Catégorie : economie

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou : la mise en place des semences se poursuit normalement (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou : la mise en place des semences se poursuit normalement (DRDR)

    Kédougou, 7 juil (APS) – La mise en place des semences d’arachide a atteint un taux de 97, 68 % dans la région de Kédougou (sud-est), pour un taux de cession de 95 %, indique le rapport hebdomadaire de la direction régionale du développement rural (DRDR)

    Selon ce document daté de vendredi, le processus de mise en place des intrants se poursuit normalement dans la région, signe d’un bon début de démarrage de la campagne agricole 2023, alors que tous les départements de Kédougou ont enregistré leurs premières pluies.

    La direction régionale du développement rural juge normal le rythme des premières précipitations jusque-là enregistrées à Kédougou, avec 221 mm dans la commune de Saraya, 116 mm à Sabodala, 249,7 mm à Salémata.

    Il y a eu 183, 9 mm dans la commune de Dakateli et 242,8 mm dans celle d’Ethiolo, contre 228,5 mm dans l’arrondissement de Fongolimbi, 209,6 mm dans la commune de Bandafassi, alors que Kédougou a enregistré 241, 2 mm.

    En parallèle, la mise en place de diverses autres semences se poursuit, dont le maïs, 80 des 81 tonnes prévues ayant déjà été mises en place, soit un taux de 98, 77% pour un taux de cession de 22, 94%.

    Pour le fonio, la direction régionale du développement rural fait état de taux de mise en place et de cession de respectivement 18, 52 % et 66%. Le sorgho est à 40% de mise en place et 48, 75 % de cession.

    Pour la variété de riz dite Nercia, elle parle d’un taux de mise en place de 70, 71 % et de cession de 49, 57%, la variété BG- 90,2 étant à un taux de mise en place de 60, 19% et de cession de 72, 58 %. Le Sahel 108 (R1) n’a pas été mis en place.

    Concernant les engrais, l’urée a été mise en place à hauteur de 43, 08%, avec un taux de cession jugé timide de 12, 75%, selon le service régional en charge de l’agriculture. Il signale que la région n’a pas encore reçu de quota pour les engrais de 6-20 – 10 et le triple 15.

    Le montant des demandes de crédits de campagne dans la région de Kédougou pour le compte de La Banque agricole (LBA) s’élève à 124 795 000 francs CFA, contre cinq millions de francs CFA de crédits d’équipement.

    Le programme de cession du matériel agricole aux bénéficiaires n’a pas encore été exécuté, bien que la distribution des quotas par département avait été validée suite aux comités départementaux de développement.

    Les cultures sont au stade de la levée pour le deuxième semis et à 5 à 6 feuilles pour les premiers semis. La date de l’hivernage est jugée normale.

    PID/BK/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS-AVIATION / Air Sénégal déclare avoir inauguré un vol reliant Dakar à Sal, au Cap-Vert

    SENEGAL-TRANSPORTS-AVIATION / Air Sénégal déclare avoir inauguré un vol reliant Dakar à Sal, au Cap-Vert

    Dakar, 7 juil (APS) – Air Sénégal annonce dans un communiqué parvenu à l’APS avoir inauguré mercredi dernier un vol reliant Dakar à la ville capverdienne de Sal.

    ‘’Cette ligne, qui sera la deuxième ville desservie au Cap-Vert après Praia, aura une fréquence de deux vols par semaine, les mercredis et vendredis, au départ de Dakar avec des tarifs attractifs, à partir de 188.200 francs CFA TTC A/R (aller/retour)’’, précise la compagnie sénégalaise.

    ‘’Nous sommes heureux d’inaugurer cette ligne. Le Cap-Vert et le Sénégal entretiennent des liens séculaires que nous sommes ravis de renforcer, grâce à notre compagnie nationale’’, rapporte le communiqué en citant le directeur général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall.

    Il souligne que ‘’l’île de Sal offre également un cadre touristique paradisiaque [aux] passagers’’ de la compagnie.

    ‘’Air Sénégal proposera […] une alternative de voyage en créant un nouveau pont entre Dakar et le Cap-Vert pour le transport de passagers et de biens. Nous sommes actuellement dans un projet très avancé avec la compagnie Cabo Verde Airlines pour la mise en place d’une ligne entre Sal et Boston (Etats-Unis d’Amérique) et d’une ligne entre Dakar et Sao Vicente (Cap-Vert)’’, annonce son directeur général.

    La compagnie rappelle qu’elle propose déjà des vols directs entre Dakar et Praia, en aller/retour.

    La compagnie sénégalaise a été créée en 2016 et a démarré ses opérations en 2018, selon sa direction générale.

    Son ambition est de ‘’devenir le leader du transport aérien de l’Afrique de l’Ouest en s’appuyant sur son hub principal de l’aéroport international Blaise-Diagne […] pour relier l’Europe, les Etats-Unis et l’Afrique de l’Ouest’’.

    Air Sénégal souhaite en même temps desservir des lignes domestiques, régionales et internationales, selon le communiqué.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-FINANCE-PARTENARIAT / Oulimata Sarr demande à la SIACE, un partenaire du Sénégal, de réduire ses primes d’assurance

    SENEGAL-FINANCE-PARTENARIAT / Oulimata Sarr demande à la SIACE, un partenaire du Sénégal, de réduire ses primes d’assurance

    Diamniadio, 7 juil (APS) – La ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a demandé, vendredi, à Diamniadio (ouest), la réduction des primes d’assurance de la Société islamique pour l’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (SIACE), qui est membre du groupe de la Banque islamique de développement (BID), un partenaire financier du Sénégal.

    Une réduction des primes d’assurance de la SIACE va rendre les marchés financiers plus accessibles pour le secteur privé africain, selon Mme Sarr.

    « Permettez-moi de faire un plaidoyer auprès des assureurs, comme la SIACE, pour une réduction des primes d’assurance. Une baisse des primes d’assurance contribuerait à la réduction des coûts des projets sur le continent et rendrait le marché plus accessible au secteur privé africain », a-t-elle dit en présence d’Ouassama Kassi, le directeur général de cette société membre du groupe de la BID.

    Oulimata Sarr a fait ce plaidoyer lors du lancement d’un livret spécial du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en marge du forum « Invest in Sénégal » (6-8 juillet), qui s’est ouvert jeudi à Diamniadio, près de Dakar.

    La SIACE est « un partenaire stratégique » de l’État du Sénégal, selon Mme Sarr.

    Elle « a soutenu de nombreux projets phares et transactions au Sénégal portant sur des investissements à hauteur de 3,6 milliards de dollars US, environ 2.168 milliards de francs CFA, grâce à des solutions d’atténuation des risques et d’amélioration du crédit de l’emprunteur », a-t-elle souligné.

    « Je voudrais réitérer la profonde gratitude du gouvernement à l’endroit de la SIACE et de toutes les autres entités du groupe de la BID, pour leur contribution significative au Plan Sénégal émergent et au développement socioéconomique de notre pays », a dit Oulimata Sarr.

    Le livret spécial du ministère va donner un « aperçu précieux » du partenariat que le Sénégal entretient avec la SIACE, selon Mme Sarr.

    Le document décrit aussi l’état de l’économie sénégalaise et les « défis à venir », en plus de fournir des études de cas démontrant l’impact des financements de la BID sur divers secteurs d’activité au Sénégal.

    « La publication (le livret) souligne les perspectives de l’économie sénégalaise, le rôle potentiel de la finance islamique et des sukuk (des titres financiers islamiques, l’équivalant des obligations de la finance classique) dans le paysage économique du pays, les défis à venir et diverses études de cas illustrant l’impact positif des opérations de la SIACE dans différents secteurs », lit-on dans un document de la Société islamique pour l’assurance des investissements et des crédits à l’exportation.

    « Le lancement du livret est la preuve du dynamisme de notre coopération. La SIACE va continuer à s’engager aux côtés du Sénégal pour favoriser une croissance durable […] et libérer de nouvelles opportunités pour les Sénégalais », a promis Ouassama Kassi.

    ABD/ESF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Quatre tracteurs et accessoires du PADAER à des GIE de ses zones d’intervention

    SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Quatre tracteurs et accessoires du PADAER à des GIE de ses zones d’intervention

    Tambacounda, 7 juil (APS) – Quatre coopératives d’utilisation de matériels agricoles (CUMA) des régions de Kédougou, Kolda et Tambacounda ont reçu vendredi du Programme d’appui à l’entrepreneuriat rural (PADAER), quatre tracteurs et leurs accessoires faisant partie d’un lot de treize tracteurs d’une valeur totale de six cent-cinquante millions de francs CFA.

    Les responsables du PADAER ont procédé à la remise de ce matériel en présence de l’adjointe du gouverneur de Tambacounda chargée des affaires administratives, Maude Manga, dans le cadre de l’appui au développement agricole.

    « Ce matériel qui est donné à 4 GIE CUMA, ce sont des coopératives d’utilisation de matériels agricoles dans nos quatre régions d’intervention, (…) ce sont 4 GIE CUMA qui ont eu à bénéficier de matériel », a expliqué le coordonnateur du PADAER, Sada Ly.

    La phase II du Programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat rural intervient dans les régions de Kédougou, Kolda, Matam et Tambacounda, pour une durée initiale de 6 ans (17 décembre 2019 au 31 décembre 2024). La mise en œuvre du PADAER a été prolongée jusqu’en décembre 2025, à partir de juin 2023.

    Les bénéficiaires sont les GIE CUMA de Ségou/Dindéfélo (Kédougou), Dinguiraye/Bouroco (Kolda), qui ont reçu chacun un tracteur, de même que le GIE « Syl El Hadji Malick/Kouthiaba » et le GIE Agro Beydaré /Néttéboulou (Tambacounda).

    « Ce sont des tracteurs de 110 chevaux pour un coût total de 650 millions de francs, y compris les accessoires et les hangars, de ce fait, nous procédons à une remise symbolique avec l’onction de nos autorités de tutelle », a indiqué le coordonnateur du PADAER.

    « On remet ce matériel pour un bon usage », en vue notamment de « permettre l’augmentation de la productivité et la production agricole pour atteindre les objectifs que l’État s’est fixés l’État, à savoir l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire dans nos régions », a ajouté Sada Ly.

    Le coordonnateur du PADAER, mettant en relation le chômage des jeunes et l’émigration, affirme que « ces jeunes bénéficiaires, qui ont moins de 35 ans, ne pourront plus partir à l’étranger. »

    « Actuellement, la région nord est pratiquement saturée, les terres qui nous restent, sont vers le sud et l’est du pays, et à Tambacounda, vous avez la terre, l’eau et le soleil, donc il ne reste pratiquement que de se mettre au travail », a poursuivi Sada Ly.

    Aussi, à l’endroit de la jeunesse qui, à l’étranger, sera emmené à travailler la terre, il leur a demandé de « faire le même travail » ici, soulignant que « s’ils partent en Italie ou dans certains pays, c’est pour travailler dans les champs de tomate ».

    Pour l’adjointe au gouverneur de Tambacounda chargée des affaires administratives, le matériel remis aux bénéficiaires « contribuera, à coup sûr, à réduire la pénibilité du travail, à accroître significativement les rendements agricoles et par ricochet, à réduire la pauvreté ».

    « Faites de notre zone le grenier du Sénégal, relever ce défi n’est plus une utopie », leur a-t-elle lancé, avant de les inviter à faire « bon usage » du matériel qu’ils ont reçu.

    BT/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Troisième édition du Forum de la PME sénégalaise du 13 au 15 juillet

    SENEGAL-ECONOMIE / Troisième édition du Forum de la PME sénégalaise du 13 au 15 juillet

    Dakar, 7 juil (APS) – L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) organise du 13 au 15 juillet, à Dakar, la troisième édition du Forum de la PME sénégalaise.

    « Le Forum de la PME sénégalaise est l’événement incontournable dédié à l’accompagnement des PME et à l’accès au financement au Sénégal », indique un communiqué annonçant l’évènement.

    En plus des ateliers thématiques, « le Forum de la PME sénégalaise permettra aux participants de rencontrer des experts et d’échanger avec les institutions financières », poursuit la même source.

    Il verra la participation de décideurs politiques, du monde des finances et du patronat sénégalais, dont le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ.

    Parmi eux, figurent également le directeur national de la BECEAO pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou Lô, le président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers du Sénégal (APBEF) et de la Fédération des Associations professionnelles des banques et établissements financiers (FAPBEF-UEMOA), Mamadou Bocar Sy.

    Cette troisième édition du Forum de la PME sénégalaise sera marquée par le lancement du guichet unique d’accès au financement des PME (GUF-PME).

    ABB/ASG/BK

  • SENEGAL-INVESTISSEMENTS / PPP : Le DG du BOS-PSE souligne l’importance de la maturation et la structuration des projets

    SENEGAL-INVESTISSEMENTS / PPP : Le DG du BOS-PSE souligne l’importance de la maturation et la structuration des projets

    Dakar, 7 juil (APS) – La maturation et la structuration des projets sont des éléments importants dans le cadre du Partenariat public-privé, a laissé entendre, vendredi, le Directeur général du Bureau opération et suivi du Plan Sénégal émergent (BOS-PSE),  Ousseynou Kane.

    ‘’L’autre point qui est important, c’est la maturation des projets, on ne peut pas demander aux investisseurs de venir investir au Sénégal, si nous n’avons  pas une banque  de projets mâtures et structurés’’, a-t-il déclaré.

    Ousseynou Kane s’exprimait lors d’un panel sur ‘’les défis de la mobilisation de l’investissement privé dans les partenariats public-privé (PPP)’’ au deuxième jour du forum ‘’Invest-in Sénégal’’ organisé par l’Agence nationale de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) au centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio

    M. Kane a indiqué que le Bureau opération et suivi du plan Sénégal émergent a, depuis quelques années, lancé une méthodologie assez révolutionnaire appelée les ‘’labbs’’ pour structurer ‘’un certain nombre de projets’’ comme la relance de l’usine pharmaceutique, le PSE-Vert, le hub minier et les Agropoles.

    ‘’Nous avons également suggéré, dans le cadre du PAP2A, qu’il y ait un fonds pour accélérer la maturation d’un certain nombre de projets et avoir une banque de projets assez mâtures pour dire aux investisseurs,  voilà  ce que nous avons  comme projets’’, a-t-il ajouté.

    Concernant le développement du partenariat public-privé, Ousseynou Kane a estimé que le Sénégal ne devait pas subir la loi des investisseurs.

    ‘’L’Etat ne doit pas faire des PPP pour en faire seulement. Il ne faudrait pas que le Sénégal subisse la loi des investisseurs, il ne faut pas faire des PPP sur des projets qui les intéressent seulement. Il faut plutôt se tourner sur des projets qui intéressent le Sénégal’’, a-t-il prévenu.

    Le ministère de l’Economie doit aider le secteur privé à investir sur la souveraineté alimentaire et pharmaceutique, la protection sociale, mais aussi l’accès universel, l’eau, l’électricité et l’assainissement.

    ‘’Je pense que ce sont des domaines dans lesquels les PPP doivent investir. Il ne s’agit pas seulement de se mettre à la disposition du secteur privé qui propose des projets  qui ne sont pas les priorités de l’Etat Sénégal’’, a-t-il dit.

    ABD/OID/ASB

     

  • SENEGAL-INVESTISSEMENTS-MECANISME / PPP : Oulimata Sarr évoque les obstacles à la mobilisation des ressources privées

    SENEGAL-INVESTISSEMENTS-MECANISME / PPP : Oulimata Sarr évoque les obstacles à la mobilisation des ressources privées

    Diamniadio, 7 juil (APS) – La mobilisation des ressources privées dans le cadre du partenariat public-privé (PPP) se heurte à de nombreux défis, a déploré, vendredi, Oulimata Sarr, la ministre sénégalaise de l’économie, du plan et de la coopération.

    ‘’Les PPP sont des instruments puissants permettant d’accélérer la réalisation de projets structurants et créateurs de valeur. Cependant, pour que ces partenariats atteignent pleinement leurs potentiels, une mobilisation efficace de l’investissement privé est nécessaire notamment dans un contexte d’optimisation des ressources budgétaires. Toutefois cette mobilisation de ressources privées se heurte à plusieurs défis’’, a-t-elle souligné.

    Elle présidait un panel sur ‘’les défis de la mobilisation de l’investissement privé dans les partenariats public-privé (PPP)’’ au deuxième jour  du forum ‘’Invest-in Sénégal’’ l’agence nationale de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) au centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    Oulimata Sarr a souligné que l’un des principaux défis réside dans la mise en place d’un environnement propice à l’investissement privé.

    En effet, explique-t-elle, ‘’les investisseurs recherchent une stabilité politique, sociale, juridique et réglementaire pour s’engager à long terme’’.

    Elle a ajouté que l’autre défi majeur était ‘’la disponibilité de financements attractifs pour soutenir partenariats’’.

    Oulimata Sarr a rappelé que le gouvernement sénégalais a renforcé sa collaboration avec les institutions financières nationales et internationales, ainsi qu’avec le secteur privé, pour développer des mécanismes de financement innovants.

    Selon elle, le troisième défi important est la capacité institutionnelle et technique pour développer et mettre en œuvre des projets PPP de qualité.

    La ministre a expliqué que les PPP exigent une coordination étroite entre les différentes parties prenantes, une expertise technique solide et des compétences avérées en matière de gestion de projet.

    Oulimata Sarr a estimé qu’il est nécessaire d’accroître la sensibilisation et la compréhension des PPP auprès des parties prenantes, y compris le secteur privé et les acteurs publics.

    Elle a rappelé que des campagnes de communication comme ‘’Tabax suῆu PPP, nguir tabax suῆu Rew’’ ont été menées pour vulgariser le concept, permettant ainsi une meilleure compréhension des enjeux.

    La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a insisté sur la transparence et la bonne gouvernance qui sont essentielles au succès des PPP.

    Pour Oulimata Sarr, il est important de garantir une concurrence équitable et transparente lors de l’attribution des contrats, d’établir des mécanismes de surveillance et de responsabilisation et de promouvoir une communication ouverte et régulière entre toutes les parties.

    A cet égard, elle a signalé que le nouveau cadre des PPP a désigné deux entités à savoir la DCMP (Direction centrale des marchés public) pour le contrôle de conformité des procédures de passation des marchés et l’ARCOP (Autorité de régulation de la commande publique) pour le contrôle a posteriori et du règlement des litiges, ce qui permet de contribuer ainsi de minimiser les risques de corruption.

    ABD/OID/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Louga : les sous-préfets invités à s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Louga : les sous-préfets invités à s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles

    Louga, 6 juil (APS) – Le préfet de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, a invité, jeudi, les sous-préfets en poste dans ce département à s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles, notamment des semences et des engrais, pour un bon déroulement de la campagne agricole.

    Pour ce faire, il leur a également demandé de signaler « à temps » les opérateurs défaillants, afin d’assurer aux producteurs les conditions d’une bonne campagne agricoles 2023-2024.

    « Cette année, nous avons demandé aux autorités administratives, surtout des sous-préfets, de s’impliquer davantage dans la mise en place des intrants agricoles, en suivant de très près les opérations et en signalant à temps les opérateurs défaillants », a-t-elle déclaré.

    Ndèye Nguénar Mbodj s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un comité départemental de développement (CDD) consacré à la campagne agricole 2023-2024.

    « Hier [mercredi] même, nous avons reçu des correspondances notifiant le remplacement de certains opérateurs défaillants qui n’ont pas honoré leurs engagements », a-t-elle ajouté.

    Elle a rappelé « les difficultés notées lors de la campagne agricole précédente, notamment les retards dans la mise en place des intrants, c’est-à-dire des semences, des engrais et des produits phytosanitaires, et la défaillance de certains opérateurs », avant de souligner la nécessité de « prendre les devants pour éviter ces problèmes ».

    S’agissant du niveau de mise en place des intrants agricoles pour la présente campagne agricole, elle a signalé que le département de Louga « n’a pas encore atteint la barre des 100% pour ce qui concerne les semences certifiées ».

    « Le niveau de mise en place des semences certifiées d’arachide est à 85%, pour le niébé certifié, on est 83%, tandis que pour le niébé ordinaire, on nous signale qu’on est à 27% », a-t-elle précisé.

    « La mise en place de l’engrais et des autres spéculations n’a pas encore démarré », a-t-elle signalé.

    DS/BK/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Matam : 58 localités seront électrifiées pour un coût de 7 milliards

    SENEGAL-ENERGIE / Matam : 58 localités seront électrifiées pour un coût de 7 milliards

    Matam, 6 juil (APS) – Cinquante-huit localités de la région de Matam vont être électrifiées dans le cadre d’un projet de fourniture, de transport et de construction de lignes et d’électrification, initié par Weldy Lamont Associates en partenariat avec la Senelec, pour un coût de sept milliards de francs CFA. 

    ‘’La région de Matam est concernée par le projet pour 58 localités, dont 18 qui feront l’objet de travaux à partir du système classique, à savoir le réseau moyenne, post et basse tension, et les 40 autres par systèmes photovoltaïques (…)’’, a expliqué Fidèle Diémé, directeur des opérations de Weldy Lamont Associates.

    M. Diémé intervenait lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) sur l’accès universel à l’électricité, en présence du gouverneur adjoint en charge des affaires administratives, Modou Thiam, et d’autres autorités administratives de la région.

    Selon Fidèle Diémé, le système photovoltaïque permet d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025-2026, ‘’afin de permettre aux populations d’avoir de l’électricité, car certaines d’entre elles sont très éloignées des réseaux’’. Si elles doivent attendre que les lignes soient proches de leurs villages, dit-il, leur attente risque d’être longue.

    Pour la région de Matam, le coût du projet qui va durer trente-six mois est de sept milliards de francs CFA, a-t-il précisé. ‘’Ce projet a pour objectif d’améliorer de manière considérable le niveau du réseau électrique et par conséquent les conditions de vie des populations rurales’’, a-t-il expliqué.

    Mamadou Pouye, chef de projet à la Senelec, précise que le projet va contribuer à électrifier les six concessions attribuées à la Senelec. ‘’Nous avons trois composantes dans ce projet, que sont l’électrification rurale, le volet périurbain et urbain et le volet solaire qui va concerner les localités qui sont éloignées du réseau interconnecté de Senelec’’, a-t-il fait savoir.

    AT/ASG

  • SENEGAL-NIGERIA-INDUSTRIE / Le Sénégalais Ousmane Mbaye devient officiellement directeur général de Dangote Cement Senegal

    SENEGAL-NIGERIA-INDUSTRIE / Le Sénégalais Ousmane Mbaye devient officiellement directeur général de Dangote Cement Senegal

    Dakar, 6 juil (APS) – Le Sénégalais Ousmane Mbaye, directeur général par intérim de l’usine de production de ciment Dangote Cement Senegal, a été « officiellement confirmé » à ce poste, a appris l’APS jeudi de l’entreprise.

    M. Mbaye assurait l’intérim de son prédécesseur depuis avril 2022, en même temps qu’il exerçait les fonctions de directeur administratif et financier.

    Aliko Dangote, le président-directeur général du conglomérat portant son nom, a profité de sa visite, mercredi, à Dakar, pour présenter le nouveau directeur général de sa filiale sénégalaise au président de la République, Macky Sall, selon la même source.

    « La confirmation d’Ousmane Mbaye à la tête de Dangote Cement Senegal est emblématique à plus d’un titre. Elle traduit d’abord le pari du groupe sur la jeunesse, puisque M. Mbaye, quadragénaire lui-même, sera assisté d’une équipe managériale dont la moyenne d’âge tourne autour de la quarantaine », souligne le communiqué.

    Cette décision « vient […] parachever la politique de ‘sénégalisation’ du personnel de l’entreprise, aujourd’hui constitué de plus de 99 % de nationaux », ajoute-t-il. « Enfin, cette décision est un sacre de la compétence locale, car Ousmane Mbaye, un pur produit de l’école sénégalaise, y a fait toutes ses armes. »

    Le communiqué signale que « le président Macky Sall a salué à sa juste valeur la promotion d’un jeune Sénégalais à la tête de la filiale [au Sénégal] du groupe cimentier nigérian ».

    « Il a vivement félicité Aliko Dangote pour la construction en terre africaine de l’une des plus grandes raffineries au monde et pour ses efforts considérables de création d’emplois sur le continent et, en l’occurrence, au Sénégal », poursuit la même source.

    Elle affirme que « le magnat nigérian est expressément venu au Sénégal pour remercier le chef de l’État d’avoir répondu à son invitation lors de l’inauguration de sa méga-raffinerie en mai dernier, à Lagos ».

    Implantée à Pout, dans la région de Thiès (ouest), à une soixantaine de kilomètres de Dakar, Dangote Cement Senegal est la troisième usine de production de ciment du pays.

    Elle a une capacité de production annuelle de 1,6 million de tonnes de ciment, selon le communiqué, lequel rappelle que l’usine produit du ciment depuis janvier 2015.

    ESF/BK