Catégorie : economie

  • SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / Près de 3000 personnes attendues au Forum invest in Sénégal (DG Apix)

    SENEGAL-MONDE-ECONOMIE / Près de 3000 personnes attendues au Forum invest in Sénégal (DG Apix)

    Dakar, 26 juin (APS) – Prés de 3000 personnes sont attendues au Forum invest in Sénégal qui va se tenir du 6 au 8 juillet au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, a annoncé, lundi, le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Abdoulaye Baldé.

    ‘’Nous n’attendons pas moins de 2000 à 3000 personnes. Nous avons déjà des confirmations de plus de 1700 personnes qui viendront de 40 à 60 pays du monde entier. C’est un forum important’’, a-t-il dit au cours d’une conférence de presse pour faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs du forum Invest in Sénégal.

    La cérémonie d’ouverture sera présidée par le président de la République en compagnie de son homologue Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, invité d’honneur de ce forum.

     »C’est le premier forum du genre que nous organisons pour la promotion de l’investissement au Sénégal sur les directives du chef de l’Etat’’, a précisé M. Baldé.

    Le directeur général de l’APIX a rappelé que ‘’sur les 80 projets qui étaient présentés’’, une cinquantaine ‘’en maturation’’ a été retenue après avoir fait ‘’l’objet l’étude faisabilité, concernant aussi bien des projets publics que des projets de partenariat public-privé ».

    Des rencontres entre les porteurs de projets qu’ils soient publics et privés et investisseurs seront au menu de ces trois jours de forum.

    Il a annoncé la tenue de panels, des b to b entre les porteurs de projets et les investisseurs pour  »discuter dans des salles bien aménagées pour leur permettre d’avoir des intentions de financement ».

    Abdoulaye Baldé a souligné que le secteur privé national a été associé dès le début et va  »participer activement à ce forum ».

    Sur la cartographie,  »ce n’est pas seulement Dakar, toutes les autres régions sont intéressées par le portefeuille de projets qui sera présenté à l’occasion de ce forum », a indiqué le directeur général de l’APIX.

    ‘’On cherche à mobiliser […] un montant de 2000 milliards FCFA. C’est ce qu’on recherche pour les 50 projets à la fois privés mais aussi des projets PPP (partenariat public-privé) et qui touchent sur des secteurs porteurs’’, a indiqué Djiby Diagne, président du comité scientifique du forum.

    Entre 50 et 70 exposants notamment des entreprises sont attendues à cet évènement.

    La côte d’ivoire est l’invité d’honneur mais il y aura aussi d’autres pays africains tels que le Ghana, le Nigéria, des pays européens, les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis, la Chine, la Turquie, entre autres, sont attendus à cette rencontre.

    Le président du Comité d’organisation, Christian Assogba, le directeur du protocole du ministère des Affaires étrangères a assuré qu’il y aura une prise en charge particulière pour les participants à ce forum.

    ‘’Un dispositif particulier d’accueil sera déployé »,  a t-il dit, ajoutant que la sécurité ne sera pas en reste avec la mobilisation de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers. Un dispositif de prise en charge sanitaire sera également mis en place.

    Un panel présidentiel et des panels ministériels vont se tenir juste après la cérémonie d’ouverture.

    Il est prévu au terme de ce forum une excursion pour l’ensemble des participants pour  »leur permettre de joindre l’utile à l’agréable » avec des visites à Gorée et au Monument de la renaissance,  a annoncé Abdoulaye  Baldé.

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-MARCHES-APPROVISIONNEMENT / Thiès : le marché  »très bien approvisionné » avec une hausse sur l’oignon et la pomme de terre (Service commerce)

    SENEGAL-MARCHES-APPROVISIONNEMENT / Thiès : le marché  »très bien approvisionné » avec une hausse sur l’oignon et la pomme de terre (Service commerce)

    Thiès, 26 juin (APS) – Le marché de la région de Thiès est ‘’très bien approvisionné’’ en produits de grande consommation, à l’approche de la fête de Tabaski, même si des produits comme l’oignon et la pomme de terre ont enregistré des hausses de prix inexpliquées, a indiqué lundi, le chef du service régional du commerce Khadim Ndiaye.

    ‘’Le marché est très bien approvisionné en produits de première nécessité, surtout ceux qui sont les plus prisés pendant cette fête de Tabaski : c’est le cas de l’huile, de l’oignon et de la pomme de terre’’, a dit à l’APS, Khadim Ndiaye.

    ‘’Concernant l’huile, les stocks sont excédentaires’’, a dit le commissaire des enquêtes économiques principal. Au sujet du format de 20 litres, le plus vendu sur le marché, le stock est de « 23. 636 bidons, soit 472.720 litres, (qui) peuvent couvrir la demande au-delà de la fête », a-t-il assuré.

    Pour ce qui est de l’oignon, l’approvisionnement « se porte aussi très bien », avec 300 tonnes, qui pourront  satisfaire« largement » les besoins, a poursuivi Khadim Ndiaye, indiquant qu’il ‘’n’y a pas de crainte par rapport à une éventuelle tension, encore moins de pénurie’’.

    S’agissant de la pomme de terre, dont le stock « est moins important », la quantité disponible peut aussi satisfaire la demande pendant la Tabaski. Elle est de 117 tonnes sur toute l’étendue de la région. Selon le responsable, le riz, le sucre et la farine, tout comme le gaz butane ne connaissent pas non plus de difficultés.

    A propos des prix, des hausses ont été notées, surtout concernant l’oignon local. Le prix du demi-gros est de 15.000 FCFA le sac, contre 12.500 FCFA, auparavant. ‘’Ce qui est inacceptable et incompréhensible’’, a dit Khadim Ndiaye, selon qui, « aucun élément explicatif ne peut être valable par rapport à ces pratiques spéculatives ».

    C’est la raison pour laquelle, a-t-il dit, le ministre du Commerce avait évoqué l’éventualité de la réouverture des frontières pour faire entrer au moins 10.000 tonnes.

    Le dernier relevé montre aussi une hausse de 100 francs sur le prix au détail de la pomme de terre, qui ‘’ne s’explique pas’’ non plus, a-t-il fait valoir. Il est vendu à 600 francs le kilo, contre les 500 FCFA fixés,  relevant que ses services sont en train de surveiller « pour qu’il n’y ait pas de pratique spéculative ».

    Selon lui, ils appliquent une régulation par les stocks et par les prix, pour éviter tout dysfonctionnement, le niveau d’approvisionnement du marché déterminant les prix.

    Les prix pratiqués sur l’huile sont quant à eux « en deçà »  de ceux homologués. Le litre d’huile fixé à 1115 francs se vend à 1100 francs, et le bidon fixé à 23.700 FCFA se vend à 19.500 FCFA.

    Pour ce qui est de la qualité des produits, la surveillance est, selon lui, « renforcée » surtout par rapport au contrôle sanitaire des aliments, en cette période d’avant fête dont profitent certains vendeurs pour écouler des produits impropres à la consommation.

    La Brigade régionale a saisi 27 bouteilles d’huile d’un litre, 47 paquets de thé grand modèle, 31 pots de Nescafé en poudre, des cannettes et bouteilles de boisson gazeuse, des bouteilles de lait sucré, des couches pour enfants, etc., a-t-il rapporté.

    ADI/ASB/OID

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-BUDGET / Recettes budgétaires : 1 763,6 milliards FCFA enregistrés à la date du 22 juin (ministre)

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-BUDGET / Recettes budgétaires : 1 763,6 milliards FCFA enregistrés à la date du 22 juin (ministre)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le budget 2023 se présente sous de bons auspices, avec, au 22 juin, des recettes de 1 763,6 milliards FCFA contre 1 544 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit une hausse en glissement annuel de 219,6 milliards FCFA (14,2% en valeur relative), a indiqué, lundi, le ministre des finances et du budget.

    S’exprimant devant les députés lors du débat d’orientation budgétaire, Mamadou Moustapha Ba a ajouté que les dépenses du budget général s’établissaient à 1 260,2 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 49% par rapport aux crédits ouverts, en ligne avec les prévisions.

    Il a signalé que les dépenses de personnel exécutées au 22 juin 2023 s’élevaient à 636,7 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 50% des crédits ouverts.

    Le ministre a rappelé que ‘’l’ensemble des engagements de l’Etat au titre des accords avec les partenaires sociaux, ainsi que les différentes mesures de revalorisation des salaires dans la Fonction publique, sont parfaitement pris en charge, notamment pour les échéances qui devaient être intégrées en 2023.

    Selon M. Ba, ‘’le montant total des paiements effectués par le Trésor public au 22 juin 2023 se chiffre à 3 630,63 milliards FCFA contre 2 568,04 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit une hausse de 630,63 milliards FCFA (24,6% en glissement annuel)’’.

    Il a précisé que ces paiements se déclinaient en pensions et salaires (587,74 milliards FCFA contre 433,47 milliards FCFA au 22 juin 2022), soit 153 milliards FCFA de dépenses en plus ; autres dépenses (2610,93 milliards FCFA contre 2 134,57 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit 476 milliards FCFA de plus que pour l’année passée, à la même date).

    Le ministre a annoncé que les projections budgétaires pour le reste de l’année tablaient sur ‘’le respect des indicateurs ci-après : cible de déficit budgétaire : 4,9% du PIB ; plancher des recettes fiscales hors recettes hydrocarbures : 3 514 milliards FCFA ; plafond des restes à payer (liquidations non payées) : 40 milliards FCFA ; niveau des dépenses sociales : 40% ; plafond de la valeur actuelle des nouveaux emprunts extérieurs du secteur public : 2 326,2 milliards FCFA’’.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-SEMENCES / Cinquante tonnes de semences de maïs hybride réceptionnées à Tambacounda

    SENEGAL-AGRICULTURE-SEMENCES / Cinquante tonnes de semences de maïs hybride réceptionnées à Tambacounda

    Tambacounda, 26 juin (APS) – Le gouverneur de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a procédé lundi, à la réception de 50 tonnes de semences de maïs hybride visant à booster la production de cette céréale dans la région orientale du pays.

    « Nous réceptionnons aujourd’hui les semences dans le cadre du programme maïs hybride qui a été lancé par le gouvernement », a précisé le chef de l’exécutif régional lors de la cérémonie qui s’est tenue à la gouvernance de Tambacounda.

    Il a précisé que « la SODAGRI a déjà mis en place des semences hybrides de maïs » pour permettre « de booster notre production et de réduire l’écart que  »nous avons par rapport à nos objectifs ».

    « Le Kilo de semence de maïs hybride coûte 5000 francs, l’Etat l’a subventionné à hauteur de 50%, ce qui fait qu’il revient aux producteurs à 2500 francs le kilo et la tonne à 2,5 millions francs », a-t-il-rappelé.

    « Mais en terme de rendement, nous pouvons avoir une révolution au Sénégal,  parce que, quand on va aller au-delà de 8 tonnes à l’hectare, le pays peut bien résorber son gap en déficit alimentaire, surtout par rapport à la céréale maïs », a ajouté le gouverneur Baldé.

    Selon lui, « c’est avec  beaucoup d’espoir que les semences sont en train d’être reçues, en plus de l’arrivée du quota de la région de Tambacounda en tracteurs », a-t-il dit. « La révolution agricole est en marche au niveau de la région », a-t-il salué.

    Le gouverneur a demandé aux producteurs de faire preuve « de beaucoup de vigilance », parce que, a-t-il ajouté, « ces semences hybride exigent la réunion d’un certain nombre de conditions, il faudra veiller à mettre les intrants au moment où il le faut ».

    A l’en croire, si on décale de quelques jours voire de quelques semaines,  »l’espoir qu’on a d’atteindre les 8 tonnes à l’hectare peut être faussé ».

    « Donc, [il faut mettre] mettre les semences en terre à date, mais également mettre les intrants à date, le reste prier pour qu’il y ait une bonne pluviométrie et nous pouvons multiplier par deux voire par trois les productions que nous avions habituellement au niveau de la région de Tambacounda », a conseillé M. Baldé.

    Cette année, le ministre de l’Agriculture a initié un vaste programme de 30 mille hectares au niveau national pour essayer de booster la production  de maïs, qui est de 560 mille tonnes, a rappelé le président du collège des producteurs du mais au Sénégal, Pape Banda Dièye.

    « Donc, nous voulons combler le gap qui est de 1,2 jusqu’à 1,5 millions de tonnes d’ici les trois ans à venir », a fait savoir M. Dièye.

    Le maire de la commune de Tambacounda, par ailleurs président du collège des producteur de maïs de la zone, a affirmé que les semences reçues vont améliorer la production de la céréale.

    « Un hectare de maïs ordinaire en moyenne produit  2 à 3,5 tonne à l’hectare alors qu’avec les semences hybride, on peut aller jusqu’à plus de 5 tonnes », a-t-il ajouté.

    Il a informé qu’ »un lot de 50 tonnes de maïs de la variété DK777 est réceptionnée, en attendant les 40 tonnes qui seront réceptionnées dans la journée, ce qui fait 90 tonnes de semences de maïs hybride prévues cette année pour les régions de Tambacounda et de Kédougou ».

    Selon lui, l’interprofession du maïs compte 32335 membres à l’échelle du Sénégal.

    BT/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: Les marchés de Kédougou bien approvisionnés en denrées alimentaires (service du commerce)

    SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: Les marchés de Kédougou bien approvisionnés en denrées alimentaires (service du commerce)

    Kédougou, 26 juin (APS) – Le chef de service régional du commerce de Kédougou (sud-est) a déclaré à l’APS qu’il n’y avait pas de pénurie de denrées alimentaires de consommation dans toute la région à quatre jours de la célébration de la Tabaski.

    « Les approvisionnements vont se poursuivre jusqu’à la veille de la Tabaski. Il n’y a pas de pénurie de denrées alimentaires de grande consommation dans toute la région de Kédougou. Le marché central est bien approvisionné en pompe terre et en oignon », a dit M. Sarr

    Il a indiqué que son service a relevé un stock de 150 tonnes pour l’oignon et 90 tonnes la pompe terre au marché central de Kédougou.

    Dans les marchés de Kédougou, le sac de pomme terre est vendu entre 16 000 et 1 6 500 francs CFA et le sac de l’oignon coute 17 000 francs CFA, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, toutes les dispositions sont prises pour assurer une disponibilité d’approvisionnement en pomme de terre et en oignon chez les commerçants grossistes et détaillants.

    Le service régional du commerce opère un control strict autant sur la quantité des produits alimentaires et sur le respect des prix fixés dans toute la région, a t-il indiqué. « C’est pour éviter les spéculations sur les prix et les produits qui ne sont sains dans le marché central de Kédougou », a-t-il dit.

    Pour d’autres denrées alimentaires, le marché central est bien approvisionné à quatre jours de la fête de la Tabaski, a-t-il poursuivi. « Pour le riz, nous avons 700 tonnes, l’huile, 5 milles bidons de vingt litres, et le sucre le service a enregistré 80 tonnes dans le marché », a-t-il détaillé.

    PID/ASB/OID

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-TABASKI-SECURITE /  »Tous les lieux de vente de moutons sont sécurisés » (ministre de l’Intérieur) 

    SENEGAL-TABASKI-SECURITE /  »Tous les lieux de vente de moutons sont sécurisés » (ministre de l’Intérieur) 

    Dakar, 26 juin (APS) – Le ministre de l’Intérieur a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la sécurité dans les différents points de vente de moutons.
    Antoine Félix Abdoulaye Diome visitait, ce lundi, en compagnie du Premier ministre, Amadou Ba, du ministre en charge des Inondations, Issakha Diop, les points de vente des petits ruminants de Dalifort, de Rufisque et du Stade Leopold Sedar Senghor.
    Il a indiqué que les mêmes mesures de sécurité ont été prises sur toute l’étendue du territoire national en rapport avec l’administration territoriale assistée des différentes forces de sécurité.
    « Les populations peuvent aller s’approvisionner en moutons dans les sites de vente en toute sécurité », a soutenu le ministre.
    CS/OID
  • SENEGAL-ECONOMIE / Un programme de 1150 milliards de francs Cfa soumis au Fmi (ministre)

    SENEGAL-ECONOMIE / Un programme de 1150 milliards de francs Cfa soumis au Fmi (ministre)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le ministre des finances et du budget a annoncé, lundi, que le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) était en train d’étudier un nouveau programme du Sénégal devant mobiliser 1150 milliards FCFA.

    ‘’Au moment où se déroule cette session, et c’est une très heureuse coïncidence, le dossier du Sénégal est en train d’être examiné par le Conseil d’administration du FMI, pour la conclusion d’un nouveau programme articulé autour des 4 piliers’’, a dit Mamadou Moustapha Ba lors du débat du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale.

    Il a expliqué que ces piliers sont : le renforcement de la gestion des finances publiques ; le renforcement de la gouvernance financière et de la transparence ; la réalisation d’une économie plus résiliente et inclusive et le renforcement de la résilience aux changements climatiques.

    Mamadou Moustapha Ba a souligné que l’un des enjeux de ce programme est la possibilité pour le Sénégal ‘’de mobiliser ces ressources (…) à des coûts très favorables, sans incidence sur (son) endettement, pour la couverture des déficits des budgets de 2023, 2024, 2025, dans un contexte de resserrement des crédits sur les marchés’’.

    Selon lui, ‘’l’accord conclu avec le FMI traduit, si besoin était encore, la confiance dont jouit notre pays auprès de la communauté financière internationale’’.

    ‘’Et cette confiance n’est pas le fruit du hasard. Elle récompense la rigueur et la clairvoyance dont notre pays fait preuve dans la gestion de ses finances publiques’’, a-t-il salué.

    Le ministre a annoncé une croissance de l’économie en progression de 7,8% en moyenne sur la période 2024-2026.

    S’agissant des prix, M. Ba a indiqué que l’inflation devrait être mieux contenue, et s’établirait en moyenne à 2,8% entre 2024 et 2026, soit en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la
    surveillance multilatérale de l’UEMOA.

    Il a ajouté que sur la période triennale, ‘’’les prévisions de ressources évaluées à 17 290,50 milliards FCFA, sont revues à la hausse de 29,03% en valeur relative par rapport au précédent Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle ».

    Concernant les charges, elles se situent à 19645,98 milliards FCFA, soit une hausse de 19,76% en valeur relative, a dit le ministre.

    NSS/OID

  • SENEGAL-FINANCES / Le budget 2024 projeté à 7000 milliards de francs Cfa (ministre)

    SENEGAL-FINANCES / Le budget 2024 projeté à 7000 milliards de francs Cfa (ministre)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le budget 2024 devrait atteindre un chiffre record de plus de 7000 milliards FCFA, a annoncé, lundi, le ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba.

     »A la faveur de la conjonction’’ de plusieurs ‘’facteurs favorables’’, le ministre a indiqué que le budget 2024 ‘’devrait atteindre un chiffre record de plus de 7000 milliards FCFA’’.

    Mamadou Moustapha Ba s’exprimait lors du débat du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale.

    Il a annoncé une prévision de croissance économique projetée à 12,4% ; une bonne progression des recettes fiscales, en hausse de 23% ; une augmentation de 113 milliards de FCFA des dépenses de personnel; un déficit budgétaire contenu à 3,9% du PIB.

    Comparé à la Loi de finance initiale (Lfi) 2023, ‘’le projet de Lfi 2024 devrait connaître une hausse de plus de 586 milliards FCFA en valeur absolue et 9,1% en valeur relative’’, a dit le ministre.

    Il a relevé ‘’un quasi triplement’’ en 12 ans du budget initial 2012, qui était d’un montant de 2 344,8 milliards FCFA.

    M. Ba a expliqué que cette performance a été rendue possible notamment par ‘’la mobilisation satisfaisante des recettes internes qui sera amplifiée par la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) fondée sur la modernisation des administrations fiscales, grâce à une digitalisation accrue, à l’amélioration du recouvrement, à une meilleure maitrise du portefeuille de contribuables et à une formalisation progressive des activités, entre autres’’.

    A cela s’ajoutent ‘’la rationalisation régulière des dépenses courantes, à travers la réduction du train de vie de l’État (gel et résiliation de toutes les conventions de location de bâtiments à usage de logement, diminution drastique de la facture de téléphone de l’État, suspension de toute commande ou acquisition de véhicules, etc.) ; et l’amplification des dépenses d’investissements’’.

    Selon lui, ‘’de manière très concrète, le prochain triennat ambitionne, conformément aux orientations du président de la République, de renforcer la prise en charge des questions axées sur le désenclavement, l’équité territoriale, l’amélioration du cadre de vie, le renforcement du dispositif de sécurité sociale universelle, la promotion de la condition féminine’’.

    Le ministre a également cité ‘’l’accès universel à l’eau, à l’énergie, à l’assainissement, aux soins et services de santé de base et à l’éducation et la formation, la construction et la mise aux normes d’hôpitaux, l’amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes, la lutte contre les inondations, – la promotion des filières porteuses de l’agriculture et la sécurité intérieure’’.

    NSS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Le Sénégal dispose de suffisamment de stock de butane (SAR)

    SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Le Sénégal dispose de suffisamment de stock de butane (SAR)

    Dakar, 26 juin (APS) – La Société africaine de raffinage (SAR) a assuré, lundi, que le Sénégal disposait de suffisamment de stock de butane pour approvisionner le marché.

     »Le Sénégal dispose de suffisamment de stock de butane pour approvisionner le marché », soutient la SAR dans un communiqué,

    Dans son édition de ce lundi, le quotidien Bës Bi rapporte que ‘’le Sénégal a échappé de très peu à une pénurie de gaz butane. Pour le moment’’.

    ‘’Car, selon les informations obtenues par Bës bi, la situation reste encore très tendue au niveau de la Société africaine de raffinage (Sar). A l’origine du problème, des fuites constatées dans le pipeline par lequel passent les déchargements des butaniers. Un pipeline très vétuste, qui subit plusieurs agressions depuis son installation au début des années 80’’, lit-on dans le journal.

    La SAR assure qu’il n’y a aucun risque de pénurie de gaz butane sur le territoire national.

    Elle explique que des ‘’fuites ont été décelées’’ sur ses conduites au niveau du corridor de l’usine et qu’elle avait ‘’demandé la suspension du pompage d’un butanier en cours’’.

    Elle ajoute avoir ‘’pris les dispositions idoines pour la sécurisation des lieux et apporter les réponses adéquates en de pareilles circonstances avec notamment une réparation par endroits et le remplacement partiel du pipeline, par ailleurs’’.

    Le communiqué signale qu’à l’issue des travaux, ‘’la ligne a été mise en eau et éprouvée aux conditions de pression et de température conformes aux règles en vigueur pour le déchargement des butaniers’’.

    Selon le document, ‘’le butanier a pu reprendre son déchargement total et qu’un autre butanier a démarré son déchargement ce lundi 26 juin 2023’’.

    ABB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Approvisionnement en moutons : les objectifs atteints à Kaolack (service élevage)

    SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Approvisionnement en moutons : les objectifs atteints à Kaolack (service élevage)

    Kaolack, 26 juin (APS) – La cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack, Khady Ndiaye, a assuré, lundi, que les objectifs en termes d’approvisionnement en moutons avaient été atteints dans cette région du centre du Sénégal à quelques jours de la célébration de la Tabaski.

    ‘’Lors du comité régional de développement consacré aux préparatifs de la fête de Tabaski, nous avions fixé un objectif de 50 000 sujets pour la région. A quelques jours de l’évènement, nous avons recensé 55 000 sujets. C’est dire que nous avons atteints notre objectif’’, a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

    La responsable du service régional de l’élevage de Kaolack a insisté sur le fait que l’Etat du Sénégal travaillait à atteindre l’autosuffisance en moutons à travers entre autres la mise en œuvre de l’Initiative des maires pour l’autosuffisance en moutons (IMAM)

    Il s’agit d’une initiative adossée au Programme national d’autosuffisance en moutons (PRONAM), a-t-elle rappelé en soulignant que l’initiative des maires repose sur partenariat tripartite entre l’Association des maires du Sénégal (AMS), le ministère de l’Elevage et des Productions animales et l’ONG EIFER International.

    ‘’Son importance, c’est que si tous les maires s’y mettent, en apportant leurs contributions, elle va nous permettre d’atteindre cet objectif’’, a fait valoir la chef du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack.

    L’amélioration et l’augmentation de la productivité étant l’un des objectifs de la lettre de politique sectorielle de ce ministère, Dr Khady Ndiaye soutient que ce dernier va apporter les géniteurs qui vont contribuer à l’amélioration de la race et construire des bergeries pour abriter les géniteurs pour lutter contre le vol de bétail et sécuriser les animaux.

     

    ADE/AKS/OID