Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Kanel: le PADAER met une unité de transformation à la disposition de la coopérative des femmes

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Kanel: le PADAER met une unité de transformation à la disposition de la coopérative des femmes

    Sinthiou Bamambé, 29 jan (APS) – Le Programme d’appui au développement et à l’entreprenariat rural (PADAER 2) a construit une unité de transformation d’un coût de 100 millions de francs CFA à Sinthiou Bamambé au profit de la coopérative des femmes du département de Kanel.

    « Ce hub qui se trouve dans la commune de Sinthiou Bamambé va aider la coopérative des femmes du département de Kanel à transformer des produits céréaliers et non ligneux. Il a coûté en construction et en équipements 100 millions de francs CFA », a indiqué mardi, Sada Ly, le coordonnateur national du PADAER 2.

    Il s’exprimait au cours d’une visite de la délégation du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural sur le site.

    D’après M. Ly, l’objectif est aussi ‘’d’appuyer ces femmes, dans un cadre organisé, à assurer la transformation de leurs produits’’ mais aussi, d’avoir des codes-barres.

    L’infrastructure située à la sortie de la commune de Sinthiou Bamambé permettra aux femmes, avec le produit fini, « de pouvoir participer à des rencontres au Sénégal et à l’étranger comme le salon international d’agriculture de Paris ».

    « Elles ont toutes reçu une formation à l’Institut des technologies alimentaires (ITA), à Dakar pendant une semaine. Ce hub est constitué d’une salle de réception, une autre pour le stockage et le tri. Il y a aussi une salle de réunion et des bureaux pour anticiper le recrutement prochain de personnel dans le cadre de sa gestion », a-t-il expliqué.

    Selon lui, l’infrastructure est construite en mode « préfabriqué » pour qu’elle soit enlevée et implantée ailleurs « une fois que le site ne soit plus accessible ».

    Sada Ly a fait savoir qu’en collaboration avec la mairie de Sinthiou Bamambé et le Fonds international de développement agricole (FIDA), un mini-forage solarisé y sera construit pour favoriser l’accès à l’eau.

    Il a informé que cette unité de transformation sera la première à être inaugurée sur les cinq prévues dans quatre régions d’intervention du projet.

    AT/OID/SBS/ASB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement local : l’AMS, l’ADM et la direction de la coopération décentralisée se donnent la main

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement local : l’AMS, l’ADM et la direction de la coopération décentralisée se donnent la main

    Mbour, 28 jan (APS) – L’Association des maires du Sénégal (AMS), l’Agence de développement municipal (ADM) et la direction de la coopération décentralisée ont signé, lundi, à Mbour (ouest), une convention de partenariat en vue de l’atteinte des objectifs de développement des mairies.

    Les trois partenaires veulent, à l’aide de cette convention, prendre en charge leurs préoccupations communes en termes de mobilisation de ressources et d’échange d’expériences, selon le président de l’AMS, Oumar Ba.

    ‘’L’ADM va participer au renforcement des capacités des maires, pour [leur] permettre […] d’élaborer des projets de développement et trouver des ressources innovantes’’, a expliqué M. Ba.

    Mahmoud Diop, le directeur général de l’ADM, espère que l’accord tripartite va faciliter la mobilisation des ressources et la mise en œuvre des programmes de coopération décentralisée des mairies.

    ‘’Les besoins des municipalités sont énormes, tandis que leurs capacités financières sont très faibles’’, a-t-il signalé, estimant que la convention va permettre aux mairies de trouver les financements dont elles ont besoin.

    ‘’Le recours à la coopération décentralisée peut être une opportunité de financement des municipalités’’, espère M. Diop.

    Papa Ngor Thiaw, le directeur de la coopération décentralisée, pense, lui aussi, que le partenariat noué va servir à financer le développement des communes.

    ‘’Nous travaillons avec les collectivités territoriales pour identifier les initiatives et les opportunités en matière de coopération décentralisée’’, a-t-il dit.

    Harouna Ba, le directeur des collectivités territoriales, s’est réjoui de l’initiative qui, à son avis, va apporter des ressources additionnelles aux mairies.

    DOB/ADI/ESF

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / L’Union européenne dit avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / L’Union européenne dit avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal

    Dakar, 28 jan (APS) – L’Union européenne (UE) estime avoir posé « les bases d’un partenariat rénové » avec le Sénégal, à l’occasion du premier « dialogue politique » entretenu par les deux parties, mardi, à Dakar, depuis l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités sénégalaises.

    Cette rencontre se tient chaque année entre les dirigeants du Sénégal et de la délégation de l’UE dans le pays. Celle de ce mardi est la première depuis l’élection du président Bassirou Diomaye Faye.

    « La session d’aujourd’hui nous a permis de poser les bases d’un partenariat rénové et gagnant-gagnant. Ce dialogue confirme que l’Union européenne et le Sénégal partagent bien plus qu’un simple partenariat », a dit Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, lors d’un point de presse, à la fin de la réunion.

    Il a tenu à préciser que le Sénégal est « le premier partenaire économique et commercial de l’Union européenne » dans la région. « C’est aussi notre premier partenaire au développement, avec 328 milliards de francs CFA de dons sur la période 2021-2027, et un effet de levier généré par ces dons d’un peu moins de 980 milliards en termes d’investissements au titre de notre stratégie Global Gateway », a ajouté M. Pisani.

    Selon lui, le programme national de développement « Sénégal 2050 » a été abordé lors de la réunion. « Nos valeurs démocratiques fortes enrichissent nos relations », a dit M. Pisani.

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal

    La délégation sénégalaise était conduite par Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Les deux parties ont discuté aussi de la compétitivité de l’économie sénégalaise, de la qualité du capital humain et d’autres sujets, selon l’ambassadeur de l’UE.

    « Notre offre de partenariat repose sur une stratégie innovante, qui regroupe les efforts des institutions européennes, des États membres de l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement », a dit l’ambassadeur de l’UE au Sénégal.

    Les représentants du Sénégal, parmi lesquels il y avait plusieurs ministres, disent avoir présenté aux représentants de l’UE la situation économique et financière du pays.

    « La délégation de l’Union européenne s’est montrée très réceptive et a réitéré sa volonté d’aider le Sénégal à réaliser ses objectifs, en matière de développement économique et social notamment, de renforcement de l’État de droit », a dit Yassine Fall.

    Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    « Nous avons présenté un agenda qui est totalement accepté, reconnu et soutenu par nos partenaires de l’Union européenne », a assuré Mme Fall.

    En novembre dernier, l’Union européenne et le Sénégal ont décidé de ne pas renouveler les accords qui autorisaient des navires de pays d’Europe à pêcher dans les eaux du Sénégal depuis plusieurs décennies.

    Il s’agit, pour le gouvernement, du respect de la promesse faite aux Sénégalais de réévaluer les accords de pêche.

    L’Union européenne, elle, estime qu’elle ne devait pas renouveler les accords de pêche parce que le Sénégal présentait des « défaillances » en matière de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    MFD/ESF/BK

  • SENEGAL-MINES-ENVIRONNEMENT / Une mission de parlementaire satisfaite des réalisations environnementales d’Eramet Grande Côte

    SENEGAL-MINES-ENVIRONNEMENT / Une mission de parlementaire satisfaite des réalisations environnementales d’Eramet Grande Côte

    Diogo (Tivaouane), 28 jan (APS) – Le président de la commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, Babacar Ndiaye, s’est dit très satisfait du « professionnalisme » de l’entreprise Eramet Grande Côte, après avoir effectué une visite dans la mine à Diogo, dans le cadre d’une mission parlementaire.

    Babacar Ndiaye s’est réjoui des réalisations de cette société opérant dans cette localité du département de Tivaouane. Il a évoqué la mise en place d’une oasis, « un projet extraordinaire », mais aussi « la façon dont GCO (devenue Eramet) a accompagné les populations dans des sites de recasement (et) la façon dont elle a réhabilité les terres après l’exploitation ».

    Le député a promis au directeur général de Eramet Grande Côte de partager les conclusions de sa visite avec les autorités.

    Tout en saluant le « professionnalisme » de l’entreprise qui exploite du zircon, du rutile, de l’ilménite et du leucoxène le long de la Grande Côte sénégalaise, le parlementaire a souhaité que les populations puissent déterminer la destination des fonds que Eramet réserve au volet responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

    « Naturellement, nous allons rapprocher les deux parties, Eramet Grande Côte et les populations », a promis le président de la commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, selon qui le Sénégal a besoin de matières premières pour se développer.

    Pour avoir travaillé dans cette entreprise, le parlementaire a affirmé que « la sécurité a toujours été au cœur des activités minières de cette entreprise ».

    Le directeur général d’Eramet Grande Côte, Frédéric Zanklan a, pour sa part, apprécié la visite des parlementaires, affirmant que le fait qu’ils aient été conduits dans des sites spécifiques, est une « indication de la transparence qui caractérise la mine ».

    Se disant honoré d’accueillir les parlementaires, le directeur général d’Eramet Grande Côte considère que leur venue comme une occasion de « lever tout doute sur l’environnement de l’entreprise minière ».

    « En termes de RSE, nous avons détaillé nos réalisations avec les parlementaires, pour leur signaler qu’Eramet Grande Côte est une entreprise sénégalaise contributive », a-t-il dit.

    « Nous avons eu des retombées estimées à près de 97 milliards de francs CFA au niveau du Sénégal et des communautés. Nous sommes impliqués dans divers projets de développement communautaire, mais aussi dans le développement durable », a-t-il affirmé.

    Le directeur général d’Eramet assure que l’entreprise ne saurait causer une quelconque pollution de l’eau ou de la nappe, puisqu’elle « n’utilise aucun produit chimique dans ses activités ».

    Il évoque plutôt un « rehaussement » de la nappe, qui favorise l’agriculture et le maraîchage.

    MKB/ADI/SKS/SBS/BK

  • TANZANIE-AFRIQUE-ENERGIE / Une initiative lancée à Dar es Salaam pour faciliter l’accès de 300 millions d’Africains à l’énergie électrique

    TANZANIE-AFRIQUE-ENERGIE / Une initiative lancée à Dar es Salaam pour faciliter l’accès de 300 millions d’Africains à l’énergie électrique

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Adama Diouf Ly

    Dar es Salaam, 28 jan (APS) – Une initiative internationale baptisée Mission 300 a été lancée, mardi, à Dar es Salaam, à l’occasion d’un sommet africain de l’énergie, pour permettre à 300 millions d’Africains d’accéder à l’électricité et à d’autres services sociaux de base, dont l’éducation et la santé, d’ici à 2030.

    ‘’Le fait que les chefs d’État soient présents à Dar es Salaam en si grand nombre témoigne de la priorité accordée à l’accès des populations à l’énergie essentielle pour la croissance économique de l’Afrique, mais également à une éducation et à une couverture sanitaire de qualité’’, a dit le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, lors du lancement de cette initiative.

    La BAD et la Banque mondiale vont apporter 40 milliards de dollars américains, selon M. Adesina.

    En Afrique, 575 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité

    Il affirme que ce projet pour lequel 15 chefs d’État du continent se sont réunis dans cette ville tanzanienne a pris une dimension mondiale, puisque la Commission de l’Union africaine, la Fondation Rockefeller, le Partenariat mondial pour l’éducation pour tous, le mouvement Énergie pour tous, la Banque islamique de développement et plusieurs organisations philanthropiques y adhèrent.

    ‘’C’est une alliance sans précédent, qui vise à faire de l’accès à l’énergie un catalyseur de progrès économique et social’’, a assuré le président de la BAD en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement du continent, ainsi que de plusieurs ministres de l’Énergie.

    La Banque africaine de développement et la Banque mondiale ont réuni leurs efforts pour le lancement de l’initiative Mission 300, en vue de l’accès à l’électricité de 300 millions d’Africains, a-t-il dit.

    Les dirigeants du continent disent vouloir, par la même initiative, assurer une éducation de qualité et des soins de santé adéquats aux populations, dans des infrastructures de santé dotées de nouvelles technologies.

    ‘’La BAD ne peut pas réussir cette initiative sans l’implication d’autres segments, notamment la société civile’’, a tenu à signaler son président. C’est, selon lui, ce qui justifie le soutien de plusieurs organisations à la Mission 300.

    ‘’Le secteur privé devra aussi jouer un rôle critique pour […] atteindre ces millions de personnes qui n’ont pas accès au réseau électrique, surtout dans les zones rurales’’, a-t-il affirmé.

    Le manque d’électricité réduit de 2 à 4 % le produit intérieur brut de l’Afrique, a relevé le président de la BAD pour montrer l’importance de l’initiative.

    Depuis que la Banque africaine de développement a lancé son ‘’New Deal’’ pour l’énergie en Afrique en 2016, des progrès importants ont été faits, a-t-il signalé, estimant que le nombre d’Africains ayant accès à l’électricité est passé de 39 % de la population continentale en 2015 à 52 % en 2024.

    Grâce à la BAD, a dit son président, 25 millions de personnes ont accès à l’électricité, à la suite du programme mis en œuvre depuis 2016.

    D’‘’énormes efforts’’

    Malgré les efforts notés, l’Afrique compte encore 575 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité, a poursuivi Akinwumi Adesina.

    ‘’Le manque d’énergie a un impact négatif sur la santé des femmes, des hommes et des enfants, sur l’éducation et l’emploi aussi’’, a souligné M. Adesina.

    Il a exhorté les partenaires financiers du continent à soutenir l’initiative Mission 300. La Banque mondiale et la BAD ont balisé ‘’une voie très claire’’ pour sa réussite, selon lui.

    La Tanzanie, où s’est tenu le sommet ayant pris fin mardi, a été identifiée comme un pays ayant fait d’‘’énormes efforts’’ dans la distribution de l’électricité dans les zones rurales.

    Une déclaration dite de Dar es Salaam a été faite à la fin de la rencontre de deux jours par les chefs d’État et de gouvernement.

    Le Sénégal fait partie des 12 premiers pays ayant déjà élaboré un ‘’pacte national pour l’énergie’’. Il était représenté par son ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

    ADL/ESF

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Visas : le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde son visa aux étrangers, selon Yassine Fall

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Visas : le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde son visa aux étrangers, selon Yassine Fall

    Dakar, 28 jan (APS) – Le Sénégal va revoir les conditions dans lesquelles il accorde le visa aux personnes désirant entrer dans son territoire, en raison des difficultés auxquelles sont confrontés ses citoyens cherchant à obtenir le visa d’entrée dans certains pays, en Europe notamment, a déclaré la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, mardi, à Dakar.

    ‘’Nous allons examiner la réciprocité des visas parce que simplement nous estimons qu’il y a beaucoup de difficultés et de défis auxquels sont confrontés les Sénégalais pour obtenir les visas des autres pays, surtout pour aller en Europe’’, a dit Mme Fall à la fin du ‘’dialogue de partenariat annuel’’ entre l’État du Sénégal et l’Union européenne.

    ‘’Il y a des visas qui coûtent très cher, il y a aussi des visas dont la livraison prend beaucoup de temps’’, a-t-elle signalé, estimant que les ambassades de certains pays gardent pendant longtemps les passeports des Sénégalais, lorsque ces derniers cherchent le visa.

    L’État du Sénégal va faire en sorte que les facilités qu’il offre aux citoyens d’autres pays soient accordées à ses ressortissants, selon Yassine Fall.

    ‘’On peut améliorer l’accès des Sénégalais aux visas d’entrée, pas seulement en Europe, mais dans beaucoup de pays partenaires’’, a-t-elle assuré. 

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, a évoqué la question de la migration circulaire.

    Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal

    ‘’Il faut savoir que beaucoup d’États membres [de l’Union européenne] ont des programmes de migration circulaire, qui sont des programmes gagnants-gagnants’’, a dit M. Pisani.

    Ces programmes permettent aux migrants de bénéficier de formations professionnelles leur permettant d’acquérir de l’expérience et de se préparer au retour dans leur pays d’origine, afin d’y gagner leur vie, selon le représentant de l’Union européenne au Sénégal.

    L’Union européenne travaille en étroite collaboration avec le Sénégal sur ce sujet, a-t-il rappelé.

    ‘’C’est un sujet important, qui correspond à une partie de l’approche globale que nous avons en partage avec le Sénégal, c’est-à-dire une approche qui aborde tous les sujets liés à la migration, à la migration circulaire et, notamment, à la prévention de la migration irrégulière’’, a dit Jean-Marc Pisani.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-SOCETE-SUIVI / Travailleurs sénégalais attendus au Qatar : un inspecteur du travail sur place pour les conditions d’emploi (ministre)

    SENEGAL-SOCETE-SUIVI / Travailleurs sénégalais attendus au Qatar : un inspecteur du travail sur place pour les conditions d’emploi (ministre)

    Dakar, 28 jan (APS) – L’État du Sénégal a dépêché un inspecteur du travail au Qatar dans le but d’étudier tous les aspects liés aux conditions de travail et au régime de Sécurité sociale des 1.000 travailleurs sénégalais attendus dans ce pays de la péninsule arabique, faisant suite à un accord sur la migration circulaire, a-t-on appris, mardi, du ministre Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall.

    « Les Sénégalais ne savent même pas qu’il y a un inspecteur du travail qui est détaché au niveau de l’ambassade du Sénégal au Qatar pour s’occuper uniquement des aspects liés aux conditions de travail et [du régime de Sécurité sociale] de ces personnes-là », a-t-il notamment déclaré.

    S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture du Forum du premier emploi, Abass Fall a rappelé que cet accord que Dakar et Doha ont signé en 2014, vise à offrir 1.000 emplois aux Sénégalais dans des secteurs tels que la technologie, la médecine et la logistique.

    L’envoi d’une main d’œuvre sénégalaise au Qatar est un sujet abondamment commenté dans les médias et sur les réseaux sociaux.

    Le ministre Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions a aussi évoqué son récent déplacement au Qatar dans le but de « revoir l’accord et de l’adapter » par rapport aux attentes du Sénégal.

    « Le Sénégal devrait profiter de cette opportunité comme le font beaucoup de pays », a-t-il estimé, insistant sur « le transfert de devises, de technologie et de savoir-faire’’.

    Le gouvernement du Sénégal va continuer « d’exploiter toutes les formes d’opportunité qui s’offriront à lui, ici et ailleurs, pour permettre à ces jeunes Sénégalais d’avoir des emplois décents », a-t-il conclu.

    CS/SMD/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Le gouvernement en train de finaliser un document de base sur la politique d’emploi (ministre)

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Le gouvernement en train de finaliser un document de base sur la politique d’emploi (ministre)

    Dakar, 28 jan (APS) – Le gouvernement sénégalais est en train de finaliser un document devant servir de base pour l’élaboration d’une politique nationale de l’emploi, a déclaré, mardi, à Dakar, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall.

    « Nous sommes maintenant en train de finaliser un document de base bien élaboré, qui va permettre au Sénégal de disposer d’un document de travail sur une politique nationale de l’emploi », a-t-il dit à l’ouverture de la 24ᵉ édition du Forum du premier emploi.

    Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec la coopération italienne, a mis en place un comité, il y a « quelques temps », pour mener à bien ce chantier, a signalé le ministre du Travail, selon qui seuls « des embryons de réflexions » étaient jusque-là disponibles sur cette question.

    Abbas Fall a souligné la nécessité d’une « politique réelle d’emploi bien élaborée » pour adéquatement prendre en charge cette question.

    Il a appelé à relever le défi de l’employabilité des jeunes et des femmes par « une mobilisation massive » autour des programmes sectoriels de l’État et de ses démembrements. Cela permettra, a-t-il dit, de « réduire massivement le chômage et la pauvreté au Sénégal ».

    « Les actions collectives que les forces vives de la nation entendent mener pour trouver les meilleures solutions à la problématique de l’emploi des jeunes pourront être combinées avec celles du gouvernement, en vue de doter la jeunesse des meilleurs outils pour un meilleur accès à l’emploi durable et pérenne », a indiqué Abass Fall.

    Cet élan collectif est d’autant plus nécessaire qu’à ses yeux, « l’État sénégalais, comme aucun autre État d’ailleurs, ne pourra jamais assurer le plein emploi ».

    CS/SKS/BK/ABB

  • AFRIQUE-ENERGIE-SOCIETE / Tanzanie : la centrale électrique de Dodoma présentée aux journalistes

    AFRIQUE-ENERGIE-SOCIETE / Tanzanie : la centrale électrique de Dodoma présentée aux journalistes

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dodoma (Tanzanie) 28 jan (APS) – Le Projet d’investissement dans le réseau de transport de l’énergie (BTIP) et la centrale électrique implantée à Dodoma, une région distante de 584km à Dar es Salam, l’ancienne capitale tanzanienne, ont été présentés à un groupe de journalistes venus assurer la couverture médiatique du Sommet africain sur l’Energie de Dar es Salam, comme modèle d’intégration énergétique régionale.

    Cette initiative vise à renforcer le réseau électrique national et soutenir l’intégration énergétique régionale en facilitant les échanges d’énergie entre pays d’Afrique de l’Est, a expliqué l’ingénieur électricien principal de la centrale, Adolph Kigombola, à une dizaine de journalistes.

    Tour à tour, ces derniers ont visité, les bureaux de la Société tanzanienne d’électricité (TANESCO) à Dodoma, la centrale électrique, une entreprise de reprographie à l’hôpital régional de référence de Dodoma, le lycée technique de perfectionnement et une usine de fabrication d’huile de tournesol ‘’Mainland’’, en phase d’installation, bref des structures bénéficiaires de l’énergie de cette centrale.

    Portée par la Société tanzanienne d’électricité (TANESCO), la centrale qui occupe des centaines d’hectares à la lisière de la localité de Vulya, vise à améliorer la transmission de l’énergie électrique du sud vers le nord de la Tanzanie, tout en anticipant la coopération énergétique avec les pays voisins tels que le Kenya et l’Éthiopie.

    Dotée d’ une capacité de 400kwa, la centrale a permis le développement de nombreuses infrastructures sociaux de base dans cette région.  »La disponibilité de l’énergie permet un investissement dans les équipements de dernière génération, les établissements publics de santé, les écoles mais également des entreprises », a expliqué l’ingénieur principal, responsable de la centrale.

    L’infrastructure relie Dodoma à Singida sur 670 km et se connecte au projet d’interconnexion électrique Kenya-Tanzanie (KTPIP), donnant ainsi un nouveau visage à la région, selon l’ingénieur.

    ‘’Elle permet des échanges d’énergie (importation et exportation) pouvant atteindre 200 mégawatts vers le Kenya et l’Éthiopie, et, à terme, vers une grande partie des pays de l’EAPP (Eastern African Power Pool)’’, a-t-il ajouté.

    Il a indiqué qu’au niveau national, la centrale a permis de ‘’rendre disponible l’électricité en continu dans les foyers, mais également de permettre à certains grands consommateurs de la région de se connecter directement comme l’hôpital régional, ainsi que des établissements de formation avec des équipements particuliers et des entreprises’’.

    Le fréquence de coupure du courant due à la surcharge des infrastructures de transmission (lignes et transformateurs) a diminué drastiquement devenant nulle, a encore confié Kigombola.

    A l’hôpital régional de référence de Dodoma, le Directeur de l’hôpital Baraka Maponda, a expliqué que la disponibilité de l’énergie a permis l’acquisition de ‘’matériels lourds de laboratoire, de scanners mais également de machines à laver d’une grande capacité pour la buanderie’’.

    Selon lui, ceci a entrainé l’augmentation de la fréquentation de l’établissement hospitalier qui est passé du simple au double, c’est à-dire, passant de 1.000 patients jour à 2000, dans la vingtaine de services que comptent l’hôpital de Dodoma, le plus grand de la région.

    Des chefs d’État africains, des chefs de gouvernements, des leaders du secteur privé et des partenaires au développement, participent du 27 au 28 janvier, au sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’ de Dar es Salam en Tanzanie.

    Prévu au centre de conférences Julius Nyerere, il vise une intégration énergétique régionale pour un développement durable, un accès à la santé avec des équipements modernes, mais également une éducation de qualité avec des classes connectées aux ressources numériques, lit-on dans un document.

    Les parties prenantes s’engageront à mettre en œuvre des réformes ambitieuses et des actions concrètes afin d’étendre l’accès à une électricité fiable, abordable et durable à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

    ADL/AB

     

  • SÉNÉGAL-ENERGIE-COMMERCE / UNAGAS: le nouveau président s’engage à trouver des solutions aux difficultés du secteur

    SÉNÉGAL-ENERGIE-COMMERCE / UNAGAS: le nouveau président s’engage à trouver des solutions aux difficultés du secteur

    Thiès, 28 jan (APS)- Le nouveau président de l’Union nationale des grossistes de gaz du Sénégal (UNAGAS) Maniang Diop, s’est engagé lundi, à trouver des solutions aux difficultés qui assaillent le secteur gazier.

    ‘’Je fais partie des 150 grossistes de gaz du Sénégal, qui sont revenus ici pour renouveler leur bureau et faire face aux difficultés qui nous assaillent », a indiqué, M. Diop.

    Le nouveau président de l’UNAGAS, promet de mettre son mandat au profit des membres, de travailler avec les autorités pour trouver des solutions aux nombreux problèmes que traversent le secteur.

    Il a signalé que ‘’les (marqueteurs) ne respectent pas les contrats signés avec les grossistes ». Deux des six marqueteurs que compte le Sénégal, « n’appliquent pas l’arrêté interministériel sur l’interchangeabilité des bouteilles de gaz, signé par l’ancien ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta », a-t-il dénoncé.

    Cette situation, a-t-il dit, « tue les grossistes ».

    Selon lui, les grossistes consignent les bouteilles de gaz à hauteur 6.000 francs l’unité chez les marqueteurs.

    ‘’C’est-à-dire, explique-t-il, le grossiste dépose une somme en fonction du nombre de bouteilles dont il a besoin pour travailler ».   »Après écoulement de sa marchandise, il retourne les bouteilles pour récupérer la somme qu’il avait déposée », a-t-il ajouté.

    M. Diop a relevé que depuis 2000, des magasins installés un peu partout à Dakar, récupèrent et revendent les bouteilles vides jusque dans la sous-région, ‘’ce qui fait que nous n’avons pas toujours la quantité de bouteilles dont nous avons besoin pour travailler ».

     »Les bouteilles qui sont vendues à l’extérieur, constituent un gap pour le consommateur, le grossiste et le marqueteur », a déploré Maniang Diop.

    Expliquant le processus, il souligne que le marqueteur donne 1.000 bouteilles au grossiste qui les place dans le marché, en premier lieu. A la récupération, 300 (bouteilles) du concurrent se retrouvent dans le lot. Le marqueteur refuse de prendre celles des concurrents.

    Il livre à nouveau 700 bouteilles au grossiste, qui les remets sur le marché, pour se retrouver avec 200 bouteilles à la récupération.

    « Finalement, ton travail est bloqué, alors que tu as des charges », conclut-il.

    ‘’Nous allons demander à l’État de revenir à la norme, sinon nous allons augmenter la consignation, qui est de 6. 000 francs, prix homologué’’, a averti le président de l’UNAGAS.

    BT/ADI/AB/ASB/SBS