Catégorie : economie

  • SENEGAL-AGRICULTURE / L’Egypte promet d’offrir 5000 tonnes de blé au Sénégal (ministre)

    SENEGAL-AGRICULTURE / L’Egypte promet d’offrir 5000 tonnes de blé au Sénégal (ministre)

    Dakar, 16 juin (APS) – Le gouvernement égyptien va fournir au Sénégal 5000 tonnes de blé cette année, a indiqué, vendredi, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    ‘’L’ambassadeur d’Egypte au Sénégal vient de m’annoncer,  que le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a instruit son gouvernement de fournir au Sénégal cinq mille tonnes de blé’’, a-t-il déclaré.

    Aly Ngouille Ndiaye procédait à Dakar au lancement du ‘’Salon international de l’agriculture et de l’innovation technologique » prévu du 23 au 27 octobre au centre d’expositions de Diamniadio.

    Le ministre a rappelé que tout est parti d’une visite qu’il avait effectuée à Charm-el-Cheik en compagnie de l’ambassadeur d’Egypte au Sénégal.

    ‘’J’étais allé voir les efforts que les Egyptiens font pour cultiver le blé’’, a dit le ministre, ajoutant que c’est à la suite de cette visite qu’il avait sollicité des semences qui  »ont bien pris au Sénégal’’.

    Aly Ngouille a souligné que la lettre qu’il avait adressée à son collègue égyptien était parvenue au président Abdel Fattah al-Sissi, qui à son tour a demandé à son gouvernement de fournir 500 tonnes de blé au Sénégal.

    CS/OID/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Anacarde : les acteurs de Kolda veulent une valorisation de toute la chaine de production

    SENEGAL-AGRICULTURE / Anacarde : les acteurs de Kolda veulent une valorisation de toute la chaine de production

    Kolda, 16 juin (APS) – La journée nationale du cajou, clôturée jeudi à Kolda, a permis de réfléchir sur la valorisation de toute la chaîne de production de cette spéculation en Casamance.

     »Nous sommes à Kolda pour la tenue de la journée nationale du cajou, qui a réuni tous les acteurs pour faire la situation et réfléchir sur la valorisation de la production du cajou en Casamance où 90% sont exportés vers l’étranger », a déclaré Boubacar Konta, le président de l’Interprofessionnelle de la filière anacarde.

    Il a précisé que la réflexion a consisté à  »voir comment faire pour réduire la situation et transformer notre production sur place ».

    Il a signalé que  »le cajou connaît une crise dans cette partie méridionale du Sénégal où les prix sont [jugés] très faibles par rapport aux années précédentes avec le kilogramme qui varie entre 300 francs CFA et 400 francs CFA ».

     »Malgré la baisse notée, dit-il, les acteurs jugent encore ce prix abordable par rapport à la Guinée Bissau où le kilogramme est cédé à 150 FCFA’’.

    ‘’Nous constatons cette année une baisse du prix du kilogramme de la noix de cajou, qui varie entre 300 francs CFA et 400 francs CFA, contre plus de 500 francs CFA les années précédentes. Mais malgré cela, nous pouvons nous estimer chanceux contrairement à nos voisins de la Guinée Bissau où le kilogramme est de 150 franc CFA’’,  a pour sa part souligné Abdoulaye Diallo, un opérateur économique installé dans la région de Kolda.

    Le président de l’Interprofessionnelle de la filière anacarde, Boubacar Konta, indique que  »plus de 50.000 tonnes’’ destinées à l’exportation passent par le port de Ziguinchor.

     »Nous exportons 60.000 tonnes de noix d’anacarde qui passent par le port de Ziguinchor et il y a environs 50 sociétés indiennes basées à Ziguinchor. Notre ambition est de suivre et valoriser toute la chaîne de production de l’anacarde pour davantage créer des emplois, car nous avons plus 20 dérivés dans la production de l’anacarde’’, a confié M. Konta.

    MG/SKS/ASG

  • SENEGAL-CONSOMMATION   / Les prix des denrées alimentaires grimpent à la suite des pillages  

    SENEGAL-CONSOMMATION   / Les prix des denrées alimentaires grimpent à la suite des pillages  

    Dakar, 16 juin (APS) – Les scènes de pillage survenues début juin à Dakar et dans d’autres villes du pays ont engendré une hausse des prix des denrées de consommation courante, dont une partie fait l’objet d’une pénurie, a appris l’APS dans des marchés de la capitale.

    ‘’Il n’y a pas grand-chose dans les marchés. Les prix de certaines denrées ont augmenté. Selon les commerçants, il n’est pas possible de livrer certaines marchandises à cause des dernières violences’’, affirme Mariama Diaby, rencontrée à Tilène, l’un des principaux marchés de produits alimentaires à Dakar.

    Souleymane Seck, délégué des épiciers du même marché, confirme le constat fait par Mme Diaby. ‘’Les manifestations survenues récemment ont fortement paralysé le fonctionnement du marché. Certains commerçants profitent de la rareté de certains produits pour en augmenter les prix’’, dit M. Seck.

    Selon lui, la plupart des légumes en vente à Tilène proviennent de Mboro (région de Thiès), à plusieurs dizaines de kilomètres du marché. ‘’Les camions assurant le transport des marchandises n’ont pas repris service’’, signale le délégué des épiciers (mercredi 7 juin).

    ‘’Il fait chaud. Certaines denrées doivent être écoulées rapidement, sinon elles risquent de pourrir, ce qui engendre des pertes. Nous sommes obligés d’augmenter les prix pour nous en sortir’’, affirme Mamadou, un épicier.

    ‘’Ils ont peur de tout perdre à cause des pillages’’

    Les pillages survenus à Dakar et dans d’autres villes du pays ont engendré la rareté de certains fruits, dont la mangue casamançaise. ‘’La ‘mangue de la Casamance’ est très prisée à Dakar mais elle est introuvable. Les manifestations ont engendré une rupture des stocks de marchandises’’, explique Mouhamed, un vendeur de fruits.

    Au marché Castor, l’un des plus importants centres d’approvisionnement de denrées de consommation courante à Dakar, Aladji Malick Nguer s’inquiète de la rupture des stocks de certains produits alimentaires. ‘’Les manifestations ont engendré beaucoup de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement parce que certains commerçants ne veulent pas prendre le risque de se ravitailler. Ils ont peur de tout perdre à cause des pillages’’, dit M. Nguer, l’un des délégués du marché Castor.

    Ibrahima Guèye, un délégué de l’UNACOIS-Jappo, l’une des principales associations d’importateurs au Sénégal, invite l’Etat à autoriser les importations d’oignon et de pomme de terre pour satisfaire les besoins des ménages, cette denrée étant fortement consommée à la Tabaski, la principale fête musulmane prévue à la fin de juin.

    ‘’Les prix des sacs d’oignon et de pomme de terre ont sensiblement augmenté. Il y a une hausse de 2.500 francs CFA au moins sur le prix du sac d’oignon’’, témoigne M. Guèye.

    A Castor, les commerçants souhaitent par ailleurs que les pouvoirs publics veillent à la sécurité de leur marché, où viennent s’approvisionner de nombreux ménages dakarois. ‘’L’Etat doit déployer des forces de l’ordre autour des marchés, des grandes surfaces et des stations-service’’, affirme Aladji Malick Nguer. D’autres commerçants soutiennent la revendication exprimée par leur délégué.

    Mbeurgou Bèye, l’agent de la mairie de Dieuppeul-Derklé, assure que le conseil municipal a déployé 12 agents de sécurité et trois surveillants autour du marché Castor.

    M. Bèye dit souhaiter l’implication de l’Etat dans la surveillance des endroits publics, qui peuvent être pris pour cible lors des pillages.

    Une ‘’inflation artificielle’’

    Les scènes de pillage survenues du 1er au 3 juin n’entraînent pas pour le moment des ‘’difficultés majeures’’ dans l’approvisionnement des marchés en marchandises et les prix en vigueur, a assuré jeudi le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana.

    ‘’Cette fois-ci, on note que les multinationales ne sont pas les plus affectées mais des commerces tenus par des Sénégalais […] On peut bien avoir peur qu’il y ait une inflation. Mais pour le moment, nous n’avons pas noté de difficultés majeures dans l’approvisionnement du marché et les prix’’, a déclaré M. Fofana lors d’une conférence de presse du gouvernement.

    ‘’J’en profite pour lancer un appel à nos concitoyens de Ngomène (région de Thiès), qui ont un gros stock d’oignon. Mais on note que de jour en jour le prix augmente […] Si ça continue, nous ouvrirons le marché à l’importation pour le réguler et mettre fin à cette inflation artificielle’’, a prévenu M. Fofana.

    Selon le ministère de l’Intérieur, 16 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Amnesty International, dont le bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est basé à Dakar, a publié un bilan faisant état de 23 morts.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations consécutives à la condamnation de M. Sonko par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar.

    AFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ROUTES / Tivaouane-Pambal-Darou Alpha et Mboro-Diogo : les travaux routiers démarrent en octobre

    SENEGAL-ROUTES / Tivaouane-Pambal-Darou Alpha et Mboro-Diogo : les travaux routiers démarrent en octobre

    Tivaouane, 16 juin (APS) – Les travaux routiers prévus notamment sur les tronçons Tivaouane-Pambal-Darou Alpha et Mboro-Diogo, sur une distance totale de 43 kilomètres, pour un coût de 18 milliards de FCFA, démarreront au mois d’octobre, a annoncé jeudi, Mohamed Laye, coordonnateur du Projet d’amélioration de la connectivité des zones de production agricole du Nord et du centre du Sénégal, à l’AGEROUTE.

    Le début des travaux de préparation est prévu à partir du mois de juillet, a informé M. Laye, précisant que tout le processus de recrutement des entreprises a été bouclé. L’AGEROUTE a attribué le marché des travaux et l’ordre de service de démarrage sera donné à partir du 1er juillet, a-t-il précisé.

    ‘’II y a une phase d’étude d’exécution qui va durer environ deux à trois mois, avant que les travaux ne puissent démarrer sur le terrain au mois d’octobre, après la saison des pluies’’, a dit M. Laye, lors d’une rencontre d’information marquant le lancement des travaux dans le département de Tivaouane.

    Les maires des communes traversées par les infrastructures routières, notamment ceux de Pambal, de Notto Gouye Diama, de Mboro, ainsi que les chefs de services déconcentrés de l’Etat,  ont pris part à cette rencontre qui s’est tenue à la préfecture.

    ‘’Le projet, dans sa globalité, couvre six régions du Sénégal. Pour le département de Tivaouane, il y a deux tronçons qui sont concernés, à savoir Tivaouane-Pambal-Darou Alpha, sur 20 km, mais également la réhabilitation de la route Mboro-Diogo, sur 23 km’’, a dit le responsable. S’y ajoute la piste Douniane-Keur Baba Alima. Les travaux devront durer 20 mois pour un coût total de 18 milliards de FCFA.

    Pour le préfet de Tivaouane, Mamadou Guéye, ce projet est d’autant plus important qu’il constitue ‘’l’un des piliers du Plan  Sénégal émergent dans le cadre du Programme d’action prioritaire (PAP) 2019-2023’’.

    Il vise à doter le Sénégal d’infrastructures de qualité, a-t-il relevé. ‘’Qui parle de zones agricoles au Sénégal, pense forcément à la zone des Niayes, dans laquelle Tivaouane occupe une part importante’’, a-t-il commenté.

    En plus d’améliorer la production et l’écoulement des produits, ces axes constituent  des ‘’voies alternatives’’  pour faciliter la  mobilité dans le département de Tivaouane, particulièrement lors des ‘’Gamou’’ (célébration de la naissance du Prophète (PSL).

    ‘’C’est un projet attendu depuis longtemps, particulièrement la route Tivaouane-Pambal-Darou Alpha’’, a-t-il dit, notant qu’il a mobilisé les autorités administratives, notamment la commission départementale de recensement et d’évaluation des impenses, pendant deux ans, jusqu’à la séance de conciliation organisée récemment à Tivaouane.

    Il précise qu’ »il ne reste que le paiement et la remise des chèques aux impactés’’.

    ‘’Tivaouane  occupe le cœur de la zone des Niayes, (qui) peut nourrir le Sénégal’’, à condition qu’elle soit dotée de pistes praticables, permettant un écoulement rapide des productions vers les grandes surfaces, a encore noté Mamadou Guéye, pour qui  ces routes seront un ‘’adjuvant important’’ pour aider les  agriculteurs à transporter leurs récoltes.

    MKB/AD/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-POLITIQUE / ‘’Sénégal majeur, entreprenant et solidaire’’, un ouvrage de 500 analyses pour mettre le Sénégal sur la voie du développement (auteur)

    SENEGAL-CULTURE-POLITIQUE / ‘’Sénégal majeur, entreprenant et solidaire’’, un ouvrage de 500 analyses pour mettre le Sénégal sur la voie du développement (auteur)

    Dakar, 16 juin (APS)-’’Sénégal majeur, entreprenant et solidaire’’ est un ouvrage  »de 500 analyses dynamiques et solutions » qui permettront de mettre le Sénégal sur la voie du développement », a soutenu jeudi son auteur, El Hadji Ibrahima Mbow.

    ‘’Ce livre propose des solutions sur le plan économique, sur le plan administratif. Il aménage le territoire, garantit les accès, renforce notre diplomatie et modifie notre carte diplomatique. Nous espérons que le contenu  de ce livre sera bien utilisé pour mettre le Sénégal sur la voie du développement ’’, a-t-il déclaré lors d’une conférence presse au siège de l’harmatan Sénégal, éditeur de  »Sénégal majeur, entreprenant et solidaire’’, un ouvrage de 500 analyses repartis sur 5 piliers.

    ‘’Le livre repose sur 5 piliers majeurs », a-t-il indiqué, relevant que le premier de ces piliers est l’industrialisation de notre pays.  » Nous avons besoin de bassins industriels pour créer des richesses et surtout pour régler la question de l’emploi et de la qualification des jeunes et naturellement augmenter les revenus et le pouvoir d’achat’, a-t-il-expliqué.

    La deuxième repose sur la réforme et la refondation de l’administration, a-t-il poursuivi, expliquant que ‘’nous avons besoin de grand service public, un Etat fort, des institutions fortes qui mettent en avant l’intérêt général avec naturellement une transparence dans la gouvernance financière’’.

    ‘’Nous proposons dans ce document que tous les budgets des ministères soient mis en ligne pour que chaque sénégalais puisse voir la destination du plus petit franc des budgets. Nous le devons aux sénégalais parce que c’est l’argent qui appartient aux citoyens’ ’a-t-il-souligné.

    El Hadji Ibrahima Mbow propose également la création d’un ministère des données.  »Ce ministère, selon lui,  sera une innovation, qui va non seulement retracer toutes les politiques mais aussi expliquer avec des chiffres à l’appui les performances de chaque secteur et les insuffisances dans les autres secteurs ».

    Comme troisième pilier, l’auteur propose la création cinq méga-régions avec des conseils territoriaux et mettre les jeunes au travail en attribuant à chaque méga-région, une somme de 500 milliards CFA afin qu’ils soient des acteurs économiques. Le quatrième pilier du livre, a-t-il indiqué, concerne les services prioritaires universels, la santé notamment l’accès aux soins pour tous, l’éducation, la sécurité et l’habitat.

    Le dernier pilier d’ouvrage évoque la question de la diplomatie sénégalaise, a-t-il encore soutenu, estimant que le Sénégal doit multiplier ses coopérations avec des partenariats gagnant-gagnant.  »Le Sénégal en collaboration avec les pays de CEDEAO doit quitter le franc CFA qu’il considère comme une monnaie parasite qui gêne le développement », a-t-il ajouté.

    Evoquant la situation politique du pays, il a invité le président de la République, Macky Sall,  à s’adresser aux sénégalais pour éclairer l’option national sur la question du troisième mandat. ‘’Nous ne voulons pas la violence, nous ne voulons pas non plus la stratégie du chaos, nous appelons tous les citoyens à échanger, à discuter pour que le pétrole et le gaz ne soient pas une malédiction pour notre pays’ ’a-t-il-lancé.

    ABD/AB/ADC

  • SENEGAL-JUSTICE-SANTE / Covid-19 : les enquêtes sur le détournement présumé des fonds presque bouclées, selon le garde des Sceaux

    SENEGAL-JUSTICE-SANTE / Covid-19 : les enquêtes sur le détournement présumé des fonds presque bouclées, selon le garde des Sceaux

    Dakar, 16 juin (APS) – Les enquêtes judiciaires ouvertes à la suite du détournement présumé d’une partie des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Sénégal sont presque bouclées, a déclaré le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, jeudi, à Dakar.

    ‘’Les enquêtes sont presque terminées’’, a-t-il dit lors d’une conférence de presse du gouvernement.

    ‘’Les officiers de police judiciaire ont déjà bouclé leurs enquêtes, et les personnes concernées ont été entendues’’, a-t-il ajouté.

    L’une des dernières étapes de ces enquêtes consistera à ‘’retourner les rapports au procureur, qui donnera une suite’’ aux investigations menées, a poursuivi M. Fall.

    Invoquant le principe du secret de l’instruction, il a dit vouloir éviter un ‘’étalage […] des informations judiciaires’’ relatives à ces enquêtes.

    Des fonctionnaires sont soupçonnés d’avoir détourné une partie des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19 en 2020 au Sénégal.

    Ils ont été épinglés dans un rapport de la Cour des comptes.

    Plusieurs pays et institutions financières ayant contribué à la lutte contre la pandémie de coronavirus au Sénégal ont réclamé aux pouvoirs publics sénégalais de mener des poursuites judiciaires contre les fonctionnaires mis en cause par la Cour des comptes.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Denrées alimentaires et Tabaski : le gouvernement rassure les consommateurs

    SENEGAL-CONSOMMATION / Denrées alimentaires et Tabaski : le gouvernement rassure les consommateurs

    Dakar, 15 juin (APS) – Les pillages survenus du 1er au 3 juin n’entraînent pas pour le moment des ‘’difficultés majeures’’ dans l’approvisionnement des marchés en marchandises et les prix en vigueur, a assuré jeudi le gouvernement, promettant, concernant la Tabaski, de veiller à ‘’une correcte répartition des moutons entre les marchés’’.

    ‘’Cette fois-ci, on note que les multinationales ne sont pas les plus affectées mais des commerces tenus par des Sénégalais […] On peut bien avoir peur qu’il y ait une inflation. Mais pour le moment, nous n’avons pas noté de difficultés majeures dans l’approvisionnement du marché et les prix’’, a déclaré le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Il prenait part à une conférence de presse du gouvernement, aux côtés du Premier ministre, Amadou Ba, des ministres de la Justice et de l’Intérieur, Ismaïla Madior Fall et Antoine Diome, et de leur collègue chargé des Forces armées, Sidiki Kaba.

    ‘’J’en profite pour lancer un appel à nos concitoyens de Ngomène (région de Thiès), qui ont un gros stock d’oignon. Mais on note que de jour en jour le prix augmente […] Si ça continue, nous ouvrirons le marché à l’importation pour le réguler et mettre fin à cette inflation artificielle’’, a prévenu M. Fofana.

    Selon lui, en un mois, le prix de l’oignon est passé de 300 à 500 francs CFA.

    ‘’A l’approche de la Tabaski, il y a souvent une [hausse des prix] puisque la demande est très forte […] L’objectif du gouvernement est de veiller à ce que les prix soient stables et que le marché soit correctement approvisionné’’, a dit le Premier ministre.

    S’agissant des moutons, ‘’le marché est excédentaire mais il y a un déficit à Dakar. Globalement, jusqu’à hier, le marché était excédentaire’’, a assuré le chef gouvernement.

    Amadou Ba, également ministre de l’Elevage, affirme que ‘’jusqu’à hier, le marché était excédentaire de quelque 30.000 moutons’’.

    ‘’Il y a un gap à Dakar, qui s’explique par la situation que nous avons vécue’’, a-t-il poursuivi en faisant allusion aux violentes manifestations survenues du 1er au 3 juin.

    ‘’Les éleveurs […] ont une stratégie commerciale consistant à ne venir à Dakar qu’au dernier moment, a-t-il souigné. Depuis le week-end dernier, au moins 4.000 moutons entrent à Dakar tous les jours […] Au ministère de l’Elevage, nous travaillons à une correcte répartition des moutons sur le marché.’’

    A Dakar, les ménages auront besoin de quelque 390.000 à 300.000 moutons pour fêter la Tabaski, selon le Premier ministre.

    ‘’La situation devrait se normaliser (…) Je pense que le compte sera bon’’, espère-t-il.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-VIOLENCES / Une évaluation des pertes causées par les pillages en cours pour une assistance des victimes, selon Amadou Ba

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-VIOLENCES / Une évaluation des pertes causées par les pillages en cours pour une assistance des victimes, selon Amadou Ba

    Dakar, 15 juin (APS) – Les pouvoirs publics ont entamé une évaluation des pertes matérielles causées par les violences survenues au Sénégal du 1er au 3 juin, pour connaître ‘’les mesures à prendre au profit des entreprises’’ et apporter leur ‘’soutien’’ à ‘’l’ensemble des victimes’’, a déclaré le Premier ministre, jeudi, à Dakar.

    ‘’Une évaluation est en cours pour estimer l’ampleur des pertes matérielles, afin de déterminer les mesures à prendre au profit des entreprises et les mécanismes de soutien appropriés pour l’ensemble des victimes de ces événements’’, a assuré Amadou Ba lors d’une conférence de presse du gouvernement.

    Les auteurs des pillages survenus à Dakar et dans d’autres villes du pays seront traduits en justice, selon le Premier ministre. ‘’Le gouvernement est déterminé à faire la lumière sur les événements récents et à traduire en justice tous ceux qui ont commis des actes répréhensibles. Nous nous engageons résolument à ce que toutes les personnes impliquées dans ces violences répondent de leurs actes’’, a-t-il promis.

    ‘’Des enquêtes sont ouvertes pour déterminer les causes des décès et situer les responsabilités’’, a insisté Amadou Ba.

    Il estime que ‘’les violences notées, les destructions de biens publics et privés ont des répercussions négatives et un coût considérable, qui mettent en péril les emplois, les entreprises locales, tout comme les partenaires de pays amis et l’activité économique en général’’.

    ‘’Le préjudice économique, financier, émotionnel et réputationnel subi par la nation est inestimable’’, a fait remarquer M. Ba.

    Selon le ministère de l’Intérieur, 16 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Amnesty International, dont le bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est basé à Dakar, a annoncé la mort de 23 personnes dans les violences.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés.

    ‘’Des centaines de milliards de francs CFA perdus’’

    ‘’Nous condamnons sans réserve, toute forme de violence, de vandalisme et de destruction. Ces actes ne peuvent en aucun cas être justifiés. Ils ne font qu’aggraver les tensions et peuvent engendrer des divisions au sein de notre société’’, a souligné Amadou Ba.

    Il soutient que ‘’les manifestations violentes observées traduisent une entreprise de déstabilisation qui a commencé avec une cyberattaque et s’est poursuivie par des tentatives malveillantes de destruction et de sabotage d’infrastructures vitales et essentielles pour notre pays’’.

    ‘’Aussi voudrais-je rappeler que le gouvernement reste encore […] engagé pour la recherche de la paix et de la concorde nationale’’, a déclaré M. Ba.

    Le parquet de Dakar a annoncé mardi l’interpellation de 410 personnes soupçonnées d’avoir pris part à des ‘’faits à caractère criminel’’, faisant allusion aux violences survenues entre le 1er et le 3 juin.

    Selon de nombreux médias, plus de 300 personnes ont été arrêtées dans les départements de Keur Massar et de Pikine (ouest) pour leur participation présumée aux violentes manifestations.

    Le Conseil national du patronat, l’une des principales organisations d’employeurs au Sénégal, estime que ‘’des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’ à cause des violences.

    SMD/ESF/AKS

  •  SENEGAL-ECONOMIE / Gouvernance : Moubarack Lô appelle à faire de l’évaluation des politiques une réalité   

     SENEGAL-ECONOMIE / Gouvernance : Moubarack Lô appelle à faire de l’évaluation des politiques une réalité   

    Dakar, 15 juin (APS) – Le directeur général du Bureau de perspective économique (BPE), Moubarack Lô, a appelé jeudi les autorités étatiques à faire de l’évaluation des politiques un pilier de la bonne gouvernance et une réalité au Sénégal.

    ‘’Il faut une politique nationale d’évaluation au Sénégal ’’, a dit M. Lô lors d’un panel organisé au CESAG par l’Association sénégalaise d’évaluation (SenEval) dans le cadre de la célébration de ses 10 ans d’existence.

    ‘’En matière d’évaluation de la gouvernance, a-t-il poursuivi, il y a un vide institutionnel au Sénégal’’. Il a rappelé qu’un draft d’évaluation avait été élaboré en 2019 mais jusqu’à présent, il n’est pas adopté.

    Compte tenu de ce vide institutionnel, ‘’l’idéal, a-t-il préconisé, c’était que chaque ministère fasse des évaluations dans ses domaines d’activités’’.   »Malheureusement, on n’en est pas encore à ça », a-t-il déploré, suggérant de faire recours à une systématisation de l’évaluation en mettant en place, un organe dédié, chaque année.

    ‘’Il faudrait, également, une certification des évaluateurs ’’, a-t-il ajouté, réitérant le fait qu’en matière d’évaluation, ‘’le Sénégal est au stade de balbutiement’’. Selon lui, ‘’tout est à refaire à ce niveau’’. Ce qui n’est pas le cas, a-t-il précisé, pour le suivi des politiques où nous sommes en avance’’.

    L’ancien directeur de l’Innovation, de l’environnement et développement (IED) Bara Guèye a souligné que le Sénégal est en retard en matière de gouvernance à cause de l’absence de culture évaluative.

    ‘’Il faut qu’on s’inscrive dans une dynamique d’apprentissage, de plus d’attractivité à l’évaluation’’, a préconisé M. Guèye.

    Abdoul Aziz Kane, le président de l’Association sénégalaise d’évaluation (SenEval), a de son côté rappelé que faire de la politique nationale d’évaluation une réalité constitue un de leurs objectifs.

    ‘’Il s’agit d’un chantier ouvert que nous allons remettre sur la table. Nous allons renforcer les capacités des agents de l’Etat, renforcer les capacités, des membres de nos institutions pour leur faire comprendre qu’il s’agit d’un outil d’aide à la décision, l’évaluation. C’est un changement de comportement’’, a-t-il expliqué.

    Il a magnifié quelques initiatives d’évaluation prises par le ministère du Développement communautaire, le programme des bourses de sécurité familiale, ou encore par l’Agence de la couverture maladie universelle.

    ‘’Mais a-t-il prévenu, il s’agit d’un travail de longue haleine. C’est un sillon que nous avons tracé et que les changements de comportements auront un impact sur les initiatives prises’’.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-APPUI / Tabaski: 170 tonnes d’aliments de bétail mis à la disposition des éleveurs de Kaffrine (ministère)

    SENEGAL-ELEVAGE-APPUI / Tabaski: 170 tonnes d’aliments de bétail mis à la disposition des éleveurs de Kaffrine (ministère)

    Missirah Wadene (Kaffrine), 15 juin (APS) – Cent soixante-dix tonnes d’aliments de bétail subventionnés ont été mis à la disposition des éleveurs de la région de Kaffrine (centre-ouest), dans le cadre des opérations dites de Tabaski dédiées à la commercialisation des moutons, a révélé jeudi, le secrétaire  général du ministère de l’Elevage et des Productions animales, Ousmane Mbaye

     »Aujourd’hui à Missirah Wadene, la cargaison de 60 tonnes qui était dédiée à ce foiral vient d’arriver. Mais, pour toute la région de Kaffrine, c’est 170 tonnes d’aliments de bétail qui ont été mobilisées pour appuyer les  éleveurs, dans le cadre de l’opération tabaski », a-t-il dit.

    L’aliment subventionné est mis  à la disposition des éleveurs  au niveau des points de vente, a précisé M. Mbaye au terme de sa visite au marché à bétail de Missirah Wadene. Il était accompagné de l’adjointe au gouverneur de la région de Kaffrine chargée des Affaires administratives, Tiguida Wagué, du maire de la commune de Missirah Wadene, Moustapha Ndong et différentes personnalités.

     »Désormais, ces aliments sont vendus aux éleveurs  qui sont dans ce foirail  à 5200 francs CFA le sac, le reste est pris en charge par l’Etat (…) », a-t-il signalé.

    C’est un effort de l’Etat de l’ordre de  300 millions de Francs CFA, selon lui.

    « Pratiquement plus de 2200 tonnes d’aliments ont été acquises par l’Etat et mis à la disposition des éleveurs pour  les régions concernées par l’opération Tabaski », a-t-il  fait savoir

    Le secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales s’est réjoui des effectifs de moutons notés cette année.

    « Nous sommes rassurés par ce que nous venons de voir  ici à Missirah Wadene. Ce qui confirme ce que nous avons noté à travers le dispositif  de suivi-évaluation au niveau national qui indique un niveau d’approvisionnement   meilleur que celui de l’année passée en pareille période », a- t-il déclaré.

    En termes de chiffres, a-t-il renseigné,  »nous sommes autour de 416 000 sujets, alors qu’en pareille période l’année passée, nous étions à 406 000 » têtes de moutons.

    Par rapport à l’importation, ils  sont autour de 114 .000 sujets  au niveau  national, ce qui fait une progression de 10% contrairement à l’année dernière, a indiqué M. Mbaye.

    Le maire de Missirah Wadene, Moustapha Ndong a souligné que la municipalité a pris toutes les dispositions pour assurer la sécurité en compagnie de la gendarmerie et l’électrification du site. Mais l’édile reconnaît qu’il y’a des problèmes d’eau.

    CTS/ASB/OID