Catégorie : economie

  • AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    AFRIQUE-ENERGIE-DEVELOPPEMENT / L’accès à l’énergie, « pierre angulaire » de la transformation du continent (expert)

    De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – L’accès à l’énergie est ‘’la pierre angulaire de la transformation » du continent africain qui ouvrira la voie à l’éducation, aux soins de santé et à la génération de revenus pour les populations, a déclaré le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki, au Sommet de l’Energie, ouvert ce mardi à Dar-es-Salam, en Tanzanie.

    ‘’L’énergie est le moteur du développement. Sans une électricité abordable, fiable et durable, l’Afrique ne peut ni réaliser ses aspirations en matière de développement ni s’assurer la place qui lui revient dans l’économie mondiale’’, a t-il dit.

    D’où, l’initiative de ce sommet ‘’Mission 300’’ dont l’objectif est d’amener les décideurs, partenaires et autres parties prenantes, à s’engager pour l’accès à l’énergie de 300 millions d’africains d’ici 2030.

    Selon M. Kariuki, l’accès à l’énergie favorise également ‘’l’égalité des genres en réduisant le temps que les femmes consacrent à des tâches laborieuses et chronophages telles que la cuisine avec des combustibles traditionnels ou la collecte de bois de chauffage’’.

    ‘’Le succès de la +Mission 300+ ne se limite donc pas à l’électrification, il s’agit de sauver et d’autonomiser des vies et des communautés et de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de préserver la biodiversité’’, a-t-il précisé.

    ‘’Le chemin à parcourir s’avère ardu. Au rythme actuel de l’électrification, conjugué à la croissance rapide de la population africaine, le nombre de personnes vivant sans accès à l’électricité pourrait demeurer largement inchangé’’, a-t-il prévenu.

    ‘’Il est donc impératif d’agir et la +Mission 300+ fournit une feuille de route pour parvenir à un accès universel à l’énergie d’ici à 2030, conformément à l’objectif de développement durable n°7 des Nations unies et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine’’, a-t-il rappelé.

    Il a indiqué que la ‘’Mission 300’’, une initiative de la BAD et de la Banque mondiale, investira dans la construction et la réhabilitation de nouvelles capacités de production, de réseaux de transport, y compris les interconnexions régionales et intrarégionales ainsi que des réseaux de distribution afin de ‘’bâtir des systèmes électriques robustes et fiables’’.

    Elle sera complétée par des réformes dans le secteur de l’énergie pour garantir l’accessibilité et la durabilité du service d’électricité et la viabilité financière des services publics.

    Les partenariats avec le secteur privé aideront à mobiliser des financements à la vitesse et à l’échelle requises, a-t-il rassuré.

    Outre l’accès à l’électricité à partir de systèmes électriques interconnectés, l’expert en électricité,  a souligné que ‘’la vision transformatrice de l’initiative donnera la priorité aux mini-réseaux et aux systèmes solaires domestiques autonomes pour fournir de l’électricité aux régions et aux communautés mal desservies, notamment dans les zones fragiles et reculées où l’extension du réseau interconnecté est difficilement réalisable’’.

    Selon lui, ces solutions d’énergie renouvelable distribuée (ERD) sont ‘’faciles à déployer, rapides, rentables, modulaires et durables et peuvent garantir qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte’’.

    Le Sommet africain de l’énergie, prévu les 27 et 28 janvier, constitue une étape clé de cet effort baptisé ‘’Mission 300’’. Il réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    Le Sénégal est représenté à la rencontre de Dar-es-Salam par une délégation conduite par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop qui a présenté lundi au cours d’un  »boardroom » avec des partenaires techniques et financiers, le pacte national de l’Energie du Sénégal.

    ADL/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Sommet africain de l’énergie : le Sénégal présente un Pacte national pour l’énergie « clair et cohérent »

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dar-es-Salam, 28 jan (APS) – Le Directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique de l’Ouest a jugé  »’clair et cohérent » le Pacte national pour l’énergie présenté par le Sénégal, lundi, à Dar-es-Salam, au Sommet africain de l’énergie, promettant ‘’un soutien complet » dans sa mise en oeuvre.

    Dans le cadre du Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop. a présenté son Pacte national pour l’énergie, une feuille de route avec des objectifs spécifiques et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

     »Nous allons sortir d’ici très motivés et très engagés à côté de nos partenaires au développement dont la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI) pour apporter un soutien complet dans l’utilisation du gaz en vue d’ aller rapidement à l’accès universel à l’énergie. Vous êtes dans la bonne voie’’, a déclaré, lundi, le Directeur général de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, Lamine Barrow, à l’issue de la séance de la présentation du pacte national pour l’énergie du Sénégal.

    A Dar es Salaam, 12 pays dont le Sénégal, présenteront dans un premier temps, leurs pactes énergétiques pour montrer leur engagement à un accès universel à l’électricité. D’autres pays africains devraient développer leurs pactes lors des phases suivantes.

    ‘’Il vous faut des personnes expertes pour la mise en œuvre de ce plan énergétique très clair et cela ne manque pas au Sénégal’’, a ajouté M. Barrow.

    Participant à ce ‘’boardroom’’, le représentant de la BAD, a souligné que  »la trajectoire du Sénégal est claire pour assurer des tarifs qui permettent d’entrer dans des coûts tout en améliorant l’efficience en termes de fonctionnement du secteur de l’électricité’’.

    Dans le pacte présenté aux partenaires au développement, le ministre sénégalais, Birame Soulèye Diop, a fait état de ‘’plusieurs stratégies allant de l’accès, aux coûts de la production, en passant par la participation des privés et le renforcement de la SENELEC par la réhabilitation de ses infrastructures et de son patrimoine’’.

    M. Diop a présenté des éléments du pacte national, notamment les choix stratégiques opérés avec la définition du coût de financement, et des différents chantiers sur lesquels le gouvernement va travailler pour demander aux bailleurs, aux organisations philanthropiques dans le domaine et au secteur privé, d’accompagner le Sénégal.

     »Il y a une bonne appréciation du plan énergétique du Sénégal. La volonté de l’Etat, c’est de permettre à tous les sénégalais d’avoir accès à l’énergie’’, a-t-il dit à l’APS,  en marge de la séance de présentation.

    ‘’Les partenaires, ont fait une réception qualitative du projet en réaffirmant leur soutien à ce projet du Sénégal et la position de leader de la SENELEC dans la sous région africaine pour l’inter-connectivité’’, a-t-il relevé.

    Birame Souleye Diop dit avoir attiré, à cette occasion, l’attention des bailleurs sur le fait que ‘’la bureaucratie administrative des partenaires techniques au développement est un frein aux réalisations immédiates’’.

    ‘’Les populations qui attendent d’avoir accès à l’énergie ne peuvent pas continuer à dépendre des longues procédures administratives, des discussions et des réunions en a plus finir’’, a-t-il insisté.

    ‘’Nous avons attiré également leur attention sur le fait que l’Etat du Sénégal qui met en priorité l’accès universel à l’énergie, est prêt à délivrer tout ce qui relève de ses obligations mais attend des partenaires qu’ils puissent faire plus vite dans les procédures pour avoir des résultats’’, a encore dit le ministre.

    Sur les 800 millions de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’énergie, 600 millions se trouvent en Afrique, selon la BAD et la Banque mondiale qui ont pris l’initiative d’organiser, le Sommet sur l’Energie en Afrique à Dar es Salam. L’objectif, c’est d’obtenir des engagements des Etats, des partenaires techniques et des organisations philanthropes afin que ce chiffre puisse être réduit de moitié avant 2030 d’où le thème donné au sommet ‘’Mission 300’’.

     Des leaders de différents horizons vont réfléchir sur des actions pour accélérer l’accès à l’électricité de 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE-PRIX / L’interconnexion régionale et le mix énergétique participeront à « la baisse rapide » du coût de l’électricité, selon Birame Souleye Diop

    +++De l’Envoyée spéciale de l’APS: Adama Diouf Ly+++

    Dar es Salam (Tanzanie), 28 jan (APS) – L’interconnexion régionale à travers le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) ou en anglais West African Power Pool (WAPP), combinée au mix énergétique, permettra une baisse rapide du coût de l’électricité, a déclaré le ministre de l’Energie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, qui prend part, à Dar-es-Salam, en Tanzanie, au Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’.

    ’Le coût du transport, de la production de l’électricité est important. On connait la SENELEC comme un exportateur d’énergie, donc si à travers le West african power Pool (WAPP), on arrive à réaliser cette interconnexion, il y a fort à parier qu’il y aura une baisse du coût de l’électricité’’, a assuré le ministre dans un entretien avec l’APS, lundi, au sortir d’un ‘’boardroom’’, au Julius Nyererere Convention Centre où il a présenté le ‘’Pacte national pour l’énergie’’ du Sénégal aux partenaires techniques et financiers dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Société financière internationale (SFI).

    Le Sénégal a positionné l’énergie comme une priorité nationale avec l’objectif d’un accès universel en 2030, a-t-il rappelé.

    ‘’Ce qu’on cherche à réaliser, c’est un mix énergétique à hauteur de 40%. Le but est d’arriver à multiplier la contribution de l’énergie éolienne du photovoltaïque, de l’hydraulique entre autres, pour arriver à une baisse du coût de l’électricité’’, a t-il fait part.

    Pour Birame Souleye Diop venu représenter le chef de l’Etat à ce Sommet dont l’ouverture officielle est prévue, ce mardi, la volonté du gouvernement, c’est d’arriver à réaliser un coût d’accès de 60 francs le Kwh.

     »Le gouvernement travaille sur cette option et on peut obtenir ce résultat plus tôt que prévu si nous réalisons l’utilisation du gaz en énergie de transition », a t-il soutenu.

    Selon lui, le but fondamental,  »c’est d’obtenir un accès universel disponible en électricité de qualité à un coût abordable (…) et couvrir en même temps le gap qui existe entre le monde rural et le monde urbain’’.

    L’Etat du Sénégal prévoit aussi de ‘’faire participer les privés dans l’investissement, dans la production et la contribution à l’accès universel à l’énergie’’, a dit le ministre.

    Sur l’option des organisateurs du Sommet de mettre l’accent sur l’énergie comme ‘’facteur important d’accès aux services sociaux de base pour le développement’’, il rappelle qu’en l’absence d’électricité,  »il n’y a pas de prise en charge sanitaire de qualité, encore moins de plateau technique relevé dans les structures de santé, ni de ressources numériques pour les enseignements dans les établissements et dans les foyers’’.

    ‘’Quand on parle d’accès à l’énergie, ce n’est pas seulement pour les entreprises mais c’est principalement aussi l’accès domestique, les services sociaux de base’’, a t-il dit.

    Selon lui,  »ce point renseigne que l’énergie, c’est la source de vie. Le sang qui irrigue la vie des nations. Il n’y aucun secteur qui ne vit de l’énergie, de la santé à l‘éducation en passant par le commerce, l’industrie et la vie de tous les jours’’.

    Le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA), est une institution spécialisée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a pour but d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié.

    Le Sommet africain de l’énergie ‘’Mission 300’’, qui se tient à Dar es-Salaam, réunit des leaders de différents horizons en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.

    La rencontre organisée par le gouvernement tanzanien, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, a pour objectif de stimuler les réformes, de mobiliser des financements et de constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salaam’’, qui présente les engagements et actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie.

    Il y aura aussi la première série de ‘’Pactes nationaux pour l’énergie’’ qui serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles.

    ADL/OID/SBS/AB

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Matam : des consultations citoyennes sur la loi d’orientation agro-sylvo pastorale

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Matam : des consultations citoyennes sur la loi d’orientation agro-sylvo pastorale

    Matam, 28 jan (APS) – Des consultations citoyennes sur la révision de la Loi d’orientation agro-sylvo pastorales (LOASP) ont été ouvertes, lundi, à Matam pour une durée de deux jours.

    Le Secrétaire d’Etat aux coopératives agricoles et à l’encadrement paysan, Alpha Ba a présidé la cérémonie d’ouverture de ces rencontres réunissant producteurs et représentants de l’Etat dont le gouverneur de la région, Said Dia.

    « La tenue de ces consultations se justifie par le fait que nous voulons certes la réactualisation de la loi, (…) mais aussi, qu’au-delà des techniciens, nous voulons une plus grande implication des citoyens », a dit M. Bâ.

    Selon lui, la réactualisation de la loi permettra de matérialiser les préoccupations de tous les acteurs du secteur primaire.

    Des conventions entre le Programme d’appui au développement agricole et rural (PADAER 2) et six organisations paysannes de Kanel, Matam et Ranérou ont été signées en marge de la cérémonie.

    Ces conventions vont concerner quelque 2 mille trois cent 37 producteurs de la zone pour un montant global de 727 millions de francs, a-t-on appris lors de la signature.

     »La signature de ces conventions entre dans le cadre de nos ambitions communes de réduire la pauvreté rurale et de pouvoir assurer la croissance économique durable et inclusive », a expliqué le Secrétaire d’Etat aux coopératives agricoles et à l’encadrement paysan.

    Alpha Ba a aussi signalé que les organisations bénéficiaires ont été sélectionnées à travers une « démarche participative, inclusive et transparente », raison pour laquelle les conventions ont été signées devant les acteurs du monde rural, a-t-il précisé.

    AT/SMD/OID

  • SENEGAL-ENERGIE-FORMATION / Petrosen et l’INPG signent une convention pour le renforcement de capacités de leurs agents

    SENEGAL-ENERGIE-FORMATION / Petrosen et l’INPG signent une convention pour le renforcement de capacités de leurs agents

    Dakar, 27 jan (APS) – La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen Holding SA) et l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) ont procédé lundi à la signature d’une convention-cadre visant le renforcement des capacités de leurs personnels respectifs.

    « Cet accord symbolise notre engagement mutuel à promouvoir la formation, le renforcement du capital humain et les échanges d’expérience, éléments essentiels pour le développement de nos compétences et de notre expertise dans ce secteur hautement stratégique », a déclaré le directeur général de Petrosen Holding SA, Alioune Guèye.

    S’exprimant lors de la cérémonie de signature, il s’est dit « convaincu que cette coopération renforcée apportera des avantages significatifs » aux deux entités concernées qui « au cœur de ce secteur » au Sénégal.

    Il a annoncé l’organisation, par les deux parties, d’ateliers, de séminaires et de conférences pour partager leurs connaissances et leurs meilleures pratiques.

    Selon le directeur général de Petrosen Holding SA, en unissant leurs forces, « les deux partenaires pourront offrir des opportunités de formation enrichissantes et des échanges d’expérience qui renforceront nos capacités respectives ».

    Petrosen et l’INPG prévoient de développer des « programmes de formation innovants et adaptés aux besoins actuels (…) », en lien avec « la mise en œuvre de leurs missions essentielles à travers un partenariat mutuellement profitable aux deux parties », a expliqué Alioune Guèye.

    Le directeur général de l’Institut national du Pétrole et du Gaz, Mbaye Fall, a lui relevé que ce partenariat a pour objectif, la définition de conditions suivant lesquelles, « les deux entités pourraient mettre en œuvre des programmes de formation, de renforcement de capacité, de mise à niveau de cadres et d’agents dans les métiers du pétrole, du gaz et des industries connexes ».

    « Je voudrais réitérer la forte volonté de l’INPG de poursuivre les programmes de renforcement de capacités de tous nos concitoyens, de l’administration publique, du secteur privé, pour une prise en charge de toutes les questions techniques, managériales, entre autres, relatives à l’exploitation du pétrole et du gaz », a-t-il martelé.

    SG/SMD/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Aboubacar Sidy Sonko prône la proximité pour le succès des initiatives de la SODAGRI

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Aboubacar Sidy Sonko prône la proximité pour le succès des initiatives de la SODAGRI

    Sédhiou , 27 jan (APS) – Le directeur général de la Société de développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), Aboubacar Sidy Sonko, a fait part lundi de sa volonté de s’inscrire dans une démarche de proximité, à ses yeux « cruciale » pour le succès des initiatives de la structure qu’il dirige.

    « Cette visite s’inscrit dans le cadre des instructions données par le chef de l’État et le Premier ministre, visant à rapprocher les dirigeants de leurs collaborateurs et partenaires sur le terrain », a-t-il déclaré lors de son passage à Sédhiou, dans le cadre d’une tournée qui l’a conduit également à Tambacounda, Kédougou et Kolda.

    Aboubacar Sidy Sonko  a insisté sur l’engagement de la SODAGRI à augmenter la production agricole dans les zones d’intervention de la société, pour répondre aux attentes liées à la souveraineté alimentaire.

    En cela, il a relevé qu’une « démarche de proximité avec les producteurs et le personnel est cruciale pour assurer le succès des initiatives de la SODAGRI ».

    Il va falloir, selon lui, « changer la vision de la gestion publique, en accentuant la présence sur le terrain et en écoutant directement les préoccupations des acteurs locaux ».

    Lors de cette rencontre avec des acteurs locaux, il a été notamment question de la mécanisation, de la formation continue des producteurs et de la divagation des animaux.

    Le directeur général de la SODAGRI, interpellé sur toutes ces questions, a répondu qu’il est essentiel que les producteurs aient un accès plus facile aux services allant dans le sens de la mécanisation agricole.

    Selon M. Sonko, à l’heure des nouvelles technologies, « les producteurs doivent pouvoir exprimer de manière précise leurs besoins en termes d’accès au matériel agricole, avant même le début de l’hivernage ».

    « Ce qui va faciliter les interventions pendant la saison des pluies », a-t-il ajouté.

    Il a rappelé l’ambition de la SODAGRI d’aller vers une mécanisation intégrale, laquelle va prendre en charge tout le processus de production et de transformation, afin de limiter les pertes post-récoltes.

    Sur la divagation des animaux, il a évoqué la création du Plan d’affectation et d’occupation du Sol (PAOS), qui va « réduire les conflits entre producteurs et éleveurs ».

    OB/SMD/BK

  • SENEGAL-HYDROCARBURES-LOGISTIQUE / Transport de gaz naturel : le coût du projet évalué à 650 milliards CFA

    SENEGAL-HYDROCARBURES-LOGISTIQUE / Transport de gaz naturel : le coût du projet évalué à 650 milliards CFA

    Dakar, 27 jan (APS) – Le coût global du projet sénégalais de transport de gaz naturel par canalisation est estimé à environ 650 milliards de francs CFA, a-t-on appris du directeur général du Réseau gazier du Sénégal, Pape Momar Lô.

    « L’estimation globale du coût du projet du réseau sur les 400 km et environs est de six cents cinquante milliards de FCFA », soit environ un milliard d’euros, a-t-il déclaré au cours d’un point de presse.

    Cette rencontre avec les journalistes fait suite à la signature d’un protocole d’accord entre APIX SA (agence chargée des investissements et des grands travaux) et le Réseau gazier du Sénégal (RGS), portant sur le projet de transport de gaz naturel par canalisation au Sénégal.

    « Le premier segment en cours de passation de marché concerne environ deux cents milliards de FCFA, et d’autres segments démarreront leur mise en œuvre au courant de l’année 2025 », a-t-il indiqué.

    Le protocole d’accord liant l’APIX SA et le Réseau gazier du Sénégal vise « à faciliter la libération des emprises nécessaires à la construction de segments de gazoduc », a fait savoir Bakary Séga Bathily, directeur général de l’agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux.

    « Il s’agit d’un partenariat stratégique visant à sécuriser les terrains concernés, assurant ainsi une exécution fluide des projets d’infrastructures gazières », a précisé M. Bathily.

    Selon lui, « cet accord reflète l’importance de la collaboration entre les deux entités pour relever les défis liés à l’expropriation et à la gestion foncière ».

    « En collaboration avec l’APIX, nous nous engageons à dialoguer avec les communautés impactées et à limiter les perturbations environnementales », a-t-il assuré.

    Il note que ce réseau devrait permettre d’améliorer « l’accès des populations à une énergie fiable, tout en renforçant la souveraineté énergétique du pays ».

     »En substituant le fuel et le charbon par du gaz naturel dans les centrales électriques, cette initiative permettra de réduire significativement les coûts énergétiques et les émissions de CO₂ avec une diminution prévue de 30 millions de tonnes d’ici 2050 », a-t-il souligné.

    D’après Pape Momar Lô, ce protocole d’accord « symbolise un engagement collectif à construire un avenir meilleur pour nos concitoyens et à positionner le Sénégal parmi les nations innovantes et audacieuses ».

    Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a invité l’APIX au respect des standards de l’organisation des familles au Sénégal.

    « Pour la réinstallation des familles, nous prenons souvent des standards qui ne respectent pas l’organisation de nos familles », a-t-il dit.

    « Quand vous prenez une concession d’une famille qui a construit sa maison depuis 1970 pour 6 à 7 frères et sœurs, si vous voulez les déplacer en construisant une seule maison avec 7 pièces et un salon, il y aura des problèmes », a-t-il ajouté.

    Il dit compter, à ce sujet, sur l’expertise et l’expérience de l’APIX, exhortant les populations à « s’approprier nos projets nationaux ».

    « Les parts sont bien faites mais à l’application, souvent les problèmes peuvent se poser », a-t-il fait savoir.

    CS/SBS/BK/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE / Zone nord : la douane a collecté plus de 14 milliards en 2024 (commandant)

    SENEGAL-ECONOMIE / Zone nord : la douane a collecté plus de 14 milliards en 2024 (commandant)

    Saint-Lois, 27 jan (APS) – La zone Nord des douanes sénégalaises, couvrant les régions administratives de Louga, Matam et Saint-Louis, a collecté en recettes plus de quatorze milliards de francs CFA en 2024, a révélé le commandant Baba Dièye, chef de la subdivision de Saint-Louis.

    « La zone Nord a collecté en recettes ordinaires 13 435 390 000 et en recettes contentieuses 990 203 000 en 2024. Ce qui fait plus de 14 milliards », a-t-il déclaré en marge de la célébration de la Journée internationale des douanes, dimanche.

    Cette manifestation, tenue dimanche, portait sur le thème « Une douane qui concrétise ses engagements en matière d’efficacité, de sécurité et de prospérité ».

    La cérémonie était présidée par le gouverneur de Saint-Louis, Al Hassan Sall.

    Selon le commandant Baba Dièye, ces résultats, qui « dépassent largement les attentes », ont été obtenues grâce à la modernisation des instruments de contrôle avec l’utilisation du système Gaïndé.

    Il a expliqué que l’utilisation du scanner et des dromes permettent aux soldats de l’économie de mieux assurer leur mission.

    Le chef de la subdivision des douanes de Saint-Louis a toutefois évoqué certaines contraintes dans cette zone liées au fait que ses services doivent faire avec des ressources humaines en nombre limité.

    Le gouverneur Al Hassan Sall a félicité le commandant Dièye et ses hommes pour les résultats obtenus durant le dernier exercice, en faisant observer qu’ils sont déjà en plein dans la matérialisation du thème de la Journée internationale des douanes.

    Il les a invités à redoubler de vigilance dans cette zone frontalière où le Sénégal et la Mauritanie ont entamé l’exploitation d’un gisement de gaz offshore.

    AMD/ASB/BK

  • SENEGAL-TRANSPORT-ELECTION / José Aliou Boris Touré reconduit à la tête du regroupement des chauffeurs de Ziguinchor 

    SENEGAL-TRANSPORT-ELECTION / José Aliou Boris Touré reconduit à la tête du regroupement des chauffeurs de Ziguinchor 

    Ziguinchor, 27 jan (APS) – Le transporteur José Aliou Boris Touré dit « Papis » a été réélu dimanche pour un mandat de cinq ans à la présidence du regroupement des chauffeurs de la gare routière de Ziguinchor, a-t-on appris lundi de la commission de recensement des votes.

    José Aliou Boris Touré a obtenu avec 1123 voix sur 3549 suffrages valablement exprimés, entamant ainsi son troisième mandat à la tête de la gare routière de Ziguinchor.

    Selon les résultats rendus publics par la préfecture de Ziguinchor, Omar Dramé arrive en deuxième position avec 1120 voix, suivi de Mouhamadou Lamine Diédhiou avec un total de 950 voix.

    Aliou Mané, Mbaye Ngom et Boubacar Touré ont respectivement obtenu respectivement 180, 96 voix et 80 voix.

    Les chiffres du scrutin :

    Nombre d’électeurs inscrits : 4926

    Nombre de votants : 3588

    Nombre de bulletins nuls: 39

    Suffrages valablement exprimés : 3549

    MNF/ASB/SBS/BK

  • AFRIQUE-TANZANIE-ENERGIE-SOCIETE / Ouverture, mardi, à Dar es Salam, d’un Sommet sur l’accès à l’énergie

    AFRIQUE-TANZANIE-ENERGIE-SOCIETE / Ouverture, mardi, à Dar es Salam, d’un Sommet sur l’accès à l’énergie

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Adama Diouf Ly

    Dar es Salam (Tanzanie), 27 jan (APS) – Des chefs d’État africains, des leaders du secteur privé et les partenaires au développement vont prendre part mardi à Dar es Salam (Tanzanie), à l’ouverture officielle du Sommet africain sur l’Energie dénommé “Mission 300”.

    Ils s’engageront à mettre en œuvre des réformes ambitieuses et des actions concrètes afin d’étendre l’accès à une électricité fiable, abordable et durable à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

    L’initiative ‘’Mission 300’’ représente ‘’une collaboration sans précédent » entre la Banque africaine de développement, le Groupe de la Banque mondiale et des partenaires mondiaux.

    Elle vise à combler le fossé de l’accès à l’électricité en Afrique grâce à des technologies et des financements innovants’’, renseigne un document remis lundi à la presse lors du démarrage des premières sessions qui réuniront au Julius Nyerere international convention centre (JNICC), des ministres en charge de l’Energie.

    Aujourd’hui, près de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, un élément clé du développement des infrastructures, de la disponibilité des équipements de dernière génération pour l’avènement d’une couverture santé, d’une éducation de qualité et de la création d’emplois.

    Plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains se joindront à plus de 1 000 participants, avec une forte représentation du secteur privé, du secteur de l’éducation et de la santé lors cette rencontre de deux jours.

    Ensemble, ‘’ils traceront la voie de l’Afrique vers un accès universel à l’énergie’’ pour le développement des services sociaux de base de qualité et accessible à tous.

    Le sommet devrait aboutir à deux résultats majeurs : la ‘’Déclaration de l’énergie de Dar es Salam’’, qui présente les engagements et les actions concrètes des gouvernements africains pour réformer le secteur de l’énergie, et la première série de ‘Pactes nationaux pour l’énergie’’.

    Ces pactes serviront de feuilles de route avec des objectifs spécifiques pour chaque pays et des échéances pour la mise en œuvre des réformes essentielles. Dans un premier temps, 12 pays, dont le Sénégal, présenteront leurs pactes énergétiques D’autres pays africains devraient développer leurs pactes lors des phases suivantes.

    ADL/SKS/SBS/ASB/OID