Catégorie : economie

  • SENEGAL-ELEVAGE-TABASKI / Tabaski : Louga pourrait alimenter cinq autres régions en moutons, assurent des éleveurs

    SENEGAL-ELEVAGE-TABASKI / Tabaski : Louga pourrait alimenter cinq autres régions en moutons, assurent des éleveurs

    Louga, 19 juin (APS) – La région de Louga peut assurer l’approvisionnement des marchés de cinq autres régions en moutons pour satisfaire la demande en bétail en cette période de Tabaski, a indiqué, lundi, le président du réseau des éleveurs du département de Louga, Samba Sow.

    « Les moutons ne manqueront pas à Louga parce que la région de Louga peut assurer l’approvisionnement en moutons du marché de cinq autres régions », a-t-il déclaré, lors d’un entretien avec l’APS.

    Soulignant qu’ il y a des moutons pour toutes les bourses, il a cependant estimé  »qu’on ne peut pas avoir 80.000 ou 100.000 FCFA et vouloir acheter un mouton de 150.000 FCFA ».

    Selon lui, « la commune de Louga a, à elle seule, un point de vente de bétail communément appelé Daral municipal et trois autres points de vente secondaires autorisés par la municipalité qui se trouvent aux quartiers de Thiokhna et Rail Bi ».

    M. sow a insisté sur « la nécessité de garantir la sécurité des transporteurs et vendeurs de moutons pour assurer l’approvisionnement régulier du marché en moutons, afin d’assurer une bonne opération de Tabaski pour les acteurs, notamment les vendeurs et les clients ».

    « Nous savons où se trouvent les moutons, mais si celui qui doit les transporter ou les vendre a peur de le faire pour des raisons de sécurité, les moutons peuvent manquer », a-t-il averti.

    Il a aussi invité les clients à « ne pas attendre la veille » de la fête de Tabaski pour acheter un mouton. « Si on attend la veille, on peut aussi être confrontés à un manque de moutons parce que le vendeur ne pourra pas en acheter d’autres pour assurer l’approvisionnement du marché », a ajouté Samba Sow.

    Invitant les acheteurs de « ne pas attendre la dernière minute », le président de la strcuture qui regroupe les éleveurs du département de Louga, a assuré que  »si la sécurité est garantie aux vendeurs, le marché sera suffisamment approvisionné en moutons ».

    DS/MD/MTN

  • SENEGAL-METEO-PREVISIONS / Kaolack enregistre sa première pluie avec une quantité de 23,2 mm (météo)

    SENEGAL-METEO-PREVISIONS / Kaolack enregistre sa première pluie avec une quantité de 23,2 mm (météo)

    Kaolack, 19 juin (APS)-La région de Kaolack (centre) a enregistré, dans la nuit de dimanche à lundi, sa première pluie d’une quantité de 23,2 millimètres, a appris l’APS de Moundor Sène, chef du service régional de la météorologie.

    « Nous avons reçu notre première pluie à Kaolack, avec une quantité recueillie de 23,2 mm. Comme l’avaient prédit nos prévisions saisonnières, il s’agit là d’une pluie précoce parce qu’on n’a pas encore atteint la date climatologique d’installation de la saison, à savoir le 16 juillet’’, a précisé M. Sène dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, dans cette région communément appelée le bassin arachidier, l’on s’attend à des  »manifestations pluvio-orageuses cette nuit de lundi à mardi matin avec des quantités faibles à modérées ».

    Indiquant que pour les prochaines soixante-douze heures, on a prévu une accalmie, le chef du service régional de la météorologie de Kaolack conseille aux producteurs de ‘’faire attention’’, d’écouter les informations météorologiques pour être informés sur l’installation de la saison hivernale.

    ‘’Si on se réfère aux prévisions saisonnières, on a prévu pour les mois de mai, juin et juillet, des quantités de pluies excédentaires et entre les mois de juillet et septembre, une quantité et un cumul pluviométrique normal’’, a assuré Moundor Sène.

    Globalement, ‘’on s’attend à une situation normale à excédentaire’’ pour la région de Kaolack, a-t-il confié à l’APS.

    ‘’Vu l’importance de l’information météorologique avec le contexte dans lequel nous sommes, notamment les changements climatiques, je conseille à tout le monde de s’approcher davantage des services de l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologique) pour recevoir la bonne information’’ a conseillé M. Sène.

    Il a signalé que « maintenant, les services de la météorologie font beaucoup dans l’assistance pour le monde rural avec la mise à disposition des informations et autres alertes ».

    ‘’Disposer de ces informations permet d’avoir une meilleure planification des activités agricoles, de pouvoir faire un meilleur choix sur les différentes variétés culturales’’, a fait valoir Moundor Sène.

    ADE/SBS/MTN

  • SÉNÉGAL-COMMERCE-PERSPECTIVES /  Un protocole pour  »une collaboration féconde » avec les acteurs de la ferraille

    SÉNÉGAL-COMMERCE-PERSPECTIVES /  Un protocole pour  »une collaboration féconde » avec les acteurs de la ferraille

    Dakar, le 19 juin (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises a dit lundi compter sur « l’engagement agissant de tous les acteurs pour jeter les bases d’une collaboration féconde pour le développement du secteur de la ferraille ».

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre les différents acteurs de la ferraille, lequel protocole « vise à mettre en place un cadre consensuel pour mieux prendre en considération les préoccupations des différents acteurs dans l’intérêt du secteur. »

    Selon Abdou Karim Fofana, par ailleurs porte-parole du gouvernement, ce protocole d’accord a été conclu « en exécution des directives » du président de la République issues du Conseil des ministres du 29 novembre 2022.

    Ce protocole définit « les responsabilités et obligations des fournisseurs de ferraille, des industriels et des exportateurs en vue d’améliorer la couverture des industriels et d’organiser l’exportation du surplus de la ferraille », a-t-il expliqué, en évoquant, à ce sujet, « une étape importante dans l’organisation des relations entre les industries, les ferrailleurs et les exportateurs de la ferraille. »

    Le document paraphé se veut aussi « un cadre fédérateur de la collaboration entre les acteurs ». Il devrait permettre « d’accroitre l’envergure et la cohérence des actions pour plus d’efficacité et de résultats », a soutenu le ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement.

    Abdou Karim Fofana a salué « l’esprit positif et la participation active qui ont guidé les travaux sanctionnés par l’adoption de ce protocole », se disant convaincu que « la signature de ce protocole devrait apporter une nouvelle impulsion au secteur de la ferraille et contribuer à l’inscrire résolument dans une dynamique plus porteuse de création de richesses pour l’économie ».

    Le député Saliou Dieng a salué la signature de cet accord qui, selon lui, « fera date dans les annales de l’histoire ». A l’en croire, cet accord devrait « contribuer sans aucun doute à la résolution de la lancinante question de l’approvisionnement des industries, une meilleure organisation du secteur, au bénéfice des ferrailleurs ».

    Cet accord est également attendu pour impulser « une plus grande professionnalisation » du métier de ferrailleur et « trouver une solution pour la stabilisation des prix » et de leur suivi, mais aussi pour « la création de partenariats équilibrés entre les différents acteurs de ce secteur », ajoute le parlementaire.

    Il a assuré que les différentes préoccupations des acteurs du secteur seront prises en charge au sein de l’Assemblée nationale, « dans la discussion et le dialogue pour aller dans une situation d’apaisement », afin de leur trouver des solutions.

    Mamadou Kane, exportateur de ferraille, s’est « réjoui des efforts consentis par le gouvernement pour aboutir » à cet accord, d’autant que le secteur de la ferraille demeure dans l’informel.

    Pour Cheikh Diop, représentant des ferrailleurs, la « démarche participative et inclusive » ayant donné naissance à ce cadre de concertation des acteurs de la ferraille est à même de permettre au secteur de « sortir des difficultés », estimant que dans ce cas, « tout le monde y trouvera son compte ».

    CS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-TRAVAIL-HUMEUR / Pétrole et gaz : un syndicat exige la levée de la suspension de la grille salariale

    SENEGAL-TRAVAIL-HUMEUR / Pétrole et gaz : un syndicat exige la levée de la suspension de la grille salariale

    Dakar, 19 juin (APS)-Le Syndicat national des gens de mer de l’offshore pétrole et gaz du Sénégal (SNGMS) a exigé, lundi à Dakar, la levée de la suspension par la direction générale de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) de la grille salariale dans le secteur de l’offshore, du pétrole et du gaz, a constaté l’APS.

    « L’ANAM a émis une grille salariale provisoire le 9 décembre dernier avec une promesse d’achever incessamment la convention offshore (pétrole et gaz) du Sénégal. Cette grille salariale aura installé une accalmie avec la nette amélioration des salaires. Mais à peine entrée en vigueur, la grille provisoire a été suspendue par le directeur général de l’ANAM par une note circulaire, datant du 30 mai 2022’’, a regretté é Cheikh Tidiane Ndiaye, secrétaire général du SNGMS.

    « Jusque-là, le vide juridique persiste. Les salaires des travailleurs marins évoluant  dans l’offshore sont toujours arbitrairement déterminés par les sociétés intérimaires », lit-on dans le manifeste  du syndicat remis aux médias lors d’une conférence de presse tenue lundi à Dakar.

    La structure syndicale « exige une non-ingérence du ministère du travail dans les affaires maritimes ». Les syndicalistes ont expliqué que le 21 octobre dernier le Ministère du Travail à travers une note circulaire de la Direction du travail et de la sécurité sociale « s’était positionné comme ministère de tutelle d’une partie des marins travaillant en offshore ».

    « Cette volonté de s’accaparer une frange des gens de mer en se basant sur une interprétation de l’article 302 du code de la marine marchande cache certainement des ambitions inavouées qui méritent toute l’attention du monde maritime », a souligné Cheikh Tidiane Ndiaye.

    Evoquant le secteur de la marine marchande,  »le syndicat souligne qu’une réalisation matérielle et logistique du secteur s’avère plus que nécessaire pour voir le secteur de la marine marchande s’aligner aux normes et aux exigences actuelles à l’ère de l’exploitation offshore du pétrole et du gaz au Sénégal ».

    Le syndicat estime aussi  »qu’il est urgent de concrétiser sa modernisation ce qui passera nécessairement par le remplacement du navire Alioune Sitoé Diatta devenu vétuste, par l’accompagnement de COSAMA afin d’acquérir des cargos, des navires de ravitaillement et la finalisation du projet de formation pour l’amélioration de la qualification des marins sénégalais ».

    Concernant le secteur de la pêche industrielle,  »le syndicat a dénoncé les conditions exécrables des marins sénégalais soulignant que leurs droits fondamentaux sont bafoués entraînant une frustration devant l’inertie des autorités compétentes ».

    Le syndicalistes ont également « fustigé la convention de pêche datant  de 1976 et qui est toujours en vigueur, alors que c’est obsolète, caduque et non conforme aux exigences actuelles du travail maritime ».

    Ladite convention n’inclut pas bon nombre de conventions et de recommandations ratifiées par le Sénégal à travers l’organisation maritime internationale (OMI) et l’organisation internationale du travail, ont encore dénoncé les syndicalistes.

    « En guise d’exemple, nous pouvons évoquer le temps de travail qui est de 20h par jour pour un salaire de base mensuelle de 74 000 FCA. C’est une situation déplorable qui frise le travail forcé voire l’esclavage moderne’’, a déploré le Syndicat national des gens de mer de l’offshore pétrole et gaz du Sénégal.

    ABD/MTN

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-ENTREPRENEURIAT / L’importance du programme Xéyu ndaw yi dans la commune de Orkadiéré saluée

    SENEGAL-COLLECTIVITE-ENTREPRENEURIAT / L’importance du programme Xéyu ndaw yi dans la commune de Orkadiéré saluée

    Orkadiéré (Kanel), 19 juin (APS) – Le conseiller municipal de Orkodiéré, Rassoul Ndao, a rappelé lundi, l’importance du programme kéyu ndaw yi dédié aux jeunes de cette commune du département de Kanel dans la région de Matam (nord).

     »Depuis la mise en place de ce programme, beaucoup de jeunes de la commune de Orkodiéré ont trouvé du travail surtout dans le domaine de l’environnement, leur permettant de satisfaire leurs besoins et soutenir leurs familles », a-t-il dit au cours d’une réunion du Conseil municipal.

    Il a signalé que plusieurs contrats ont été signés à la mairie, ajoutant que d’autres programmes dédiés aux jeunes  »ont été également mis en place pour lutter contre le chômage dans la zone ».

    M. Ndao a indiqué que des projets concernant le maraîchage et l’autonomisation des femmes ont beaucoup participé à la réduction du sous emploi dans la commune.

    L’Etat du Sénégal a mis en place, en 2021, un programme d’un montant de 450 000 milliards de francs CFA étalé sur trois ans, devant permettre à 65 000 jeunes d’avoir un emploi.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Kaffrine : du matériel de boulangerie mobile remis aux daaras de Darou Minam2

    SENEGAL-ECONOMIE / Kaffrine : du matériel de boulangerie mobile remis aux daaras de Darou Minam2

    Malem-Hodar (Kaffrine), 19 juin (APS) – Le directeur général de l’Agence de développement local (ADL), Abdoulaye Ndao, a remis, dimanche, du matériel de boulangerie mobile aux écoles coraniques (daaras) de la commune de Darou Mina 2, dans le département de Malen Hodar (Kaffrine, centre-ouest), a constaté l’APS.

     »Nous sommes venus ici à Darou Minam2 pour leur apporter une boulangerie mobile, qui s’inscrit dans un projet  intégré +Un daara, un champ du savoir+, à travers la culture du maïs  ou le mil, afin de renforcer les capacités de résilience des populations », a dit M. Ndao.

     Le DG de l’ADL s’exprimait en marge de la cérémonie de réception du matériel, en présence du fils du khalife général de la confrérie mouride, Serigne Cheikh Gaïnde Fatma Mbacké,  l’adjointe au sous-préfet de l’arrondissement de Darou Minam2, Maïmouna Baldé et le maire de la commune, Dame Lo.

    « Cette boulangerie mobile permettra aux daaras de développer des activités génératrices de revenus, avec une capacité de fabrication de trois cents pains en deux heures de temps, mais également d’avoir un champ, de le cultiver et les recettes qui seront issues de ce champ-là,  vont financer le daara », a-t-il précisé.

    « Pour agir dans les collectivités territoriales,  l’Agence de développement local a initié des diagnostics participatifs  et inclusifs pour permettre aux communautés de développer des stratégies adaptatives, face aux problèmes auxquels les populations sont confrontées », a relevé Abdoulaye Ndao.

    Un  programme de renforcement de la résilience des communautés a été produit afin de renforcer les capacités de résilience des populations, des communautés, identifier les potentialités,  les défis, les problèmes et les opportunités, qui existent dans ces collectivités, a ajouté M. Ndao

    « Nous voulons bâtir avec les collectivités territoriales, les acteurs  territoriaux, un pacte de résilience rural ou une grande initiative pour le bouclier céréalier du centre », a-t-il annoncé sans donner plus détails. Toutefois, il a invité les élus territoriaux à aller vers l’intercommunalité.

    « Je voudrais insister et appeler les collègues maires  à davantage de coopération, à aller vers  l’intercommunalité et bâtir ensemble des convergences, pour matérialiser aujourd’hui,  cette vision du chef de l’état dans  l’acte 3 de la décentralisation: organiser le Sénégal en territoires viables compétitifs  et porteurs de développement durable », a-t-il lancé.

    CTS/ASB/AKS

     

     

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-DELAIS / Les lenteurs dans l’exécution des travaux de la route Ngaye Mékhé-Touba déplorées

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-DELAIS / Les lenteurs dans l’exécution des travaux de la route Ngaye Mékhé-Touba déplorées

    Tivaouane, 19 juin (APS) – Le maire de la commune de Ngaye Mékhé, Maguette Wade, a déploré, dimanche, les ‘’lenteurs’’ notées dans l’exécution des travaux de la route Ngaye Mékhé-Touba.

    M. Wade a dit à l’APS que cette route ‘’pose beaucoup de problèmes, parce que l’exécution des travaux est assez lente’’.   ‘’Je ne suis pas technicien en génie civil, mais la structuration de l’exécution de la mission pose un problème et cette route (est le théâtre) de beaucoup d’accidents mortel et je pense qu’il y a des préalables’’, a-t-il ajouté.

    La construction de cette route a été retirée à la première entreprise attributaire pour être confiée à l’entreprise Sotracom, qui a décidé de la reprofiler, a-t-il expliqué.

    Selon lui, l’entrepreneur a promis que ‘’tout rentrera dans l’ordre’’,  même s’il a des inquiétudes par rapport à l’hivernage où la pluie, qui peut tomber à tout moment, risque de dégrader la couche de ciment une fois qu’elle sera étalée.

    L’édile de Ngaye Mékhé estime que les services de l’Etat devraient être plus regardants dans la procédure de passation des marchés publics par rapport aux banques qui garantissent les entreprises soumissionnaires.

     »Une banque qui vous signe une garantie, alors qu’elle n’est pas capable de vous aider dans l’exécution n’en est vraiment pas une’’, a-t-il soutenu, préconisant que cette procédure soit revue.

    Le maire de cette commune du département de Tivaouane s’est aussi plaint des retards dans les paiements, notées parfois au niveau de l’Etat, et qui ‘’freinent’’ les entrepreneurs.

    Il déplore les mêmes lenteurs au niveau du chantier du centre de formation des métiers de peaux et cuirs de sa commune, cofinancé par la Banque africaine de développement ( Bad) et le gouvernement sénégalais, qui tarde à décaisser l’argent.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE / Louga : dix millions de francs mobilisés pour des projets de femmes du secteur de l’aviculture

    SENEGAL-ELEVAGE / Louga : dix millions de francs mobilisés pour des projets de femmes du secteur de l’aviculture

    Louga, 18 juin (APS) – Le forum régional de Louga sur le développement a permis de mobiliser séance tenante dix millions FCFA destinés aux financements de projets de femmes de cinq villages de la région de Louga, a indiqué, dimanche, le président des jeunes agriculteurs du Sénégal, Bamba Dieng.

    « Nous avons réussi, grâce à ce forum régional, à mobiliser plus de dix millions FCFA destinés à  financer des femmes qui s’activent dans l’aviculture », a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue du  forum régional sur le développement durable, en présence du parrain de l’événement, Asse Lo Gaydel, maire de la commune de Sagatta et président de la commission de supervision de la haute autorité du Waqf.

    Il a ajouté : « Nous allons donner gratuitement cinquante poussins à chaque femme bénéficiaire de ce financement pour qu’elles puissent avoir un fonds pour démarrer ses activités ». Il s’est dit « satisfait », estimant que « nous avons largement atteint nos objectifs parce que nous avons prouvé que le financement des femmes peut être accéléré afin de faire de leur autonomisation une réalité dans la région de Louga ».

    « C’est vraiment ce qu’on appelle un financement rapide parce que le nombre de poussin que notre parrain, Asse Lo Gaydel, a promis de donner et le groupe Avisen de Khadim Sall montre un financement de plus de dix millions FCFA entre la commune de Mbédiéne et celle de Léona », a-t-il relevé.

    Le maire de la commune de Sagatta, Asse Lo Gaydel, a, de son côté, déclaré que « j’ai beaucoup apprécié le choix d’organiser ce forum, qui se tenait habituellement à Dakar, à Louga parce que la jeunesse notamment les femmes ont besoin d’être soutenues et informées des opportunités de financement qu’offre les structures de l’Etat ».

    Il insisté sur « la nécessité de l’éducation financière des femmes pour qu’elles puissent profiter davantage des financements qui visent à accélérer leur autonomisation ».

    « Les gens ont besoin d’avoir une bonne formation et un travail décent pour gagner dignement leurs vies, d’où l’importance de ce  financement qui permettra aux femmes bénéficiaires d’avoir un fonds pour  démarrer leurs activités », a-t-il dit.

    DS/ADC

  • SENEGAL-SAISIE / Des produits prohibés d’une contrevaleur de 340 millions CFA saisis par les Douanes

    SENEGAL-SAISIE / Des produits prohibés d’une contrevaleur de 340 millions CFA saisis par les Douanes

    Dakar, 18 juin (APS) – Des saisies de drogues et de médicaments contrefaits d’une contrevaleur estimée à plus de 340 millions de francs CFA ont été réalisées par les unités douanières sénégalaises grâce à l’intensification des opérations de bouclage des réseaux et couloirs de trafics illicites entre fin mai et début juin 2023, a appris l’APS de la division de la Communication et des Relations publiques des douanes sénégalaises.

    ‘’Les unités douanières intensifient les opérations de bouclage des réseaux et couloirs de trafics illicites. Lesdites opérations qui se déroulent sur toute l’étendue du territoire douanier ont permis de réaliser d’importantes saisies de drogues et de médicaments contrefaits entre fin mai et début juin 2023 pour une contrevaleur estimée à plus de 340 millions de francs CFA’’, indique-t-elle dans un communiqué de presse.

    L’une de ses saisies est à l’actif de la brigade mobile de Kaffrine, qui a mis la main sur un lot de divers médicaments d’un poids total de 412 kg à Missirah Wadène, dans le département de Koungheul.

    ‘’La marchandise a été importée en contrebande et entreposée dans un magasin au marché de ladite localité qui abrite un marché hebdomadaire et constitue, de ce fait, un lieu d’éclatement et de distribution. La contrevaleur des médicaments saisis est évaluée à 47 500 000 francs CFA’’, indique le communiqué.

    Une autre prise portant sur de faux médicaments et de la drogue d’une contrevaleur de 118 millions de francs CFA a été réalisée à Palmarin par la brigade maritime de Joal, qui relève de la subdivision des Douanes du Littoral Sud.

    ‘’Les agents ont d’abord déjoué une tentative de déversement frauduleux de médicaments dont la contrevaleur est estimée à 66 millions de francs CFA, puis intercepté une autre cargaison d’une contrevaleur de 17 millions de francs CFA à Ndangane, dans les îles’’, explique le communiqué.

    Il ajoute qu’’’entre Palmarin et Ndangane, les agents de la même unité ont mis hors course deux pirogues transportant, l’une 230 kg de chanvre indien et l’autre 121 kg. La contrevaleur totale de ces deux saisies de drogues (pirogues et 02 moteurs réunis) est évaluée à 35 800 000 francs CFA’’.

    La brigade mobile des Douanes de Pikine, subdivision de Dakar extérieur, s’est elle aussi illustrée à travers la saisie de 10 cartons de médicaments d’une contrevaleur de 3 millions CFA. ‘’La saisie a eu lieu à Thiaroye Gare à la suite d’un renseignement ayant permis aux agents d’appréhender une charrette transportant la cargaison frauduleuse. Le convoyeur et le propriétaire de la marchandise prohibée ont été arrêtés au cours de l’opération’’, signale le communiqué.

    A Saint-Louis, ce sont des médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 70 millions CFA qui ont été pris par les agents de la brigade fluviale de Saint-Louis, subdivision des Douanes du Littoral Nord et les agents du poste des Douanes de Diama.

    ‘’Il s’agit respectivement de 3270 boîtes de divers produits d’une contrevaleur estimée à 21 400 000 francs CFA saisies à Ndioum-Diéry, dans le département de Podor et de 50 cartons de médicaments vétérinaires interceptés à Ndiawar [Podor] et évalués à 48 650 000 francs CFA’’, précise le communiqué.

    Une double saisie de chanvre indien a par ailleurs été réalisée par la brigade maritime de Mbour, subdivision du Littoral Sud. ‘’La première saisie a eu lieu dans la forêt de Thiadiaye sur des trafiquants qui convoyaient la marchandise à bord de deux charrettes. Le poids total de la drogue saisie est de 400 kg’’, informe le communiqué.

    La deuxième saisie est l’œuvre d’une patrouille de surveillance des débarcadères de la zone de Pointe-Sarène. ‘’Elle porte sur 154 kg conditionnés en quatre (04) colis. La contrevaleur totale des deux saisies est évaluée à 65 000 000 de francs CFA.’’

    Il y a aussi ‘’l’interception ce mercredi 14 juin 2023, par la Brigade mobile des Douanes de Gossas, Subdivision de Fatick, d’une berline remplie d’aphrodisiaques’’. ‘’La contrevaleur de cette dernière saisie en date (moyen de transport et produits réunis) est estimée à 59 millions de francs CFA’’.

    L’Administration des Douanes  »réaffirme sa détermination à combattre le crime organisé sous toutes ses formes notamment le trafic de produits dangereux pour la santé physique et mentale des populations ».

    ASG