Dakar, 27 jan (APS) – Le Dialogue de Partenariat annuel entre les autorités sénégalaises et la Team Europe (l’Union européenne et ses Etats membres) se tiendra, mardi, à l’hôtel Radisson Blu, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Selon la même source, Yassine Fall, la ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean-Marc Pisani, ambassadeur de l’UE au Sénégal co-présideront la réunion à laquelle participeront les ambassadeurs de la Team Europe
‘’Cette première session de dialogue politique avec les nouvelles autorités sénégalaises, permettra d’approfondir les échanges entre le Sénégal et l’UE, pour un partenariat rénové, dans des domaines d’intérêt commun’’, précise le communiqué.
A l’issue de la rencontre, les deux parties tiendront un point de presse, à partir de 12h30.
Ziguinchor, 27 jan (APS) – Le coordonnateur général des douanes sénégalaises, Malick Mbaye, a appelé, dimanche, à Ziguinchor (sud), l’ensemble des forces de défense et de sécurité à une “collaboration soutenue” pour la réussite de leurs actions communes.
« Chers frères des autres forces de défense et de sécurité, la collaboration soutenue constitue un pilier solide pour la réussite de nos actions communes », a lancé Malick Mbaye.
Le coordonnateur général des douanes sénégalaises s’exprimait en marge de la célébration de la Journée internationale des douanes à Ziguinchor. Cette activité a été présidée par le gouverneur de la région, Mor Talla Tine.
Axée cette année sur le thème »Une douane qui concrétise ses engagements en matière d’efficacité, de sécurité et de prospérité », la Journée est célébrée à travers le monde le 26 janvier de chaque année.
« Je suis convaincu que le renforcement de cette coopération déjà fructueuse bénéficiera forcément à nos concitoyens pour qui nous œuvrons jour et nuit », a dit M. Mbaye, invitant tous les agents des douanes à un engagement collectif afin de pouvoir relever tous les défis de l’heure et futurs.
Il a expliqué que cette Journée internationale des douanes constitue un prétexte pour cogiter ensemble sur les défis et les responsabilités qui incombent aux administrations douanières du monde entier.
Malick Mbaye est largement revenu sur le programme de modernisation des douanes en particulier les aspects touchant la surveillance du territoire douanier et la lutte contre la criminalité.
Pour le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, « la célébration de la journée internationale de la douane constitue un moment privilégié pour passer en revue les défis et opportunités de la douane ».
« La douane joue un rôle crucial dans les échanges commerciaux, la sécurisation des frontières et la promotion de la prospérité économique de notre pays », a fait valoir Mor Talla Tine venu représenter le ministre du Budget.
« Grâce à la somme de vos efforts et votre engagement quotidien, l’administration des douanes sénégalaises s’est affirmée comme un acteur clé de la modernisation et de l’efficacité des services publics contribuant ainsi à la sécurité et à la prospérité du Sénégal », a dit le gouverneur de Ziguinchor.
Il a ainsi salué « les résultats exceptionnels réalisés par l’administration des douanes au cours de l’année 2024 notamment en matière de collecte de recettes et de lutte contre la criminalité transnationale organisée ».
« En matière de capacités contributives, la douane sénégalaise a réalisé un niveau exceptionnel de liquidation des recettes de l’ordre de 1613 milliards de francs CFA contre 1426 en 2023 soit une hausse de 186 milliards », a salué Mor Talla Tine.
Le directeur régional des douanes du Sud, Malang Diédhiou est revenu , lors de cette journée, sur les réalisations faites en 2024 par ses hommes dans le sud.
Selon lui, « le service régional des douanes du Sud, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou a saisi en 2024, un montant de plus 10 540 000 000 de francs CFA en faux billets de banque ».
Les hommes du colonel Malang Diédhiou, ont également saisi 108,7 kilogrammes de cocaïne contre 2 kilogrammes en 2023.
Le colonel Malang Diédhiou a également rappelé que dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants, 2 126 kilogrammes de chanvre indien ont également été saisis contre 489,8 kilogrammes en 2023, soit une hausse de 1 636,2 kg.
La direction régionale des douanes signale en outre la saisie d’un lot de faux médicaments dont la vente illicite pourrait générer 33 643 000 francs CFA.
Il a aussi rappelé que le service régional des douanes du Sud a contribué pour plus de six milliards de francs CFA de recettes budgétaires en 2024.
Ziguinchor, 27 jan (APS) – Du chanvre indien, des médicaments contrefaits et un lot de billets noirs d’une contre-valeur de 445 millions de francs CFA ont été incinérés au cours du week-end à la décharge de Mama Toro, dans la commune d’Enampor, en présence du gouverneur de la région de Ziguinchor (sud), Mor Talla Tine.
»Il s’agit de 3 tonnes 439 kilogrammes de chanvre indien, de 22 kilogrammes de graines de chanvre indien, d’un lot de médicaments contrefaisants d’une contre valeur de 86 millions de francs CFA, d’un lot de billets noirs d’une contre valeur de 140 millions de francs CFA, a détaillé le Colonel Malang Diédhiou, directeur régional sud des douanes.
Le colonel Diédhiou a précisé que la contre-valeur de ces produits, saisis dans plusieurs endroits de la région de Ziguinchor entre 2019 et 2024, est de 445 millions de francs CFA.
Ces importantes saisies démontrent, selon lui, »l’ampleur de ce trafic au niveau de la région de Ziguinchor ».
Toutefois, « la synergie des actions qui est traduite par des actions combinées et sectorielles autorisent à croire que nous allons arriver à bout de ce phénomène dont les effets sont pernicieux pour les populations », a-t-il rassuré.
»Cette action d’incinération vient s’ajouter à celles qui sont déjà entamées par l’armée dans le cadre de ces opérations de sécurisation dans certaines localités de la région de Ziguinchor qui sont considérées comme des sites de culture du chanvre indien », a indiqué le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, poursuivant qu’elle »met en lumière une des missions importantes de la douane qui consiste à sécuriser l’économie du pays mais également à participer à sécuriser les citoyens en luttant efficacement contre l’introduction de produits prohibés ».
Il a ainsi salué « le travail pertinent et important que les services de sécurité mènent au quotidien », tout en les invitant à »continuer les efforts pour mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs qui tentent d’introduire sur le marché ces produits prohibés ».
Dagana, 27 jan (APS) – Le président de la filière oignon du département de Dagana (nord), Mamadou Diop, a salué la décision des autorités de suspendre les importations d’oignons dans le cadre de la régulation des marchés agricoles et du développement de la production locale.
« Cette décision émanant des autorités est à saluer, parce qu’elle va aider les acteurs du secteur à commercialiser leurs produits », a-t-il indiqué dans un entretien avec l’APS.
Il souligne que cette décision a créé une lueur d’espoir chez les producteurs du département de Dagana, qui selon lui, « éprouvent toujours des difficultés à écouler leurs produits dans le marché local ».
« Ce gel nous permettra de respecter nos engagements avec l’Agence de régulation des marchés (ARM) en donnant à tous les consommateurs une quantité suffisante d’oignons pour mieux approvisionner le marché sénégalais en prélude des grands événements », a-t-il assuré.
Mamadou Diop précise que l’ARM a rencontré 80% des producteurs locaux lors d’une tournée nationale, dans le but de garantir un bon fonctionnement de l’approvisionnement du marché local.
Il assure qu’une importante quantité d’oignons sera disponible au mois de février et mars, rappelant que le Sénégal consomme en moyenne 30 mille tonnes d’oignons par mois, soit un peu plus de 480 milles tonnes dans l’année.
Le président de la filière oignon du département de Dagana préconise une meilleure prise en charge par l’Etat des questions liées à l’exploitation familiale et aux grandes productions en vue de « mieux maîtriser la gestion des marchés ».
« Pour un bon approvisionnement, il est nécessaire de convier les acteurs autour d’une table pour voir ensemble des mesures à prendre pour mieux améliorer la production locale. Si toutefois des mesures d’accompagnement sont envisagées, le pays pourrait arrêter d’importer », estime-t-il.
Il plaide pour la mise en place des chambres froides de bonne qualité pour une bonne conservation des produits dans les zones de production.
Le gouvernement avait annoncé le gel des importations d’oignons à partir du 25 janvier 2025. Cette mesure a été prise à l’issue de la réunion du comité de pilotage des accords de gel des importations dans le cadre de la régulation des marchés agricoles et du développement de la production locale.
La lettre circulaire N° 00000621/MIC/ARM/SG/SP, du 23 septembre 2024 relatif à la levée de gel des importations d’oignons, avait fixé la date limite des importations au 31 décembre 2024.
Podor, 26 jan (APS) – Une variété de blé est en phase test dans l’île à Morphil, dans le département de Podor (nord), sur une superficie de 183 hectares, avec la participation d’organisations paysannes.
« C’est une variété testée d’abord par les chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agronomiques (ISRA) pour être cultivée dans les zones chaudes comme au Sénégal », a-t-il déclaré, dimanche, le chef du service départemental du développement rural à Podor Papa Khoulé.
Dans un entretien avec l’APS, il expliqué que l’île à Morphil, cette bande de terre comprise entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué, est le type de sol approprié pour cette variété, ajoutant que cette zone est caractérisée par sa qualité de sol qui es argileux, fondé, léger et équilibré.
Il a informé que la tutelle a déjà remis aux producteurs 21,96 tonnes de semences, 64 tonnes d’engrais de type 15-15-15 et 47, ainsi que 700 tonnes d’urée.
Plusieurs organisations sont engagées dans la culture du blé dans cette partie du pays, a fait remarquer le chef de service départemental du développement rural.
Il souligne que Dans plusieurs Périmètres irrigués villageois (PIV), des producteurs sont en train de mettre en valeur des lopins de terre de blé.
Dans un document remis à l’APS, la direction régionale du développement rural de Saint-Louis, il est indiqué que « le blé est cultivé en contre saison froide, entre la mi-novembre er début mars pour lui permettre de boucler son cycle de maturation ».
Kaolack, 26 jan (APS) – La neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA) a démarré samedi 25 janvier en présence de la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, qui considère cet évènement comme ‘’une vitrine exceptionnelle’’ pour l’économie de cette région.
La FIKA, l’une des principales rencontres commerciales du pays, contribue à la promotion des activités entrepreneuriales et à l’autonomisation des femmes, selon Mme Dièye.
‘’La FIKA est une vitrine exceptionnelle pour la région de Kaolack. Elle contribue de manière significative à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et à l’autonomisation économique des femmes’’, a-t-elle dit.
Maïmouna Dièye est la marraine de cet évènement qui se poursuivra jusqu’au dimanche 9 février.
‘’L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives’’ est le thème de la FIKA 2025, dont les exposants pakistanais sont les invités d’honneur.
Plusieurs personnalités, dont les ambassadeurs de l’Indonésie, de l’Iran et du Pakistan au Sénégal, ont pris part à la cérémonie d’ouverture de la Foire internationale de Kaolack.
‘’La promotion de l’économie numérique comme levier de transformation de l’économie nationale est l’un des axes prioritaires [du plan] ‘Sénégal 2050’‘’, a rappelé la ministre de la Famille et des Solidarités en relevant ‘’une parfaite adéquation’’ du thème choisi pour l’animation de la FIKA avec l’une des priorités des autorités du pays.
La digitalisation apporte ‘’une plus-value incommensurable’’ aux initiatives entrepreneuriales des femmes et peut engendrer un développement économique ‘’inclusif et durable’’, a dit Mme Dièye.
‘’Les femmes sont des acteurs économiques de premier plan’’, a-t-elle souligné, ajoutant que la promotion des produits fabriqués au Sénégal, l’un des objectifs de cette foire, fait partie des priorités du gouvernement.
Le secrétaire d’État chargé du Développement des petites et moyennes entreprises, Ibrahima Thiam, estime que la FIKA est ‘’un évènement majeur’’ de la vie économique de la région de Kaolack.
‘’La FIKA cadre parfaitement avec la Stratégie nationale de développement 2025-2029 et le nouveau référentiel des politiques publiques, qui doivent être utilisés pour bâtir des pôles économiques viables’’, a dit M. Thiam.
Ziguinchor, 25 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Ziguinchor (sud), Mor Talla Tine a invité, samedi, les populations à davantage collaborer avec l’administration des douanes afin de lui permettre d’atteindre les objectifs que les autorités publiques lui ont fixé pour l’année 2025.
‘’Nous invitons les populations à mieux soutenir la douane qui est une administration qui travaille à aider les pouvoirs publics à renforcer les marges budgétaires mais également à mieux protéger les consommateurs », a appelé le gouverneur de Ziguinchor.
Mor Talla Tine s’exprimait au terme de la randonnée pédestre organisée à Ziguinchor par l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes pour célébrer la Journée internationale des douanes.
Des autorités administratives, des chefs de services, des agents de la douane, des membres de comités locaux de randonnées, ainsi que plusieurs autres personnes ont pris part à cette randonnée pédestre avec un circuit de huit kilomètres.
« J’invite les populations à collaborer mieux avec l’administration des douanes pour lui permettre d’atteindre les objectifs que les autorités publiques lui ont fixés pour l’année 2025 », a insisté le chef de l’exécutif régional.
« Cette activité a permis d’échanger avec les populations et de montrer les résultats des administrations douanières. Cette randonnée nous donne entière satisfaction parce que les populations sont venues en masse », a salué le colonel Ousmane Kane, président de l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes.
Axée cette année sur le thème « Une douane qui concrétise ses engagements en matière d’efficacité, de sécurité et de prospérité », la Journée internationale des douanes est célébrée à travers le monde le 26 janvier de chaque année.
Ziguinchor est à l’honneur en abritant l’édition 2025.
L’inspection régionale de la douane a remis aux hôpitaux de Ziguinchor et de Kolda et à des établissements scolaires de la région de Ziguinchor, un don d’une valeur de dix millions de francs CFA.
Ce don est composé notamment de fournitures scolaires, de photocopieuses et des matériels de soin.
Tambacounda, 24 jan (APS) – La présidente du directoire national des femmes en élevage du Sénégal, Adja Dienaba Sidibé, a listé, vendredi, les attentes des éleveurs de la région de Tambacounda dans le cadre des consultations nationales et des concertations thématiques sur la révision de la loi d’orientation agrosylvopastroale.
‘’La première préoccupation de la région de Tambacounda, c’est la lutte contre les feux de brousse car l’environnement est le restaurant du cheptel, quand il n’y a pas d’environnement, on parle de transhumance, ce qui fait que les éleveurs ont de nos jours beaucoup de difficultés’’, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.
Adja Dienaba Sidibé a insisté sur des problèmes liés au financement et aux équipements.
»Les pêcheurs du fleuve Gambie n’ont aucun matériel pour la pêche continentale. Au niveau des éleveurs, nous n’avons pas de matériel moderne pour le fourrage naturel à partir du mois de septembre pour éviter les feux de brousse mais aussi pour amener les populations à nourrir leur cheptel’’, a-t-elle fait savoir.
‘’Il y a un problème de financement; on a peur des banques à cause des taux d’intérêts et des modes de remboursements. Les agriculteurs, on leur prête jusqu’à trois ans mais les éleveurs n’ont des crédits que par six mois remboursables’’, a-t-elle dit.
Elle a plaidé pour l’annulation des dettes des éleveurs afin de leur permettre de relancer leurs activités.
Adja Dienaba Sidibé a souligné aussi la nécessite de recréer des chambres d’agriculture pour permettre aux acteurs de discuter des lois, des arrêtés et des décrets d’application.
La présidente du directoire national des femmes en élevage du Sénégal, Adja Dienaba Sidibé a magnifié le contenu et la synthèse de la nouvelle loi agrosylvopastorale. Elle a souligné la nécessité de la traduire en langues locales et de la vulgariser auprès des acteurs concernés.
‘’En tant que membre de la rédaction de la première loi 2004, je peux dire que cette synthèse de loi agrosylvopastorale répond aux préoccupations des paysans mais le seul problème d’abord, c’est la traduction, en suite, c’est la communication, la sensibilisation et la vulgarisation au niveau local pour que chacun se sente concerné par loi et quand il y aura exécution du texte au niveau décentralisé, il n’y aura pas de problème’’, a-t-elle recommandé.
Kédougou, 24 jan (APS) – Les autorités en charge de la révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale ont reçu la propositions des acteurs territoriaux de la région de Kédougou (est), a appris l’APS.
‘’Effectivement, durant ces concertations, nous avons reçu la contribution des acteurs territoriaux de la région de Kédougou dans le cadre de la révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale’’, a déclaré Amadou Mokhtar Mbodje, secrétaire exécutif du conseil national de concertation et de coopération ruraux (CNCR).
Il s’exprimait au cours d’une réunion avec les services gouvernementaux et les acteurs concernés dans le cadre des consultations citoyennes organisées dans la région de Kédougou par Enda Pronat et le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.
Cette rencontre, présidée la gouverneure de la région de Kédougou Mariama Traoré, a permis de vulgariser les orientations relatives à la révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale.
Cette révision permettra aux acteurs territoriaux de Kédougou d’examiner les statuts de la profession et de la reconnaissance de l’agriculture dans une dynamique consensuelle, selon Amadou Mokhtar Mbodje.
‘’Les producteurs et les éleveurs de la région doivent connaitre la loi agrosylvopastorale qui va leur permettre de vivre de leur métier. Kédougou est une localité qui a un important potentiel agrosylvopastoral à tous les niveaux’’, a-t-il estimé.
Lors de la rencontre, la gouverneure de région a invité les autorités locales et les acteurs des services concernés à renforcer la vulgarisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale afin d’assurer une réussite totale de ces consultations citoyennes.
‘’Chacun de nous doit jouer pleinement son rôle pour une vulgarisation accrue de la loi dans nos territoires et un peu partout dans la région de Kédougou’’, a invité la gouverneure, espérant que ‘’les échanges permettront aux acteurs concernés de bien s’en approprier pour une mise en œuvre efficace’’.
Richard-Toll, 24 jan (APS) – Des femmes s’activant dans l’élevage ont listé vendredi, à Richard-Toll, les points de blocage au développement de la filière laitière locale, dont le problème de l’accès à l’eau, la préservation du tapis herbacé dans les zones sylvo-pastorales, l’accès à la terre, l’absence de la culture fourragère de masse.
»Nos difficultés sont liées entre autres à la préservation du tapis herbacé, l’absence de la culture fourragère dans la zone sylvo-pastorale, l’accès à l’eau et à la terre », a dit la présidente de l’association professionnelle des acteurs de la filière lait local du département de Linguère, Farmata Sélé Ka.
Présente à une réunion du Comité régional de développement (CRD) décentralisé à Richard-Toll avec beaucoup de ses collègues, elle a soutenu que la sécurisation et la protection du tapis herbacé permettront aux éleveurs de rester dans leurs localités avec leur bétail.
Dans cette perspective, elle a préconisé le prolongement des aménagements avec les périmètres irrigués villageois (PIV) dans les zones sylvo-pastorales, qui ‘’regorgent une importante ressource en terres cultivables’’ pour permettre aux populations de s’adonner à la culture fourragère.
Aminata Mamadou Sow, présidente de la Commission élevage de la commune de Gandon, a pour sa part déploré la rareté des ressources en eau dans certaines zones et le prix élevé de l’aliment de bétail dans les zones pastorales.
‘’Nous plaidons la multiplication des forages dans les zones où des activités pastorales se pratiquent pour permettre aux acteurs de s’investir davantage dans des activités génératrices de revenus’’, a-t-elle lancé.
La cheffe vétérinaire au poste de Richard-Toll, Ndama Thiam Tabane a exhorté les autorités à miser sur l’insémination artificielle pour augmenter la production de lait.