Catégorie : economie

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des mesures de facilitation portuaire pour le transport des productions agricoles de Sédhiou et Ziguinchor

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des mesures de facilitation portuaire pour le transport des productions agricoles de Sédhiou et Ziguinchor

    Dakar, 8 juin (APSA) – Le gouvernement a pris des mesures de facilitation portuaire pour le transport maritime des productions agricoles des régions de Ziguinchor et Sédhiou, dont les noix de cajou, a annoncé jeudi le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    ‘’On a pris des dispositions relatives au transport maritime pour un meilleur transfèrement des productions agricoles des régions de Ziguinchor et de Sédhiou, notamment les noix de cajou. La noix de cajou est très importante sur la balance commerciale sénégalaise avec des devises considérables’’, a-t-il dit.

    Le ministre des Finances et du Budget présidait la 39 ème session du Conseil national du crédit (CNC), en présence de son collègue de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Aly Ngouille Ndiaye.

     »A ce propos, le gouvernement a pris des mesures de facilitation en raison des difficultés enregistrées l’année dernière. On a pris toutes les dispositions pour que cela se passe bien’’, a-t-il insisté.

    FD/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / La situation du système bancaire sénégalais jugée satisfaisante

    SENEGAL-ECONOMIE / La situation du système bancaire sénégalais jugée satisfaisante

    Dakar, 8 juin (APS) – La situation du système bancaire sénégalais est ‘’globalement satisfaisante’’ à fin mars  avec un bénéfice de 25, 2 milliards de francs CFA réalisé en 2022 après une période de ralentissement lié à la pandémie de Covid-19, a appris l’APS de source officielle, jeudi.

    ‘’A fin mars 2023, la situation du système bancaire sénégalais est jugée globalement satisfaisante. Elle se caractérise par une bonne tenue des différents indicateurs, dans un contexte de reprise de l’activité économique, après une période de ralentissement lié à la pandémie de COVID-19’’, indique un document rendu public en marge d’une réunion du Conseil national du crédit (CNC).

    Ce document retrace l’évolution du système bancaire et des institutions de microfinance à fin mars 2023.

    La direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) relève que ‘’selon les données provisoires, les banques sénégalaises ont réalisé, en 2022, un bénéfice net d’impôts de 153,9 milliards contre 128,7 milliards à fin décembre 2021, soit une hausse de 25,2 milliards (+19,6%)’’.

    Le secteur de la microfinance a vu le nombre de ses institutions passer à 296 à fin mars 2023.

    ‘’A fin mars 2023, les dépôts collectés par les SFD ont augmenté de 3,63%, s’établissant à 497 milliards contre 480 milliards en décembre 2022 et 437 milliards en mars 2022. L’encours des crédits distribués aux sociétaires a progressé de 3,42%, se chiffrant à 572 milliards à fin mars 2023 contre 553 milliards à fin décembre 2022’’, révèle document.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a magnifié l’attractivité du secteur bancaire avec de nouvelles arrivées portant à 28, le nombre de banques agréées au Sénégal.

    ‘’A fin mars 2023, les principaux agrégats des banques se sont inscrits en hausse, caractérisés par la progression des encours de crédits de 16,3% à 6.861 milliards FCFA. La qualité du portefeuille s’est améliorée à fin mars 2023, le taux de dégradation net ressortant à 2,8%’’, a-t-il indiqué.

    Mamadou Moustapha Ba a rappelé que le Sénégal maintient sa place de leader au sein de l’UMOA dans l’activité de microfinance. ‘’Il occupe la première place en termes de nombre de bénéficiaires, d’encours de crédits et la deuxième place en termes d’encours de dépôts’’, a-t-il fait valoir.

    FD/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les fonds issus des mines et des hydrocarbures importants pour le développement local (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE / Les fonds issus des mines et des hydrocarbures importants pour le développement local (responsable)

    Matam, 8 juin (APS) – Le coordonnateur du pôle développement au sein de l’ONG 3D, Ibrahima Diop, a rappelé, mercredi, l’importance des huit fonds issus de l’exploitation des ressources minières, pétrolières et gazières, lesquels, dit-il, peuvent participer au développement local.

    ‘’Globalement, nous avons huit fonds dont quatre sur le secteur minier et autant sur les hydrocarbures. Ils permettent de financer le développement local, mais aussi d’appuyer les collectivités et les citoyens à travers des mécanismes leur permettant de s’insérer dans le tissu productif’’, a-t-il dit.

    M. Diop intervenait au cours d’un atelier de partage sur la gouvernance minière avec le nouveau programme USAID Traces, en présence du gouverneur de la région de Matam et des préfets des départements de Kanel et Matam.

    Il a souligné ces fonds vont également permettre aux citoyens d’avoir des revenus pour soutenir le financement au niveau local. ‘’Nous avons le fonds de péréquation, le fonds d’appui au développement local, celui du secteur minier et le fonds de réhabilitation. Sur le secteur des hydrocarbures, il y a le budget général, le fonds de stabilisation, le fonds intergénérationnel et le fonds d’appui au contenu local’’, a rappelé le coordonnateur.

    Selon lui, cette rencontre est une occasion pour les initiateurs de faire une revue de ces différents fonds dans le but ‘’de voir jusqu’à quel niveau ils peuvent impacter durablement les communautés’’.

    Ibrahima Diop estime que les acteurs de la société civile de la région de Matam doivent être sensibilisés sur le contenu local ‘’afin que cette question ne soit pas une action endémique’’.

    ‘’Nous voulons qu’ils soient sensibilisés pour qu’ils puissent prétendre, à travers une organisation et une qualification, bénéficier de toutes les opportunités liées à l’exploitation du pétrole et du gaz’’, a laissé entendre Ibrahima Diop.

    AT/MD/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une convention d’un milliard pour l’emploi des jeunes et des femmes

    SENEGAL-ECONOMIE / Une convention d’un milliard pour l’emploi des jeunes et des femmes

    Dakar, 8 juin (APS) – Une convention de financement d’un montant d’un milliard de CFA a été signée, jeudi, à Dakar, entre le PROMISE et Taysir Finances SA au profit de l’emploi des jeunes et des femmes.

    La convention a été signée par la chargée du programme de développement de la microfinance islamique, Néné Fatoumata Tall, et le directeur général de TAYSIR Finances SA, Mustapha Bati, en présence de son président de conseil d’administration, Papa Adama Cissé, de collaborateurs et d’invités.

    La coordonnatrice de PROMISE, Néné Fatoumata Tall, a magnifié la signature de cette convention, soulignant qu’elle est  »une étape majeure » du programme dans le cadre de son soutien aux institutions financières locales.

    Selon elle, le financement du PROMISE à Taysir Finances SA s’inscrit dans le cadre de la ligne moudharaba, qui est une formule de financement basée sur les principes de partage des bénéfices et des pertes. Cette formule renforce la rigueur et l’équité, valeurs essentielles de la microfinance islamique, signale-t-elle.

    La signature de cette convention avec Taysir Finances est donc ‘’une preuve tangible de l’engagement du PROMISE dans la promotion de la microfinance islamique au Sénégal’’, a-t-elle dit, ajoutant qu’elle est l’illustration la plus parfaite de la confiance mutuelle entre PROMISE et Taysir Finances SA.

    Néné Fatoumata Tall a lancé un appel aux autorités pour la mise en place de procédures plus adaptées entre la demande et l’obtention d’un agrément.

    Elle a également remercié la Banque islamique de développement (BID), un des partenaires financiers du PROMISE qui a permis à son programme ‘’de décrocher un financement de 5,7 milliards de FCFA pour quatre institutions financières, dont PAMECAS et MECZY’’.

    Taysir Finances SA, rappelle-t-elle, est la première institution financière sénégalaise à avoir reçu un agrément pour la microfinance islamique dans l’espace UEMOA.

    De son côté, Papa Adama Cissé, le président du Conseil d’administration (PCA) de Taysir Finances SA, a souhaité que cette convention soit un boulevard pour l’ensemble des autres acteurs qui étaient jusque-là un peu réfractaires ou simplement timides à venir rejoindre l’écosystème islamique en soumettant leurs dossiers d’agrément.

    Il a demandé aux autorités de supervision et de contrôle, notamment à la Direction de la réglementation et de la supervision des Système financiers décentralisés (DRS-SFD), la Banque centrale et le ministère en charge des finances, de permettre, pour cette nouveauté, un accompagnement flexible dans l’octroi des agréments.

    Selon lui, cela va permettre la multiplication des acteurs afin de constituer un écosystème qui permettra de répondre aux besoins de ceux et de celles qui ne croient pas en la finance islamique.

    AN/MD/ASG

  • SENEGAL-EDITION –LITTERATURE / Mahammed Boun Abdallah Dionne publie un essai intitulé « Le lion, le papillon et l’abeille »

    SENEGAL-EDITION –LITTERATURE / Mahammed Boun Abdallah Dionne publie un essai intitulé « Le lion, le papillon et l’abeille »

    Dakar, 8 juin (APS) –Mahammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal de juillet 2014 à mai 2019, a annoncé sur son compte twitter la parution de son prochain livre essai intitulé « Le lion, le papillon et l’abeille », dans lequel se montre soucieux de réaffirmer la souveraineté du continent africain.

    Le livre va paraitre le 6 juillet prochain, a déclaré sur son site internet l’éditeur de l’ouvrage basé à Paris.

    « L’Afrique sera une terre au potentiel et à l’influence géostratégique majeure au XXIe siècle. (…). Plus question désormais de nourrir l’image archaïque de l’homme noir qualifié de +moitié démon et de moitié enfant+ par Ridyard Kipling », indique la quatrième de couverture du livre.

    L’auteur déconstruit les thèses impérialistes qui maintenaient l’Afrique dans l’asservissement et la dépendance aux puissances occidentales.

    Pour Mahammed Boun Abdallah Dionne, « il est aujourd’hui urgent de lui [L’Afrique] redonner la place et la valeur qu’elle mérite fort de ses 1,3 milliard d’habitants et couvrant 20 % des surfaces émergées, ce continent à la croissance exponentielle s’affirme désormais ».

    Cet ouvrage a été édité par la maison « Débats publics » basée à Paris, en France, et créée en 2007 et dont la vocation est de donner la parole aux dirigeants qui, à la lumière de leur expérience et de leurs convictions personnelles, souhaitent livrer leurs réflexions sur des sujets de société contemporains.

    Mahammed Boun Abdallah Dionne, ingénieur de formation, a fait carrière à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest avant de servir dans l’administration sénégalaise.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE-PRIX / Thiès: le sucre fixé à 660 FCFA le kilo et l’huile de palme à 1.115 FCFA le litre

    SENEGAL-COMMERCE-PRIX / Thiès: le sucre fixé à 660 FCFA le kilo et l’huile de palme à 1.115 FCFA le litre

    Thiès, 8 juin (APS) – Le service régional du commerce de Thiès a fixé, jeudi, les nouveaux prix du sucre cristallisé et de l’huile de palme raffinée, arrêtés respectivement à 660 FCFA le kilo et 1.115 FCFA le litre, a constaté l’APS.

    Suite à la fixation par le Conseil national de la consommation des nouveaux prix de l’huile de palme raffinée et du sucre cristallisé, applicables à Dakar, le conseil régional de la consommation de Thiès s’est réuni pour entériner la nouvelle grille de prix, tenant compte du différentiel de transport et de la manutention, au besoin.

    ‘’Pour l’huile de palme raffinée, concernant le stade gros, nous sommes à 20.850 FCFA, pour le stade demi-gros, à 21.500 FCFA, pour le détail, 1.115 FCFA’’, a dit Khadim Ndiaye, nouveau chef du service régional du commerce de Thiès, à l’issue d’une réunion du conseil régional de la consommation, regroupant des opérateurs économiques et des représentants d’organisations consuméristes et des forces de sécurité, ainsi que de l’administration territoriale.

    ‘’ Vous conviendrez avec moi qu’à ce niveau, nous avons enregistré une baisse de prix à chaque stade de commerce’’, a-t-il fait remarquer.

    ‘’Pour ce qui concerne le sucre cristallisé, pour le stade gros, nous sommes à 31.300 FCFA, le stade demi-gros à 31.600 et le stade de détail  à 660 FCFA’’, a-t-il poursuivi, notant une ‘’légère hausse’’.

    Selon le commissaire aux enquêtes économiques, des ‘’facteurs exogènes’’, liés notamment au caractère ‘’fluctuant’’ du marché, peuvent expliquer que les prix en vigueur ne soient plus applicables.

    En plus de l’évolution des marchés, les services du commerce tiennent compte aussi bien de l’ ‘’intérêt’’ des consommateurs que des opérateurs économiques, a-t-il fait valoir.

    Khadim Ndiaye a  assuré que ‘’pour le moment’’, aucune pénurie n’a été notée, mais juste une ‘’tension éphémère, de temps en temps’’.

    ‘’Il n’y a pas de difficulté majeure par rapport à la disponibilité du sucre’’, a-t-il rassuré, ajoutant que le marché est ‘’très bien approvisionné’’ en huile de palme raffinée, dont les prix appliqués sur le marché sont en deçà des prix fixés par le conseil régional de la consommation.

    ‘’C’est de la disponibilité des produits que dépend le niveau des prix’’, a-t-il rappelé, ajoutant que la ‘’première mission’’ du service qu’il dirige est de faire en sorte que le produit soit disponible sur le marché.

    Il pratique une régulation par les prix et par les stocks.

    L’adjointe du gouverneur chargée des affaires administratives Téning Faye Bâ, qui présidait la rencontre, a souligné que les nouveaux prix sont d’application immédiate, rappelant que les contrevenant à cette mesure qui ne vise que ces deux produits de grande consommation, s’exposent à des sanctions.

    ADI/MTN/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / La loi agrosylvopastorale modifiée pour contrôler la transhumance transfrontalière des animaux 

    SENEGAL-ELEVAGE / La loi agrosylvopastorale modifiée pour contrôler la transhumance transfrontalière des animaux 

    Dakar, 8 juin (APS) – Les députés ont adopté à l’unanimité un projet de loi modifiant une loi d’orientation agrosylvopastorale du 4 juin 2004, dans le but de ‘’mieux organiser la divagation ou le trajet des animaux’’, et de ‘’contrôler la transhumance transfrontalière des animaux’’, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    ‘’Il s’agit de la modification de l’article 45’’ de la loi de 2004, ‘’pour permettre le passage de la loi sur le Code pastoral’’, a expliqué le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    ‘’Cette nouvelle loi d’orientation va permettre de mieux organiser la divagation ou le trajet des animaux et, surtout, de contrôler la transhumance transfrontalière des animaux’’, a précisé M. Ndiaye.

    Le nouveau texte adopté par les députés supprime les dispositions de l’article 45 de la loi de 2004.

    ‘’Le pastoralisme fera l’objet d’une disposition spécifique, dans une loi portant Code pastoral’’, affirme, en lisant la modification apportée, le député Moussa Diakhaté, rapporteur de la commission parlementaire chargée de la question.

    La modification est mise à profit pour ‘’repenser’’ le lien entre l’agriculture et l’élevage.

    ‘’Les gens avaient pensé l’organiser au plan juridique pour amoindrir les conflits entre éleveurs et agriculteurs, à défaut de les résoudre’’, a rappelé M. Diakhaté.

    La modification permettra d’avoir ‘’des bases juridiques pour apprécier, sanctionner ou corriger tout ce qui se fait dans ce domaine’’, a dit Aly Ngouille Ndiaye, ajoutant que ‘’des modifications pourraient être faites plus tard, après une évaluation’’ de la nouvelle loi.

    ‘’Le pastoralisme a toujours été au cœur des préoccupations des pouvoirs publics sénégalais en raison de son impact et de ses enjeux socioéconomiques et environnementaux’’, a-t-il souligné.

    Selon Aly Ngouille Ndiaye, par l’article 44 de la loi de 2004 portant loi d’orientation agrosylvopastorale, le législateur reconnaissait déjà le pastoralisme comme ‘’un mode de mise en valeur de l’espace rural et des ressources naturelles’’.

    L’article 45 de la loi de 2004 portant loi d’orientation agrosylvopastorale précise que ‘’le pastoralisme fera l’objet de dispositions spécifiques dans une loi portant réforme foncière’’, rappelle le ministre.

    Une ‘’actualisation du décret […] du 10 mars 1980 sur le parcours du bétail’’ est prévue, selon lui.

    ‘’Nous devons travailler pour éviter les problèmes entre éleveurs et agriculteurs en traçant des voies respectées par tous et en développant la culture fourragère. Si on le fait, ça devrait permettre d’atténuer les conflits, à défaut de les enrayer carrément’’, espère Aly Ngouille Ndiaye.

    CS/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / La production de pétrole et de gaz va fortement impacter le budget 2024 (ministre)

    SENEGAL-ECONOMIE / La production de pétrole et de gaz va fortement impacter le budget 2024 (ministre)

    Dakar, 8 juin (APS) – La production du pétrole et du gaz découverts au Sénégal va fortement impacter le budget de 2024 avec plus de 51 milliards de francs CFA de recettes prévues, a déclaré, jeudi, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, invitant les banques à intégrer cette nouvelle donne dans leurs activités de financement.

    ‘’On est dans l’ère de la production du pétrole et du gaz, ce qui a fortement impacté le budget de cette année avec plus de 51 milliards de recettes attendues’’, a-t-il dit en présidant la 39ème session du Conseil national de crédit (CNC).

    Selon lui, le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP 2024-2026), adopté mercredi en Conseil des ministres, devrait être présenté à l’Assemblée nationale avant le 30 juin en vue du débat d’orientation.

    ‘’Les banques vont devoir intégrer dans leurs activités le financement du pétrole et du gaz qui auront des retombées financières significatives sur l’économie du pays’’, a avancé le ministre des Finances, exhortant les institutions financières, les démembrements des banques, à en faire de même.

    FD/MD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : de la drogue et des produits contrefaits incinérés par la douane

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : de la drogue et des produits contrefaits incinérés par la douane

    Kaffrine, 8 juin (APS) – La subdivision des régionale des douanes de Kaffrine (centre) a incinéré, jeudi, de la drogue et des médicaments contrefaits d’une valeur totale de plus d’un milliard deux cent quatre-vingt millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    ‘’Cette saisie a été effectuée entre mars 2021 et mai 2023 par la subdivision des douanes. Vous savez, la région de Kaffrine est sur le corridor du  Mali et ce trafic affecte notre santé et notre économie’’, a affirmé Saliou Diouf, le directeur régional des douanes de la zone centre, en marge de la cérémonie d’incinération des saisies.

    L’adjointe au gouverneur de la région de Kaffrine, Tiguida Wagué, a invité les populations à davantage de collaboration avec les forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à faire preuve de plus vigilance.

    Les quantités de drogue et de médicaments prohibés comprennent 3, 402 tonnes de chanvre indien, ainsi que 3, 11 tonnes de médicaments contrefaits. Les produits saisis représentent une contrevaleur d’un milliard deux cent quatre-vingt millions quatre cent soixante-sept mille trente francs CFA, a précisé Saliou Diouf.

    ‘’Ces résultats ont été obtenus grâce au dévouement et à la perspicacité des agents de la subdivision de Kaffrine, mais aussi à l’appui constant des autorités douanières’’, a- t-il ajouté.

    La cérémonie d’incinération s’est tenue en présence de l’adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives, Tiguida Wagué, de Saliou Diouf, directeur régional des douanes de la zone centre, de Makhmout Fall, directeur de la subdivision régionale des douanes de Kaffrine  et de la présidente du tribunal d’instance de Kaffrine, Fatou Ngom, ainsi que de divers acteurs de la santé.

    CTS/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES  / Matam : rythme satisfaisant à l’hôpital régional, lenteurs à l’aéroport de Ourossogui (gouverneur)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Matam : rythme satisfaisant à l’hôpital régional, lenteurs à l’aéroport de Ourossogui (gouverneur)

    Ourossogui, 8 juin (APS) – Le gouverneur de la région de Matam a visité les chantiers de l’hôpital régional et de l’aéroport de Ouroussogui dont les travaux avancent à des rythmes différents, a constaté l’APS.

    Si le taux d’exécution de l’hôpital régional s’élève à 20%, le rythme pour les travaux de l’aéroport  »n’est pas très satisfaisant », a relevé le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt.

     »C’est un sentiment de satisfaction qui se dégage après les explications des responsables, avec 500 ouvriers qui travaillent sur le site actuellement pour un taux d’exécution de 20% », s’est-il réjoui au sujet du chantier de l’hôpital régional de Matam.

    Il déclare qu’ »au rythme actuel d’avancement des travaux, on a bon espoir que d’ici le mois de mars 2024, il sera possible de procéder à la réception définitive de l’ouvrage ».

    Il assure qu’il n’y a pas de problème sur le chantier du futur hôpital régional de Matam, mais plutôt sur celui de l’aéroport de Ourossogui, où il ya  »un rythme d’avancement pas satisfaisant ».

     »Jusqu’à présent, on peine à apporter les diligences nécessaires relatives à l’exécution de ce chantier  », a déploré le gouverneur.

    AT/ADL/ASG