Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / Idrissa Diabira : « 97% des entreprises n’ont pas d’états financiers’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Idrissa Diabira : « 97% des entreprises n’ont pas d’états financiers’’

    Dakar, 23 juin (APS) – Quatre-vingt-dix-sept pour cent des entreprises au Sénégal ne disposent pas d’états financiers, situation qui rend difficile leur visibilité, a révélé vendredi le directeur général de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), Idrissa Diabira.

    « Au Sénégal, c’est 97% des entreprises qui n’ont pas d’états financiers. Donc, les institutions financières […] n’ont pas une bonne visibilité, et c’est ce qu’on évoque en matière d’asymétrie d’informations », a-t-il dit.

    M. Diabira intervenait lors de la signature d’une convention avec Bridge Bank Sénégal, succursale de cette institution financière basée en Côte d’Ivoire.

    Dans le cadre du dispositif de refinancement bancaire, a-t-il indiqué, l’ADEPME a un rôle à jouer en amont et en aval pour s’assurer de l’éligibilité des petites et moyennes entreprises.

    « L’un de nos rôles, c’est d’aider l’entreprise à avoir une meilleure visibilité sur elle-même pour pouvoir la faire valoir auprès des institutions financières. Encore une fois, on ne prête qu’à celui qu’on connaît. Et connaître une entreprise, c’est connaître ses activités et pouvoir les traduire dans des états financiers qui soient viables et qui soient robustes », a-t-il indiqué.

    L’ADEPME, en collaboration avec l’ordre des experts-comptables et les cabinets de conseils, aide les entreprises à se connaître pour être mieux reconnues.

    « Il s’agit aussi d’aider à structurer les projets de l’entreprise suivant les ententes des institutions financières qui sont soumises à des règles prudentielles, à des contraintes », a-t-il renseigné.

    L’ADEPME joue également un rôle de suivi des financements accordés aux entreprises pour un remboursement effectif. Elle fait en sorte que « l’entreprise grandisse, que les prêts soient remboursés et que chacun soit content ».

    FD/ASG/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’ADEPME et Bridge Banque Sénégal s’engagent pour un financement massif des PME

    SENEGAL-ECONOMIE / L’ADEPME et Bridge Banque Sénégal s’engagent pour un financement massif des PME

    Dakar, 23 juin (APS) – L’Agence de développement et d’encadrement des PME (ADEPME) a signé vendredi un partenariat avec Bridge Bank Sénégal, pour booster le volume de financement des petites et moyennes entreprises sénégalaises.

    ‘’Ce partenariat vise à contribuer en volume, en valeur, les financements dont les PME auront besoin, sachant que le Sénégal va prochainement s’inscrire dans l’exploitation du pétrole et du gaz et la mise en œuvre effective du contenu local’’, a déclaré Idrissa Diabira, le directeur général de l’ADEPME.

    Selon lui, l’ADEPME et Bridge Bank Sénégal ont la même ambition de faire grandir les entreprises sénégalaises.

    Ce partenariat s’inscrit dans le sillage de la troisième édition de la Semaine de la PME sénégalaise, qui va porter sur l’accès au financement.

    Le Sénégal ‘’a plus que jamais besoin de l’engagement plein et massif des institutions financières dans le financement des PME’’, a dit M. Diabira, rappelant que le portefeuille de financement des banques pour ce secteur est aujourd’hui de 500 milliards de francs CFA.

    ‘’Les échanges que nous avons avec la BCEAO et les banques, individuellement ou collectivement, doivent nous permettre de définir le plan qu’il faut pour atteindre un financement de 3.000 milliards en 2028’’, a-t-il annoncé.

    ‘’Ce projet veut accompagner le tissu économique du Sénégal’’, a dit Alexandra Awadi, la directrice de Bridge Bank Sénégal, une succursale de Bridge Bank Côte d’Ivoire.

    Depuis son installation au Sénégal en 2021, cette banque a octroyé aux PME et aux PMI sénégalaises des crédits de l’ordre de 75 milliards de francs de francs CFA.

    ‘’Dans le cadre de ce partenariat avec l’ADEPME, a déclaré Mme Awadi, on veut réellement passer à une autre échelle dans l’accompagnement des PME-PMI.’’

    Elle a fait part de la volonté de la banque de ‘’rapprocher les opérateurs sénégalais et ivoiriens pour qu’on puisse multiplier l’échange à l’échelle de la zone UEMOA’’, l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    FD/BK/ESF

  • SENEGAL-TABASKI / Tabaski : Ziguinchor à la recherche de 7.000 moutons pour combler son gap

    SENEGAL-TABASKI / Tabaski : Ziguinchor à la recherche de 7.000 moutons pour combler son gap

    Ziguinchor, 23 juin (APS) – Le département de Ziguinchor a besoin de 7000 têtes de moutons supplémentaires pour combler ses besoins pour la Tabaski, qui s’élèvent à 18000 têtes, a indiqué le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales, Famara Sonko.

    « À ce jour , nous sommes à 11.001 têtes de moutons qui sont entrés dans le département de Ziguinchor  alors que les besoins en moutons de Tabaski sont estimés à 18.000 têtes. Donc, il reste un gap de 7.000 moutons », a relevé M. Sonko, dans un entretien avec la presse.

    Le département de Ziguinchor enregistre en moyenne l’entrée d’une dizaine de camions par jour.

    ‘’Le plus bas prix est de 130.000 francs CFA et le plus élevé 350.000 francs CFA’’, explique le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Ziguinchor.

    MNF/ASG/ADL

  • SENEGAL-COMMERCE-TABASKI / Oignon : des producteurs de Potou dénoncent « la rétention des stocks »

    SENEGAL-COMMERCE-TABASKI / Oignon : des producteurs de Potou dénoncent « la rétention des stocks »

    Louga, 23 juin (APS) – Les producteurs d’oignon de Potou membres des coopératives agricoles de Niàyem Potou (SOCOPAN)  et de l’Association des Unions des groupements de producteurs de l’arrondissement de Sakal (UGPAS) déplorent la « rétention » de l’oignon par certains gros producteurs et commerçants.

    « C’est cette situation qui a conduit à la flambée des prix de l’oignon local sur le marché en cette veille de fête de Tabaski », accusent-ils dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le communiqué relève qu’il n’y a pas eu cette année une importante production d’oignon, et les commerçants ont « acheté » toute la récolte de la première campagne. Il explique que ces derniers « sont présentement en train de spéculer sur le marché », entrainant une flambée des prix devenus ‘’hors de portée’’ de certains consommateurs ‘’à quelques jours de la Tabaski ».

    Le communiqué relève que « cette situation ne profite pas aux petits producteurs’’. Il précise que ‘’l’augmentation voire la flambée  des prix de l’oignon résulte de la retenue opérée par les bana-bana [petits commerçants] et des grands commerçants ».

    Il rappelle que pour une production de 50 000 tonnes d’oignon actuellement, les besoins du pays s’élèvent  à 30.000 tonnes.

    Les producteurs de Potou considèrent que la rétention  des stocks ‘’ne se justifie pas’’, expliquant qu’elle ‘’est à la cause de l’ouverture tôt du marché d’importation de l’oignon’’ avec celle annoncée de 10.000 tonnes.

    « Cette situation  est récurrente à pareille époque à l’approche de la Tabaski, mais l’Etat marque toujours sa présence pour déjouer le piège des bana-bana et gros commerçants en prenant les  mesures nécessaires pour éviter les spéculations sur les prix des denrées, notamment l’oignon, pour stabiliser les prix et protéger ainsi le consommateur au même titre que le producteur », rappellent-ils.

    Le communiqué note que « les producteurs sont très vulnérables aujourd’hui’’. Selon ceux de Potou, la deuxième campagne va démarrer entre la fin du mois de juin et celui de juillet pour l’oignon rouge dit « sonsa ». C’est une campagne où ‘’les producteurs investissent beaucoup de moyens’’ et il y a un risque qu’elle soit hypothéquée, redoutent-ils.

    Ils estiment que, devant une situation, « il fallait alerter les acteurs mais aussi les consommateurs, l’Etat  et les différents  partenaires pour dénoncer les prix pratiqués par les bana-bana et les gros commerçants  sur le marché  et qui sont différents de ceux pratiqués par les producteurs ».

    « Face à cette situation, l’Etat doit impérativement réduire la distance entre les producteurs et les consommateurs de manière à les rapprocher (…) », ont-ils suggéré.

    DS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Télécommunications : Abdou Karim Sall défend l’indépendance des organes de régulation  

    SENEGAL-ECONOMIE / Télécommunications : Abdou Karim Sall défend l’indépendance des organes de régulation  

    Dakar, 23 juin (APS) – Les Etats ne sauraient assurer les fonctions de régulation en toute impartialité, soutient le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, Abdou Karim Sall, qui invite les pouvoirs publics à ‘’séparer les fonctions politiques relevant des ministères des Télécommunications des fonctions de régulation’’.

    ‘’La régulation est certes une mission de l’Etat, mais celui-ci étant politique et [s’accrochant à] ses fonctions régaliennes ne saurait assurer cette régulation en toute impartialité’’, a dit M. Sall.

    Il a exprimé ce point de vue lors d’une conférence de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications d’Afrique centrale (ARTAC), jeudi, à Kinshasa.

    ‘’Par conséquent, il (Abdou Karim Sall) a plaidé pour une indépendance assortie de la crédibilité des autorités de régulation’’, affirme le service chargé de la communication de l’ARTP, dans un communiqué reçu à l’APS.

    Invité d’honneur de cette rencontre de l’ARTAC, selon la même source, M. Sall a tenu à ‘’partager avec l’assistance le […] modèle sénégalais’’ de régulation des télécommunications.

    ‘’Il a précisé que l’ARTP n’a pas de tutelle mais un ancrage institutionnel’’, ce qui ‘’lui donne beaucoup de marge de manœuvre et d’autonomie dans son fonctionnement’’, affirme le communiqué.

    ‘’En somme, il faut séparer les fonctions politiques relevant des ministères des Télécommunications des fonctions de régulation. En réalité, l’autonomie de gestion permet à l’autorité de régulation de disposer et de gérer son budget de façon autonome’’, a souligné le directeur général de l’ARTP.

    Il est préférable que ‘’le régulateur soit financé par des redevances ou des taxes du secteur, pas par le budget de l’Etat’’, a dit Abdou Karim Sall aux dirigeants de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications d’Afrique centrale.

    Il a insisté sur la formation qui, à ses yeux, doit être adéquate, permanente et surtout de qualité pour répondre aux exigences du personnel des autorités de régulation, selon le communiqué.

    ‘’Dans ce secteur, les technologies et les besoins avancent très rapidement’’, a souligné M. Sall en ajoutant que les agents des organes de régulation ‘’ne doivent pas être moins formés que ceux des opérateurs’’, en vertu de ‘’leur indépendance’’.

    ‘’Aujourd’hui, avec les nouvelles problématiques comme l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, les fintechs, les OTT, les réseaux sociaux et le commerce électronique, cette formation est impérative pour éviter la corruption et la capture’’ des instances de régulation ‘’par les opérateurs’’, a-t-il dit.

    ‘’La notion de régulation est souvent mal comprise de l’opinion. Aujourd’hui, elle est en train de glisser vers les concepts de compliance et de régulation collaborative’’, a signalé le directeur général de l’ARTP.

    ‘’L’autonomisation des agences de régulation des télécommunications pour faire face aux mutations de l’écosystème’’ est le thème de la conférence de l’ARTAC, selon le texte.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-INVESTISSEMENTS / L’APIX invite le CIS à s’impliquer dans les projets d’investissement de l’Etat

    SENEGAL-INVESTISSEMENTS / L’APIX invite le CIS à s’impliquer dans les projets d’investissement de l’Etat

    Dakar, 23 juin (APS) – Le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé, lors d’une visite rendue jeudi au Club des investisseurs sénégalais (CIS), a invité ses membres à s’impliquer dans les projets d’investissement de l’Etat et à intégrer les zones économiques spéciales (ZES).

    ‘’Monsieur Baldé a […] parlé’’ aux membres du CIS du ‘’nouveau business modèle des zones économiques spéciales en invitant le secteur privé à s’impliquer dans les projets d’investissement en cours’’, affirme l’APIX dans un communiqué.

    ‘’Les atouts de s’installer dans une zone économique spéciale comprennent des avantages fiscaux conséquents, des réglementations plus souples, des infrastructures améliorées et des avantages pour l’emploi, surtout [pour les] filières de formation dédiées aux métiers de service’’, ajoute l’agence chargée de la promotion des investissements de l’Etat.

    Son directeur général, ‘’pour faire écho aux préoccupations du CIS, a promis une implication forte du secteur privé national dans l’aménagement et la gestion des [ZES]’’, lit-on dans le communiqué.

    Abdoulaye Baldé et les membres du Club des investisseurs sénégalais ont également discuté de la participation du CIS au forum ‘’Invest in Senegal’’ prévu en juillet à Dakar.

    Le président du CIS, Pierre Goudiaby, a parlé de ‘’partenariat gagnant-gagnant avec tous les pays qui investissent au Sénégal, afin de mettre leur secteur privé en relation d’affaires’’ avec les entrepreneurs sénégalais, ajoute l’APIX.

    M. Goudiaby ‘’est aussi revenu sur leur apport comme valeur ajoutée […] dans le secteur des minerais avec l’appui de l’APIX, pour faciliter les contacts avec l’Etat, notamment sur les questions foncières’’, rapporte la source.

    Le président du CIS ‘’a insisté sur le nouveau type de partenariat que cette partie du secteur privé souhaite avoir’’ avec l’Agence de promotion des investissements de l’Etat.

    ‘’L’APIX, interlocutrice principale des investisseurs au nom de l’Etat, est heureuse de faire cette visite de travail pour améliorer continuellement le dialogue, dans des cadres plus dynamiques, fréquents et innovants’’, a dit son directeur général.

    L’agence gouvernementale et le Club des investisseurs sénégalais ont également discuté des codes de l’investissement, de l’environnement et des affaires, lors de leur rencontre au cours de laquelle Abdoulaye Baldé a adressé au CIS ‘’une forte invitation’’ au forum ‘’Invest in Senegal’’.

    ESF/AKS/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Transition énergétique juste : Dakar bénéficie d’un financement de 1.639,8 milliards FCFA

    SENEGAL-ENERGIE / Transition énergétique juste : Dakar bénéficie d’un financement de 1.639,8 milliards FCFA

    Dakar, 22 juin (APS) – Le Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) a décidé d’inclure le Sénégal parmi les pays bénéficiaires de ses financements en promettant de mobiliser en sa faveur 2,5 milliards d’euros, environ 1.639 milliards 892 millions 500 mille francs CFA, a annoncé jeudi le président de la République, Macky Sall.

    Le chef de l’Etat a annoncé la nouvelle lors d’un panel sur le financement des infrastructures et le secteur privé, au sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, selon une synthèse de son intervention transmise à l’APS.

    Selon la note reçue de la présidence de la République, il a profité de cette tribune pour rappeler aux partenaires ‘’l’impératif de respecter les engagements pris sur le financement des économies africaines, y compris en faveur du Partenariat pour une transition énergétique juste’’. Elle signale que le JEPT ‘’vient de retenir le Sénégal comme quatrième pays bénéficiaire, après l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Vietnam, avec l’engagement de mobiliser 2,5 milliards d’euros’’.

    Un communiqué publié sur le site d’information de l’Elysée annonce la naissance de ce partenariat en ces termes : ‘’Aujourd’hui, à l’occasion du sommet pour un nouveau pacte financier, dont l’objectif est de construire un nouveau consensus pour un système financier international plus solidaire, le Sénégal et le groupe des partenaires internationaux, composé de l’Allemagne, de la France, de l’Union européenne, du Royaume-Uni et du Canada, lancent [le] Partenariat pour une transition énergétique juste, pour soutenir les efforts du Sénégal en matière d’accès universel à l’énergie et de consolidation d’un système énergétique sobre en carbone, résilient et durable’’.

    Porter la part des énergies renouvelables à 40 %

    Il ajoute que ‘’dans une déclaration commune, le Sénégal réaffirme, avec le soutien financier et technique des partenaires internationaux, sa détermination à renforcer le déploiement des énergies renouvelables dans son mix énergétique, dans le cadre de son plan intégré à moindre coût pour l’électricité et dans une logique de baisse des émissions du secteur, tout en permettant un développement juste et résilient’’.

    Le communiqué publié par l’Elysée souligne que ‘’le partenariat offrira des opportunités importantes pour les investissements du secteur privé, des fonds souverains et des fondations philanthropiques’’.

    ‘’Pour permettre l’accélération de ce déploiement d’énergies renouvelables, précise-t-il, les partenaires internationaux et les banques multilatérales de développement mobiliseront, pour une période initiale de trois à cinq ans, 2,5 milliards d’euros de financements nouveaux et additionnels, à partir de 2023. Des financements supplémentaires pourront être mobilisés durant et au-delà de cette période pour soutenir les ambitions sénégalaises.’’

    Grâce à ce partenariat, le Sénégal va porter la part des énergies renouvelables à 40 % de son mix énergétique. ‘’Ce partenariat permettra l’accélération du déploiement des énergies renouvelables, de façon à porter la part des énergies renouvelables en capacité installée à 40 % du mix électrique sénégalais d’ici à 2030’’, poursuit le communiqué.

    Il signale aussi que le JETP favorisera ‘’la publication avant la COP28 d’une vision en vue d’une stratégie à long terme de développement à faible émission de gaz à effet de serre prévue d’être finalisée en 2024’’.

    Le Sénégal, en liaison avec les membres du groupe des partenaires internationaux, préparera en douze mois un plan d’investissement qui identifiera les investissements requis et les opportunités pour mettre en œuvre sa vision d’une transition énergétique juste et équitable.

    Dans son intervention, Macky Sall a mis en exergue la résilience sur laquelle doit déboucher notamment la diversification des sources énergétiques du pays.

    Une meilleure résilience

    ‘’Les crises multiformes que nous vivons aujourd’hui mettent à rude épreuve les économies africaines, notamment dans leurs efforts importants consacrés au développement économique, à l’accès à l’énergie et à l’industrialisation. La diversification de nos sources énergétiques et de nos chaînes d’approvisionnement permettra d’augmenter notre résilience’’, a-t-il dit.

    ‘’Le Partenariat pour une transition énergétique juste, que nous nouons ce jour avec nos partenaires, permettra d’accompagner la dynamique sénégalaise démarrée depuis plusieurs années d’incorporation d’énergies renouvelables dans notre mix énergétique et de sécurisation de notre système énergétique, grâce à toutes nos ressources naturelles’’, a ajouté M. Sall.

    Le président français, Emmanuel Macron, souligne que ‘’la France est fière de soutenir le Partenariat pour la transition énergétique juste [en faveur] du Sénégal’’. ‘’Grâce au déploiement accéléré d’énergies renouvelables, ce partenariat permettra au Sénégal de continuer à se développer économiquement et de donner accès à l’énergie à l’ensemble de la population, tout en plaçant le pays dans une trajectoire sobre en carbone.’’

    Le chancelier fédéral d’Allemagne, Olaf Scholz, déclare que ‘’l’Allemagne se félicite de l’adoption survenue aujourd’hui du Partenariat pour la transition énergétique juste, avec le Sénégal’’.  ‘’Il s’agit d’une étape importante qui confirme l’ambition du Sénégal d’étendre les énergies renouvelables. Ce JETP représente une étape majeure sur la voie menant à une économie sénégalaise à la fois climatiquement neutre et juste sur le plan social.’’

    ‘’Nous nous associons au Sénégal pour accélérer les investissements dans les infrastructures d’énergie propre, afin de mettre en place une économie à la fois sobre en carbone et résiliente au changement climatique. Ensemble, nous soutenons une transition énergétique majeure, qui profitera aux populations du Sénégal et du monde entier – avec un accès à une électricité renouvelable abordable et fiable, de bons emplois locaux et une planète plus saine. Je suis fière que notre stratégie Global Gateway soutienne ce partenariat’’, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen.

    Le Premier ministre du Royaume-Uni, Rishi Sunak, à son tour, affirme que son pays ‘’est enchanté de soutenir le Partenariat pour une transition énergétique juste’’. ‘’Le Sénégal a des projets ambitieux pour stimuler la croissance économique et créer un avenir plus prospère, et ce partenariat apportera des investissements vitaux dans l’infrastructure d’énergie renouvelable du Sénégal et contribuera à fournir un accès à une énergie propre et abordable pour tous’’, a-t-il dit.

    Accès aux marchés de capitaux à des coûts soutenables

    ‘’Il devient de plus en plus évident que l’énergie propre est un élément fondamental de la construction d’une économie qui fonctionne aujourd’hui et demain. Le changement climatique ne connaît pas de frontières et, à mesure que le monde progresse vers notre objectif commun de neutralité climatique d’ici à 2050, nous devons tous nous rassembler – les gouvernements […] et le secteur privé – pour trouver des solutions innovantes qui garantissent à nos enfants et à nos petits-enfants un accès à l’air pur et à l’eau propre, ainsi qu’à des emplois de qualité’’, a réagi le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau. ‘’C’est ce que le modèle JETP permettra de faire au Sénégal, et au-delà.’’

    Dans son intervention, Macky Sall a par ailleurs a estimé qu’une résolution de la question du financement des infrastructures pour ‘’favoriser le développement’’ impliquait un accès aux marchés de capitaux à des coûts soutenables.

    Il s’est appesanti sur ‘’les défis de financement des infrastructures pour favoriser le développement’’. Son analyse est que la réponse à cette problématique ‘’passe par un accès aux marchés de capitaux à des coûts soutenables, qui nécessite une réforme de la gouvernance financière mondiale, la révision des critères de perception du risque d’investissement et la réduction des coûts de primes d’assurance’’.

    Il a par ailleurs plaidé pour ‘’le financement du secteur privé sénégalais et africain’’.

    Le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial vise à ‘’remobiliser la communauté internationale autour de la question cruciale de financement du développement et de la réforme de l’architecture financière internationale’’.

    Il est censé ‘’trouver des solutions, pour les prochains mois’’, à des problèmes liés à ‘’l’allègement de la dette’’ et au ‘’financement pour le climat’’.

    ASG/ESF/MTN

  • SENEGAL-RELIGIONS-ENTREPRENEURIAT / Un forum de l’entrepreneur chrétien va s’ouvrir vendredi à Dakar

    SENEGAL-RELIGIONS-ENTREPRENEURIAT / Un forum de l’entrepreneur chrétien va s’ouvrir vendredi à Dakar

    Dakar, 22 juin (APS) – L’Association des dirigeants, entrepreneurs et cadres catholiques du Sénégal (ADECCS) va organiser, vendredi et samedi, à Dakar, la première édition du Forum national de l’entrepreneur chrétien, a appris l’APS de ses dirigeants.

    « Entrepreneurs chrétiens : quel rôle dans le développement économique du Sénégal ? » est le thème de l’événement dont l’ouverture est prévue à 9 heures à l’hôtel Fleur de lys, affirment-ils dans un communiqué.

    L’ADECCS « s’est engagée à accompagner l’Etat [en] contribuant à la création d’emplois décents pour les jeunes et les femmes », affirment ses leaders.

    « Ce forum va renforcer l’engagement de l’ADECCS à l’Initiative globale de l’OIT (Organisation internationale du travail) pour l’emploi décent des jeunes, par la mobilisation de 1.000 jeunes », qui vont « entreprendre des actions concrètes de promotion d’emplois », lit-on dans le communiqué.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des exposants venus de plusieurs pays participent à deux salons agricoles à Diamniadio 

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des exposants venus de plusieurs pays participent à deux salons agricoles à Diamniadio 

    Diamniadio, 22 juin (APS) – Des exposants et des acteurs de l’agriculture représentant plusieurs pays d’Afrique et d’Europe prennent part au quatrième Salon international pour l’alimentation, la transformation et l’emballage, et au Salon international des machines, équipements et techniques agricoles (22-24 juin), aux côtés de partenaires de ces deux événements ouverts jeudi à Diamniadio, près de Dakar, a constaté l’APS.

    Ils viennent notamment d’Italie, du Maroc, du Portugal, de la Tunisie et de la Turquie.

    Les deux rencontres agricoles ‘’offrent de bonnes opportunités à l’agriculture sénégalaise’’, a dit Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    ‘’Nous avons été impressionnés par le nombre d’exposants venus notamment de la Turquie, d’Italie, du Portugal, du Maroc et d’autres pays. Nous avons bien apprécié la qualité des produits exposés ici et pensons que ces salons offrent de bonnes opportunités notre agriculture’’, a souligné M. Ndiaye après avoir visité les stands et discuté avec des exposants.

    Plusieurs institutions et des fournisseurs d’équipements agricoles prennent part au quatrième Salon international pour l’alimentation, la transformation et l’emballage, et au Salon international des machines, équipements et techniques agricoles.

    Aly Ngouille Ndiaye a rappelé que l’agriculture familiale faisait partie des priorités de l’Etat du Sénégal. ‘’Dans nos stratégies, l’agriculture familiale occupe naturellement une place de choix parce qu’au Sénégal, malgré l’arrivée des multinationales et le développement de l’agrobusiness, elle est encore là et sera pendant longtemps le socle de notre agriculture’’, a-t-il dit.

    SG/ESF/ADC