Catégorie : economie

  • SENEGAL-MEDIAS-TIC / L’institut Panos veut amener les GAFAM à rémunérer les créateurs africains de contenus médiatiques

    SENEGAL-MEDIAS-TIC / L’institut Panos veut amener les GAFAM à rémunérer les créateurs africains de contenus médiatiques

    Dakar, 23 jan (APS) – L’institut Panos Afrique de l’Ouest veut mener un plaidoyer, en collaboration avec l’UNESCO, en vue d’une réforme législative et réglementaire visant à inciter les géants de l’Internet, connus sous le nom de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), à la monétisation des contenus produits par les médias africains, a déclaré jeudi, Birame Faye, le coordonnateur dudit institut.

    ‘’Nous voulons examiner les différentes lois, tels le code de la presse, le code la publicité, la loi sur les droits d’auteur, la loi d’orientation sur la société de l’information, les directives régionales existantes pour vérifier s’il existe des dispositions qui prévoient des paiements’’ octroyés aux créateurs de contenus, les médias notamment, a-t-il dit.

    Birame Faye s’exprimait au cours d’un atelier de restitution d’une étude portant sur le cadre légal relatif à la reprise et à l’exploitation des contenus médiatiques au Sénégal par les GAFAM.

    Birame Faye, le coordonateur de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest

    Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet dénommé : ‘’Relever le défi de la sécurité juridique des médias face aux nouveaux enjeux numériques au Sénégal et en Côte d’Ivoire’’.

    ‘’L’atelier vise à améliorer la connaissance de la communauté des acteurs médiatiques, institutionnels et culturels, du cadre relatif à l’exploitation de leurs contenus en vue de les engager dans un plaidoyer pour une réforme législative et réglementaire visant à protéger la création de contenus contre l’action commerciale des plateformes numériques’’, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, cette initiative vise à renforcer la viabilité des médias en Afrique de l’Ouest face à la concurrence accrue des plateformes de contenus telles que les GAFAM, TikTok, Opera News, etc., qui agrègent et distribuent des contenus en ligne de sources diverses.

    Le conseiller régional pour la communication et la formation du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Michel Kenmoe

    L’accent est mis, à son avis, sur l’amélioration des cadres juridiques au Sénégal et en Côte d’Ivoire pour mieux protéger les médias locaux.

    A ce titre, le coordonnateur de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest propose l’adoption de dispositions légales en cas de vide juridique, suggérant, au besoin, la révision de la loi sur les droits d’auteur et les droits voisins.

    Pour Birame Faye, étant donné que ces dispositions légales et réglementaires sont de portée nationale, il appelle à un plaidoyer au niveau sous régional, pour faire face à la puissance des GAFAM.

    ‘’Vu la puissance de ces plateformes, un plaidoyer sera mené au niveau de l’UEMOA, de la CEDEAO pour avoir des directives communautaires qui encadrent l’exploitation des contenus médiatiques’’.

    Présent à l’atelier, le conseiller régional pour la communication et la formation du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Michel Kenmoe a indiqué que l’étude vise à ‘’engager la discussion pour pouvoir trouver un cercle vertueux entre les médias, les plateformes numériques et le public’’.

    ‘’La viabilité des médias est très importante. Lorsqu’ils ne sont pas viables, c’est le contenu qui va en pâtir et il y a le risque qu’ils puissent être capturés par des intérêts économiques, politiques ou tout autre’’, a-t-il averti.

    MFD/CS/ABB/ASB

  • SENEGAL-PECHE-PERSPECTIVES / Une mission parlementaire à Saint-Louis pour échanger sur les enjeux du secteur

    SENEGAL-PECHE-PERSPECTIVES / Une mission parlementaire à Saint-Louis pour échanger sur les enjeux du secteur

    Saint-Louis, 23 jan (APS) – Une mission parlementaire a rencontré mercredi des populations et acteurs de la pêche à Saint-Louis (nord), pour des échanges qui font fait ressortir la nécessité d’accorder plus de considération à ce secteur.

    La mission, organisée de concert avec le Forum civil, était conduite par le député Babacar Ndiaye, président de la commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale.

    « On est là, dans le cadre de notre mission parlementaire. On a rencontré les pêcheurs de Saint-Louis et là, on vient de terminer notre rencontre avec la population, les différents acteurs voire les différentes couches de la population de Saint-Louis », a déclaré le parlementaire, en marge d’une rencontre tenue à l’Espace jeunes de Saint-Louis.

    « Les échanges que nous avons eus aujourd’hui avec les pêcheurs, nous montrent que ce sont des gens qui s’y connaissent. Des gens qui maîtrisent leur secteur », a dit le député Babacar Ndiaye, en présence de Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil qui s’active dans la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

    La secrétaire adjointe du conseil local de pêche artisanale (CLPA), Fama Sarr, de même que l’ancien député Thiamba Seck, ont aussi pris part à cette activité,.

    Le parlementaire a plaidé pour « plus de respect et de considération » à l’endroit des acteurs de la filière pêche. Il a également évoqué la question de la brèche, promettant de visiter prochainement le site en question.

    La brèche de Saint-Louis, à l’origine, était une mince flèche de sable de quelques centaines de mètres de large, qui protège la cité de l’assaut des vagues. Jusqu’en 2003, elle empêchait une évacuation rapide des eaux du fleuve lors des crues car elle s’allongeait sur environ trente kilomètres au sud de la ville.

    L’ouverture artificielle d’une brèche, 7 kilomètres au sud de la ville, suite à la crue d’octobre 2003, a radicalement changé l’inondabilité de la cité, au point que la ville est devenue plus vulnérable à une augmentation, même modérée, du niveau moyen de la mer.

    « La question de la brèche est revenue dans nos échanges. D’ailleurs nous allons revenir à Saint-Louis pour uniquement visiter la brèche et voir ce qu’il s’y passe réellement », a-t-il promis.

    Il y a aussi, dit-il, une vielle doléance des pêcheurs de Saint-Louis, qui concerne l’installation de ports de pêche pour au moins essayer de contourner la brèche et éviter les accidents qu’elle peut provoquer.

    Le député a aussi évoqué la question des récifs et de la zone poissonneuse de Diattara, occupée par une plateforme d’exploitation gazière, invitant les autorités à prendre au sérieux cette question.

    CGD/AMD/BK/SMD

  • SENEGAL-TOURISME-SECURITE / Le DG de l’ASPT après l’attaque contre le RIU hôtel : « Nous maintenons notre réputation de destination sûre »

    SENEGAL-TOURISME-SECURITE / Le DG de l’ASPT après l’attaque contre le RIU hôtel : « Nous maintenons notre réputation de destination sûre »

    Dakar, 23 jan (APS) – Le Sénégal « maintient sa réputation de destination touristique sûre et accueillante », en dépit de  »l’incident isolé survenu à l’hôtel Riu Baobab » le week-end dernier, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour (ouest), assure le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT), Adama Ndiaye.

    « Le Sénégal maintient sa réputation de destination touristique sûre et accueillante, reconnue pour sa stabilité politique et sociale exemplaire en Afrique de l’Ouest, son hospitalité légendaire, la ‘Teranga’ sénégalaise, son excellent bilan en matière de sécurité touristique », écrit-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Une vingtaine de personnes armées de fusils de chasse s’étaient introduites dans ce réceptif hôtelier dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont échangé des tirs avec des gendarmes venus à la rescousse, avant de battre en retraite avec de l’argent qu’ils ont pris à la réception de l’hôtel, un butin évalué à plus de 12 millions de francs CFA.

    « L’ASPT, en collaboration avec les autorités compétentes, continue de mettre en œuvre des mesures préventives renforcées pour garantir la sécurité et le confort de tous les visiteurs », a assuré son DG. Il a déploré cet incident tout en compatissant au traumatisme subi par les clients et le personnel de RIU.

    « Nous nous indignons de cette attaque et comptons nous déployer dès [ce jeudi 23 janvier] pour apporter notre soutien et réaffirmer notre solidarité au Groupe RIU, devenu le fleuron de notre offre touristique », a-t-il ajouté.

    Le DG de l’ASPT a réaffirmé son « engagement total envers la sécurité » des touristes qu’il invite « à continuer de découvrir les richesses culturelles, naturelles et humaines exceptionnelles du Sénégal en toute sérénité », faisant valoir que « la réaction rapide et professionnelle des forces de sécurité démontre l’efficacité de notre système de protection des sites touristiques ».

    « Aucun touriste ni membre du personnel n’a été blessé lors de cet incident, grâce aux protocoles de sécurité en place », s’est-il réjoui, signalant que « des mesures de sécurité supplémentaires ont été immédiatement déployées dans l’ensemble des zones touristiques ».

    CS/BK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le chef de l’État tient à la relance du tourisme et à la mise aux normes des marchés

    SENEGAL-ECONOMIE / Le chef de l’État tient à la relance du tourisme et à la mise aux normes des marchés

    Dakar, 23 jan (APS) – Bassirou Diomaye Faye a demandé au gouvernement, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 janvier, de consolider la relance du tourisme et de renforcer la mise aux normes des marchés et espaces commerciaux.

    ‘’Le tourisme représente un secteur stratégique dans la création d’emplois. À ce titre, le président de la République a demandé au Premier ministre et au ministre du Tourisme et de l’Artisanat de prendre toutes les mesures nécessaires pour consolider la relance du secteur et la promotion des sites et potentialités touristiques du Sénégal’’, a écrit le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    M. Faye ‘’a souligné l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurisation de toutes les zones et de tous les sites et établissements touristiques du Sénégal, en réorganisant notamment la police touristique’’.

    ‘’Il a demandé au Premier ministre de tenir dans les prochains jours un conseil interministériel sur le tourisme’’, rapporte M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Il s’agira, explique la même source, de ‘’traiter de toutes les mesures urgentes et adéquates à prendre pour affermir le développement hardi du secteur’’.

    ‘’Face à la récurrence des incendies et des problèmes de sécurité signalés dans plusieurs marchés du pays […], le président de la République a demandé aux ministres chargés du Commerce et des Collectivités territoriales de veiller […] au renforcement de la sécurisation et de la mise aux normes des marchés et espaces commerciaux, sur l’étendue du territoire national’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a invité le ministre chargé du Commerce à accélérer l’évaluation et la restructuration du Programme de modernisation et de gestion des marchés, selon les nouvelles priorités de l’État en termes d’aménagements et de réalisations de sites et de projets commerciaux’’.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les projets et programmes de la SND 2025-2029 seront examinés en Conseil des ministres en février prochain

    SENEGAL-ECONOMIE / Les projets et programmes de la SND 2025-2029 seront examinés en Conseil des ministres en février prochain

    Dakar, 22 jan (APS) – Les projets, programmes et réformes de la Stratégie nationale de développement (SND) 2025-2029 seront examinés en Conseil des ministres au plus tard en février prochain, a assuré le Premier ministre, mercredi 22 janvier, annonçant ensuite la création d’un comité interministériel chargé de résoudre les ‘’problématiques conjoncturelles et structurelles’’ du secteur de l’énergie.

    ‘’Le Premier ministre a […] évoqué les travaux en cours relatifs à la mise en œuvre opérationnelle de la [SND] 2025-2029, notamment la finalisation des fiches de projets, programmes et réformes, ainsi que leur priorisation, en vue de la soumission du dossier en Conseil des ministres au plus tard à la mi-février 2025’’, est-il écrit dans le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    La même source affirme que ‘’le Premier ministre a ensuite fait part de l’importance et de l’urgence attachées à la restructuration du secteur de l’énergie’’.

    ‘’À cet égard, il a [annoncé] la mise en place, sous la coordination du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, d’un comité interministériel chargé d’élaborer une feuille de route et un plan d’action en vue de la résolution des problématiques conjoncturelles et structurelles du secteur’’, rapporte le communiqué publié après la réunion du gouvernement.

    Il ajoute que ce comité sera chargé en même temps de ‘’proposer des solutions pérennes, sous réserve des contraintes budgétaires, pour une diminution de la facture énergétique’’.

    Des propositions pour la filière phosphates-fertilisants

    ‘’Les conclusions du comité devront être prises en compte dans les orientations devant guider la finalisation du projet de loi portant restructuration de la Senelec (la Société nationale d’électricité du Sénégal) et du projet de décret fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais, ainsi que les conditions de détermination du plan de contenu local dans le secteur de l’électricité.’’

    Le texte signé du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, annonce que ‘’l’ensemble de ce dossier devra être soumis au Conseil des ministres au cours du mois de février 2025’’.

    ‘’Par ailleurs, ajoute M. Sarré, le Premier ministre a informé le Conseil de la mise en place d’un comité ad hoc chargé de lui soumettre des propositions relatives à la stratégie nationale de développement de la filière phosphates-fertilisants au plus tard à la fin février 2025.’’

    ESF

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Des réunions prévues en février prochain sur les difficultés financières d’Air Sénégal et de l’AIBD

    SENEGAL-ENTREPRISES / Des réunions prévues en février prochain sur les difficultés financières d’Air Sénégal et de l’AIBD

    Dakar, 22 jan (APS) – Le chef du gouvernement a annoncé en Conseil des ministres la tenue, en février prochain, de deux réunions consacrées aux difficultés financières de la compagnie Air Sénégal et de l’AIBD, l’aéroport international Blaise-Diagne.

    En intervenant à la réunion hebdomadaire du gouvernement, ‘’le Premier ministre s’est appesanti sur les difficultés financières d’Air Sénégal SA et de l’AIBD SA, ainsi que l’urgence attachée à la restructuration globale de ces sociétés’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Il présidera deux réunions interministérielles consacrées (…) à la situation de chacune de ces sociétés, au cours de la deuxième décade du mois de février 2025’’, annonce la même source.

    Elle signale que le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du comité de suivi du secteur parapublic a été adopté lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement de ce mercredi.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le président de la République demande au Premier ministre de mener des concertations avec le secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Le président de la République demande au Premier ministre de mener des concertations avec le secteur privé

    Dakar, 22 jan (APS) – Bassirou Diomaye Faye a demandé au Premier ministre, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 janvier, de mener des ‘’concertations pragmatiques’’ avec les industriels et les opérateurs économiques.

    ‘’Le président de la République a demandé au Premier ministre d’engager des concertations pragmatiques avec les industriels et les opérateurs économiques afin de déterminer les modalités consensuelles de pilotage du développement du secteur privé national, en tenant compte de toutes les contraintes et opportunités liées au contexte international’’, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Le chef de l’État, à l’occasion de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le futur projet de loi sur la souveraineté économique.

    ‘’Ces consultations sont indispensables pour accélérer la finalisation du projet de loi sur la souveraineté économique, qui sera la traduction politique de notre volonté collective et résolue de bâtir une économie endogène, force motrice de la transformation systémique du Sénégal’’, a écrit M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Dans cette perspective, ajoute la même source, le chef de l’État a demandé au Premier ministre de superviser la restructuration efficace du cadre global de promotion de l’attractivité du Sénégal et de la compétitivité de l’économie nationale, en consolidant et en engageant les réformes prioritaires relevant de chaque secteur et de chaque ministère.’’

    Le Forum Invest in Sénégal prévu les 24 et 25 avril 2025

    Le communiqué du Conseil des ministres parle aussi de ‘’la nécessité de renforcer le positionnement institutionnel de l’Agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) sur le segment des incitations et du suivi opérationnel de l’environnement des affaires, par la définition d’une nouvelle doctrine de promotion des investissements et de l’attractivité du Sénégal’’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a aussi requis la réactivation de l’Observatoire national des investissements’’, ajoute la même source, annonçant que cette structure est désormais logée à la Primature.

    ‘’Sur cette lancée, il a demandé au Premier ministre, en relation notamment avec les ministres chargés de l’Économie, des Finances, du Commerce, de l’Industrie et du Numérique, de coordonner l’organisation, sous la conduite opérationnelle de l’APIX, du Forum Invest in Sénégal, les 24 et 25 avril 2025.’’

    ‘’Cet évènement économique sera un moment exceptionnel de promotion de la destination Sénégal en termes de partenariats et d’investissements directs étrangers’’, rapporte le porte-parole du gouvernement.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Richard-Toll : le projet MELITIJI-WASU présenté aux acteurs de la filière laitière

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Richard-Toll : le projet MELITIJI-WASU présenté aux acteurs de la filière laitière

    Richard-Toll, 22 jan (APS) – Le projet MELITEJI-WASU (Meew liggey tekki Jiggeen-West african scaling Up) , né d’une alliance stratégique de diverses structures s’activant dans la filière laitière a été présenté, mercredi, aux acteurs locaux pour les sensibiliser sur cette chaîne de valeur.

    ‘’Ce projet financé par la fondation MasterCard et composé de trois acteurs vise à travailler avec les éleveurs de toutes les régions mais également avec les services de l’État évoluant dans la filière laitière »,  a dit Al Hassan Sall, gouverneur de la région de Saint-Louis.

    Il intervenait lors d’une réunion du Comite régional de développement (CRD) consacrée à la présentation du projet MELITEJI-WASU, mis en place dans le cadre d’un partenariat tripartite entre Heifer Project international, la Laiterie du Berger et la FAM Advisory, une société qui gère le Fonds de soutien au lait local (FSLL).

     »Les actions combinées de ces trois entités vont permettre à la filière laitière locale de faire face à la concurrence », a-t-il ajouté.

     »Elles vont aussi favoriser la création d’emplois décents, sécuriser la filière et permettre aux acteurs de gagner leur vie, à travers une exploitation rationnelle du lait, mais aussi une bonne conservation,  commercialisation et transformation grâce aux industries agroalimentaires de la zone », a-t-il dit.

    M. Sall a assuré que l’Etat a décidé d’accompagner ce projet en raison de son importance et de ses objectifs louables.

    Dr Daouda Ndao, directeur de l’ONG Heifer international, a indiqué que  »ce projet ambitionne de relever les défis du secteur laitier, notamment celui local ».

     »Nous avons comme objectif d’améliorer la production laitière de nos éleveurs confrontés à une production laitière insuffisante », a-t-il ajouté, précisant qu’ils sont en  »consortium » pour apporter des solutions à ces problèmes du secteur.

    OG/AT/SBS/AB/OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    Tambacounda, 22 jan (APS) – La campagne de commercialisation arachidière a démarré de “façon très timide” dans la région  de Tambacounda (est), où 2356 tonnes de graines ont été collectées contre 2 650 tonnes l’année dernière à la même période, a-t-on appris mercredi, du directeur régional du développement rural  (DRDR), Ibrahim Mamadou Ba.

     »La campagne a démarré au niveau national le 5 décembre 2024, à Tambacounda, c’est la dernière semaine du mois de décembre que les opérations de collecte ont débuté et de façon très timide. Nous sommes pratiquement à la 7ème semaine et à ce jour nous sommes à 2.356 tonnes de semences d’arachide collectés contre 2 650 l’année dernière à la même période », a-t-il-déclaré dans un entretien avec l’APS

    Pour ce qui concerne l’arachide destinée à l’huilerie, 477 tonnes ont été collectées a-t-il indiqué, signalant qu’il n’y avait pas eu d’opérations de collecte de l’arachide pour l’huilerie l’année dernière.

    Selon Ibrahim Mamadou Ba, sur les 114 points  de collectes accordés aux opérateurs, seuls 14 sont fonctionnels à ce jour.

     »14 sur 114 cela signifie qu’il n’y pas beaucoup de points de collectes. Ces points ont été accordés à 85 opérateurs. Mais ils n’ont pas répondu à l’appel à cause des crédits que bon nombre d’entre eux avaient au niveau des banques et pour prétendre bénéficier des crédits de commercialisation, il fallait honorer les crédits qu’ils avaient au niveau des banques’’, a-t-il expliqué. 

    ‘’C’est un problème d’argent qui se pose, les opérateurs n’ont pas encore obtenu des crédits au niveau des banques et cela se répercute sur la collecte. Les producteurs nous appellent pour dire qu’ils ont des stocks d’arachide mais ils n’arrivent pas à vendre car ils ne voient pas d’acheteurs’’, a-t-il-ajouté.

    Le directeur régional du développement rural de Tambacounda s’est montré inquiet par rapport au faible taux de collecte.

    “On ne peut pas dire que cette campagne est pour le moment satisfaisante dans la région car si on fait la comparaison de la situation actuelle à la situation de l’année dernière, nous sommes en deçà’’, a-t-il- fait savoir.

    ‘’Habituellement, on collectait aux alentours de 8.000 à 10.000 tonnes et actuellement nous sommes à juste  plus de 2.300 tonnes, donc nous sommes loin du quota habituel de la région et la campagne est en train de tirer à sa fin, cela  suscite des inquiétudes’’, a-t-il-poursuivi.

    Ibrahima Mamadou Ba a signalé également une baisse de la production de l’arachide contrairement à la production de céréales qui a connu une légère hausse.

    ‘’La production d’arachide de façon globale a baissé cette année, et c’est le cas à Tambacounda. On a fait une évaluation de la production et on s’est rendu compte qu’il y a une baisse d’au moins 25 à 30 % par rapport aux années passées’’, a-t-il- souligné.

    Concernant les céréales, le DRDR fait part d’une “légère hausse” de la production par rapport à l’année dernière, soulignant que “les rendements sont beaucoup plus importants”.

    ABD/ASB/OID

     

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor: des producteurs d’oignon réclament des équipements de conservation et de stockage adaptés

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor: des producteurs d’oignon réclament des équipements de conservation et de stockage adaptés

    Podor, 22 jan (APS) – Les producteurs d’oignon du département de Podor (nord), par la voix du président de l’Interprofessionnelle des producteurs d’Oignons au Sénégal (IPOS), ont réclamé, mercredi, des équipements de conservation et de stockage adaptés pour une bonne campagne maraîchère.

    ‘’Nous manquons grandement de moyens de conservation de l’oignon et pourtant nous mettons en valeur des milliers d’hectares lors de chaque campagne maraîchère. Pour la conservation de l’oignon, il nous faut des équipements disposant d’une bonne ventilation, à la place des chambres froides’’, a souligné Boubacar Sall, dans un entretien avec l’APS.

    M. Sall, président de l’Interprofessionnelle des producteurs d’Oignons au Sénégal (IPOS), estime que cette situation est l’une des principales causes des pertes post-récoltes dans le département de Podor, l’une des plus grandes zones de production horticole.

    Les producteurs sont aussi confrontés à un problème d’accès au financement et un coût élevé du transport, a-t-il fait savoir.

    Pour cette saison froide, les producteurs de Podor ont déjà mis en valeur 2 000 hectares d’oignon dans les secteurs de la délégation de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) du département, à savoir Thillé Boubacar, Gamadji Saré et Cas-Cas-Saldé.

    Boubacar Sall a signalé que les producteurs commencent à mettre sur le marché des produits issus de leurs récoltes, à Ndiandane, Ngeundar, Loboudou Doué et Guia.

    Le producteur a fait savoir que les prix varient entre 11 000 et 12 500 francs CFA le sac de 45 à 50 kg.

    ‘’Nous avions des projections de l’ordre de 4 000 hectares. Mais le débordement du fleuve Sénégal, durant l’hivernage, a envahi des milliers d’hectares, rendant difficile la réhabilitation des parcelles’’, a-t-il dit, précisant que les semis et la mise en valeur se poursuivent.

    “Nous espérons atteindre 3 000 hectares contre 3 400 lors de la précédente campagne’’, a laissé entendre le président du Collège national des producteurs de l’oignon.

    AHD/AT/SKS/ASB/OID