Catégorie : economie

  • SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Le Japon annonce plus d’un milliard de FCFA de bourses pour la formation des ressources humaines du Sénégal

    SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Le Japon annonce plus d’un milliard de FCFA de bourses pour la formation des ressources humaines du Sénégal

    Dakar, 15 juin (APS) – De nouveaux projets portant sur ‘’la production de riz au Sud du pays et dans la vallée du fleuve Sénégal, ainsi que la formation’’ sont en instruction pour enrichir le portefeuille de coopération entre Dakar et Tokyo, a annoncé jeudi l’ambassadeur du Japon au Sénégal.

    Il s’agit  »du Projet de bourses pour le développement des ressources humaines pour un montant de 224 millions de yens, soit environ 1, 135 milliard de FCFA », a précisé Izawa Osamu, à l’occasion du comité de suivi de la coopération Japon-Sénégal.

    ‘’L’objectif de ce projet est d’appuyer le développement des ressources humaines des jeunes fonctionnaires dans la conception et la mise en œuvre des politiques de développement économique et social après le retour au pays’’, a-t-il fait savoir.

    Le diplomate japonais  a aussi évoqué un programme de bourses devant permettre d’‘’apprendre la technologie et l’expérience de développement du Japon afin de mettre [les] acquis au service de l’émergence du Sénégal’’.

    Il a rappelé que le renforcement de la coopération économique et la promotion des investissements des entreprises japonaises au Sénégal sont ‘’les principaux piliers de sa mission pour raffermir les relations » entre les deux pays.

    Pour lui, ‘’l’échange de notes signé à l’occasion de ce comité traduit parfaitement la philosophie qui sous-tend l’aide publique au développement du Japon, qui attache une grande importance à la formation des ressources humaines’’.

    La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, s’est réjouie du ‘’renforcement de cette solidarité visant à aider au développement des ressources humaines des jeunes fonctionnaires (…)

    CS/ASG/OID

  • SENEGAL-HABITAT / Matam : la Commission régionale de régulation des loyers installée

    SENEGAL-HABITAT / Matam : la Commission régionale de régulation des loyers installée

    Matam, 15 juin (APS) – L’adjoint du gouverneur de Matam, Modou Thiam, a procédé, jeudi,  à l’installation officielle de la commission régionale de régulation des loyers et des locaux à usage d’habitation, a constaté l’APS.

     »Nous avons procédé officiellement à l’installation de la commission régionale de régulation des loyers et des locaux à usage d’habitation. Les participants ont discuté des attributions de la commission régionale », a dit M. Thiam, au terme d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur la régulation du secteur.

    Le docteur Idrissa Baldé, secrétaire exécutif de la Commission nationale de régulation du loyer (CONAREL) a pris part à cette rencontre.

    A cet effet a-t-il signalé  »qu’ il n’a pas été jugé nécessaire de mettre en place des commissions départementales, au niveau de la région de Matam, comme c’est le cas dans d’autres régions.

    Il a expliqué que cette position est liée au fait que (…)  »le contentieux n’est pas si important » dans la région.  »Nous pensons que la Commission régionale peut prendre en compte les dossiers et à chaque fois que de besoin, on essaiera de convier, le préfet et le maire qui sont territorialement compétents » a ajouté M. Baldé en assurant que toutes les personnes dont les compétences pourraient être utiles à la commission ont été impliquées pour son bon fonctionnement.

    D’après lui, l’objectif principal visé est  »d’assurer le bon suivi des importantes mesures sur la baisse du loyer, dans le but de soulager les populations ».

    Il dit espérer que les membres de la commission notamment le gouverneur, le juge d’Instance, les techniciens et les membres d’organisations professionnelles vont prendre la question à bras le corps afin de trouver des  »solutions idoines ».

     »Nous avons beaucoup d’espoir sur ce point, car l’administration qui préside cette commission a une très haute compréhension de cette mission. Des moyens seront mis à sa disposition pour que l’effectivité soit constatée par les populations et encadrée par les autorités », a-t-il souligné en invitant la commission régionale à privilégier la conciliation et la concertation.

    AT/AB/SBS/AKS

  • SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Tokyo a injecté environ 1.216 milliards FCFA au Sénégal « de 1960 à nos jours », selon Oulimata Sarr

    SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Tokyo a injecté environ 1.216 milliards FCFA au Sénégal « de 1960 à nos jours », selon Oulimata Sarr

    Dakar, 15 juin (APS) – Le Japon a injecté environ 1.216 milliards 220 millions de francs CFA au Sénégal « de 1960 à nos jours », un total qui concerne aussi bien la coopération financière non remboursable et celle technique ainsi que les prêts, a déclaré, jeudi, à Dakar, la ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    Elle présidait l’ouverture des travaux de la revue annuelle conjointe 2023 du programme de coopération liant le Sénégal au Japon.

    Selon Mme Sarr, cette session de la revue de la coopération entre les deux pays « constitue une occasion d’avoir une large concertation entre les parties prenantes sur l’état de mise en œuvre de nos projets/programmes et de faire le point sur la situation d’exécution technique et financière des opérations en cours ».

    Mme Oulimata Sarr juge  »très satisfaisante » l’exécution du portefeuille des projets japonais au Sénégal, « dans la mesure où elle se fait toujours sur la base d’une démarche qui allie l’efficience et l’efficacité ».

    « Il me plaît de relever, et d’en féliciter le Japon, le fait qu’il reste le champion en matière de respect de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires », a-t-elle précisé.

    La ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération a rappelé que le portefeuille actif des initiatives de la coopération japonaise comprend « près d’une trentaine de projets » dans les secteurs englobant l’éducation, la formation professionnelle, la santé, l’agriculture, la pêche, l’hydraulique, l’assainissement, les infrastructures et l’environnement.

    Ce portefeuille « est essentiellement composé de projets d’assistance technique et comporte des projets en cours de grande envergure », a-t-elle souligné, en citant la construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer à Dakar, l’appui budgétaire à la Couverture maladie universelle (CMU), la réhabilitation du môle 3 du Port autonome de Dakar.

    Il s’y ajoute, selon la ministre, « la réhabilitation d’urgence et le renforcement du réseau de distribution énergétique dans la région de Dakar, l’appui budgétaire au programme de soutien au secteur de l’éducation. »

    Oulimata Sarr fait remarquer que le projet de construction d’un laboratoire national d’analyse des produits de la pêche et de l’aquaculture en fait également partie. Ce laboratoire devrait être installé dans le pôle urbain de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres du centre-ville dakarois.

    Selon son ambassadeur au Sénégal, Izawa Osamu, « le Japon attache une grande importance » à la coopération basée sur les échanges humains.

    C’est dans ce sens, soutient-il, que son pays apporte son expérience en matière de développement aux pays bénéficiaires, « en affectant des experts dans plusieurs cabinets des ministères sectoriels » et en envoyant  »de nombreux spécialistes » au Sénégal.

    Cette option vise à « permettre un bon déroulement et [une gestion optimale des projets en partageant leurs connaissances et expériences à l’échelle communautaire et nationale », a soutenu le diplomate nippon.

    En plus des 1.216 milliard, 220 millions de FCFA investis dans le pays, « près de 1.300 experts et 1.200 volontaires japonais ont été envoyés au Sénégal pour mettre en œuvre la coopération sur le terrain », a-t-il ajouté.

    Des « résultats concrets ont été constatés [sur le terrain en lien avec l’action de ces experts et volontaires japonais], comme l’augmentation du taux d’autosuffisance en riz », a indiqué Izawa Osamu.

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-MINES-SOCIAL / A Diogo, une délégation du HCCT salue les actions de RSE de GCO et fait des suggestions

    SENEGAL-MINES-SOCIAL / A Diogo, une délégation du HCCT salue les actions de RSE de GCO et fait des suggestions

    Diogo, 15 juin (APS) – Des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) ont salué mercredi à Diogo, dans le département de Tivaouane, les actions réalisées par la société minière Grande Côte Opération (GCO) au profit des communautés riveraines, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise, tout en lui faisant des suggestions.

    Après que les conseillers ont visité les villages riverains bénéficiaires des actions de la compagnie minière GCO, Gnilane Ndiaye, présidente de la commission numéro 11 des affaires foncières, domaniales et territoriales du HCCT, a salué, au nom de ses camarades, la posture des responsables du volet de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de GCO.

    La compagnie a construit des maisons et des infrastructures sociales de base dans des sites de recasement accueillant les communautés déplacées. Elle appuie également les communautés en intrants pour la pratique de maraîchage.

    GCO a démarré ses opérations depuis 2014 dans la commune de Darou Khoudoss, dans le département de Tivaouane. Cette société y exploite des sables minéralisés, notamment le zircon, l’ilménite, le rutile et le leucoxène, à travers une mine itinérante, ce qui fait qu’elle est amenée à délocaliser certaines communautés.

    « Nous avons constaté qu’ils ont fait beaucoup de réalisations, en aidant les communautés », a dit à la presse Gnilane Ndiaye, relevant que la seule fausse note constatée par la délégation, concerne l’état « désastreux » de la piste latéritique qui mène au village de Diogo.

    « Arroser seulement cette piste ne suffit pas, il faut refaire la route pour que son état n’affecte pas la santé des populations », a suggéré Gnilane Ndiaye. Elle n’a pas manqué de plaider pour le renforcement des capacités des jeunes, pour leur garantir un emploi décent au sein de GCO, malgré « tout le travail remarquable » que la compagnie est en train d’abattre.

    Les membres du HCCT en sont à leur deuxième session axée sur le thème « Ressources minières et gouvernance territoriale ». Ils étaient venus recueillir des informations devant alimenter leurs avis et recommandations destinés au président de la République, a expliqué la conseillère.

    Ibrahima Diop, chef du département réinstallation et développement communautaire de GCO, s’est réjoui de cette visite « de haute facture » de la troisième institution du Sénégal. « C’est l’œil de l’État qui vient voir comment nous travaillons », a-t-il dit, non sans ajouter que cette visite « redonne de l’élan à GCO ».

    L’appréciation positive de la délégation à leur endroit, qu’ils considèrent comme une « validation officielle » de leur travail, les « conforte dans (leur) volonté d’accompagner les communautés », a-t-il poursuivi. « Nous tâcherons de mériter leur jugement positif’ », a-t-il encore promis.

    Pour lui, les cinq réalisations enregistrées par GCO jusqu’à Lompoul (Louga), ont été rendues possibles par l’accompagnement des autorités locales, à travers leurs commissions.

    La commission départementale de réinstallation et la commission départementale de recensement et d’évaluation des impenses joue un rôle d’arbitre, pour défendre les intérêts des populations, a dit M. Diop, qui a aussi loué la collaboration des populations riveraines.

    MKB/ADI/ASG/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Sédhiou : présentation d’un projet axé sur les revenus des producteurs agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Sédhiou : présentation d’un projet axé sur les revenus des producteurs agricoles

    Sédhiou, 15 juin (APS) – Le Projet d’appui à l’augmentation durable des revenus des productrices et producteurs agricoles de Kolda et Sédhiou (PADRAKS), financé à hauteur d’un milliard de francs CFA par la coopération italienne, a été présenté au comité régional de développement de Sédhiou.

    Sa présentation a eu lieu mercredi lors d’une réunion d’information présidée par le gouverneur en charge du développement, Oumar Galla Ndiaye

    ‘’Le comité régional de développement s’est réuni pour partager des informations sur le projet PADRAKS mis en place par l’ANIDA [Agence nationale d’insertion et de développement agricole]. Un programme qui vise à améliorer les revenus des producteurs agricoles en intégrant des activités avicoles au niveau des fermes villageoises ou familiales installées par l’agence dans deux commune, à savoir Sansamba et Diamalathiel’’, a expliqué le directeur général de l’ANIDA, Amadou Hamath Touré.

    Le PADRAKS, a rappelé M. Touré, est ‘’un projet-pilote qui intervient dans deux régions de la Casamance naturelle–Sédhiou et Kolda– pour une durée de deux ans’’.

    ‘’ANIDA a installé vingt-neuf fermes intégrées au total, avec 300 emplois directs créés et d’autres emplois saisonniers au niveau régional’’, a-t-il signalé.

    La réunion du CRD a rassemblé tous les acteurs s’activant autour des exploitions agricoles pour des échanges sur le projet.

    ‘’Ce projet pilote est un important capital pour la population de Sédhiou’’, a affirmé l’adjoint au gouverneur chargé du développement.  Il a rappelé que ‘’la région de Sédhiou regorge d’énormes ressources à exploiter pour permettre aux producteurs leaders de diversifier leurs activités agricoles’’.

    L’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) ‘’vise à promouvoir le développement d’une agriculture moderne, diversifiée, basée sur la maîtrise de l’eau et pourvoyeuse d’emplois rémunérateurs et durables pour les jeunes’’.

    OB/ASG

  • SENEGAL-AGRCULTURE-CLIMAT / Les membres du CNCR invités à « tenir précieusement » compte des informations météorologiques

    SENEGAL-AGRCULTURE-CLIMAT / Les membres du CNCR invités à « tenir précieusement » compte des informations météorologiques

    Kaolack, 15 juin (APS) – Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal exhorte ses membres à bien « tenir précieusement compte » des informations climatiques délivrées par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), en vue de faire les bons choix de semences et de variétés culturales pour de bons rendements agricoles.

    « Nous invitons nos membres à tenir compte des informations météorologiques dans le cadre de leurs activités agricoles, afin de pouvoir faire le bon choix sur les types de semences et les différentes variétés culturales à utiliser pour bon rendement de leurs productions agricoles », a déclaré Nadjirou Sall, président du CNCR.

    Il animait un point de presse, mercredi, au terme d’une rencontre du conseil d’administration du CNCR organisée sous forme de séminaire de renforcement de capacités des leaders et techniciens sur les résultats des productions de connaissances portant sur le financement, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), le foncier et l’installation/insertion des jeunes.

    « Dans l’histoire du CNCR, depuis trente ans (1993-2023), nous avons connu des crises liées aux changements climatiques, avec des pluies qui arrivent très tôt, parfois très tard, avec des pauses, des inondations, des vents inexplicables, entre autres phénomènes qui nous ont amenés à avoir des perturbations par rapport à ce que nous connaissions, nous poussant à mettre en avant l’information climatique dans nos activités agricoles », a-t-il dit.

     

    Selon lui, au vu de toutes ces considérations, le CNCR a mis en avant l’information climatique, en essayant d’apporter son accompagnement pour permettre à ses membres de disposer des « bonnes informations » météorologiques.

    « Avec les prévisions de l’ANACIM, nous attendons une pluviométrie importante avec des poches différentes de sécheresse dont on n’arrive pas à situer agro-écologiquement le niveau. Mais, nous essayons d’aider nos membres à pouvoir y faire face », a indiqué M. Sall.

    Le président du CNCR a par ailleurs invité les membres de son organisation à faire en sorte qu’ils soient en règle avec l’assurance agricole. Il leur a également demandé d’aider à l’identification des difficultés rencontrées dans le cadre de leurs rapports avec leur assureur, pour pouvoir en parler avec l’agence qui s’en charge.

    « Non seulement la question de l’information climatique est au premier plan de notre activité, mais plus globalement, nous travaillons à voir comment nous adapter à ce dérèglement climatique », a souligné Nadjirou Sall.

    Il a signalé que dans le prochain plan stratégique du CNCR, il est prévu un volet adaptation aux nouvelles crises, en particulier celle climatique, une question sur laquelle ses camarades et lui sont en train de travailler, dit-il

    ADE/BK

  • SENEGAL-AGRCULTURE-ALIMENTENTATION / Le développement de l’agriculture sénégalaise pourrait partir des exploitations familiales qui produisent 95% de la nourriture (président CNCR)

    SENEGAL-AGRCULTURE-ALIMENTENTATION / Le développement de l’agriculture sénégalaise pourrait partir des exploitations familiales qui produisent 95% de la nourriture (président CNCR)

    Kaolack, 14 juin (APS) – Le développement de l’agriculture au Sénégal pourrait partir des exploitations familiales dans la mesure où elles produisent 95% de ce qui nourrit le pays proviennent des exploitations familiales, a affirmé le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal, Nadjirou Sall.

    ‘’L’agriculture sénégalaise est caractérisée par les exploitations familiales et s’il y aurait développement de l’agriculture sénégalaise, ça partirait des exploitations familiales qui est en train d’agir sur les différente activités agro-sylvo-pastorales et nous avons prouvé en 2010, dans des études très précises, que 95% de ce qui nourrit le Sénégal viennent des exploitations familiales‘’, a-t-il notamment fait valoir.

    Il animait un point de presse au terme d’une rencontre du Conseil d’administration du CNCR organisée sous forme de séminaire de renforcement de capacités des leaders et techniciens sur les résultats des productions de connaissances portant sur le financement, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), le foncier et l’installation/insertion des jeunes.

    ‘’Nous poursuivons une finalité visant à apporter notre contribution pour qu’il y ait le développement de l’agriculture paysanne sénégalaise, en produisant des connaissances sur ces exploitations familiales pour notre crédible notre plaidoyer’ mais aussi pour apporter notre appui sur les exploitations familiales’, a indiqué M. Sall.

    Selon lui, le CNCR est en train de travailler sur les formes de production pour aider ses membres sur la productivité et la production du maïs par le biais de l’Association sénégalaise pour la promotion du développement à la base (ASPRODEB).

    ‘’On est en train de discuter avec l’Etat du Sénégal à travers le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire  pour qu’on puisse apporter notre contribution sur la productivité et l’atteinte de cette souveraineté alimentaire, quelles que soient les filières agricoles’’, a indiqué le président du CNCR.

    D’après Nadjirou Sall, dès 1996, le CNCR avait défendu qu’au Sénégal, on n’a pas de choix à se faire pour atteindre une autosuffisance alimentaire et que la réaction qu’il faut pour garantir une souveraineté alimentaire pérenne,  c’est d’être indépendant sur le plan alimentaire.

    ‘’Cela ne veut pas dire qu’on ne va pas s’ouvrir à d’autres, parce qu’il y a des choses qui n’existeront jamais au Sénégal, mais que l’essentiel de la base de notre alimentation soit produit et consomme dans notre pays’’, a-t-il insisté.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le foirail de Missirah Wadène s’anime à l’approche de la Tabaski

    SENEGAL-ECONOMIE / Le foirail de Missirah Wadène s’anime à l’approche de la Tabaski

    +++Par Cheikh Tidiane Sarr+++

    Kaffrine, 14 juin (APS) – Vendeurs de moutons et acheteurs venus du Sénégal ou des pays voisins commencent à affluer au foiral de Missirah Wadène (Kaffrine, centre-ouest) à mesure qu’approche la Tabaski, la plus grande fête musulmane prévue cette année le 29 juin prochain, a constaté un reporter de l’APS.

    Cette commune du département de Koungheul est connue pour être un important point de vente de plusieurs animaux destinés à la consommation et venant notamment de certains pays frontaliers du Sénégal, comme le Mali et la Mauritanie. Situé au centre-ville, le marché à bétail de Missirah Wadène, inauguré en 2020, a coûté 93 millions de francs CFA, grâce à un partenariat entre l’État du Sénégal et la Banque mondiale.

    Ce lundi est jour de marché hebdomadaire. Des groupes de personnes sont assises devant leurs étals, pendant que d’autres sont débout à côté de leurs voitures. ‘’C’est le plus grand marché hebdomadaire du Sénégal avec le plus grand foirail de la sous-région’’, vante Samba Sow, le président du foirail de Missirah Wadène.

    ‘’Actuellement, le foirail est bien organisé. Il y a un nombre important de moutons à l’intérieur comme à l’extérieur du foirail’’, déclare-t-il. Samba Sow souligne que le marché sera bien approvisionné en moutons. La sécurité est, selon lui, bien assurée par des volontaires de la municipalité et la gendarmerie nationale.

    Missirah Wadène, dit-il, est un marché à bétail international, qui accueille beaucoup d’éleveurs  venant de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie, du Burkina Faso et même du Tchad. ‘’Le choix du foirail de Missirah se justifie par sa sécurité, l’organisation de son marché et l’hospitalité sénégalaise’’, explique-t-il. Il déplore toutefois la cherté de l’aliment de bétail.

    Trouvé en train de prendre du thé juste à l’entrée principale du foirail, Mamadou Diarra est venu du Mali avec 109 têtes de moutons, qu’il dit avoir déjà vendus au prix unitaire de 65 000 francs CFA.

    ‘’Le Sénégal  est un pays de la Téranga [mot wolof voulant dire hospitalité]. J’ai déjà vendu tous mes moutons et je m’apprête à rentrer au Mali pour revenir avant la fête de Tabaski, car actuellement il y a la stabilité [au Sénégal]. J’avais peur, mais alhamdoulilah’’, soupire-t-il, en faisant allusion aux violentes manifestations survenues au Sénégal le 1er et le 2 juin derniers après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Pour Abdou Diallo, l’attraction qu’il suscite est la preuve de la dimension internationale du foirail de Missirah. Il accueille en effet des moutons de race, des bœufs, des chevaux, etc.,  confie-t-il. Venu de la Gambie, Abdou a déjà acheté 38 moutons à 75 000 francs CFA chacun. Il compte les revendre dans son pays au prix unitaire de 150 000 francs CFA.

    A l’en croire, toutes les régions du Sénégal viennent acheter ici leurs moutons.  Selon lui, le marché à bétail de Missirah alimente tous les autres foirails du Sénégal : Birkelane, Kahone, le Djoloff, Diaobé, Ndiaffate, Dakar, Mbour, etc.

    Les ‘’coxeurs » en trouble-fêtes

    Cependant, certains éleveurs déplorent l’attitude des intermédiaires, communément appelés ‘’coxeurs’’. Venu de Koki, dans la région de Louga, Djiby Sèye estime qu’ils sont souvent accusés à tort ou à raison de contribuer à la cherté du prix du mouton.

    Au foirail de Missirah Wadène, le marchandage est le meilleur moyen pour trouver un bélier, renseignent des jeunes venus de Dakar. Trouvés en pleines négociations, ils espèrent acheter des moutons à un prix abordable pour faire ainsi une bonne opération à l’occasion de la fête de Tabaski.

    Mais ils se heurtent à la ténacité du propriétaire des moutons qui déclinent catégoriquement leur proposition de  céder chaque bête  à 80.000 francs CFA. Un autre éleveur, tenant un bâton entre les mains, la tête couverte d’un voile, signale que les prix des moutons varient entre 80.000 et 120.000 francs CFA.

    Mais Ngaye Diaw, le président de la Maison des éleveurs de Missirah, n’est pas de cet avis. Selon lui, il y en a pour toutes les bourses. L’essentiel, c’est d’acheter tôt son mouton, conseille-t-il. Il sollicite de l’Etat un accès rapide des éleveurs aux financements dans le cadre des opérations dites de Tabaski dédiées à la commercialisation des moutons.

    Le foirail de Missirah Wadène abrite d’autres activités, comme la vente de cordes, des aliments de bétail, de l’eau, la restauration, etc.

    Le jeune Mamadou Bitèye, originaire de Koungheul, trouve son compte dans la vente des cordes, qu’il propose à 100 francs l’unité. Il dit faire des gains tournant entre 5000 et 7500 francs CFA.

    Les femmes s’activant dans la vente de sachets ou bidons d’eau ne sont pas en reste. Elles essaient de tirer leur épingle du… marché en proposant des sachets ou des bouteilles d’eau au prix de 100 francs CFA.

    Le transport des moutons entre les régions est aussi une activité très lucrative dans le foirail de Missirah. Alimou Diallo, le délégué syndical de l’Union des routiers du Sénégal, indique que pour convoyer des moutons, il faut débourser entre 50.000 et 500.000 francs CFA pour leur un camion selon que l’on se rend à Kahone, Kaolack, Dakar ou Ziguinchor.

    La surveillance médicale est bien assurée par un vétérinaire posté à l’entrée du marché au bétail, pour délivrer des laissez-passer sanitaires aux transporteurs. Les autorités départementales assurent quant à elles que toutes les dispositions sont prises pour un bon approvisionnement en moutons des autres foirails du pays.

    CTS/ASB/ASG/OID/ADC

  • SENEGAL-AGRCULTURE-DEVELOPPEMENT / Le CNCR réitère son ambition de contribuer au développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques (président)

    SENEGAL-AGRCULTURE-DEVELOPPEMENT / Le CNCR réitère son ambition de contribuer au développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques (président)

    Kaolack, 14 juin (APS) – Le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) du Sénégal, Nadjirou Sall, a réitéré, mercredi à Kaolack (centre), l’ambition de son organisation d’apporter sa contribution dans le développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques, a constaté l’APS.

    ‘’Notre objectif, tout comme le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), c’est d’apporter une contribution dans l’ambition de notre pays d’atteindre la souveraineté alimentaire. Le CNCR a été construit pour apporte sa contribution dans le développement du Sénégal en général, et du développement des activités agro-sylvo-pastorales et halieutiques’’, a-t-il notamment dit.

    Il animait un point de presse au terme d’une rencontre du Conseil d’administration du CNCR organisée sous forme de séminaire de renforcement de capacités des leaders et techniciens sur les résultats des productions de connaissances portant sur le financement, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), le foncier et l’installation/insertion des jeunes.

    La rencontre de deux jours s’est tenue mardi et mercredi, en présence des représentants des organisations membres du CNCR dont le souci est de ‘’construire un mouvement paysans CNCR’’ dans l’évolution du développement socio-économique et culturel du Sénégal.

    Cette activité entre dans le cadre du projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles dont bénéficie le CNCR qui, depuis sa création, en 1993, se mobilise pour des réformes permettant de booster les performances des exploitations et de favoriser la réalisation de la souveraineté alimentaire.

    Ce CA-séminaire a permis aux participants de faire l’état des lieux de l’évolution de la réforme foncière au Sénégal et de voir ce qu’ils pourraient proposer comme éléments nouveaux pouvant permettre d’arriver à cette réforme qui va aller dans le sens de l’équilibre des questions sociétales et, au-delà, permettre aux exploitations familiales d’être dans des conditions de production pour le bien-être du Sénégal.

    ‘’Nous avons, durant ce CA-séminaire, échangé sur la question de la jeunesse par rapport à la relève agricole, sur l’emploi et l’employabilité des jeunes du secteur agricole notamment dans le cadre de leur placement dans les exploitations familiales pour arriver à une souveraineté alimentaire’’, a rapporté le président du CNCR.

    ‘’Nous voulons aider nos membres à mieux porter les différentes thématiques que nous développons, en les incitants à pouvoir améliorer la gouvernance des fédérations membres du CNCR’’, a indiqué M. Sall, qui annonce son organisation compte tenir, avant la fin de cette année, une rencontre sous forme d’interpellation sur des sujets qui préoccupent le monde rural.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Sept cent trente-deux millions de francs CFA pour un projet sur la transparence et la participation du public au processus budgétaire

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Sept cent trente-deux millions de francs CFA pour un projet sur la transparence et la participation du public au processus budgétaire

    Dakar, 14 juin (APS) – L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), par le biais de son projet ‘’USAID Appui à la gestion des finances publiques’’, annonce avoir mis à la disposition de dix organisations non gouvernementales (ONG) un budget de 732 millions de FCFA pour la réalisation d’un projet visant ‘’à améliorer la transparence et la participation du public au processus budgétaire’’.

    L’USAID présentait ce mercredi au public ses efforts de ‘’création de conditions d’un dialogue avec le gouvernement prenant en compte les intérêts des populations à la base dans l’élaboration du budget et des décisions économiques’’.

    ‘’Nous avons travaillé avec dix organisations de la société civile pour mettre en place 21 projets’’, a dit Jean-Marc Lepain, chef du projet USAID Appui à la gestion des finances publiques.

    La réalisation de ces activités vise, selon lui, ‘’à améliorer la transparence et la participation du public au processus budgétaire’’. Elle va également permettre à la base de ‘’mieux comprendre les enjeux du budget’’.

    Le projet vise trois objectifs. Il s’agit d’abord d’’’améliorer la transparence et la participation du public au processus budgétaire’’. L’objectif consiste aussi à ‘’renforcer l’efficacité et l’exécution du budget’’ et à ‘’appuyer le Gouvernement du Sénégal à générer davantage de recettes publiques’’. Enfin, le projet ambitionne de ‘’renforcer l’efficacité des contrôles internes et externes’’.

    Pour Jean-Marc Lepain, cette démarche ‘’favorisera une gestion plus ouverte et permet de renforcer l’information au public et l’engagement des citoyens’’. La société civile a salué les actes posés par l’USAID, qui permettent de mieux prendre en considération les préoccupations des populations à la base.

    ‘’C’est un projet très important qui nous permettra de pouvoir mobiliser, de former, d’informer, de sensibiliser les populations’’, s’est réjoui Mor Diakhaté, directeur exécutif de l’ONG Alphadev.

    Selon lui, le but final est de permettre à la base ‘’de comprendre le budget, le processus d’élaboration, la mise en œuvre également, les investissements prévus au niveau local’’.

    L’USAID a lancé le 3 janvier 2022 le projet  » USAID Appui à la gestion des finances publiques », un programme de quatre ans conçu pour appuyer le gouvernement du Sénégal dans l’opérationnalisation des réformes des finances publiques. L’objectif est d’’’améliorer, entre autres, l’efficacité des dépenses, la transparence et l’engagement des citoyens pour une croissance économique plus inclusive’’.

    Il révèle que ‘’depuis la mise en place, le 3 janvier 2022, de ce projet de ‘’7,9 milliards de FCFA’’, sur une période de 2002-2025, le gouvernement américain ‘’appuie le Sénégal dans la mise en œuvre des réformes des finances publiques du pays’’.

    CS/ASG/OID