Catégorie : economie

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des projets de loi portant révision de la Constitution et d’autres textes législatifs adoptés en Conseil des ministres

    SENEGAL-POLITIQUE / Des projets de loi portant révision de la Constitution et d’autres textes législatifs adoptés en Conseil des ministres

    Dakar, 5 juil (APS) – Le gouvernement a annoncé mercredi avoir examiné et adopté en Conseil des ministres plusieurs textes législatifs et règlementaires, dont un projet de loi portant révision de la Constitution.

    Des projets de loi modifiant le Code électoral et le Code pénal ont été adoptés aussi.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi, le gouvernement a adopté un projet de loi abrogeant et remplaçant un article fixant le statut général des officiers d’active des forces armées.

    Le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications de l’enseignement supérieur (adoptée à Paris le 25 novembre 2019) a été également adopté.

    Le gouvernement a fait de même d’un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Constitution et la Convention de l’Union africaine des télécommunications, signées le 7 décembre 1999 au Cap, en Afrique du Sud, et révisées à Harare, au Zimbabwe, le 10 juillet 2014.

    Le communiqué du Conseil des ministres n’avance aucune raison relative à la révision de la Constitution et à la modification des Codes électoral et pénal.

    Mais ces changements sont attendus depuis la tenue du dialogue national lancé fin mai par le président de la République, Macky Sall.

    Une amnistie des faits à cause desquels certains leaders politiques ne sont plus éligibles est envisagée.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Le Sénégal s’apprête à sortir des pays les moins avancés

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Le Sénégal s’apprête à sortir des pays les moins avancés

    Dakar, 5 juil (APS) – Le Sénégal s’apprête à quitter le cercle des pays les moins avancés (PMA), « sous réserve des observations » faites à ce sujet par le Conseil économique et social des Nations unies, a-t-on appris mercredi à Dakar de Mouhamadou Bamba Diop, son directeur chargé de la planification.

    « On valide le rapport sous réserve des observations qui ont été formulées ici, qu’on reverra avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, avant de l’envoyer […] au comité chargé de statuer sur le sort du Sénégal », a dit M. Diop à la fin d’un atelier consacré aux « perspectives de transformation structurelle » du Sénégal.

    « Notre volonté, c’est de démarrer la stratégie de sortie, tout en tirant profit de notre statut de PMA », a ajouté le directeur de la planification en intervenant à l’atelier au nom de la ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    Le processus de sortie du Sénégal du cercle des pays les moins avancés a été lancé en août 2022, selon le ministère.

    Le Sénégal a été inscrit sur la liste des pays éligibles à une sortie de la catégorie des PMA depuis février 2021 par le comité des politiques de développement du Conseil économique et social des Nations unies.

    Le pays « réaffirme » sa volonté de devenir « émergent » d’ici à 2035, selon Mouhamadou Bamba Diop.

    « On va basculer […] dans une nouvelle ère pour permettre à notre pays de rayonner », a dit M. Diop en parlant de la perspective de sortie des PMA.

    Le Sénégal a été admis parmi les pays les moins avancés au début des années 2000, sur la base d’un certain nombre de critères, dont un produit national brut (PNB) par habitant inférieur à 900 dollars US, l’espérance de vie et le niveau d’alphabétisation.

    Le PNB par habitant du pays était d’environ 500 dollars à l’époque, le taux de scolarisation était parmi les plus mauvais d’Afrique, l’espérance de vie à la naissance était de 51 ans pour les hommes et de 54 pour les femmes.

    Selon un document consulté par l’APS, 46 pays constituaient la liste des PMA en 2022, un groupe que le Botswana, le Cap-Vert, les Maldives, les Samoa, la Guinée Équatoriale et Vanuatu ont déjà quitté.

    Habiba Ben Barka, la cheffe de la section Afrique de la CNUCED, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, a promis d’aider le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération à élaborer le rapport à présenter au Conseil économique et social des Nations unies pour la sortie de cette catégorie.

    Ce travail portera sur « les programmes à mettre en place pour aller vers cette transition et même au-delà », a-t-elle dit lors de l’atelier.

    « Une fois qu’on aura une dernière version du rapport, on l’enverra à New York pour la décision finale », a expliqué Mme Ben Barka, ajoutant qu’il reviendra au comité des politiques de développement du Conseil économique et social des Nations unies de dire « si le Sénégal est prêt à quitter la catégorie des PMA maintenant ou si on doit continuer à travailler pour aller vers cette transition ».

    Le pays doit surtout « éviter le risque de retomber dans cette catégorie », une fois qu’il la quitte, a prévenu Habiba Ben Barka, avant de saluer les « bonnes interventions » des acteurs concernés lors de l’atelier.

    CS/ESF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Thiès a reçu plus de 1.500 tonnes de semences d’arachide (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Thiès a reçu plus de 1.500 tonnes de semences d’arachide (DRDR)

    Thiès, 5 juil (APS) – La région de Thiès a reçu, à la date du 30 juin, plus de 1.500 tonnes de semences d’arachide pour la présente campagne agricole, soit 57% des 2.651 tonnes prévues, a appris l’APS de la Direction régionale du développement rural (DRDR).

    Selon le rapport hebdomadaire de la DRDR, « les opérations de mise en place de ces semences d’arachide ont démarré dans les trois départements avec un taux de 57% à l’échelle de la région avec 1.503 tonnes effectivement mises en place ».

    Il relève que « les opérations de cession ont démarré mais timidement dans les départements de Mbour et de Thiès ».

    A la date du 30 juin, 107,6 tonnes ont été vendues aux producteurs, soit un taux de cession de 7%, note ce document du service régional faisant la situation de la campagne agricole tous les vendredis.

    Les prévisions de mise en place des semences d’arachide, selon la même, font état de 653 tonnes pour le département de Mbour, 535 tonnes pour le département de Thiès et 1463 tonnes pour Tivaouane.

    A l’échelle de la région, 2.651 tonnes de semences d’arachide devront être mises en place. Une quantité constituée exclusivement de la variété 55-437.

     La DRDR de Thiès note un  »léger retard » dans la mise en place des semences d’arachide dans la plupart des communes, comparée aux précédentes campagnes.

    Le service régional en charge de l’agriculture relève que cette situation est « d’autant plus inquiétante » que l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce, dans ses prévisions, l’installation de l’hivernage dans la région « au plus tard dans la première quinzaine du mois de juillet ».

    Concernant les semences d’espèces diverses, comme le maïs pour lequel la DRDR a reçu des notifications dans le département de Tivaouane, la mise en place des 27 tonnes prévues n’a pas encore démarré.

    Pour ce qui est des semences de sorgho, les notifications reçues font état de 22 tonnes prévues pour le département de Mbour contre 14 pour le département de Tivaouane, alors que celles du département de Thiès ne sont pas encore reçues.

    Le quota de semences de niébé prévu pour toute la région de Thiès, est de 423 tonnes, dont 137 pour le département de Mbour contre 76 pour celui de Thiès et 210 pour Tivaouane.

    A la date du 30 juin, la région s’est vu notifier qu’elle aura droit à 934 tonnes d’urée.

     Pour la présente campagne, la région attend toujours les notifications déterminant le quota octroyé en engrais organiques.

    La région de Thiès a bénéficié d’un quota de 44 tracteurs accompagnés d’accessoires tels que des offsets, des remorques, des billonneuses à disques, des planteuses et récolteuses de pomme de terre, entre autres.

    Cet équipement s’inscrit dans le cadre d’un programme d’acquisition de matériels agricoles modernes, dénommé Programme Intermaq, et initié par l’Etat du Sénégal à partir de la présente campagne.

    Suite à la première pluie tombée lundi à Thiès, la DRDR recommande aux producteurs de ne pas semer les arachides.  « C’est sûr que dans certaines zones, même si elles ne sont pas nombreuses, elle va permettre la levée des semis à sec, notamment du mil, mais ce que nous conseillons aux producteurs, c’est de ne pas faire les semis d’arachide en humide, ce n’est pas sûr », a dit le directeur régional du développement rural Abiboulaye Sidibé.

    Cette pluie est « en-deçà de 20 mm » dans la vingtaine de postes suivis par la DRDR, atteignant 18 mm par endroit.

    D’ailleurs, la plupart des producteurs attendent encore, a-t-il relevé, faisant allusion à une éventuelle pause pluviométrique.

    ADI/MD/ASG

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Ecobank Sénégal et la CCIAD se mobilisent pour faciliter le financement des PME

    SENEGAL-ENTREPRISES / Ecobank Sénégal et la CCIAD se mobilisent pour faciliter le financement des PME

    Dakar, 5 juil (APS) – Le groupe Ecobank et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) ont entamé des ‘’journées portes ouvertes’’, mercredi, à Dakar, une initiative censée contribuer à la résolution des problèmes d’accès aux financements des PME sénégalaises, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes là pour fournir les bonnes informations aux PME et les écouter aussi, en ce qui concerne leurs besoins quotidiens, pour nous assurer aussi que l’offre de financement que nous leur faisons est adéquate pour leur développement’’, a expliqué Sahid Yallou, le directeur général d’Ecobank Sénégal.

    Les PME et les PMI jouent un rôle important dans l’économie sénégalaise mais elles sont souvent confrontées à des difficultés d’accès aux financements, a-t-il signalé.

    La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dont le Sénégal est l’un des pays contributeurs, a mis en place un dispositif dédié à l’assistance des PME depuis quelques années, selon M. Yallou.

    Le but de cette mesure de la BCEAO est d’inciter les banques à financer davantage les PME financièrement en difficulté et de mettre en place des ‘’dispositifs réglementaires attractifs’’ pour les établissements bancaires, a-t-il précisé.

    C’est la raison pour laquelle le groupe Ecobank s’est lancé dans l’‘’accompagnement de l’économie nationale et du tissu économique local’’, a dit Sahid Yallou.

    ‘’Au vu de tous ces dispositifs et du rôle prépondérant que jouent les PME dans l’économie sénégalaise, soutenir l’entreprise devient un devoir institutionnel pour Ecobank’’, a-t-il souligné.

    Les ‘’journées portes ouvertes’’, qui se tiennent au siège de la CCIAD, prendront fin jeudi.

    Ecobank rappelle avoir signé avec la chambre consulaire de Dakar, en février dernier, une convention de partenariat visant à renforcer son soutien financier aux PME sénégalaises.

    ‘’Le partenariat que nous entretenons atteste de notre vision commune concernant la place qu’occupent les entreprises locales dans le développement de l’économie’’, a dit M. Yallou.

    ‘’Ces entreprises, malgré leur potentiel économique indéniable que nous connaissons tous, se trouvent confrontées à des difficultés d’accès aux financements causées par un déphasage de leur modèle de financement avec les offres classiques de financement’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui, les petites et moyennes entreprises sont souvent confrontées à des contraintes liées à la garantie financière.

    La CCIAD ‘’travaille avec Ecobank pour inciter les entreprises à se rapprocher’’ de ladite banque pour pallier leurs ‘’difficultés de financement’’, a souligné son président, Abdoulaye Sow.

    ‘’C’est un problème récurrent, qui n’est pas facile à résoudre. Ces ‘journées portes ouvertes’ vont nous permettre d’identifier les difficultés et Ecobank a répondu à notre appel pour accompagner les PME et le secteur privé’’, a souligné M. Sow.

    ‘’Les organisations patronales et l’Union nationale des chambres de commerce sont toutes représentées, ainsi que les entreprises qui souhaitent être orientées et encadrées’’, a-t-il ajouté.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / La FAO décaisse près de 150 millions pour appuyer Dakar dans la lutte contre la mouche tsé-tsé

    SENEGAL-ELEVAGE / La FAO décaisse près de 150 millions pour appuyer Dakar dans la lutte contre la mouche tsé-tsé

    Kaolack, 5 juil (APS) – L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a dégagé une enveloppe d’environ 150 millions de francs CFA pour appuyer le Sénégal dans le processus d’éradication de la mouche tsé-tsé, a indiqué mercredi à l’APS un responsable de son bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest.

    ‘’Après une première phase très concluante dans la zone des Niayes du Sénégal, en partenariat avec les institutions nationales et internationales, la FAO a jugé utile de poursuivre le processus d’éradication de la mouche tsé-tsé dans la lutte contre la trypanosomose dans les Niayes, le Delta du Saloum et la Casamance’’, a notamment indiqué Ibrahima Faye, associé au programme bureau pays FAO.

    Il intervenait à Kaolack (centre), au lancement officiel du Programme de coopération technique (TCP)/SN/3902 et des travaux d’un atelier de formation des techniciens du ministère de l’Elevage et des Productions animales sur les techniques de lutte contre les mouches tsé-tsé, qui se tient jusqu’à samedi.

    Dans le cadre du Programme par pays, référentiel des interventions de la FAO au Sénégal, cette institution onusienne a accepté de mettre à disposition ce financement pour appuyer le ministère de l’Elevage et des Productions animales à endiguer ce fléau qui a un ‘’impact socio-économique’’ sur le cheptel et les populations, a-t-il informé.

    ‘’Ce fonds catalytique à la mise en œuvre d’actions d’envergure nationale, contribuera à la mise en place d’une surveillance entomologique et parasitologique de la trypanosomiase dans les zones potentielles d’élevage au Sénégal et dans les pays limitrophes’’, a souligné M. Faye. Il a révélé que les glossines (mouches tsé-tsé) infectent dix millions de km2 sur le continent africain et sont les vecteurs des trypanosomoses animales et humaines.

    Pour le représentant du coordonnateur du bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest de la FAO, les trypanosomoses animales représentent une ‘’contrainte majeure’’ au développement et à l’intensification de l’élevage.

    ‘’La FAO estime que plus de trois millions de bovins meurent de trypanosomose chaque année. En outre, il y a d’importantes pertes indirectes dans le secteur de l’élevage, en raison de l’avortement, de l’infertilité, de la perte de poids, de la réduction de la traction animale et de la production laitière. Les pertes annuelles directes liées à la trypanosomose animale sont actuellement de l’ordre d’un milliard-cinq-cent millions de dollars US’’, a révélé M. Faye.

    Au Sénégal, poursuit-il, les surfaces infestées sont estimées à 60 000 km2. La zone des Niayes abrite d’importantes fermes laitières composées de races exotiques, métisses et locales très sensibles à la trypanosomose. C’est ce qui justifie selon lui la pertinence d’avoir un tel projet de lutte.

    ‘’La croisade contre la mouche tsé-tsé et les trypanosomoses animales étant réalisée dans les Niayes, c’est le moment maintenant d’étendre la lutte vers le centre du Sénégal et, plus tard, dans le sud du pays. Ce qui signifie qu’une alliance autour de ce fléau regroupant les partenaires au développement et le secteur privé est nécessaire pour une lutte efficace et durable’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/MD/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / La trypanosomose, « un frein au développement de l’élevage et de la production agricole » (officiel)

    SENEGAL-ELEVAGE / La trypanosomose, « un frein au développement de l’élevage et de la production agricole » (officiel)

    Kaolack, 5 juil (APS) – La trypanosomose représente « un frein au développement de l’élevage et de la production agricole dans de nombreuses régions d’Afrique », en dépit de l’important potentiel du continent dans ce domaine, a indiqué, mercredi, le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Élevage et des Productions animales, Ousmane Mbaye.

    « La trypanosomose constitue un frein pour le développement de l’élevage et de la production agricole dans de nombreuses régions d’Afrique qui détiennent pourtant de grands potentiels pour l’expansion de l’agriculture », a-t-il notamment dit.

    Il procédait au lancement officiel du Programme de coopération technique (TCP/SN/3902), à Kaolack (centre), une cérémonie ayant coïncidé avec le démarrage des travaux d’un atelier de formation des techniciens du ministère de l’Élevage et des Productions animales sur les techniques de lutte contre les mouches tsé-tsé. Cette rencontre se poursuit jusqu’à samedi.

    « Les mouches tsé-tsé affectent dix millions de kilomètres carrés et touchent trente-sept pays, principalement en Afrique. Elles sont les vecteurs cycliques des trypanosomes qui sont les agents responsables de la maladie du sommeil ou de la trypanosomose humaine africaine (THA) chez l’homme […] ou trypanosomose animale africaine (TAA) », a révélé Ousmane Mbaye.

    Dans les pays d’Afrique subsaharienne, la TAA est l’une des maladies animales les plus importantes, avec cinquante millions d’animaux (bovins) exposés aux piqûres de mouches tsé-tsé infectieuses, a-t-il affirmé, en notant que pour arriver à contrôler cette maladie, « des campagnes de lutte régulières » contre le vecteur (la mouche tsé-tsé) et le parasite (le trypanosome) avaient été menées déroulées en vain pendant des décennies.

    Il rappelle que c’est ainsi que lors du Sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), en juillet 2000 à Lomé, au Togo, une campagne pour l’éradication de ce fléau fut lancé, laquelle a abouti à la « déclaration de la campagne panafricaine pour l’éradication de la mouche tsé-tsé » (PATTEC) dont la mission sera réalisée à travers des actions de lutte intégrées et concertées des États-membres de l’Union africaine.

    Pour répondre à l’initiative de la PATTEC, le Sénégal a mis en place le Programme national de lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses au Sénégal par arrêté n°3139 du 22 mai 2006. Celui-ci comprend trois composantes dédiées chacune à une aire géographique : phase 1, la zone des Niayes, phase 2, le Sine-Saloum et la phase 3, la région de la Casamance.

    Depuis le démarrage de la phase 1, en 2008, le projet a bénéficié des appuis techniques et financiers de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), du Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (CIRDES), de l’Insectarium de Bobo-Dioulasso (IBD) et du Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (LNERV) du Sénégal.

    « Eu égard aux résultats plus que satisfaisants enregistrés dans la zone des Niayes ces deux dernières années, la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) a décidé d’accompagner le ministère de l’Élevage et des Productions animales dans l’extension du Programme national de lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses au Sénégal avec le démarrage de la phase 2 dans le Sine-Saloum, à travers la signature d’un programme de coopération technique », a dit Mbaye.

    ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / 40 jeunes formés en agriculture par Ferme Factory Hub

    SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / 40 jeunes formés en agriculture par Ferme Factory Hub

    Dakar, 5 juil (APS ) – Quarante jeunes ont été formés en agriculture par le mouvement Ferme Factory Hub, une plateforme de renforcement de capacité pour l’entreprenariat agricole et la résilience sociale et environnement des milieux ruraux.

     »A ce jour, nous avons formé 40 jeunes sénégalais qui sont devenus des producteurs agricoles et qui sont installés dans le territoire national avec l’appui de l’Etat du Sénégal à travers l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) mais aussi des partenaires à la coopération telle que l’ambassade de France », a indiqué Ousmane Faye, fondateur du programme Ferme Factory Hub.

     »Chacun des jeunes accède à un hectare de terre aménagé et équipé à hauteur de 20 millions », a ajouté M. Faye, qui  s’exprimait, mardi, au cours de la cérémonie de lancement de la deuxième édition des portes ouvertes de Ferme Factory Hub.

    Il a souligné que l’objectif principal des Fermes Factory est de donner  »l’envie aux jeunes de retourner à la terre ».  »L’agriculture est devenue un enjeu mondial avec des débouchés économiques importantes », a t-il dit.

    Ce programme  »entre en droite ligne avec les orientations du président de la République Macky Sall dans le cadre de la souveraineté alimentaire et surtout de l’emploi des jeunes en milieu rural », a expliqué Amadou Hamath Touré , directeur de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA).

    Selon lui, Ferme factory hub est un important programme de mobilisation sociale, de communication et de formation des jeunes sur les métiers de l’agriculture et de création de startups agricoles.

     »Il s’agira de mettre en scène les agripreneurs installés dans les fermes ANIDA, pour tester leur résilience sociale et environnementale, leur modèle économique et de gestion, les techniques et pratiques agricoles acquises », a t-il dit.

    AFD/OID/AKS/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Des études démontrent la nécessite d’apporter des subventions pour développer les énergies renouvelables (expert)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Des études démontrent la nécessite d’apporter des subventions pour développer les énergies renouvelables (expert)

    Dakar, 5 juil (APS) – Des  études réalisées par des experts de l’Institut mondial pour la croissance verte  (GGGI) sur les flux financiers et l’évaluation des impacts socio-économiques des politiques de développement des énergies renouvelables au Sénégal connectés au Réseau dans le cadre du Projet de Conception d’Approches Politiques sous l’Article 6 de l’Accord de Paris (DAPA). ont démontré, la nécessité d’apporter des  subventions et des incitations financières pour développer les énergies renouvelables,  a indiqué mercredi l’expert Abdoulaye Seck.

    ‘’L’étude réalisée sur les flux financiers a montré que sans subvention ou sans incitation financière, on ne pourrait pas atteindre un taux de 30 % d’ énergies renouvelables dans le réseau hors hydroélectricité », a dit M. Seck, responsable du Projet conception des approches politiques sur l’article 6 de l’accord de Paris (DAPA) au Sénégal.

    Il s’entretenait avec l’APS en marge des travaux d’ un atelier de partage organisé par l’Institut mondial pour la croissance verte  (GGGI) à l’intention des agents  du  ministère du Pétrole et des Energies sur les résultats des études sur les flux financiers et sur l’évaluation des impacts socio-économiques de l’approche politique développement des énergies renouvelables connectés au Réseau dans le cadre du DAPA.

     »Cette étude, a-t-il ajouté,  a aussi démontré qu’intégrer plus d’énergies renouvelables dans nos réseaux, nécessite des subventions additionnelles pour le secteur privé et pour le gouvernement de même que  pour toutes les technologies d’énergie renouvelable  comme le solaire,  la biomasse mais également pour l’éolien’’.

    Ouvert à Dakar, les experts de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI)  qui ont mené les deux études vont discuter au cours de cet atelier avec les différentes parties prenantes concernant sur les hypothèses et des résultats pour recueillir leurs recommandations avant de procéder à une une validation finale.

    Selon l’expert, » l’étude a permis de faire une évaluation du potentiel de réduction des émissions (…) qui devront être monnayées sur le marché international avant de les reverser au niveau secteur et au niveau gouvernement pour rendre intéressant les énergies renouvelables dans un contexte de gaz  to power » ».

    ‘’Le Sénégal va exploiter prochainement du  gaz, c’est pourquoi les énergies renouvelables doivent être compétitives par rapport au gaz, une énergie qui est déjà compétitive’ a-t-il-signalé.

    Concernant l’étude sur les impacts socio-économiques de l’approche politique, M. Seck estime que les résultats permettent de voir au-delà des aspects financiers immédiats,  quel est l’impact en termes d’investissement, en termes d’évolution du PIB, ou encore en termes de créations d’emplois des énergies renouvelables.

    NNN/ABD/AB

     

     

  • SENEGAL-MONDE-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Nouveau pacte financier mondial : les conclusions du sommet de Paris mis en exergue à Dakar

    SENEGAL-MONDE-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Nouveau pacte financier mondial : les conclusions du sommet de Paris mis en exergue à Dakar

    Dakar, 4 juillet (APS) – Les conclusions du sommet de Paris sur un nouveau pacte financier mondial ont été partagés au cours d’une visioconférence, mardi, à Dakar, dans le but de mettre en évidence la volonté commune des acteurs de doter le monde d’un système financier international plus solidaire.

    Cette réunion par vidéoconférence est consécutive au sommet organisé à Paris, les 22 et 23 juin, sous l’égide du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, en présence de plusieurs dirigeants, dont le président sénégalais, Macky Sall.

    Le sommet de Paris a favorisé des débats au plus haut niveau entre chefs d’État et de gouvernement, responsables d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile, de fondations, de fonds d’investissement et du secteur privé.

    Les organisateurs avaient « émis le souhait de bâtir un système financier international plus réactif, plus juste et plus solidaire », selon le site dédié à l’événement.

    Ils attendaient de cette rencontre qu’elle puisse contribuer à bâtir un système devant permettre de « lutter contre les inégalités, de financer la transition climatique et de nous rapprocher de l’atteinte des objectifs du développement durable ».

    Dans ce cadre, il avait été assigné au sommet de Paris l’objectif d’établir les principes des réformes à venir et de fixer une trajectoire devant conduire à « un partenariat financier plus équilibré entre le Sud et le Nord », mais aussi d’ouvrir également la voie à de « nouveaux accords pour lutter contre le surendettement. »

    Selon les organisateurs, cela devrait permettre à davantage de pays d’accéder aux financements dont ils ont besoin pour investir dans le développement durable, « mieux préserver la nature, faire chuter les émissions [de gaz à effet de serre] et protéger les populations contre la crise écologique, là où c’est le plus nécessaire ».

    Concernant les enjeux du nouveau système financier international, le sommet de Paris avait fait valoir que le monde se trouve désormais confronté aux « conditions les plus difficiles depuis des décennies », la dette publique ayant atteint « un niveau sans précédent dans tous les pays », à la suite notamment de la Covid-19, de sorte qu’un tiers des pays en développement et deux tiers des pays à faible revenu présentent aujourd’hui un risque élevé de surendettement.

    S’y ajoutent « la forte augmentation » de l’inflation et le resserrement de la politique monétaire, qui engendrent la volatilité financière et réduisent l’appétence pour le risque.

    Un malheur ne venant jamais seul, la tendance mondiale à la réduction de la pauvreté, observée depuis plusieurs décennies, s’est interrompue, voire inversée, selon la plupart des spécialistes, ce qui entraîne des écarts économiques grandissants à l’échelle mondiale.

    Sur la base de ces considérations, les participants au sommet de Paris ont fait valoir la nécessité d’avancer « avec solidarité et ambition, si nous souhaitons atteindre les ODD (objectifs de développement durable), la neutralité carbone et les objectifs communs de protection de la biodiversité ».

    NSS/BK/ESF