Catégorie : economie

  • SENEGAL-ETATSUNIS-DEVELOPPEMENT / Oulimata Sarr se réjouit du ‘’dynamisme’’ de la coopération entre le Sénégal et l’USAID

    SENEGAL-ETATSUNIS-DEVELOPPEMENT / Oulimata Sarr se réjouit du ‘’dynamisme’’ de la coopération entre le Sénégal et l’USAID

    Dakar, 13 juin (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a salué, mardi à Dakar, le ‘’dynamisme’’ de la coopération du Sénégal avec l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le développement international (USAID).

    ‘’Notre programme bilatéral s’est distingué au fil des années par son dynamisme. C’est l’une des raisons pour lesquelles, chaque année, une revue conjointe est organisée en vue d’un suivi stratégique du portefeuille d’investissement de l’USAID’’ au Sénégal, a-t-elle dit.

    Oulimata Sarr intervenait à une réunion annuelle d’évaluation du programme de coopération que mettent en œuvre l’agence américaine et l’Etat du Sénégal pour la période 2020-2025.

    Peter Trenchard, le directeur général de l’USAID, Mamour Ousmane Ba, le directeur de la coopération économique et financière au ministère de l’Economie, du Plan et de Coopération, et des représentants d’autres ministères ont pris part à la rencontre.

    Oulimata Sarr a remercié les autorités américaines et les agents de l’USAID pour les efforts fournis dans le but d’aider le Sénégal à disposer régulièrement d’informations exhaustives sur l’exécution du portefeuille d’investissement de l’agence américaine.

    Ils ont facilité la tenue régulière des réunions de l’USAID avec les ministères concernés et deux réunions d’évaluation des investissements américains dans les régions de Kolda (sud) et Saint-Louis (nord), selon Mme Sarr.

    Le Sénégal et son partenaire ont signé en février 2021 un accord de coopération en vertu duquel les Etats-Unis doivent investir environ 326 milliards de francs CFA en terre sénégalaise, a rappelé la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Selon elle, ce financement est un don fait à l’Etat du Sénégal par son homologue américain.

    La coopération 2020-2025 entre le Sénégal et l’USAID est mise en œuvre suivant trois ‘’axes’’, la croissance économique inclusive et durable, le capital humain, ainsi que l’efficacité et la redevabilité des politiques de développement sénégalaises.

    Selon Peter Trenchard, les changements climatiques, ainsi que le soutien aux activités économiques des femmes et des jeunes font partie des priorités de l’agence américaine au Sénégal.

    ‘’Nous continuerons à soutenir le Sénégal dans son chemin vers l’émergence’’, a-t-il assuré.

    AN/ESF/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE  / Guides religieux, société civile, intellectuels et mouvements sociaux, des ‘’leviers’’ pour la stabilité

    SENEGAL-POLITIQUE  / Guides religieux, société civile, intellectuels et mouvements sociaux, des ‘’leviers’’ pour la stabilité

    Dakar, 13 juin (APS) – Les autorités religieuses et coutumières, la société civile, les intellectuels, les mouvements sociaux et citoyens constituent des « leviers » capables de trouver « une issue heureuse » aux tensions politiques survenues dans le pays, affirme le Cadre de concertation pour la citoyenneté active et le dialogue inclusif (3C-ADI).

    « Il existe encore ces leviers chers au Sénégal » pour faire en sorte que les « violences inouïes » survenues du 1er au 3 juin ne se reproduisent plus, soutient le 3C-ADI dans un communiqué.

    Il déplore « les destructions de biens publics et privés, les pertes en vies humaines, les arrestations, la psychose permanente des populations et une économie au ralenti », à la suite des violences à l’origine de la mort de 16 morts, de centaines de blessés et d’importants dégâts matériels, selon un bilan du ministère de l’Intérieur.

    « La plaie est profonde. À côté du bilan économique, il y a les […] conséquences sociales sur la jeunesse et ces enfants », souligne le 3C-ADI dans le communiqué signé de son coordonnateur, Ibrahima Diagne.

    Il existe des « ressorts » pour un calme durable, affirme-t-il, ajoutant que « nous les retrouvons chez les autorités religieuses et coutumières, la société civile, les mouvements sociaux et citoyens, ainsi que les intellectuels ».

    Selon les dirigeants du 3C-ADI, ces segments de la société sénégalaise ont une « posture » et un « sens élevé des responsabilités », qui permettent de parer aux tensions politiques au Sénégal.

    « Si toutes ces potentialités religieuses, culturelles, sociales et intellectuelles sont mobilisées, nous trouverons forcément une issue heureuse à cette situation sans précèdent pour notre pays », soutiennent-ils.

    Dès lors, le 3C-ADI « appelle à aller autour de la table pour un dialogue inclusif, au nom de l’intérêt […] de la nation sénégalaise ».

    Il est possible, par la « concertation », de mettre fin aux « actes de violence et de destruction des biens matériels », assure l’organisation.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

    Les violences ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Bambey : le service de l’élevage et la mairie réclament la rénovation de l’abattoir

    SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Bambey : le service de l’élevage et la mairie réclament la rénovation de l’abattoir

    Bambey, 13 juin (APS) – Des responsables du service départemental de l’élevage et de la mairie de Bambey (centre) insistent sur l’urgence de rénover l’abattoir municipal, qui est dans un état de délabrement et d’insalubrité propices à la prolifération de maladies.

    Situé près du marché de la ville, l’abattoir de Bambey ne cesse de se détériorer.

    A l’entrée des lieux, une odeur fétide accueille le visiteur. Une situation causée par l’absence de point d’eau depuis plusieurs mois.

    Un véritable problème de santé publique, sur lequel le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Bâ, alerte les autorités du pays. Il juge inacceptable que le site ne dispose pas d’eau.

    ‘’L’abattoir a besoin d’un point d’eau fonctionnel pour nettoyer les lieux et les viandes après l’abattage’’, dit-il, affirmant avoir écrit au maire, ‘’à plusieurs reprises’’, pour lui demander de faire en sorte qu’il y ait de l’eau courante dans l’abattoir.

    Risque sanitaire

    Selon Bassirou Bâ, les autorités locales sont ‘’restées inactives, malgré les multiples invitations à rétablir l’eau et l’urgence de rénover les lieux situés en plein cœur de la ville’’.

    Au-delà de la vétusté des lieux, les dépôts d’ordures sauvages situés autour de l’abattoir sont un facteur de nuisance pour les usagers et les riverains.

    ‘’Vous l’avez constaté vous-mêmes. Le site est [jonché] de déchets. Les oiseaux y passent la journée pour manger les restes de viande abandonnés’’, s’est plaint M. Bâ, avant d’avertir : ‘’Si les autorités n’y prennent pas garde, nous risquons d’assister à l’émergence de beaucoup de maladies.’’

    Cette insalubrité ambiante peut, selon lui, favoriser la prolifération des microbes, qui peuvent contaminer la viande et le personnel de l’abattoir, prévient-il, insistant sur le ‘’danger sanitaire’’ encouru, si l’eau courante n’est pas rétablie.

    Vers la rénovation de l’abattoir 

    Devant l’inaction des autorités municipales, le patron du service départemental de l’élevage n’exclut pas, dit-il, d’écrire au préfet du département et de lui demander de fermer l’abattoir en attendant sa rénovation.

    ‘’Dans les jours à venir, si l’équipe municipale ne rétablit pas le point d’eau pour nettoyer l’abattoir, je vais demander à l’autorité de le fermer’’, a averti M. Bâ.

    Il dit espérer toutefois que les travaux vont démarrer avant la fin de l’année prochaine.

    Le budget destiné à la rénovation de l’abattoir est presque disponible, selon les ‘’dernières nouvelles’’ qu’il a obtenues des autorités concernées.

    ‘’Le budget est en voie d’être bouclé. Des études socioéconomiques et environnementales sont déjà faites pour la rénovation prochaine de l’abattoir. Depuis 2011, nous portons ce projet très important. Ce n’est qu’en 2022 qu’il a été validé par le ministère de tutelle’’, a expliqué le chef du service départemental de l’élevage.

    ‘’La mairie de Bambey a recruté un agent pour l’entretien de l’abattoir. La municipalité est en train de voir comment rétablir l’eau’’, a assuré son secrétaire municipal, Abdou Ndiaye.

    Il admet toutefois que ‘’la rénovation de l’abattoir est la seule solution pour résoudre définitivement le problème que rencontrent les acteurs de la filière viande du département’’.

    ‘’Nous invitons le ministre de l’Elevage et des Productions animales, par l’intermédiaire de la direction de l’élevage, à accélérer la démarche pour le démarrage des travaux de rénovation de l’abattoir’’, a-t-il plaidé.

    MS/ADI/ASB/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE  / Ziguinchor : des dockers déplorent le recours aux camions pour le transport des noix de cajou

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : des dockers déplorent le recours aux camions pour le transport des noix de cajou

    Ziguinchor, 13 juin (APS) – Des dockers du port de Ziguinchor (sud) déplorent le recours aux camions pour le transport des noix de cajou au détriment de la voie maritime.

    « Nous fustigeons le transport des noix de cajou par camion au détriment de la voie maritime. Cela a complètement paralysé les activités au niveau du port de Ziguinchor », a déclaré le président du bureau de la main-d’œuvre portuaire (BMOP), Mokhtar Dabo, lors d’un sit-in organisé lundi soir.

    Il a indiqué que les dockers ne travaillent plus « depuis deux ans » au niveau du port, du fait que des armateurs « ne veulent pas passer par la voie fluviale » pour le transport des noix de cajou.

    Pourtant, « l’État a mis tous les moyens et avait pris toutes les dispositions » pour que les expéditions se fassent via le port de Ziguinchor, a-t-il rappelé. « Nous ne comprenons pas pourquoi les armateurs ne veulent pas passer par le port de Ziguinchor », a-t-il lancé.

    « Depuis deux ans, la voie terrestre est empruntée pour l’évacuation des noix d’anacardiers. Cette pratique impacte négativement sur l’économie locale », a-t-il déploré.

    Le bureau de la main-d’œuvre portuaire compte au total 250 membres, précise son président.

     

    MNF/ASG

  • SENEGAL-TABASKI / Hann : conclave autour de l’approvisionnement du pays en moutons

    SENEGAL-TABASKI / Hann : conclave autour de l’approvisionnement du pays en moutons

    Hann (Dakar), 13 juin (APS) – Des chercheurs, des officiels, éleveurs, des opérateurs commerciaux, des membres d’associations de consommateurs et des vétérinaires ont été conviés à une réunion sur la problématique de l’autosuffisance du marché sénégalais en moutons, une rencontre ouverte mardi à Hann (Dakar), en perspective de la prochaine fête de Tabaski.

    Cette réunion se tient à l’initiative du Bureau d’analyses macroéconomiques (BAME) de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    « Les petits ruminants, notamment le mouton, sont fortement utilisés lors de cérémonies et fêtes au Sénégal. À chaque Tabaski, nous avons une forte demande de ce type d’animal et l’État fait appel aux pays voisins pour approvisionner son marché. C’est une question d’enjeu national », a indiqué Astou Diao Camara, la directrice du BBAME.

    « Autosuffisance en moutons de Tabaski au Sénégal : état des lieux, contraintes et solutions des acteurs » est le thème autour duquel les participants à la rencontre ont été conviés à réfléchir.

    Le BAME cherche ainsi à apporter des réponses à la problématique de l’autosuffisance en moutons, à travers des échanges entre autorités publiques, éleveurs, opérateurs commerciaux, meuniers, associations de consommateurs et vétérinaires.

    Astou Diao Camara a rappelé que le Sénégal fait souvent appel aux grands pays d’élevage qui l’entourent pour l’approvisionnement de son marché en bétail, surtout en moutons pendant les périodes de Tabaski.

    « Nous trouvons très pertinents ces échanges portant sur la recherche de solutions pour arriver à l’autosuffisance du marché en moutons face aux contraintes (alimentation du bétail, les maladies animales, l’accès au pâturage) qui limitent la productivité des bêtes », a expliqué Aliou Samba Bâ, un représentant des associations d’éleveurs.

    Il a souligné que l’ »opération Tabaski » représente « une grande occasion » pour « mettre » les animaux sur le marché, « gagner des ressources et participer à la lutte contre la pauvreté ».

    « Nous devons, ensemble, travailler entre chercheurs et éleveurs pour assurer une production maximale de bêtes », a quant à lui indiqué Ismaila Sow, le représentant du président de la Maison des éleveurs de Thiès.

    Il a plaidé pour la formation et le renforcement de capacité des éleveurs en vue d’aller vers leur professionnalisation. Il a aussi appelé à leur permettre de gérer convenablement leur activité. Il estime qu’ »une collaboration entre acteurs » s’impose en vue de favoriser des partenariats et « faciliter » l’obtention de financements pour « assurer la rentabilité du secteur ».

    Selon un document du BAME, le Sénégal compte environ sept millions d’ovins constitués de plusieurs races. « Ces moutons sont utilisés pour les besoins d’activités familiales, de diverses cérémonies, une partie est décimée par des maladies. Ce ne sont pas tous ces moutons qui sont aptes au sacrifice le jour de la Tabaski. C’est pourquoi la demande est forte en période de Tabaski », indique-t-il.

    Pour la célébration de la plus grande fête musulmane, le Sénégal importe 73 pour cent de ses besoins du Mali et 27 pour cent de la Mauritanie.

    SG/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Les forces et faiblesses des groupes de travail pluridisciplinaires révélées par une étude

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Les forces et faiblesses des groupes de travail pluridisciplinaires révélées par une étude

    Dakar, 13 juin (APS) – Les groupes de travail pluridisciplinaires (GTP) regroupant divers secteurs de la vie économique constituent  »un outil d’aide à la décision » mais se trouvent limités dans leur action par des  »lenteurs administratives » et un manque d’informations sur certains acteurs locaux, indique une étude.

    Une étude diagnostique portant sur les GTP a été présentée lundi, à Dakar, en marge d’une réunion élargie à divers secteurs de la vie économique et qui font des contributions décadaires de juin à octobre, dans le cadre du suivi de la campagne agricole au Sénégal.

    À l’occasion de cette réunion élargie, les différentes structures de l’État, relevant notamment des secteurs de l’agriculture et de l’élevage, ont partagé le suivi de leurs activités respectives, de même que le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), le Centre de suivi écologique (CSE) et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Cette étude diagnostique, conduite en collaboration avec le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur PROVALE-CV, vise à faire le diagnostic des groupes de travail pluridisciplinaires (GTP) mis en place dans les départements.

    « Ils ont commencé à fonctionner depuis bientôt une dizaine d’années. C’est pourquoi il était bien de mener un diagnostic sur leur fonctionnement, les contraintes, les pistes de solutions afin d’améliorer leur performance », a expliqué Diabel Ndiaye, coordonnateur national du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) placé sous la tutelle de l’ANACIM.

    Les groupes de travail pluridisciplinaires « livrent des informations durant toutes ces décades, du mois de juin jusqu’en octobre. [Ils] sont des outils d’aide à la décision », a indiqué M. Ndiaye, par ailleurs chef du service climat à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.

    « Cette étude a montré beaucoup de forces, mais aussi des faiblesses. Il y a beaucoup d’engouement sur la production d’informations climatiques. Les gens sont aptes de disposer [des] intrants agro météorologiques au niveau des bulletins, mais également des GTP », a-t-il dit, non sans relever des « limites » au niveau décentralisé.

    Selon Diabel Ndiaye, l’étude a relevé « des lenteurs administratives de paiement » et « un manque d’informations de certains acteurs locaux ». « Elle nous a aussi permis de relever ces problèmes pour qu’à l’avenir, nous puissions mieux intégrer tout le monde, afin que ces GTP fonctionnent mieux », a ajouté Diabel Ndiaye

    Cette réunion élargie était l’occasion pour les structures contributrices de partager les situations sectorielles de cette première décade du mois de juin, lesquelles contributions pouvant aider à la production du bulletin du groupe de travail pluridisciplinaire de divers secteurs.

    Concernant la situation météorologique, les prévisions saisonnières annoncent une installation de la saison des pluies de manière précoce, « surtout sur la partie nord, le centre et l’ouest du pays ». En dehors de ces zones, le cours de la saison des pluies sera normal « sur le reste du territoire » sénégalais.

    L’abreuvement du cheptel se fait principalement au niveau des forages et puits pastoraux, sauf dans le Walo et au niveau du fleuve Sénégal et de ses défluents, souligne la direction l’Élevage, notant que l’état d’embonpoint des animaux « se dégrade de plus en plus ».

    Ainsi, les mouvements commerciaux internes sont marqués par des sorties d’animaux (bovins, ovins, caprins) de la région de Matam (nord) en direction des grands centres urbains comme Dakar, Touba, Saint-Louis et Mbour.

    La Direction de l’Élevage précise que « 15 434 moutons ont quitté la région de Matam pour approvisionner les marchés de l’intérieur du pays depuis le début du mois » de juin.

    Pour la situation zoo-sanitaire du pays, signale la même direction, « quatre-vingt-huit foyers de suspicions de maladies ont été rapportés. Pour la confirmation ou l’infirmation des suspicions, des prélèvements ont été acheminés au Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires (LERV) ».

    Les frontières « sont ouvertes et les inspections vétérinaires en collaboration avec les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre », de manière à « faciliter le circuit et l’entrée du cheptel, en vue d’un approvisionnement correct en moutons pour la Tabaski ».

    Le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), en ce qui le concerne, note que la deuxième décade du mois de juin devrait se caractériser par « des offres faibles dans les marchés ruraux de collecte et des stocks moyens à faibles dans les marchés urbains pour les produits locaux secs. »

    « L’affluence dans les marchés ruraux devrait s’affaiblir avec l’épuisement des stocks des producteurs, l’installation de l’hivernage et les préparatifs de la campagne agricole. Conséquemment, les produits agricoles ruraux, notamment les céréales sèches et les légumineuses vont amorcer leur hausse saisonnière », souligne le Commissariat à la sécurité alimentaire.

    La Direction de l’agriculture annonce le démarrage de la campagne agricole au niveau des commissions de distribution de semences et d’engrais, pour apporter des solutions à la question de l’approvisionnement des sols. « À cette date, tout le planning et les notifications sont déjà disponibles et les fournisseurs sont en train d’être mis en place », note-t-elle.

    Le Centre de suivi écologique (CSE) a fait le suivi de la croissance végétale de la première décade du mois de juin, indiquant que la dernière décade du mois de mai était plus pluvieuse.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE   / Le CNP rencontre les journalistes, cet après-midi

    SENEGAL-ECONOMIE   / Le CNP rencontre les journalistes, cet après-midi

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) va donner une conférence de presse sur les ‘’tensions sociopolitiques’’ et la ‘’hausse généralisée des salaires’’, à 15 heures, à son siège, à Dakar, selon un communiqué de son secrétariat permanent.

    Des dirigeants d’entreprises du secteur bancaire, du pétrole, des télécommunications, de l’économie numérique et de la distribution prendront part à cette rencontre.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / La finance islamique, un levier pour le financement des énergies renouvelables, selon Amadou Ba

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / La finance islamique, un levier pour le financement des énergies renouvelables, selon Amadou Ba

    Dakar, 12 juin (APS) – La finance islamique offre des opportunités de financement pour les énergies renouvelables et les infrastructures énergétiques, a rappelé, lundi, à Dakar, le Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’La finance islamique offre des opportunités de financement pour les projets d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, l’exploration et la production d’énergie, les infrastructures énergétiques. Elle permet aussi de mobiliser des ressources conformes à la charia islamique pour soutenir le développement durable du secteur de l’énergie dans la sous-région’’, a souligné M. Ba.

    Il présidait la cérémonie officielle de la huitième édition du Forum international sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest.

    L’Arabie Saoudite et le Qatar sont représentés à cette rencontre de deux jours.

    ‘’La finance islamique peut être utilisée pour développer des projets d’énergie renouvelable, dont l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie hydroélectrique’’, a souligné le chef du gouvernement.

    La finance islamique est aussi une opportunité pour les ‘’initiatives d’efficacité énergétique’’, selon M. Ba.

    ‘’Les pays d’Afrique de l’Ouest riches en ressources naturelles, tels que le pétrole et le gaz, peuvent bénéficier du financement islamique pour l’exploration et la production d’énergie’’, a ajouté le Premier ministre.

    Les ‘’mudaraba’’ et le ‘’musharaka’’, des produits de finance islamique, peuvent être utilisés pour partager les risques et les bénéfices entre les investisseurs et les compagnies pétrolières, selon le chef du gouvernement.

    Amadou Ba est d’avis que ‘’les financements islamiques constituent une opportunité pour promouvoir un développement économique et social durable, réduire la pauvreté, renforcer la résilience des communautés et garantir la souveraineté alimentaire’’.

    ‘’La finance islamique peut être utilisée pour développer des projets agricoles durables’’, a-t-il souligné, ajoutant qu’il peut s’agir d’irrigation, d’amélioration des infrastructures agricoles, d’élevage et de production de cultures vivrières.

    Le Forum international sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest fait partie du calendrier des conférences officielles du gouvernement du Sénégal.

    Il est organisé par l’Institut africain de la finance islamique et la Banque islamique de développement, sur le thème, cette année, des ‘’opportunités de financement islamique pour le secteur de l’énergie et la souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest’’.

    Selon Mouhamadou Lamine Mbacké, le président-directeur général de l’Institut africain de la finance islamique, le Sénégal ne doit pas ‘’rater’’ le train de la finance islamique.

    ‘’Le Sénégal doit surtout se positionner pour capter les investissements’’ de la finance islamique, qui, selon lui, a l’avantage d’être ‘’socialement responsable et basée sur l’économie réelle’’.

    ABD/AB/OID/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-MINES-GOUVERNANCE / Dakar abrite une conférence sur les Flux financiers illicites et la récupération des avoirs dans l’industrie extractive, mardi

    SENEGAL-AFRIQUE-MINES-GOUVERNANCE / Dakar abrite une conférence sur les Flux financiers illicites et la récupération des avoirs dans l’industrie extractive, mardi

    Dakar, 12 juin (APS) – Dakar abrite, à partir de mardi, une conférence axée sur le thème « S’attaquer aux Flux Financiers Illicites et à la Récupération des Avoirs dans l’Industrie Extractive », annonce un communiqué.

    Cette rencontre est organisée par le Groupe de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur les flux financiers illicites (HLP-UA sur FFI) et le Groupe de travail sur la position commune africaine en matière de récupération d’Actifs (CAPAR). Ce groupe est composé de l’Union africaine, de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDA), du Forum civil, de l’Union panafricaine des avocats (UPA) et de TrustAfrica.

    Elle se tient en marge de la Conférence mondiale de 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui se tient du 13 au 14 juin à Dakar.

    Bien que les pays africains soient majoritaires parmi les cinquante-sept États membres de l’ITIE, c’est la première fois que cette conférence mondiale se tient en Afrique.

    Elle rassemblera des décideurs politiques, des régulateurs, des organisations de la société civile, des acteurs de l’industrie et des médias. Son objectif est de « favoriser le dialogue et la collaboration en promouvant la responsabilité et la gestion transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales »

    Selon le communiqué, la réunion vise à rappeler le rôle de l’ITIE dans la promotion d’une gestion responsable et transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales et à identifier des stratégies efficaces pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays victimes.

    Il sera question pendant ces deux jours d’échanger,  »d’identifier les efforts avec les agences nationales de lutte contre la corruption afin de sensibiliser l’opinion publique, retracer et récupérer les avoirs acquis illicitement en provenance d’Afrique à travers l’évasion fiscale, ainsi que des activités criminelles à l’instar de l’évasion fiscale, du blanchiment d’argent et de la corruption ».

    Les participants discuteront de la CAPAR, de la nécessité d’une transparence et d’une responsabilité plus accrue, de réglementations plus strictes et d’une coopération internationale renforcée dans l’industrie extractive. Ils aussi vont aborder l’impact des flux financiers illicites et de la corruption.

    Les participants à cette rencontre réfléchiront également à la meilleure façon d’impliquer les autorités nationales, le pouvoir judiciaire et les citoyens pour tenir les acteurs complices responsables.

    Le communiqué rappelle que la CAPAR est un instrument de plaidoyer politique  visant à aider les Etats membres de l’Union africaine à retrouver, identifier, rapatrier et gérer efficacement et de manière respectueuse les avoirs, y compris les biens du patrimoine culturel.

    AFD/OID/ASG

  • SENEGAL-PECHERIES  / Visite du ministre de la Pêche au laboratoire de biologie marine de l’IFAN-UCAD, mardi

    SENEGAL-PECHERIES / Visite du ministre de la Pêche au laboratoire de biologie marine de l’IFAN-UCAD, mardi

    Dakar, 12 juin (APS) – Le ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, visitera le laboratoire de biologie marine de l’IFAN Cheikh Anta Diop (UCAD), mardi à 15h, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Cette visite amorcera des échanges sur l’importance de la recherche dans la gestion des pêcheries’’.

    Elle permettra ‘’l’identification de voies de partenariat pour des prises de décision éclairées dans la gestion des ressources halieutiques du Sénégal’’.

    Le communiqué rappelle que l’équipe du laboratoire de biologie marine de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) Cheikh Anta Diop ‘’travaille à fournir les données biologiques nécessaires à la gestion des populations naturelles de poissons, exploitées ou non.

    Ses trois missions sont la recherche, la formation et l’expertise.

    Selon la même source, ‘’la recherche s’effectue autour du montage et de la conduite de projets de recherche communs, avec des thématiques concernant les traits de vie (croissance, reproduction et alimentation), la distribution géographique et la connectivité des populations’’.

    Elle signale que ‘’la formation est assurée par l’encadrement de stagiaires universitaires (masters et doctorats), mais aussi de chercheurs et de techniciens de diverses institutions régionales sur des techniques d’analyses spécifiques’’.

    Quant à l’expertise du laboratoire de biologie marine, elle ‘’se mesure par la fourniture de données biologiques nécessaires à la gestion des populations naturelles de poissons’’.

    Le communiqué rappelle que ‘’ces données seront précieuses pour contribuer à la gestion durable des ressources halieutiques du Sénégal’’.

    Il signale que des chercheurs  de l’IFAN spécialisés en anthropologie et en  sociologie mènent  également des travaux de recherche sur l’utilisation des ressources halieutiques par les populations.

    NAN/OID/ASG