de lancement a enregistré la participation d’acteurs clés du secteur agricole, de chercheurs, de décideurs politiques, des organisations paysannes, ainsi que des partenaires techniques et financiers.

    AB/OID