Catégorie : economie

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Le gouvernement adopte un projet de décret d’application de la loi régissant les start-ups

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Le gouvernement adopte un projet de décret d’application de la loi régissant les start-ups

    Dakar, 29 jan (APS) – Le gouvernement sénégalais annonce avoir adopté, lors de son Conseil des ministres de ce mercredi, un projet de décret portant application d’une loi du 6 janvier 2020 relative à la création et à la promotion de la start-up au Sénégal.

    Le communiqué du Conseil des ministres, qui donne cette information, annonce aussi que le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a informé ses collègues du niveau d’avancement du projet visant à créer huit pôles territoriaux dans le pays.

    Le gouvernement va ‘’activer’’ cette année les huit pôles économiques prévus dans son programme national de développement, a assuré le président de la République, lundi 23 janvier, à Diamniadio (ouest).

    Ces pôles seront les ‘’assises stratégiques de la territorialisation des politiques publiques’’, avait-il précisé en présidant la conférence des administrateurs et managers publics.

    ‘’Le Premier ministre a informé le Conseil de la poursuite des travaux de mise en œuvre opérationnelle de l’agenda ‘Sénégal 2050’ en mettant l’accent sur l’affinement de la liste des projets, programmes et réformes prioritaires à soumettre [au] président de la République, au plus tard à la mi-février 2025’’, lit-on également dans le communiqué publié par le gouvernement après sa réunion hebdomadaire.

    ESF

  • SENEGAL-ASIE-COOPERATION / Les autorités sénégalaises créent une ‘’task force’’ chargée d’examiner les partenariats avec les pays asiatiques

    SENEGAL-ASIE-COOPERATION / Les autorités sénégalaises créent une ‘’task force’’ chargée d’examiner les partenariats avec les pays asiatiques

    Dakar, 29 jan (APS) – Le gouvernement sénégalais a déclaré, mercredi, avoir créé une ‘’task force’’ réunissant plusieurs ministères et sociétés nationales stratégiques, dans le but d’évaluer les partenariats en cours ou envisagés, entre le Sénégal et les pays du Proche-Orient, du Moyen-Orient et du reste de l’Asie.

    ‘’Une task force réunissant un certain nombre de ministères, l’APIX et le FONSIS a été mise en place. Elle est notamment chargée d’évaluer les partenariats en cours, d’analyser les dossiers soumis au Premier ministre et relatifs aux intentions de partenariat avec ces pays’’, annonce le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    Cette nouvelle instance est également chargée d’‘’identifier les opportunités d’investissements directs étrangers ou de portefeuille au Sénégal en provenance de ces pays’’.

    La ‘’task force’’ va évaluer ‘’environ 200 partenariats ou projets de partenariats dans divers domaines, avec une quinzaine de pays et d’institutions financières’’, précise le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Mines : le chef de l’État demande au gouvernement de créer un comptoir commercial national de l’or

    SENEGAL-ECONOMIE / Mines : le chef de l’État demande au gouvernement de créer un comptoir commercial national de l’or

    Dakar, 29 jan (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, d’évaluer l’impact de l’exploitation minière sur les collectivités territoriales situées près des mines, d’améliorer les relations entre les sociétés minières et les riverains des mines, et de créer un comptoir commercial national de l’or.

    ‘’La prise en compte par l’État de la situation des populations vivant dans les zones minières devient une priorité nationale. Voilà pourquoi le président de la République a demandé aux ministres chargés des Mines, des Collectivités territoriales, des Finances, de l’Économie et de l’Environnement de procéder […] à l’évaluation nationale de l’impact économique, social et environnemental de l’exploitation minière sur le développement des localités polarisées’’, est-il écrit dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, que Bassirou Diomaye Faye a évoqué ‘’l’urgence de faire le point sur le Fonds d’appui au développement des collectivités territoriales et les investissements en infrastructures sociales de base issus des prescriptions du Code minier’’.

    ‘’Le président de la République a demandé au gouvernement de définir, avec les acteurs territoriaux, un mécanisme consensuel d’amélioration des relations entre les sociétés minières et les populations’’, a ajouté M. Sarré.

    L’amélioration de ces relations nécessite ‘’la préservation de l’environnement et du cadre de vie, la promotion des emplois locaux et un meilleur encadrement de la [politique de] responsabilité sociale des entreprises’’, a noté le porte-parole du gouvernement en citant le chef de l’État.

    En ce qui concerne ‘’la consolidation de la transparence dans le secteur minier’’, M. Faye, s’adressant au Premier ministre, a évoqué la ‘’nécessité d’évaluer l’action combinée, voire complémentaire, de la Société des mines de fer du Sénégal oriental et de la Société des mines du Sénégal’’.

    ‘’En outre, il a demandé au gouvernement d’œuvrer, dans le cadre de la souveraineté sur nos ressources, à la mise en place du comptoir commercial national de l’or’’, dans le but de ‘’satisfaire la forte requête de nos bijoutiers’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF

     

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Le chef de l’État préconise un approvisionnement correct des marchés en produits alimentaires

    SENEGAL-CONSOMMATION / Le chef de l’État préconise un approvisionnement correct des marchés en produits alimentaires

    Dakar, 29 jan (APS) – Bassirou Diomaye Faye a demandé au ministre de l’Industrie et du Commerce, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, de lutter contre toute spéculation sur les prix et d’approvisionner correctement les marchés en denrées et produits de consommation courante.

    ‘’Le chef de l’État a rappelé au gouvernement l’urgence de restructurer les systèmes d’approvisionnement du pays en produits alimentaires et en hydrocarbures, tout en tenant compte notamment du statut récent de pays producteur de pétrole et de gaz du Sénégal’’, annonce le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Le président de la République est revenu sur la gestion préventive des approvisionnements du pays et de la stabilité des prix des produits de consommation courante dans le contexte des débuts prochains du ramadan et du carême’’, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Ces deux évènements sont des périodes ‘’de grande ferveur religieuse’’ et ‘’de forte consommation de denrées et de produits de première nécessité (riz, sucre, huile, lait, farine, pain, etc.)’’, ajoute M. Sarré en citant le chef de l’État.

    Dès lors, Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au ministre de l’Industrie et du Commerce de lutter contre toute rétention des stocks et spéculation sur les prix des produits, de mobiliser tous les moyens nécessaires à l’approvisionnement suffisant et correct des marchés en denrées et produits de consommation courante, selon les prix fixés des produits homologués’’.

    Il a invité aussi le ministre de l’Industrie et du Commerce, le secrétaire d’État chargé des PME/PMI aussi, d’intensifier la promotion du ‘’consommer local’’ en impliquant les industries alimentaires.

    Il faut, pour y arriver, une ‘’accélération de l’exécution des projets et initiatives de transformation […] de la production nationale’’, note Amadou Moustapha Sarré en citant le président de la République.

    ‘’Le chef de l’État a rappelé au gouvernement l’urgence de restructurer les systèmes d’approvisionnement du pays en produits alimentaires et en hydrocarbures, tout en tenant compte notamment du statut récent de pays producteur de pétrole et de gaz du Sénégal’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-FINANCES-PROFIL / Amadou Tidiane Gaye, un inspecteur général d’État et ténor des finances publiques, nommé directeur général du Trésor  

    SENEGAL-FINANCES-PROFIL / Amadou Tidiane Gaye, un inspecteur général d’État et ténor des finances publiques, nommé directeur général du Trésor  

    Dakar, 29 jan (APS) – Amadou Tidiane Gaye, le nouveau directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, a acquis une solide expérience au sein de l’administration des finances publiques sénégalaises.

    Cet économiste diplômé de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar est en même temps inspecteur général d’État.

    M. Gaye, au service du Trésor public depuis plus de vingt ans, enseigne la comptabilité des collectivités territoriales depuis seize ans à l’École nationale d’administration (ENA) du Sénégal.

    Le nouveau directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor est l’un des piliers de la « modernisation » des finances publiques du Sénégal depuis les années 2000, selon une note reçue des services du ministère des Finances et du Budget.

    Depuis le 22 janvier dernier, Amadou Tidiane Gaye remplace Cheikh Tidiane Diop, directeur du Trésor depuis 2017.

    « Avec plus de deux décennies d’expérience dans la gestion publique, M. Gaye est reconnu pour ses contributions significatives à l’efficacité financière de l’État », indique la même note.

    Amadou Tidiane Gaye était directeur du contrôle interne de la DGCPT jusqu’à sa nomination à ses nouvelles fonctions, lors du dernier Conseil des ministres.

    Diplômé de la section Trésor de l’ENA en 2000, il entre dans l’administration des finances publiques par un poste d’adjoint-fondé de pouvoirs auprès du trésorier-payeur régional de Saint-Louis (nord).

    De 2002 à 2006, M. Gaye exerce les fonctions de percepteur municipal de Diourbel (centre), puis de Ziguinchor (sud).

    Il exerce ensuite des fonctions à responsabilités au sein de la DGCPT : chef du bureau des régies, percepteur de Guédiawaye (ouest), directeur du secteur parapublic, puis directeur du contrôle interne, pendant sept ans.

    L’école Bara-Guèye de Hann Plage, à Dakar, est la base de ce riche parcours professionnel. Il y a fait ses études élémentaires et a rejoint le collège Isaac-Foster de Dakar, où il a obtenu le brevet de fin d’études moyennes.

    Amadou Tidiane Gaye s’est très tôt intéressé à l’économie en optant pour la série B, au lycée Lamine-Guèye de Dakar.

    Titulaire d’un baccalauréat économique en 1993, il décroche une maîtrise d’économie, cinq ans plus tard, à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’UCAD, en se spécialisant dans l’analyse et la politique économiques.

    M. Gaye fait partie des membres fondateurs de l’Association sénégalaise des étudiants en analyse et politique économiques de l’UCAD.

    MFD/ESF/BK

  • SENEGAL- AGRICULTURE-DEFIS / Le DG de la SODAGRI  évoque les potentialités agricoles du barrage d’Affiniam

    SENEGAL- AGRICULTURE-DEFIS / Le DG de la SODAGRI évoque les potentialités agricoles du barrage d’Affiniam

    Bignona, 29 jan (APS) – L’aménagement des vallées rizicoles autour du barrage d’Affiniam, dans le département de Bignona (sud), devrait permettre aux populations riveraines de pratiquer l’agriculture toute l’année, a déclaré, mercredi, le directeur général de la Société de développement agricole et industriel, Aboubacar Sidy Sonko.

    « C’est une zone naturellement agricole et une zone où le potentiel est énorme », a-t-il dit en marge d’une tournée qu’il effectue dans la zone, pour s’enquérir de la situation de ce barrage situé dans la commune de Mangagoulac.

    Ce déplacement du directeur général de la SODAGRI fait suite à une mobilisation organisée dimanche dernier par des populations de la localité pour dénoncer l’impact de ce barrage anti-sel dont la pose de la première pierre avait été faite le 8 mai 1983.

    L’ouvrage hydro-agricole avait été réhabilité en 2020 dans le cadre d’une coopération avec la République populaire de Chine pour permettre l’aménagement des terres dans cette zone.

    L’ouvrage est désormais « fonctionnel, l’eau mobilisée. Il ne reste que d’aller vers l’aménagement des terres », a relevé Aboubacar Sidy Sonko, selon qui « la nouvelle vision », c’est de faire du barrage d’Affiniam, « un des poumons de la SODAGRI ».

    « Il faudrait maintenant procéder à l’aménagement des vallées rizicoles qui sont autour du barrage disposant d’un potentiel de plus de 11.000 hectares », a-t-il recommandé.

    « Si on réalise cet aménagement, ça peut permettre d’augmenter les emblavures dans la zone et on pourra faire dans cette zone la double culture, c’est-à-dire permettre aux agriculteurs de travailler douze mois sur douze », a encore fait valoir le DG de la SODAGRI.

    Il a évoqué « la nouvelle approche » de la structure qu’il dirige, consistant à « faire en sorte que tout producteur qui se trouve dans sa zone d’intervention, puisse accéder facilement à un service », relativement à la mécanisation, à la récolte ou à la transformation.

    « Les attentes sont fortes par rapport à cet ouvrage. Nous avons longtemps attendu. Nous espérons qu’en synergie avec les populations, nous allons très bientôt transformer les vallées rizicoles en véritables zones de production », a pour sa part indiqué le maire de Mangagoulac, Sekouna Diatta.

    L’édile a appelé les pouvoirs publics à donner suffisamment de moyens à la SODAGRI, afin qu’elle puisse accompagner les populations dans la mécanisation de l’agriculture.

    Il considère que le barrage d’Affiniam « peut permettre au Sénégal d’être autosuffisant en riz. Il faut mettre en place un mécanisme qui permet de travailler en synergie avec les communautés locales pour pouvoir y arriver ».

    MNF/SMD/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-INSTANCE / Ziguinchor: Demba Diémé porté à la tête du Cadre régional de concertation de la filière anacarde

    SENEGAL-AGRICULTURE-INSTANCE / Ziguinchor: Demba Diémé porté à la tête du Cadre régional de concertation de la filière anacarde

    Ziguinchor, 29 jan (APS) – Demba Diémé a été porté à la tête du cadre régional de concertation des opérateurs de la filière anacarde de Ziguinchor (sud), en remplacement de Siaka Diallo, pour “booster la production” de la filière dans la région, a constaté l’APS.

    M. Diémé a été élu mardi lors d’une assemblée générale de renouvellement de l’instance du Cadre régional de concertation de la filière anacarde de Ziguinchor.

    “Nous sommes prêts à se donner corps et âme pour qu’on puisse travailler dans les règles de l’art afin de régler toutes les questions venant de la filière cajou. Nous allons travailler pour l’intérêt des acteurs de la filière cajou afin de booster l’économie de la région de Ziguinchor”, a réagi Demba Diémé après son élection.

    Il dit avoir comme mission de booster la production de la filière cajou dans la région de Ziguinchor.

    “Tous ceux qui s’activent autour de la filière cajou doivent s’organiser comme un seul homme pour réfléchir ensemble sur tous les mécanismes et voir comment booster la filière cajou”, a appelé M. Diémé, sollicitant l’accompagnement des pouvoirs publics pour lui permettre d’atteindre ses objectifs.

    MNF/ASB/SBS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-LEGISLATION / Révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale : les acteurs de la région de Sédhiou exposent leurs préoccupations

    SENEGAL-ECONOMIE-LEGISLATION / Révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale : les acteurs de la région de Sédhiou exposent leurs préoccupations

    Sédhiou, 29 jan (APS) – Des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral de la région de Sédhiou (sud) ont passé en revue, lors d’un comité régional de développement spécial (CRD), leurs préoccupations en perspective de la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP).

    Le CRD a réuni pendant deux jours la société civile, les institutions, et les acteurs locaux. La cérémonie de clôture a été présidée, mardi, par le gouverneur de la région, Diadia Dia.

    Les préoccupations de ces acteurs portent, entre autres, sur le changement climatique, l’autonomisation des femmes, les conflits entre agriculteurs et pasteurs, le vol de bétail.

     »Au cours de cette réunion, plusieurs préoccupations ont été abordées, notamment dans les secteurs de la pêche, du changement climatique, de la jeunesse et de l’autonomisation des femmes’’, a déclaré Dièry Guèye, membre du comité ad hoc chargé du processus de révision de la LOASP.

    Diéry Guèye, membre du comité ad hoc.

    Concernant le foncier agricole et pastoral, les acteurs ont exprimé leurs inquiétudes sur les conflits potentiels dans la cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, a fait savoir M. Guèye, rappelant que la nouvelle loi prévoit des mécanismes solides permettant à chaque acteur de travailler en paix et de tirer profit de ses activités.

    Il a également affirmé que sur la question de l’environnement, les services concernés prendront des mesures nécessaires pour assurer une bonne gestion des ressources naturelles.

    Dièry Guèye a notamment promis que concernant la cohésion sociale, des mesures strictes seront mises en place pour assurer la paix sociale entre les différents acteurs.

    Sur le plan économique, a-t-il évoqué, l’objectif est de travailler intelligemment avec tous les acteurs à la base pour identifier les potentialités économiques de l’ensemble du territoire régional.

    ‘’En amont de cette rencontre, diverses organisations de producteurs ont tenu une réunion de quarante-huit heures, analysant minutieusement le projet de loi et partageant leurs préoccupations’’, a rappelé le gouverneur Diadia Dia.

    Il a précisé que ces organisations, provenant de secteurs tels que l’agriculture, la pêche, l’élevage, la foresterie, et l’aquaculture, ont joué un rôle actif durant les consultations régionales.

    Selon le gouverneur, parmi les principales recommandations formulées, figurent le renforcement des capacités des producteurs, le financement et l’amélioration des systèmes financiers pour les secteurs concernés par la LOASP.

    Le problème du vol de bétail, souvent évoqué lors des discussions, a également retenu l’attention des hautes autorités.

    Le chef de l’exécutif régional a fait savoir que des réunions ont été organisées avec les associations de lutte contre le vol de bétail, et des mesures ont été mises en place pour renforcer la présence des forces de défense et de sécurité, et créer des postes de gendarmerie le long de la frontière.

    Les conclusions et recommandations issues de ce CRD spécial constituent une étape essentielle dans la révision de la LOASP, visant à garantir une gestion durable et équitable des ressources agricoles et pastorales de la région, a-t-il laissé entendre.

    OB/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Louga: validation des concertations départementales sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale

    SENEGAL-AGRICULTURE-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Louga: validation des concertations départementales sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale

    Louga, 29 jan (APS) – Le processus de révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) a franchi une étape clé avec la validation des conclusions issues des concertations départementales dans la région de Louga, a indiqué, mardi, le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, Alpha Ba.

    ‘’La validation des conclusions des concertations départementales marque une étape essentielle dans la réforme de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale parce que cette démarche participative permet aux producteurs de faire entendre leurs préoccupations et de proposer des solutions adaptées à leurs réalités’’, a-t-il déclaré.

    M. Ba s’entretenait avec des journalistes à l’issue du Comité régional de développement (CRD) consacré aux concertations régionales sur la révision de la loi agro-sylvo-pastorale (LOASP), en présence de la gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.

    Il a souligné que ‘’cette rencontre s’inscrit dans une série de consultations menées à l’échelle nationale pour recueillir les avis et recommandations des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral’’.

    Selon lui, ‘’l’objectif de cette réunion était d’examiner et de valider les conclusions issues des consultations tenues dans les trois départements de la région’’.

    ‘’Notre rôle, en tant que décideurs, est d’intégrer ces recommandations dans un cadre législatif efficace et d’assurer leur mise en œuvre pour un développement durable du secteur’’, a-t-il assuré.

    La rencontre a rassemblé  »les représentants des organisations paysannes ainsi que les services techniques de l’État afin de discuter des orientations proposées par les producteurs eux-mêmes’’, a-t-il précisé.

    A l’issue des échanges, ‘’les acteurs ont partagé leurs préoccupations et avancé des solutions concrètes qui seront intégrées au projet de réforme », a-t-il fait valoir.

    Selon lui, ‘’les principales préoccupations soulevées portent sur l’accès à l’eau, un enjeu majeur dans cette zone pastorale, l’encadrement technique des producteurs, la mécanisation agricole ainsi que la formalisation du secteur’’.

    Il a souligné que ‘’les producteurs ont insisté sur la nécessité de transformer l’agriculture et l’élevage en véritables métiers bénéficiant d’un cadre juridique et de dispositifs de protection sociale’’.

    ‘’Ils ont également plaidé pour un accès facilité aux financements afin d’améliorer la productivité et moderniser leurs exploitations », a-t-il ajouté.

    Le ministre a rappelé que ‘’cette réforme repose avant tout sur les propositions des acteurs du secteur parce que l’Etat vise, à travers cette démarche participative, à doter le secteur agro-sylvo-pastoral d’un cadre législatif plus moderne et mieux adapté aux réalités des producteurs’’.

    Dans cette dynamique, il a souligné que ‘’le rôle de l’État est d’intégrer ces recommandations dans un cadre législatif adapté et de veiller à leur mise en œuvré’’.

    Il a également insisté sur ‘’l’importance du renforcement des dispositifs d’encadrement pour accompagner les producteurs dans cette transition’’.

    ‘’Les conclusions de cette rencontre seront prises en compte lors du Conseil national d’orientation agro-sylvo-pastorale, qui sera présidé par le chef de l’État’’, a-t-il assuré.

    Selon lui,  »ce conseil marquera une étape décisive dans l’adoption de la nouvelle loi et définira les stratégies de mise en œuvré ».

    DS/OID/SBS/SKS/ASB

  • SENEGAL-COLLECTITIVIES-ELEVAGE / Fanaye: le comité communal engagé à éradiquer le vol de bétail

    SENEGAL-COLLECTITIVIES-ELEVAGE / Fanaye: le comité communal engagé à éradiquer le vol de bétail

    Fanaye, 29 jan (APS)- Le comité communal de lutte contre le vol de bétail mis en place, il y a quelques années à Fanaye, dans le département de Podor (nord) participe, malgré des moyens limités, à l’éradication de ce fléau, en collaboration avec l’administration et la Gendarmerie, a déclaré son président, Bocar Ndiaye.

    ‘’En attendant le bilan de 2024, pour l’année 2023, nous avons permis de retrouver 38 vaches et 139 petits ruminants. Ce qui nous fait dire que des points importants ont été notés dans la lutte contre ce fléau’’, a-t-il informé.

    M. Ndiaye s’exprimait au cours d’un entretien avec l’APS, à l’occasion des préparatifs de la Journée nationale de l’Elevage prévue le 22 février prochain.

    Le comité communal qui a remplacé la section locale de l’association nationale de lutte contre le vol de bétail a été institué par le maire de Fanaye, à la suite d’un processus de partage avec l’ensemble des villages et hameaux.

    Une initiative qui a suscité une grande adhésion volontaire, selon Bocar Ndiaye, qui renseigne que la structure a aidé ‘’au démantèlement de réseaux de malfaiteurs’’, dont les membres ont été arrêtés par la Gendarmerie.

    ‘’Nous avons des membres dans toutes les localités, connus et indentifiables avec des femmes et des jeunes. Ici, tout le monde est engagé à éradiquer le vol de bétail dans la zone, car tous se sentent concernés’’, a soutenu M. Ndiaye.

    Il estime que c’est un travail très difficile, qui ‘’requiert engagement et volontarisme, avec des moyens limités’’, précisant que le soutien de la communauté est une source de motivation pour les membres du Comité communal.

    Bocar Ndiaye n’a pas négligé l’apport des populations qui a permis l’achat du véhicule qu’il utilise, sans oublier le volet communication à travers les réseaux sociaux qui est d’une importance capitale.

    Il souhaite, à défaut de corser les peines, ‘’l’application rigoureuse de la loi criminalisant le vol de bétail pour enfin éradiquer le phénomène’’.

    ‘’Les chefs de villages, les élus et les notabilités religieuses ont été suffisamment informés et sensibilisés pour prendre part à la lutte. Le comité travaille également en collaboration avec les autorités administratives, la brigade de gendarmerie de Thillé Boubacar, le service des Eaux et forêts et la Douane’’, a déclaré Bocar Gaye, le maire de Fanaye.

    M. Gaye qui a salué le travail des membres du comité a signalé que les résultats obtenus par le comité de lutte ont inspiré plusieurs collectivités dans le département et même hors des frontières du Sénégal, notamment dans la commune de Tékane, en Mauritanie.

    ‘’Avec nos voisins de la commune de Tékane en Mauritanie, nous tenons des rencontres périodiques et échangeons des informations en vue de retrouver des animaux volés’’, s’est réjoui M. Gaye.

    AHD/AT/ASB/SKS/SBS