Catégorie : economie

  • SENEGAL-SOCIETE  / Tabaski: 5000 moutons déjà enregistrés à Kédougou (responsable)

    SENEGAL-SOCIETE / Tabaski: 5000 moutons déjà enregistrés à Kédougou (responsable)

    Kédougou, 14 juin (APS) – Au total, cinq mille moutons ont été enregistrés mardi dans la région de Kédougou (sud-ouest), sur dix mille cinq cent têtes attendues, a t-on appris du chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales, El Hadji Sow.

     »Pour la tabaski 2023, on attend au niveau de Kédougou, dix mille cinq cent de têtes de moutons. Depuis quinze environs jours nous sommes en train de recevoir les données. Et on a reçu actuellement cinq mille moutons au niveau des points de vente, la moitié de ce qu’on attend », a-t-il confié à l’APS.

    Le service régional de l’Elevage et des Productions animales de Kédougou a enregistré moins d’entrées de moutons cette année au niveau des frontières de la République de Guinée et du Mali, a précisé Dr Sow.

    « Actuellement au niveau des deux frontières les entrées sont moins importantes avec six mille sept cent vingt-deux têtes de moutons. On voit que vraiment à pareille période nous étions à quatorze mille avec une différence de moyenne de huit milles têtes », a-t-il expliqué.

    Il a signalé que les points de ventes sont remplis de têtes de moutons à cause de la forte augmentation de la production locale.

    « Cela veut dire que la production locale augmente de façon significative dans la  région de Kédougou. Et on veut arriver à zéro exportation de moutons pour éviter de dépendre des autres pays », a-t-il dit.

    Il a assuré que les agents de son service sont en train de sillonner les points de vente pour voir l’état de santé des animaux.

    PID/ASB/OID

  • SENEGAL-JAPON-AGRICULTURE / Lancement de la phase 2 du projet de renforcement des capacités des petits exploitants

    SENEGAL-JAPON-AGRICULTURE / Lancement de la phase 2 du projet de renforcement des capacités des petits exploitants

    Diamniadio, 14 juin (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Moussa Sow, a officiellement lancé, mercredi, à Diamniadio, la phase 2 du projet de renforcement des capacités des petits exploitants, dénommée ‘’Projet Shep’’, a constaté l’APS.

    ‘’Le Shep 2 intervient dans un contexte de mise en œuvre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire. Nous sommes persuadés que la phase 2 de l’approche Shep va contribuer à atteindre les objectifs de la stratégie nationale de la souveraineté alimentaire’’, a déclaré M. Sow à la cérémonie de lancement officiel.

    Il a rappelé que le gouvernement attend du Shep2, ‘’une consolidation des acquis et une mise à l’échelle au niveau national pour mieux impacter sur les conditions de vie des petits exploitants, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale de la Souveraineté alimentaire’’.

    La directrice générale de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR), Mariame Dramé, a loué les résultats de la première phase de ce projet qui, selon elle, a contribué à ‘’l’amélioration significative de la production horticole’’ du Sénégal.

    Elle a affirmé que ce projet est en phase avec les orientations de l’ANCAR, qui a décidé d’engager ses agents afin d’accompagner le Shep2.

    ‘’Ce projet encourage et promeut chez les producteurs, la maîtrise du marché avant même de produire’’, a expliqué Macoumba Diouf, le directeur l’horticulture.

    Il s’est félicité de la collaboration entre ses services et l’ANCAR dans la mise en œuvre de ce projet de renforcement des capacités des petits exploitants.

    La première phase du Shep s’est déroulée sur la période 2017-2022, indique un document. Il rappelle que l’approche Shep (Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion) est un outil de la coopération technique japonaise expérimenté au Kenya, de novembre 2006 à novembre 2009.

    Le projet Shep cherche à réduire le gap d’information entre les producteurs et les autres acteurs de la filière, à améliorer leurs revenus et à les rendre autonomes.

    Le projet se fonde sur deux grandes théories : l’asymétrie d’information et l’autodétermination. L’approche est mise en œuvre à travers quatre étapes et diverses activités (partage de la vision, prise de conscience, prise de décision et offre de de solution).

    La mise en œuvre de la première phase du Shep a contribué aux résultats ‘’satisfaisants du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS).

    Le Shep 1 a atteint 76 groupements sur un objectif de 63, soit un taux de réalisation de 120, 63 %. Il a impacté directement 2594 producteurs (1466 hommes et 1128 femmes) pour un objectif initial de 2185, soit un taux de réalisation de 118,71%.

    SG/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des PME et des institutions financières planchent sur les opportunités du contenu local

    SENEGAL-ECONOMIE / Des PME et des institutions financières planchent sur les opportunités du contenu local

    Dakar, 14 juin (APS) – L’organisation Invest In Africa Sénégal a tenu une rencontre consacrée aux opportunités de la loi sur le contenu local, à l’attention de petites et moyennes entreprises (PME) et d’institutions financières désireuses de s’investir dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal, a constaté l’APS, mercredi à Dakar.

    Une soixantaine de PME ont pris part à cette rencontre, selon le directeur d’Invest In Africa Sénégal, Ibrahima Talla.

    M. Talla a évoqué un programme de partenariat d’affaires financé avec 1 million de dollars US de la Banque africaine de développement pour une durée de trois ans.

    Ce programme offre aux PME du secteur gaz et pétrole un ‘’mécanisme d’assistance technique et d’accompagnement pour les entreprises locales’’, selon M. Talla.

    Il doit leur ‘’apporter une réponse concrète à la problématique du déficit de compétences locales dans le secteur du pétrole et du gaz’’, a-t-il ajouté.

    Le programme de partenariat d’affaires devrait permettre en même temps d’évaluer l’offre locale de biens et services du secteur pétrolier, d’assurer aussi la sensibilisation des PME sur les enjeux et les opportunités du pétrole et du gaz au Sénégal, explique un document remis aux journalistes lors de la rencontre.

    ‘’L’Etat du Sénégal a adopté, le 1er février 2019, la loi 2019-04 relative au contenu local dans le secteur des hydrocarbures comme stratégie d’accroissement de la valeur localement ajoutée. Un tel dispositif sert à créer les conditions d’une industrie pétrolière et gazière profitable aux entreprises sénégalaises’’, souligne la même source.

    ‘’Devant des ressources appelées à se tarir dans le temps, les plus grandes opportunités du Sénégal sont attendues avec le contenu local’’, a souligné le conseiller juridique du secrétariat technique du comité de suivi du contenu local, Pape Amadou Fall.

    Il évoque ainsi l’obligation faite aux entreprises soumissionnaires de présenter un plan de contenu local prenant en compte la formation du personnel, dans le but d’accroître la participation des entreprises domestiques à l’exploitation des ressources de pétrole et de gaz.

    ‘’Anticipation’’

    M. Fall a parlé aussi de l’obligation qu’ont les entreprises de réserver des parts de marché aux entreprises locales.

    Ces dispositions ont été prises par la loi sur le contenu local en vue de la ‘’préservation des intérêts du Sénégal dans l’exploitation pétrolière et gazière, conformément à l’article de la Constitution disposant que les ressources naturelles appartiennent au peuple sénégalais’’, a souligné Pape Amadou Fall.

    Le Sénégal a fait preuve d’‘’anticipation’’ et s’est s’inspiré des meilleures pratiques en vigueur dans le monde, avant le démarrage de l’exploitation de ses hydrocarbures prévu à la fin de cette année, selon les autorités sénégalaises.

    Le représentant de la société pétrolière Gorée Offshore, Mamadou Diallo, a plaidé pour une ‘’capacitation’’ financière des PME, d’autant plus que l’économie du pétrole et du gaz est réputée ‘’rigoureuse et exigeante’’, en ce qui concerne les normes et les certifications notamment.

    Il a invité le secteur bancaire à ‘’apprendre à connaître’’ le secteur pétrolier pour mieux le soutenir en tenant compte des lourds investissements dont il a besoin.

    Outre l’anticipation à faire sur les besoins du marché, M. Diallo a insisté sur le respect de la législation juridique et fiscale.

    Des représentants d’institutions financières présents à la rencontre disent être conscients des enjeux du domaine pétrolier et gazier pour l’économie sénégalaise.

    Ils ont promis de s’adapter aux exigences de l’économie des hydrocarbures en créant des produits et des offres dédiés à ce secteur.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / Une aide budgétaire de 182,4 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour le Sénégal  

    SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / Une aide budgétaire de 182,4 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour le Sénégal  

    Dakar, 14 juin (APS) – La Banque mondiale a approuvé mardi ‘’un appui budgétaire’’ de 182,4 milliards de francs CFA pour aider le Sénégal à améliorer sa politique sanitaire, sociale et de promotion économique des femmes, a appris l’APS mercredi d’une source proche du ministère du Budget et des Finances.

    ‘’Le conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale a approuvé, le 13 juin 2023, un appui budgétaire […] d’un montant total équivalent à 300 millions de dollars des Etats-Unis, soit 182,4 milliards de francs CFA, au profit de la République du Sénégal’’, lit-on dans une note d’information.

    ‘’Cet appui budgétaire vient en soutien aux réformes politiques, dont l’objectif est de favoriser un meilleur accès à la santé, aux filets sociaux et à la promotion économique des femmes’’, précise le texte reçu de l’entourage du ministre du Budget et des Finances.

    Le document ajoute que cet argent ‘’devrait aussi permettre de renforcer la mobilisation de ressources domestiques, tout en encourageant le secteur privé, notamment sa participation accrue dans le digital’’.

    Le Sénégal va utiliser l’aide budgétaire reçue de la Banque mondiale pour financer aussi sa politique d’‘’amélioration de la résilience et de la productivité des ménages’’, ainsi que ses initiatives de ‘’renforcement de la transparence et de la soutenabilité dans la gestion des ressources naturelles’’.

    Cette aide va aussi servir à la ‘’gestion efficiente des comptes fiscaux’’, selon la même source.

    C’est ‘’un appui financier sous la forme d’un crédit de l’Association internationale pour le développement (IDA)’’, explique la Banque mondiale dans un communiqué, expliquant que l’IDA est sa branche chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde.

    ‘’L’objectif de ce financement, le deuxième d’une série de deux opérations de politique de développement, est de permettre une croissance équitable et durable en augmentant la résilience et la productivité des ménages’’, poursuit l’institution financière.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / BRT: Antoine Félix Diome annonce la mise en place d’une police des mobilités

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / BRT: Antoine Félix Diome annonce la mise en place d’une police des mobilités

    Dakar, 13 juin (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a annoncé mardi la décision du chef de l’Etat de mettre en place une police des mobilités pour protéger les ouvrages du BRT (bus rapid transit).

    ‘’J’aimerai apporter certaines précisions relativement aux aspects sécuritaires. […]. D’ores et déjà je puis annoncer que le chef de l’Etat a décidé de la mise en place d’une police des mobilités’’, a-t-il dit.

    Le ministre de l’Intérieur accompagnait le Premier ministre qui effectuait une visite des chantiers du BRT après les dégradations occasionnés par les dernières manifestations.

    Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, les directeurs de l’Agéroutes, du CETUD er les autorités administratives ont également pris part à cette visite.

    Cette police sera  »dédiée spécifiquement aux BRT », a dit Antoine Félix Diome.  »Ce sera une compagnie spéciale comme nous l’avons vu pour le TER qui s’occupera exclusivement de protéger les passagers mais également les bus ainsi que les différentes infrastructures liées au BRT’ », a-t-il précisé.

    Antoine Félix Diome a annoncé que des mesures idoines seront prises au préalable dans l’urgence pour la protection des travaux en cours.

    Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, est revenu sur l’ampleur des dégâts enregistrés sur les stations.

     »Le constat a été général. Dix neuf stations sur vingt trois ont été vandalisées. Des systèmes de billettiques détruits, toutes la signalisation le long du corridor détruite. Au niveau des stations, il n’y a plus de vitrage. Aujourd’hui, les équipes de Agéroutes et Cetud sont en train de faire l’évaluation avec les huissiers commis à cet effet pour donner exactement le coût des dommages subis », a-t-il indiqué.

    FD/OID/AKS

  • SENEGLA-ENERGIE-MANIFESTATIONS  / Pillages : les propriétaires des stations-service évaluent les pertes à plus de 3 milliards de francs CFA

    SENEGLA-ENERGIE-MANIFESTATIONS / Pillages : les propriétaires des stations-service évaluent les pertes à plus de 3 milliards de francs CFA

    Dakar, 13 juin (APS) – Le Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal a déclaré mardi à Dakar avoir évalué les pertes causées par les derniers pillages des stations-service à ‘’plus de trois milliards de francs CFA’’.

    ‘’On a vécu cette situation en mars 2021, nous avions évalué les pertes à 3,5 milliards de francs CFA, que personne, ni les assurances ni l’Etat, n’a remboursé. On a dû prendre ça en charge […] Cette année encore, les pertes peuvent avoisiner le même montant’’, a dit son président, Mohamed Chaabouni, lors d’une conférence de presse du Conseil national du patronat.

    Selon lui, le préjudice estimé à plus de 3 milliards l’est à titre provisoire.

    Le Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal n’a pas fini d’évaluer les pertes, a-t-il précisé, annonçant que les premières estimations font état de ‘’centaines de stations-service’’ pillées.

    ‘’Certaines sociétés pourront surmonter cette crise mais d’autres petites sociétés sénégalaises, notamment les PME, ne pourront pas réparer pallier ces pertes’’, a poursuivi M. Chaabouni.

    ‘’Au Sénégal, il y a une soixantaine de distributeurs de carburant. La plupart d’entre eux ont été touchés par les manifestations’’, a-t-il signalé.

    Selon lui, Total Energies est la société la plus ‘’touchée’’, avec 27 stations-service saccagées.

    Dix-sept stations d’essence de Shell ont été vandalisées, a-t-il ajouté.

    Petrosen, la Société des pétroles du Sénégal, a également été victime des pillages, selon Mohamed Chaabouni, qui est également directeur général de Vivo Energy Senegal.

    ‘’Certaines stations-service ont été complètement brûlées, d’autres dévalisées et les boutiques volées’’, a fait remarquer le président du Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal, affirmant que le pillage des sociétés de distribution de carburant s’est propagée dans d’autres villes, dont Mbour (ouest), Saint-Louis(nord) et Touba (centre).

    Les professionnels de l’industrie pétrolière invitent l’Etat du Sénégal à payer au moins une partie de la dette contractée envers eux, pour leur permettre de réparer ou de reconstruire les stations d’essence vandalisées.

    ‘’En 2021, l’Etat nous avait aidés en débloquant une partie de la dette pour nous aider à réparer les stations d’essence. Nous l’invitons à un soutien rapide’’, a dit M. Chaabouni.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Les violences ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    ABD/ADC/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Les travaux du BRT vont reprendre pour le respect des délais, selon le premier ministre

    SENEGAL-TRANSPORTS / Les travaux du BRT vont reprendre pour le respect des délais, selon le premier ministre

    Dakar, 13 juin (APS) – Le premier ministre Amadou Ba a assuré mardi que les travaux du BRT (Bus rapid transit) allait immédiatement reprendre afin de respecter les délais de livraison de l’ouvrage fixé au mois de décembre.

    ‘’Il y a eu des dégradations assez avancées donc j’attends un rapport pour que je puisse le partager avec le président dès la semaine prochaine pour que l’on ait une évaluation très précise des dommages et que l’on puisse engager des actions en réparation’’, a-t-il dit.

    Le Premier ministre s’exprimait au terme d’une visite des chantiers du BRT qui a démarré à Gadaye, en banlieue dakaroise, en présence des ministres de l’Intérieur et des Infrastructures.

    Le gouvernement travaille pour que les délais de livraison  soient respectés, a promis le PM.

     »Il y aura certainement quelques éléments de surcoût [..] mais nous devons au mois de décembre inaugurer ce projet, le mettre à disposition des Sénégalais pour améliorer leur mobilité’’, a t-il dit.

    Le gouvernement compte également prendre des dispositions pour renforcer la sécuriser des chantiers du BRT.

    Le ministère de l’Intérieur en relation avec le ministère des Infrastructures va initier un programme de sécurisation du BRT à l’instar de celui du TER (Train express régional), a t-il indiqué.

     »Nous devrions avoir des unités spéciales qui s’occuperont de la sécurité du BRT’’, a assuré le Premier ministre.

    Il a rappelé que ce projet moderne de 450 milliards vise à doter Dakar d’un système de transport de masse très performant qui respecte l’ensemble des règles environnementales. Ce projet devrait permettre à 300 mille personnes de se déplacer.

    Amadou Ba a rappelé que Dakar qui est une presqu’île avec 0,3% est confrontée à un problème de mobilité.

     »Lors des manifestations, il y a eu beaucoup de désagréments. Les ouvrages ont été dégradés. Il s’agit d’ouvrages collectifs qui appartiennent aux Sénégalais et malheureusement ce sont les Sénégalais les plus démunis qui sont les premiers utilisateurs de ces ouvrages », a déploré le Premier ministre.

    Le chef du gouvernement a déclaré qu’un certain nombre de mesures vont être prises pour la reprise des travaux dont le niveau d’exécution dépasse 70%.
    ‘’Il y a des instructions qui ont été données’’ aux responsables pour que ‘’les travaux puissent reprendre immédiatement et que l’on soit dans les délais » de livraison, a t-il dit.

    Parlant du BRT toujours, il a estimé que  »ce projet est l’un des plus modernes au monde cela démontre un peu l’ambition que le président de la République a pour les populations du Sénégal ».

    FD/OID/AKS

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE / La commission des affaires économiques et sociales promet ‘’des recommandations et des propositions consensuelles’’

    SÉNÉGAL-POLITIQUE / La commission des affaires économiques et sociales promet ‘’des recommandations et des propositions consensuelles’’

    Dakar, 13 juin (APS) – La commission des affaires économiques et sociales du Dialogue national a promis mardi, lors du lancement de ses travaux, de ‘’formuler des recommandations et des propositions consensuelles privilégiant l’intérêt national et à même d’impulser plus de croissance économique inclusive’’ et de favoriser la création d’’’emplois productifs’’.

    ‘’L’ensemble de ce travail sera consigné dans un document qui sera soumis au plus tard le 22 juin à l’approbation du chef de l’Etat’’, Macky Sall, a précisé le président de la commission, Baïdy Agne.

    Il pense que les travaux peuvent aller vite parce que ‘’la commission avait déjà effectué un énorme travail inclusif et participatif’’ lors du dialogue lancé en 2019 avant d’être interrompu par la pandémie de la Covid-19.

    Le président du Conseil national du patronat souligne le caractère important de sa commission, ‘’qui traite des questions de la vie des gens, de la production, du travail, de problèmes de cherté de la vie, de santé…’’

    ‘’Les sous-commissions vont réexaminer dans un délai très court le travail déjà effectué et le réactualiser, parce qu’il y a eu de l’évolution dans certains secteurs’’, a-t-il dit, citant notamment ‘’le football qui a remporté [presque] toutes les compétitions [africaines] en 2023’’.

    Baïdy Agne indique que sa commission va adopter une démarche ‘’consultative et participative’’ pour être ‘’une source de données de référence sur la perception de la famille d’acteurs sociaux et du climat des affaires de l’environnement social de la culture, du sport, de la presse, des religions’’.

    Dans sa mission, la commission va ‘’apprécier les augmentations de la politique macroéconomique et les politiques sectorielles du gouvernement à travers les départements ministériels et les démembrements de l’Etat jouant un rôle primordial dans le développement socioéconomique’’.

    Elle  »recueillera et analysera », selon M. Agne, les préoccupations majeures des familles d’acteurs sociaux dans le cadre de leurs activités.

    Au final, M. Agne souhaite également que les travaux de cette commission soient ‘’une source de données de référence de la productivité globale et de la compétitivité de l’économie nationale’’.

    La commission des affaires économiques et sociales du dialogue national est composée de quatre sous-commissions. La sous-commission ‘’Orientation économique et financière’’ est dirigée par Mbagnick Diop, du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS).

    Nicole Gackou, présidente de l’Union des femmes chefs d’entreprise du Sénégal (UFCS), est à la tête de la sous-commission ‘’Travail, emploi, protection sociale’’.  Saliou Sarr de la coalition Taxawu Sénégal dirige la sous-commission ‘’Secteur productif‘’.

    Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains sénégalais, chapeaute la sous-commission ‘’Cohésion nationale et inclusion sociale’’.

    CS/ASG/ADC

  • AFRIQUE-ENFANCE-AGRICULTURE / Un responsable de la FAO souligne ‘’l’urgence de mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’

    AFRIQUE-ENFANCE-AGRICULTURE / Un responsable de la FAO souligne ‘’l’urgence de mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’

    Dakar, 13 juin (APS) – Le sous-directeur général et représentant régional de la FAO pour l’Afrique, Abebe Haile-Gabriel, a souligné ‘’l’urgence de mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’

    ‘’Il y a plus d’enfants travailleurs en Afrique subsaharienne que dans le reste du monde réuni. L’agriculture représente 82 pour cent de l’ensemble du travail des enfants en Afrique. C’est donc dans le secteur agricole africain que l’on décidera de mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes’’, a dit M. Haile-Gabriel, lors de la célébration, lundi, de la journée mondiale  de l’enfance.

    La majorité des enfants travaillent dans l’agriculture sans rémunération au sein de la cellule familiale. Ils aident la famille à joindre les deux bouts et on les retrouve dans les secteurs de la production végétale, de l’élevage, de la sylviculture, de la pêche et de l’aquaculture.

    Le travail des enfants les empêche d’aller à l’école et compromet leur développement, a-t-il relevé.

    À la FAO,  »nous avons élaboré un cadre pour mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture qui constitue un guide pour les décideurs politiques’’, a indiqué Abebe Haile-Gabriel.

    Selon lui, des efforts de sensibilisation ont mené à l’inclusion du travail des enfants comme domaine d’action prioritaire dans l’appel à l’action de Durban en 2022, qui a été approuvé par les représentants gouvernementaux, les organisations de travailleurs, les agences des Nations unies, la société civile et les organisations régionales.

    ‘’Nous avons également publié le mécanisme pour la prévention du travail des enfants dans l’agriculture, qui catalysera des partenariats et des investissements visant à renforcer les communautés rurales et à offrir aux enfants ruraux un avenir meilleur’’, a-t-il laissé entendre.

    Le FAO a soutenu le Mali et le Malawi dans l’élaboration de leurs plans nationaux de lutte contre le travail des enfants, a t-il dit. En Ouganda, le soutien politique et institutionnel de la FAO a permis au gouvernement d’intégrer la prévention du travail des enfants dans les politiques nationales, a-t-il fait observer.

    Au Cabo Verde, a-t-il fait savoir, un projet financé par l’Union européenne a permis à la FAO de mener une enquête nationale sur les pratiques en matière de pesticides, y compris l’exposition des enfants aux produits chimiques nocifs.

    Le projet a conduit le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement à identifier des alternatives aux produits chimiques dangereux et à promouvoir ces alternatives auprès des agriculteurs par le biais d’écoles d’agriculture de terrain.

    ‘’Nos écoles pratiques d’agriculture et d’apprentissage de la vie pour les jeunes (JFFLS) apportent directement de l’espoir aux enfants des zones rurales en promouvant une éducation de qualité, en leur permettant d’acquérir des compétences agricoles adaptées à leur âge qui contribuent à leur sécurité alimentaire’’, a t-il indiqué.

    En Ouganda, a-t-il indiqué en guise d’exemple, ‘’notre équipe rapporte que les parents des élèves sont de plus en plus disposés à envoyer leurs enfants dans ces écoles plutôt qu’au travail’’.

    Au Mali et au Burkina Faso, ‘’nous avons travaillé avec les autorités locales, l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Union européenne sur le projet +clear cotton+ afin de diversifier les moyens de subsistance des cultivateurs de coton pour augmenter leurs revenus, de sorte qu’ils n’aient plus besoin d’envoyer leurs enfants au travail’’, a renseigné Abebe Haile-Gabriel.

    Il a ajouté que ‘’l’investissement a porté ses fruits. Les enfants souriants vont à l’école tandis que leurs parents sont aidés à se tourner vers l’aviculture et d’autres moyens de subsistance rentables’’.

    ‘’Malgré ces succès, a-t-il reconnu, il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre le travail des enfants dans l’agriculture en Afrique’’.

    Il a estimé que les politiques de protection sociale qui peuvent être considérées comme un filet de sécurité sociale productif pour les plus vulnérables, doivent être renforcées, inclusives et garantir aux ménages ruraux des revenus suffisants et l’accès aux services de base afin d’atténuer la nécessité de faire travailler les enfants.

    D’après lui, ‘’les écoles sans frais et les mesures d’incitation à la fréquentation scolaire, comme un repas nutritif quotidien, peuvent contribuer à garder les garçons et les filles à l’école’’.

    « Ensemble, faisons plus pour mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture. C’est une mission urgente et nous ne pouvons pas laisser tomber les enfants d’Afrique », a-t-il insisté.

    SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-PECHERIES-RECHECHE / Pape Sagna Mbaye évoque la possibilité d’une collaboration avec le laboratoire de biologie marine de l’IFAN

    SENEGAL-PECHERIES-RECHECHE / Pape Sagna Mbaye évoque la possibilité d’une collaboration avec le laboratoire de biologie marine de l’IFAN

    Dakar, 13 juin (APS) – Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye, a évoqué, mardi, la possibilité d’une collaboration entre son département et le laboratoire de biologie marine de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) de l’université Cheikh Anta Diop.

    ‘’Le ministère n’hésiterait pas à signer des conventions avec l’IFAN pour qu’il puisse nous accompagner dans certains travaux qui doivent aboutir à la prise de décisions où l’élément scientifique serait de rigueur, pour l’intérêt des contractants que nous sommes mais aussi pour le bonheur des populations », a déclaré M. Mbaye qui s’exprimait au terme d’une visite au laboratoire de biologie marine de l’IFAN Cheikh Anta Diop (UCAD).

    Selon lui, ‘’rien que pour une partie de signature de convention à l’international, d’attribution de licence pour les espèces indiquées, la recherche scientifique pourrait nous être extrêmement utile dans l’appréciation objective des décisions que nous allons pouvoir prendre à partir de connaissances empiriques ».

    Le Professeur Khady Diouf Goudiaby, responsable du laboratoire de biologie marine de l’IFAN a également abondé dans le même sens.

     »Nous sommes des chercheurs et notre budget à l’université est assez limité. Donc nous aimerions bien établir une collaboration avec le ministère de la Pèche et de l’Economie maritime qui pourrait nous accompagner dans l’acquisition d’équipements pour renforcer les activités menées au sein du laboratoire’’, a-t-elle dit.

    La visite de Pape Sagna Mbaye amorce des échanges sur l’importance de la recherche dans la gestion des pêcheries.

    Elle permettra ‘’l’identification de voies de partenariat pour des prises de décision éclairées dans la gestion des ressources halieutiques du Sénégal’’, a indiqué l’IFAN dans un communiqué.

    L’équipe du laboratoire de biologie marine de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) Cheikh Anta Diop ‘’travaille à fournir les données biologiques nécessaires à la gestion des populations naturelles de poissons, exploitées ou non ».

    Ses trois missions sont la recherche, la formation et l’expertise.

    Selon la même source, ‘’la recherche s’effectue autour du montage et de la conduite de projets de recherche communs, avec des thématiques concernant les traits de vie (croissance, reproduction et alimentation), la distribution géographique et la connectivité des populations’’.

    Elle signale que ‘’la formation est assurée par l’encadrement de stagiaires universitaires (masters et doctorats), mais aussi de chercheurs et de techniciens de diverses institutions régionales sur des techniques d’analyses spécifiques’’.

    Quant à l’expertise du laboratoire de biologie marine, elle ‘’se mesure par la fourniture de données biologiques nécessaires à la gestion des populations naturelles de poissons’’.

    Le communiqué rappelle que ‘’ces données seront précieuses pour contribuer à la gestion durable des ressources halieutiques du Sénégal’’.

    Il signale que des chercheurs de l’IFAN spécialisés en anthropologie et en sociologie mènent également des travaux de recherche sur l’utilisation des ressources halieutiques par les populations.

    AFD/OID/ASB