Catégorie : economie

  • SENEGAL-TRAVAIL / Après la pandémie de Covid-19, la reprise normale de l’activité se confirme en 2022

    SENEGAL-TRAVAIL / Après la pandémie de Covid-19, la reprise normale de l’activité se confirme en 2022

    Dakar, 12 juil (APS) – La ‘’reprise normale de l’activité’’ s’est confirmée en 2022, les deux précédentes années ayant connu une forte baisse engendrée par la pandémie de Covid-19, a-t-on appris de la direction générale du travail et de la sécurité sociale (DGTSS).

    ‘’La situation du marché du travail en 2022 confirme la reprise normale de l’activité, tant au niveau de l’administration du travail que des entreprises’’, constate la DGTSS dans son Rapport annuel des statistiques du travail 2022.

    ‘’Au regard du rapport, de bonnes dynamiques sont notées, malgré un contexte économique négativement impacté par le conflit opposant la Russie et l’Ukraine’’, observent les auteurs du document.

    Parmi les indicateurs qui illustrent cette évolution positive, il y a les contrats de travail déposés dans les inspections du travail et de la sécurité sociale (ITSS).

    Pour ces contrats, ‘’il est noté une augmentation de 3,32 %’’, puisque leur nombre est passé de 69.866 en 2021 à 72.268 en 2022.

    Les contrôles effectués par les ITSS dans les entreprises ont augmenté de 75,19 % en s’élevant à 5.112 en 2022. Il y a eu 2.918 contrôles en 2021.

    Malgré la confirmation de la reprise normale de l’activité, ‘’le comportement du marché du travail est mitigé, concernant les ouvertures d’établissements et les emplois ainsi générés’’, relève la direction des statistiques du travail de la DGTSS.

    ‘’Dans une approche comparative entre 2022 et 2021, les ouvertures d’établissements ont subi un repli de 2,41 %, tandis que pour les emplois induits par ces ouvertures, une croissance de l’ordre de 3,65 % est enregistrée’’, ajoutent les auteurs du rapport.

    De 1.785 en 2021, le nombre d’établissements ouverts est tombé à 1.742 en 2022.

    De 8.511 emplois générés en 2022, on est passé 8.211 en 2021.

    ‘’D’un autre côté, une baisse de 16,51 % est relevée sur les contrats de travail des travailleurs déplacés visés par la DGTSS’’, le nombre de contrats de travail augmentant de 1.087 en 2021 à 1.302 en 2022.

    ‘’Un autre point d’attention est celui de la mise en place d’un système d’information intégré ayant pour ambition de mettre en synergie l’ensemble des systèmes d’information des acteurs intervenant dans le domaine du travail et de la sécurité sociale’’, souligne le rapport.

    ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail explose en 2022

    SENEGAL-SOCIAL / Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail explose en 2022

    Dakar, 12 juil (APS) – Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail au Sénégal est passé de 1.217 en 2021 à 3.629 en 2022, avec une hausse de 198,19 %, a-t-on appris de la direction générale du travail et de la sécurité sociale (DGTSS).

    En ce qui concerne le « climat social, le nombre de conflits individuels a suivi une trajectoire ascendante en atteignant le taux de 198,19 % par rapport à 2021 », écrit la direction des statistiques du travail, un organe de la DGTSS.

    Les conflits collectifs gérés par les inspections du travail et de la sécurité sociale (ITSS) ont baissé en revanche de 18,82 % en passant de 85 en 2021 à 69 en 2022, indique le Rapport annuel des statistiques du travail 2022.

    En 2022, détaille ce document, les tentatives de conciliation concernent 3.629 travailleurs, à savoir 3.023 hommes et 606 femmes.

    Les conflits ayant abouti à une conciliation totale opposent 1.961 travailleurs à leur employeur, soit 54,04 % de l’ensemble.

    Les tentatives de conciliation n’ayant pas connu de succès, 43,59 % de l’ensemble, opposent des employeurs à 1.582 travailleurs.

    Enfin, 86 travailleurs (2,37 % de l’ensemble) ont vu leur conflit se solder par une conciliation partielle.

    En 2022, ajoute le rapport, 1.040 des 3.629 conflits individuels enregistrés concernent des travailleurs appartenant à la branche construction, soit 28,66 %, 635 employés sont de la branche commerce, soit 17,50 %, 376 travailleurs sont actifs dans les services administratifs et d’appui, soit 10,36 %. Il y a, parmi d’autres, 223 agents de la branche activités extractives, soit 6,14 %.

    Dans des proportions plus faibles, des conflits individuels ont aussi été notés dans les branches activités d’hébergement et de restauration, avec 183 cas, soit 5,04 %.

    « Il y a lieu de faire remarquer que tant dans le cas des conflits individuels que dans celui des conflits collectifs, le taux de règlement à la suite de l’intervention des ITSS avoisine 55 % », affirment les auteurs du rapport.

    Ils constatent qu’ »au total, des dynamiques favorables et moins favorables ont été constatées au cours de l’année 2022, en particulier lorsqu’on se réfère à la situation du marché du travail en 2021″.

    ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Pêche : un armateur exhorte les acteurs à « parler d’une seule voix »

    SENEGAL-ECONOMIE / Pêche : un armateur exhorte les acteurs à « parler d’une seule voix »

    Dakar, 12 juil (APS) – Le président de la Coalition des acteurs de la pêche, Aliou Thiam, armateur et président-directeur-général de l’armement ‘’Baye Niasse’’, a exhorté, mercredi, tous les acteurs du secteur à ‘’parler d’une seule voix et agir autour de l’essentiel pour protéger et défendre la mer’’.

    ‘’J’exhorte tous les acteurs à s’unir, à parler d’une seule voix, à œuvrer autour de l’essentiel pour protéger et défendre la mer. Le ministre, pour sa part, est en train de faire un gros effort. Il a réussi à rassembler tous les acteurs. Il reste accessible. Il n’a pas fermé ses téléphones. Si nous l’accompagnons dans sa vision, avec l’appui de l’Etat, la pêche va réussir sa mission’’, a-t-il indiqué.

    Aliou Thiam, dont le siège de l’entreprise se trouve au mole 10 du Port autonome de Dakar, intervenait lors d’un échange avec des journalistes sur les difficultés notées dans ce secteur, notamment la rareté des produits halieutiques.

    Le PDG de l’armement ‘’Baye Niass’’ pense que si l’Etat met l’accent sur le secteur de la pêche autant qu’il le fait pour l’agriculture, le Sénégal tout entier aura accès au poisson. ‘’C’est notre vœu pour ce secteur qui emploie plusieurs milliers de personnes dans ses différentes chaînes de valeurs’’, a-t-il souligné.

    En plus de la rareté des produits halieutiques, il a relevé l’existence de problèmes liés à la surveillance maritime. ‘’Je pense que l’Etat a pour mission d’accompagner nos entreprises qui emploient des milliers de personnes. Ce que nous attendons de notre Etat, c’est de bien veiller sur le fonctionnement du secteur’’, a-t-il insisté.

    L’armateur sénégalais juge ‘’utile’’ le repos biologique sans lesquels selon lui ‘’les ressources halieutiques ne peuvent pas reproduire’’. ‘’Au Sénégal, cette période de repos biologique est d’un mois. Dans d’autres pays, cette période de repos biologique dure plus d’un mois’’, a-t-il précisé.

    ‘’D’après une lettre circulaire, le repos biologique devait commencer à partir du 30 juin passé et se poursuivre jusqu’au 31 juillet. Mais nous avons écrit au ministre une lettre pour repousser un peu cette date’’, a expliqué M. Thiam.

    Il dit attendre que tous les industriels parlent d’une seule voix et observent ensemble la même période de repos biologique. ‘’C’est plus rentable. Nous invitons tous les acteurs à respecter cette période pour une durée au moins de deux mois’’, a poursuivi le PDG de l’armement Baye Niasse.

    Il a en outre loué l’apport de l’aquaculture qui, selon lui ‘’est une pratique très intéressante dans un contexte de rareté des ressources’’. ‘’C’est très bien d’encourager l’aquaculture en perspective de l’exploitation du gaz et du pétrole qui aura sans doute un impact sur la pêche’’, a-t-il déclaré.

    SG/ASG/MD

  • MONDE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / L’ARDN de Djibril Diallo s’allie avec un conseil d’investisseurs pour vulgariser les ODD

    MONDE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / L’ARDN de Djibril Diallo s’allie avec un conseil d’investisseurs pour vulgariser les ODD

    Dakar, 12 juil (APS) – Le Réseau de la renaissance africaine et de la diaspora (ARDN) annonce avoir conclu une convention de partenariat avec le Conseil mondial des investissements et des affaires pour l’Afrique (CMIA), dans le but de mieux vulgariser les Objectifs de développement durable des Nations unies.

    Dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS, l’ARDN signale que cet accord entre les deux institutions a été paraphé « le vendredi 07 juillet 2023, en marge du Forum Invest in Sénégal, tenu les 6 et 7 juillet 2023 au Centre International de Conférences Abdou DIOUF (CICAD) de Diamniadio […]’’.

    La signature a eu lieu à la fin des travaux de la table ronde organisée par le CMIA pour l’Afrique avec les élus locaux (maires et présidents de conseil départemental), sur le thème : « De la vision à l’action : Dialogue des élus locaux sur le développement urbain au Sénégal, stimuler l’innovation et les opportunités d’investissement dans les collectivités territoriales du Sénégal ».

    Ce Protocole d’accord officialise les relations d’affaires entre l’ARDN et le CMIA et symbolise l’ouverture qui s’offre aux deux organisations et la mobilisation d’investisseurs étrangers et de la diaspora pour des lendemains meilleurs pour l’Afrique, indique le communiqué.

    Il précise que la conclusion de ce partenariat « permettra à l’ARDN d’entrer en action dans sa mission de popularisation des Objectifs de développement durable (ODD), en utilisant comme point d’entrée, en partenariat avec le Système des Nations unies et la FIFA, la campagne Carton Rouge qui vise à mobiliser les individus de tous les secteurs de la société, pour qu’ils s’engagent à donner un Carton Rouge à toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des filles ».

    En juin 2022, le Réseau de la Renaissance africaine et de la diaspora, de concert avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais), lançait à Dakar, une campagne de mobilisation pour amener la société « à donner un carton rouge à toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des filles ».

    Selon le communiqué, en parallèle, lors du Forum Invest in Sénégal, le Conseil mondial des investissements et des affaires pour l’Afrique (CMIA), « a signé avec les élus locaux, des protocoles d’investissement pour 8 projets à hauteur de 890 milliards de francs CFA ».

    Le CMIA, dont l’ambition est de promouvoir le commerce et l’investissement en Afrique, « a pour mission de rassembler les partenaires des secteurs publics et privés pour favoriser le développement durable et la croissance économique en Afrique », souligne la même source.

    Elle note que le protocole d’accord conclu par l’ARDN et le CMIA « officialise les relations d’affaires » entre ces deux structures et « symbolise l’ouverture qui s’offre aux deux organisations et la mobilisation d’investisseurs étrangers et de la diaspora pour des lendemains meilleurs pour l’Afrique ».

    L’ARDN est une organisation internationale ayant son siège est à New York et dont la mission consiste à « populariser les Objectifs de développement durable (ODD), en mobilisant la passion des gouvernements, des éducateurs, des maires, des artistes, des intellectuels, du secteur privé, de la société civile et des jeunes, en utilisant le pouvoir de l’art, du sport et de la culture comme vecteurs de création d’un monde meilleur ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Koungheul : le conseil départemental mise sur les débats d’orientation pour vulgariser son budget

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIETE / Koungheul : le conseil départemental mise sur les débats d’orientation pour vulgariser son budget

    Koungheul (Kaffrine), 12 juil (APS) – Le conseil départemental de Koungheul (centre-sud) compte sur les débats d’orientation budgétaire pour pouvoir mieux orienter et vulgariser son budget, a indiqué sa présidente, Socé Diop.

    « Nous sommes une institution bien organisée, nous travaillons dans la transparence. Nous sommes une structure transversale avec neuf communes. Ce sont les maires qui vont nous orienter, afin de bien préparer notre budget et faire les prévisions [pour] l’année prochaine », a-t-elle déclaré.

    Socé Diop s’entretenait avec l’APS, mardi, au terme d’une réunion politique tenue à Koungheul pour saluer la décision du président Macky Sall de renoncer à briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal.

    Selon la présidente du conseil départemental de Koungheul, chaque commune du département est appelée à saisir les opportunités offertes par les débats d’orientation budgétaire pour déterminer ses priorités en matière de santé, d’éducation, de sport et de culture.

    « Je voudrais lancer aux collègues élus territoriaux de respecter les débats d’orientation budgétaire, qui sont des étapes très importantes [de l’élaboration du budget], qui permettent aux populations de donner leurs points de vue sur la gestion de la collectivité, mieux, ils renforcent la démocratie locale », a déclaré Socé Diop.

    CTS/BK

     

     

     

  • SENEGAL-MIGRATION-SENSIBILISATION / Nioro du Rip : 46 migrants de retour subventionnés par la DGASE

    SENEGAL-MIGRATION-SENSIBILISATION / Nioro du Rip : 46 migrants de retour subventionnés par la DGASE

    Nioro du Rip, 12 juil (APS) – Le bureau d’accueil, d’orientation et de suivi de la Direction générale d’appui aux sénégalais d’extérieur (DGASE) a accordé des subventions à soixante-dix personnes originaires du département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), dont quarante-six migrants de retour, en vue de favoriser leur insertion professionnelle, a constaté l’APS.

    Cette subvention s’inscrit dans le cadre du projet Gouvernance, migration et développement (GMD) et vise à financer des projets au profit des bénéficiaires, dont dix-sept potentiels migrants et sept pour des projets collectifs.

    « Il s’agit de subventions non remboursables données sous forme d’équipements dans plusieurs secteurs d’activités dans le département de Nioro du Rip notamment de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et de multiservices », a précisé Aminata Sow Dial, responsable du BAOS de Kaolack.

    Mme Dial intervenait mardi lors d’une caravane de sensibilisation dénommée « Tookfi Tekjifi » (Rester chez soi et réussir sur place, en wolof), initiée par le BAOS de Kaolack.

    Le secrétaire général du conseil départemental de la jeunesse (CDJ) de Nioro du Rip, Baba Sow, a salué les efforts de l’État du Sénégal dans la promotion de l’emploi et de l’employabilité des jeunes à travers la mise en place de plusieurs mécanismes qui en sont dédiés.

    Malgré les efforts consentis, « la cible semble ne pas être atteinte, poussant même de nombreux jeunes à vouloir migrer vers d’autres cieux », a indiqué M. Sow, suggérant que tous ces programmes-là soient évalués pour savoir s’ils ont atteint leurs principales cibles.

    « Il faut une évaluation sérieuse des politiques publiques, notamment celles destinées aux jeunes, afin de les améliorer si nécessaire, pour les rendre plus efficaces et plus efficientes », a-t-il indiqué.

    Pour le chef de division suivi-évaluation de l’Agence régionale de développement (ARD) de Kaolack, Barra Bâ, la migration constitue un phénomène très présent dans les différentes localités du département de Nioro du Rip, surtout en milieu rural.

    « La migration vers les pays occidentaux se fait de plus en plus de manière irrégulière, par la traversée du désert ou la mer, avec des conséquences désastreuses en pertes en vies humaines et [en terme] de rapatriement », a relevé M. Bâ.

    Selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies et programmes de développement local et du fait de la diversité des intervenants dans le domaine de la migration, l’ARD a impulsé la mise en place d’un cadre régional de concertation et de coordination sur la migration et le développement local.

    « Ce cadre vise à servir d’espace de dialogue de référence ciblant l’ensemble des parties prenantes, dans le but de promouvoir l’investissement et la participation des migrants dans le développement économique local », a souligné Bara Bâ.

    L’adjoint au préfet de Nioro du Rip, Serigne Fall, a surtout pointé les pressions sociales que certaines familles exercent sur les jeunes, pour les inciter à émigrer.

    « Pour parler d’un phénomène, il faut connaitre ses causes », a-t-il avancé en présidant la cérémonie officielle de cette caravane dont le point de chute a été le Pôle emploi entrepreneuriat logé dans les locaux de Sénégal services à Nioro du Rip,

    « Il y a les causes sociales et économiques. Mais, il y a aussi une cause qu’on oublie souvent : il s’agit de cette pression sociale qui est exercée sur les jeunes, les poussant parfois à vouloir, coûte que coûte, emprunter les pirogues », a expliqué M. Fall, sociologue de formation.

    Il considère que pour éradiquer ce fléau, « il faudrait forcément arrêter de mettre la pression sur les jeunes, en les poussant à vouloir sortir de la maison familiale ».

    ADE/BK

     

  • AFRIQUE-USA-ECONOMIE / Le Botswana abrite le Sommet des affaires États-Unis/Afrique

    AFRIQUE-USA-ECONOMIE / Le Botswana abrite le Sommet des affaires États-Unis/Afrique

    Dakar, 11 juil (APS) – Le 15e Sommet des affaires États-Unis/Afrique ouvert ce mardi à Gaborone, au Botswana, permettra de discuter de l’amélioration de leurs relations, mais aussi de relancer ‘’Prosper Africa deal room’’, une initiative du gouvernement américain visant à accroître les investissements et les échanges commerciaux entre les deux continents, a appris l’APS.

    L’évènement qui a lieu du 11 au 14 juillet porte sur le thème  »Accroitre la valeur de l’Afrique dans les chaînes de valeur mondiales ».

     »Les travaux porteront sur des thématiques spécifiques comme les technologies de l’information et de la communication, l’agro-industrie, l’énergie, la santé, l’industrie manufacturière, l’exploitation minière, etc », ont indiqué les organisateurs.

    Ce 15e sommet, organisé par le Corporate Council of Africa, en partenariat avec la République du Botswana, accueille plus de 1000 participants, dont six chefs d’État et de gouvernement de 25 pays africains.

    Organisé pour la première fois en 1998, le Sommet des affaires Etats-Unis/Afrique a lieu tous les deux ans en alternance entre les États-Unis et l’Afrique.

    Les échanges commerciaux entre les deux partenaires ont atteint 44,9 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 22 % par rapport à 2019, selon les donnés de l’Agoa (Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique).

    ABB/OID

  • SENEGAL-INONDATIONS-OUVRAGES / Keur Massar : la réalisation d’ouvrages de lutte contre les inondations avance à  »grands pas » (ministre)

    SENEGAL-INONDATIONS-OUVRAGES / Keur Massar : la réalisation d’ouvrages de lutte contre les inondations avance à  »grands pas » (ministre)

    Keur Massar, 11 juil (APS) – Les travaux des ouvrages destinés à lutter contre les inondations à Keur Massar (banlieue de Dakar) avancent à  »très grands pas » a assuré, mardi, Issakha Diop, ministre, auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des Inondations

    ‘’On avance à très grands pas. On avance à un rythme soutenu. Entre deux visite, j’ai constaté qu’au minimum quatre bassins ont été réalisés et ça je m’en félicite. Depuis l’année dernière, une dizaine de bassins ont été réalisés à Keur Massar », a-t-il déclaré.

    Issakha Diop était en visite ce mardi dans le département de Keur Massar pour voir l’avancée des travaux d’ouvrages destinés à lutter contre les inondations qui ont ces dernières années fortement touché cette partie de la banlieue de Dakar.

    M. Diop, également maire de Pikine Est (banlieue), a assuré que le département de Keur Massar fait partie des priorités de l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les inondations pour apporter un soulagement aux populations.

    ‘’On ne peut pas dire qu’il y aura un risque zéro, mais vraiment, on sent qu’il y aura un impact positif de ces ouvrages et les populations. Pour des travaux d’assainissement, tout ne pourra pas être terminé en une année, les travaux se poursuivent pour toucher toutes les zones’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Pour le moment, on va mettre en place un dispositif de pompage pour évacuer les eaux de pluies. Dans certaines zones, le dispositif est déjà déployé et on va poursuivre le travail’, a ajouté le ministre chargé de la Prévention et de la Gestion des Inondations.

    SG/OID

  • AFRIQUE-SOCIETE /  »Ceux qui combattent la corruption en Afrique courent des risques multiples » (responsable Amnesty International)

    AFRIQUE-SOCIETE /  »Ceux qui combattent la corruption en Afrique courent des risques multiples » (responsable Amnesty International)

    Dakar, 11 juil (APS) – Amnesty International a indiqué dans un rapport publié mardi, à l’occasion de la journée africaine de lutte contre la corruption, que les défenseurs des droits humains qui combattent ce fléau dans 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre courraient des risques multiples, débouchant parfois sur la mort.

    ‘’Le résultat est édifiant : les défenseurs des droits humains qui  [dans ces 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre] combattent la corruption risquent arrestations, harcèlement, placements en détention, lourdes amendes. Certains risquent même la mort’’, a déclaré Liliane Mouan, conseillère sur la corruption et les droits humains à Amnesty International à Dakar, dans une interview à RFI.

    Selon elle, ‘’la corruption perdure avec la même intensité en Afrique et prospère dans un climat de restrictions draconiennes des droits humains et de l’espace civique, qui limite la capacité des défenseurs des droits humains à demander des comptes à des acteurs puissants au sujet de la corruption ».

    Cette situation contraste avec ‘’le fait que 48 des 55 États membres de l’Union africaine (UA) aient ratifié la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption’’, a-t-elle ajouté.

    ‘’Les défenseurs des droits humains qui essaient de combattre la corruption sont confrontés à un manque de lois permettant de les protéger, à des institutions judiciaires biaisées et à une culture d’impunité qui laisse justement les pratiques malhonnêtes et les abus de pouvoir impunis’’, s’est en outre inquiété la conseillère d’Amnesty International à Dakar.

    Sur les 19 pays étudiés, seuls quatre ont légiféré en faveur de la protection des défenseurs des droits humains et lanceurs d’alerte.

    ‘’Seuls la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger ont adopté des lois sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, et seul le Ghana possède une loi visant spécifiquement à protéger les lanceurs et lanceuses d’alerte’’, a-t-elle souligné.

    ABB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’évaluation du projet Agropole nord au menu d’un CRD à Louga

    SENEGAL-ECONOMIE / L’évaluation du projet Agropole nord au menu d’un CRD à Louga

    Louga, 11 juil (APS) – Un Comité régional de développement (CRD) portant sur l’évaluation de l’Agropole nord s’est tenu mardi à Louga, une rencontre qui a permis aux parties prenantes de discuter des atouts et opportunités des filières agricoles mais aussi des contraintes et défis de ce projet dans les régions nord du Sénégal, constaté l’APS.

    « Nous avons reçu aujourd’hui une importante mission conjointe d’évaluation et de préparation du projet Agropole Nord (couvrant les régions de Louga, Matam et Saint-Louis) dans la capitale du Ndiambour, avec la participation de plusieurs partenaires techniques et financiers, notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) », a déclaré le coordonnateur du projet, Djiby Lô.

    M. Lô  a souligné que « cette mission conjointe, qui s’inscrit dans le cadre du Programme national de développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS),  a permis aux différentes parties prenantes de discuter des atouts et opportunités des filières agricoles ciblées par le projet Agropole Nord, mais aussi des contraintes et défis ».

    « L’objectif global de cette mission est, pour la BAD, de collecter les informations nécessaires à l’élaboration du rapport d’évaluation du projet en vue de sa présentation au Conseil d’administration de la Banque pour approbation du financement avant la fin de l’année 2023 », a-t-il expliqué.

    Pour la BID, a-t-il ajouté, « il s’agit d’échanger avec les parties prenantes du projet sur les questions clés y relatives ».

    Dans cette perspective, « la mission entreprendra une revue complète de tous les aspects du projet et préparera un rapport de revue de préparation du projet, qui sera soumis aux différentes instances de validation au sein de la Banque », a-t-il fait savoir.

    « Cette mission vise, de manière plus spécifique, à confirmer la formulation du contenu des composantes et activités clés du projet, recueillir les informations nécessaires pour mener l’analyse économique et financière du projet, et affiner l’évaluation des risques liés à la mise en œuvre et l’atteinte des résultats du projet et identifier les mesures d’atténuation y afférentes », a-t-il relevé.

    « L’Agropole nord est une zone de transformation agro-industrielle qui couvre les régions de Saint-Louis, Louga et Matam, dont les filières ciblées sont le riz, l’oignon, la viande de bétail et les produits piscicoles et halieutique », a précisé son coordonnateur.

    L’objectif de ce CRD  »est d’inviter l’ensemble des acteurs, dans le cadre d’une démarche inclusive et participative, à discuter sur les filières porteuses choisies par eux-mêmes, de relever les enjeux, les défis et les contraintes pour qu’ils puissent être intégrés dans le projet Agropole avant sa présentation au Conseil d’administration de la BAD », a indiqué l’adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives, Diégui Ngom Fall.

    « Aujourd’hui, nous avons, pour la région de Louga, travaillé sur l’horticulture, les céréales et la production animale, plus particulièrement le lait », a-t-elle souligné.

    « C’est un projet extrêmement important pour l’Etat du Sénégal et pour la population, qui peut être intégré dans la phase I du PSE [Plan Sénégal émergent], visant à rassembler l’ensemble des acteurs des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et  de la pêche pour contribuer de manière significative à l’amélioration du bien-être des populations, surtout celles vivant en milieu rural », a-t-elle fait valoir.

    DS/ASB/ASG