Catégorie : economie

  • SENEGLAL-COMMERCE / L’Etat va autoriser l’importation de 10.000 tonnes d’oignon pour réguler les prix

    SENEGLAL-COMMERCE / L’Etat va autoriser l’importation de 10.000 tonnes d’oignon pour réguler les prix

    Dakar, 20 juin (APS) – Les pouvoirs publics sénégalais vont autoriser l’importation de 10.000 tonnes d’oignon, dans le but de réguler les prix de cette denrée alimentaire, a annoncé mardi le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana.

    ‘’Concernant l’oignon, le besoin mensuel de consommation est estimé à 30.000 tonnes. En ce moment, nous avons 50.000 tonnes d’oignon local disponibles. Nous avons aussi pris la décision de faire importer 10.000 tonnes […] parce que nous avons constaté des pratiques spéculatives’’, a dit M. Fofana lors d’une conférence de presse du gouvernement.

    Dans des cas où les prix ‘’devraient être à moins de 10.000 francs CFA’’, certains commerçants n’hésitent pas à vendre 14.000, a-t-il signalé.

    Abdou Karim Fofana dit soupçonner certains commerçants de s’adonner à des ‘’pratiques de rétention de stocks’’ de marchandises.

    ‘’Il y a des producteurs qui attendent que les prix arrivent à 15.000 francs CFA pour commencer à vendre leurs stocks, ce qui n’est pas normal’’, a-t-il dénoncé.

    ‘’Quand on ouvre le marché aux importateurs, on nous le reproche […] Quand on le ferme aux produits étrangers, les producteurs sénégalais s’adonnent à la spéculation, ce qui est anormal. Nous voulons bien que nos compatriotes commerçants gagnent davantage mais pas qu’ils s’enrichissent sur le dos des Sénégalais’’, a expliqué le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises.

    Il s’attend à ce que l’importation de 10.000 tonnes d’oignon permette de réduire les prix de cette denrée. ‘’Nous allons ouvrir le marché pour que l’importation permette de faire baisser les prix et que les Sénégalais puissent acheter l’oignon à un prix normal.

    Le kilo d’oignon est vendu à 700 francs CFA, ce qui n’est pas normal’’, a dit Abdou Karim Fofana.

    Il signale par ailleurs que le marché est bien approvisionné en pomme de terre locale et assure qu’aucun risque de pénurie n’est signalé.

    Les stocks disponibles permettront de satisfaire entièrement la demande, selon M. Fofana. ‘’La carotte locale aussi est bien présente sur le marché, avec un niveau des prix acceptable’’, a-t-il assuré.

    L’oignon, la pomme de terre et la carotte font partie des denrées alimentaires fortement consommées par les ménages lors de la Tabaski, le sacrifice d’Abraham, que la communauté musulmane va commémorer mercredi 29 juin.

    ABD/ASG/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE  / Macky Sall va participer au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial pour proposer des solutions aux ‘’défis communs du 21e siècle’’

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Macky Sall va participer au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial pour proposer des solutions aux ‘’défis communs du 21e siècle’’

    Dakar, 20 juin (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, prendra part au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui se tiendra vendredi et samedi, à Paris.

    A cette occasion, il co-animera, le premier jour, un panel intitulé ‘Créer un environnement propice au secteur privé (infrastructures durables et financement des PME).’

    Organisé à l’initiative du président français, Emmanuel Macron, le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial poursuit deux objectifs, ont affirmé des officiels de l’Élysée, ce mardi, lors d’un échange  par visioconférence depuis la capitale française.

    ‘’Le Sommet pour un Nouveau pacte financier mondial poursuit deux objectifs : créer un espace de discussions sur les questions telles que la lutte contre les inégalités, le changement climatique et la protection de la biodiversité, mais [aussi] définir une feuille de route avec des propositions de solutions émanant de toutes les parties prenantes, les États, les institutions de financement, la société civile, etc.’’, a précisé une fonctionnaire de l’Élysée.

    Une vingtaine de leaders, de chefs d’État dont le président Macky Sall et ses homologues nigérian, Bola Tinubu, comorien, Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, ainsi que de représentants d’institutions financières mondiales, prendront part à l’évènement, a-t-elle ajouté.

    Les discussions porteront sur les réponses à apporter aux ‘’défis communs du 21e siècle’’, à savoir la crise de la dette, la crise climatique et la lutte contre les inégalités, la question énergétique ou encore la protection de la biodiversité, poursuit la même source. Le but visé par le sommet est de ‘’jeter les bases d’un nouveau système financier apte à les relever.’’

    Les pays africains sont les plus touchés par ces problématiques.

    Les innovations et solutions proposées par le continent africains seront supportées par le nouveau pacte financier, a indiqué la même source.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-RELIGIONS / Tabaski : le gouvernement dit avoir subventionné l’aliment de bétail pour réduire les prix des moutons

    SENEGAL-ELEVAGE-RELIGIONS / Tabaski : le gouvernement dit avoir subventionné l’aliment de bétail pour réduire les prix des moutons

    Dakar, 20 juin (APS) – Le gouvernement a déclaré mardi avoir subventionné de plus de 50 % quelque 2.200 tonnes d’aliments de bétail pour réduire les prix des moutons et aider les ménages à les acheter pour la fête de Tabaski, le sacrifice d’Abraham à commémorer par les musulmans mercredi 29 juin.

    « L’État a mis en place un système de subvention de l’aliment de bétail […] Il a mis à la disposition des éleveurs 2.200 tonnes d’aliments de bétail subventionnés à plus de 50 % », a dit Samba Ndiobène Ka, le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité, de l’Équité sociale et territoriale.

    S’exprimant au nom du Premier ministre et ministre de l’Élevage, Amadou Ba, lors d’une conférence de presse du gouvernement, il a dit que des éleveurs sénégalais, mauritaniens et maliens se trouvant au Sénégal bénéficiaient de cette subvention.

    Le gouvernement a subventionné le prix de l’aliment de bétail pour permettre aux éleveurs de dépenser peu pour l’alimentation des moutons, afin de pouvoir les vendre aux ménages à des tarifs abordables, selon M. Ka.

    Dimanche dernier, à onze jours de la fête de Tabaski, on enregistrait quelque 84.200 moutons à Dakar, contre 123.000 à la même période de l’année dernière, soit un déficit de 38.800 têtes, a-t-il signalé.

    Les violentes manifestations survenues dans plusieurs villes du pays sont à l’origine de ce déficit, selon Samba Ndiobène Ka.

    « Au niveau national, il y a un déficit de plus de 2.000 têtes », a-t-il relevé, assurant que le Premier ministre, par un arrêté du dimanche 18 juin, a déchargé les éleveurs, dont ceux venus de la Mauritanie, d’une partie des taxes et droits de douane à payer.

    Les contrôles exercés sur les éleveurs étrangers à l’entrée du territoire sénégalais ont été aussi assouplis, selon M. Ka.

    Il assure que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour renforcer la sécurité des éleveurs et de leurs biens.

    Samba Ndiobène Ka, ancien ministre de l’Élevage, affirme qu’une moyenne annuelle de 550.000 moutons provenaient de l’étranger chaque année en vue de l’approvisionnement des ménages sénégalais pour la Tabaski, qui aura lieu mercredi 29 juin.

    Un programme mis en œuvre depuis 2017 a permis au Sénégal de réduire fortement les importations de moutons de 50 %, a dit M. Ka.

    ABD/ESF/BK

     

     

  • AFRIQUE-MONDE-ECONOMIE /  / Importations alimentaires : la FAO prévoit une baisse de 1,5% de la facture des PMA en 2023

    AFRIQUE-MONDE-ECONOMIE / / Importations alimentaires : la FAO prévoit une baisse de 1,5% de la facture des PMA en 2023

    Dakar, 20 juin (APS) – La facture des importations du groupe des pays les moins avancés (PMA) devrait diminuer de 1,5 % cette année et celle des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires de 4,9 %, a estimé, mardi, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un communiqué parcouru par l’APS.

    Selon l’organisme onusien en charge de l’alimentation, la baisse des importations des pays les plus vulnérables est préoccupante, malgré que la production mondiale de la plupart des denrées alimentaires de base devrait augmenter.

    « La baisse des volumes d’importations alimentaires est une évolution préoccupante dans les deux groupes, suggérant une diminution de la capacité d’achat », a alerté la FAO dans son rapport semestriel de la Division des marchés et du commerce.

    Ce fléchissement des volumes d’importations alimentaires est amplifié par « le fait que la baisse des prix internationaux d’un certain nombre de produits alimentaires de base ne s’est pas traduite, ou du moins pas complètement, par une baisse des prix au niveau du commerce de détail national’’, a ajouté le document.

    La FAO n’a pas manqué d’afficher ses craintes liées aux « pressions sur le coût de la vie qui pourraient persister en 2023 ».

    ABB/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE-MODERNISATION / Kaolack a reçu un quota de 45 tracteurs équipés et d’autres matériels agricoles (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-MODERNISATION / Kaolack a reçu un quota de 45 tracteurs équipés et d’autres matériels agricoles (DRDR)

    Kaolack, 20 juin (APS) – La région de Kaolack (centre) a reçu un quota de quarante-cinq tracteurs équipés, des groupes électropompes et motopompes, entres autres matériels agricoles, a confié à l’APS le directeur régional du développement rural (DRDR), Samba Ndao Tall.

    ‘’Dans le cadre de la modernisation de l’équipement rural, l’Etat est à son troisième programme d’appui en tracteurs. Il y a eu le programme maïs alimentos en 2015, le programme indien en 2020 et aujourd’hui nous exécutons le programme intermag qui octroie à la région de Kaolack un quota de quarante-cinq tracteurs équipés, des groupes électropompes et motopompes, entre autres’’, a souligné M. Tall.

    Ce matériel sera enlevé d’ici la fin par les bénéficiaires qui ont été sélectionnés par les commissions départementales, a-t-il indiqué, précisant que ces bénéficiaires vont s’acquitter au préalable de leurs devoirs

    D’après lui, depuis, au moins, dix ans, l’Etat met en œuvre un vaste programme de modernisation de l’équipement rural pour renforcer les producteurs en petits matériels agricoles destinés à remplacer les semoirs et les oursines, mais aussi pour les appuyer en matériels agricoles lourds comme les tracteurs, les motoculteurs, les remorques de semoirs, etc.

    Par ailleurs Samba Ndao Tall a révélé que la surface emblavée dans la région de Kaolack tourne autour trois-cent-soixante-dix mille hectares. L’arachide occupe un peu moins de la moitié de cette superficie agricole alors que les céréales occupent plus de la moitié.

    ‘’Ce sont des emblavures très importantes destinées à l’agriculture pluviales. Nous croyons que grâce aux tracteurs, les cultures de maïs et de riz seront positivement impactées et Kaolack aura donc une marge de progression en termes d’emblavures’’, a relevé le DRDR de Kaolack.

    ADE/ASB/OID

     

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS / La Convergence des Cheminots des GTS salue la modernisation des voies ferrées

    SENEGAL-TRANSPORTS / La Convergence des Cheminots des GTS salue la modernisation des voies ferrées

    Dakar, 20 juin (APS) – La Convergence des Cheminots des Grands trains du Sénégal (GTS) salue le vaste programme de modernisation des voies ferrées initié par l’Etat.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, la Convergence souligne que ce programme va ‘’favoriser le transport de personnes et de marchandises au Sénégal’’.

    Elle rappelle également ‘’le contexte de séparation de l’exploitation et de la gestion de l’infrastructure’’.

    La Convergence dit saluer également ‘’avec fierté la vision proactive’’ du Directeur général de GTS, Samba Ndiaye, ‘’depuis son arrivée aux commandes de l’Entreprise’’.

    Elle met en exergue ‘’ses actions et réalisations notamment dans le renforcement des capacités du personnel, la réfection du matériel roulant, la construction d’abris, etc’’.

    OID/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Le Sénégal veut booster la production de maïs (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Le Sénégal veut booster la production de maïs (DRDR)

    Kaolack, 20 juin (APS) –  L’Etat du Sénégal compte booster la culture du maïs et accompagner les cultures de diversification dans le cadre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, a indiqué à l’APS, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Ndao Tall,

    ‘’Dans le cadre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, l’Etat du Sénégal compte booster la culture du maïs, mais aussi accompagner les cultures de diversification comme le riz, le blé, l’huile de tournesol, l’huile de palme’’, a-t-il notamment dit dans un entretien avec l’APS.

    La région de Kaolack est à environ deux-cent-soixante-dix mille tonnes de productions de céréales, a précisé le DRDR.

    C’est dans cette optique qu’elle a reçu, pour la campagne agricole de cette année, un quota de quarante-cinq tracteurs équipés, des groupes électropompes et motopompes, entres autres matériels agricoles.

    ‘’Qui dit souveraineté alimentaire dit produits de consommation. Et dans ces produits de consommation, les céréales, mil, sorgo, maïs, riz, entre autres variétés culturales, occupent une place importante’’, a expliqué M. Tall.

    Il souligne que les cultures de diversification viendront soulager les importations de produits alimentaires.

    Se disant ‘’très satisfait’’ de l’appui de l’Etat du Sénégal destiné aux agriculteurs, le DRDR de Kaolack rappelle que l’Etat mobilise d’’’importantes ressources’’ pour accompagner les producteurs.

    ‘’Nous sommes tous, techniciens et producteurs, garants des bonnes conditions de distributions de ces ressources. Donc, faisons en sorte qu’au niveau des commissions de distribution, que le travail se fasse correctement, que ces commissions, les organisations de producteurs et les techniciens jouent correctement leur rôle, pour que la distribution de la subvention soit efficace’’, a-t-il lancé.

    Il a admis la persistance de difficultés dans la distribution des subventions.

    « Il y a toujours des gens qui se mobilisent pour pouvoir en profiter, d’autant plus qu’il est difficile de faire un ciblage correct dans ce genre de cas où chacun peut se lever pour dire qu’il est agriculteur », a déploré le technicien.

    ‘’Nous devons nous donner les moyens d’être les garants de cette subvention, parce que l’Etat du Sénégal a mis en place les garde-fous qu’il faut. Mais charge à nous de nous mobiliser et de faire l’effort nécessaire pour qu’il y ait plus de transparence et d’efficacité’’, a-t-il martelé.

    ADE/ASB/OID/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-ASSURANCE / Kaolack : les acteurs à pied-œuvre pour une bonne campagne agricole (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-ASSURANCE / Kaolack : les acteurs à pied-œuvre pour une bonne campagne agricole (DRDR)

    Kaolack, 19 juin (APS) – La commission de supervision, de contrôle et de suivi de la mise en place des semences, engrais et matériel est à pied-œuvre pour pouvoir assurer une bonne campagne agricole, a affirmé, lundi, Samba Ndao Tall, directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack (centre) dans un entretien avec l’APS.

     »’Cette année encore, l’Etat appuie les agriculteurs en semences d’arachide et d’espèces diverses, en engrais et en matériel agricole. Cet appui d’intrants est suivi par les quarante-trois commissions de supervision, de contrôle d’intrants subventionnés mises en place par l’Etat du Sénégal et installées par l’autorité administrative dans la région’’, a-t-il expliqué.

    A Kaolack, la commission a commencé à travailler depuis le 28 mai avec la réception des premières quantités d’arachide, le premier intrant mis en place. Après l’arachide, commencent à venir les autres intrants tels que le maïs, le sorgho, le niébé et le sésame, mais aussi les engrais minéraux et organiques.

     »A la date du 19 juin, sur un quota d’environ douze mille tonnes d’arachide, Kaolack en a reçu presque dix mille tonnes, soit 89% des taux de prévisions. Sur ces quantités, Kaolack a vendu près de sept mille tonnes, soit environ soixante-dix mille tonnes des quantités reçues’’, a souligné le DRDR.

    Ce taux est ‘’satisfaisant’’, selon Samba Ndao Tall, qui dit avoir foi qu’avant l’installation définitive de l’hivernage,  »on aura terminé » avec les sessions de semences d’arachide et celles d’espèces diverses dans cette partie du Sénégal qui a enregistré ses premières pluies dans la nuit de dimanche à lundi dernière.

     »Kaolack a enregistré ses premières pluies avec d’abord le département de Nioro du Rip qui en a enregistré, le 15 juin dernier, des pluies qui ont varié entre 5 et 15 millimètres. Dans la nuit du 18 au 19 juin, le département aussi a enregistré 23,2 millimètres de pluies, la plus grande quantité. Parce qu’il y a eu sept autres postes qui varient entre cinq et dix millimètres’’, a souligné M. Tall dans cet entretien exclusif avec l’APS.

     »Nous avons espoir qu’avant le 25 juin on aura des quantités de pluies plus importantes. Mais, pour le moment, les quantités de pluies reçues ne sont pas suffisantes pour entamer les grands semis, en dehors du mil qui a été réalisé à sec’’, a indiqué Samba Ndao Tall.

    L’Etat accompagne les agriculteurs avec une importante subvention sur les intrants agricoles, en plus de l’encadrement technique et du suivi assuré par les services technique et l’administration territoriale, selon le DRDR de Kaolack.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-ARTISANAT-PERSPECTIVES / Vers la signature d’une convention de partenariat entre la SONAGED et l’UNCMS

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-ARTISANAT-PERSPECTIVES / Vers la signature d’une convention de partenariat entre la SONAGED et l’UNCMS

    Kaolack, 19 juin (APS) – La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) et l’Union nationale des chambres des métiers du Sénégal (UNCMS) envisagent de signer une convention de partenariat visant à mettre en place un mécanisme d’import-substitution, a appris l’APS.

    ‘’Nous sommes dans un dialogue depuis deux mois et demi pour mettre en place un mécanisme d’import-substitution par rapport aux mobiliers urbains que nous importons régulièrement de l’étranger, en particulier les bacs à ordures en plastique qui, bien que nous donnant beaucoup de satisfaction, nous avons jugé utile de voir dans quelle mesure on pourrait asseoir une collaboration pour commencer à les fabriquer localement’’, a expliqué Masse Thiam, directeur général de la SONAGED qui s’exprimait lundi à Kaolack (centre) où il était venu voir les modèles de bacs à ordures réalisés par des artisans locaux, notamment des corbeilles de rue, des charriots de balayage, en plus des bacs à ordures.

    Selon lui, une telle initiative aura immédiat sur la balance de paiement du Sénégal puisque ça va permettre d’économiser les sorties de devises, en plus de l’aspect création et consolidation d’emplois dans le pays.

    ‘’Puisque que nous l’envisageons avec une structure qui est présente partout au Sénégal, ça permettra de disséminer ce programme au niveau de l’ensemble des régions pour créer des emplois décentralisés aussi’’, a fait valoir M. Thiam qui a remercié le président de l’UNCMS, Issa Dièye, ainsi que les présidents des chambres des métiers de Kaolack, de Fatick et de Mbour qui sont impliqués déjà dans ce processus.

    ‘’Nous sommes satisfaits de ce qu’on a vu et, comme j’ai eu à le dire au président de l’UNCMS, il faudrait qu’on ait les fiches techniques et qu’ils nous autorisent également à prendre ces échantillons avec nous afin de mieux les étudier avec notre service technique et de développement’’, a-t-il dit.

    Mais, ‘’de manière générale, si on se fie au constat visuel qu’on a fait, ça semble être en droite ligne avec ce que nous attendons. Maintenant, il y a des contraintes qu’il faudra lever sur le plan technique, ne serait qu’au niveau de la fonctionnalité, du poids, etc.

    Le directeur général de la SONAGED dit ne douter point que sa société et l’UNCMS puissent trouver un mécanise qui leur permettra de conclure le partenariat qu’il veut ‘’gagnant-gagnant’’.

    Pour le président de l’UNCMS, sa structure a beaucoup échangé avec le directeur général de la SONAGED par rapport à la commande publique, lui demandant de voir avec les artisans comment ils pourraient faire pour que ces bacs à ordures en plastique importés de l’étranger soient transformés en fer.

    ‘’Nous, artisans, sommes convaincus que ces bacs à ordures en plastiques ne sont pas adaptés au climat sahélien avec la chaleur qu’il dégage, qui ne leur permet pas d’avoir une longue durée de vie. C’est ainsi que nous avons proposé un modèle de bacs à fer galvanisé réalisés par les artisans locaux, qui soient en mesure de résister au temps’’, a expliqué Issa Dièye.

    Selon le président de l’UNCMS, après des études techniques, il a été constaté ces bacs à ordures peuvent durer jusqu’à cinq ans. Ce qui permettra aux artisans sénégalais de pouvoir bénéficier davantage de la commande publique, parce qu’ayant la capacité technique de fabriquer des bacs de qualité en quantité suffisante qui seront livrés à temps.

    ‘’Nous voulons que dans chaque commune du Sénégal, les besoins en bacs à ordure soient réalisés par les artisans locaux’’, a insisté M. Dièye qui demande aussi aux autres structures étatiques de suivre les instructions du président Macky Sall qui veut que la préférence nationale soit de mise sur tout ce qui concerne la commande.

    ADE/ADC