Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE-VIOLENCE-REPORTAGE / Guédiawaye, Keur Massar et Pikine : services administratifs, banques, mairies et stations-service en ruine après les émeutes

    SENEGAL-ECONOMIE-VIOLENCE-REPORTAGE / Guédiawaye, Keur Massar et Pikine : services administratifs, banques, mairies et stations-service en ruine après les émeutes

    Par Souleymane Gano

    Pikine, 7 juin (APS) – Pillages de commerces et de services publics, saccages de banques, sabotages d’infrastructures de télécommunication, incendies d’infrastructures de transport en chantier, vols, agression avec arme à feu… Les départements de Guédiawaye, Keur Massar et Pikine, les communes de Grand-Yoff et des Parcelles Assainies ont vécu l’horreur entre jeudi 1er et samedi 3 juin.

    Les habitants de ces collectivités territoriales garderont longtemps des souvenirs amers des scènes de violences, que certains d’entre eux racontent la peur au ventre. La violence n’a jamais atteint une telle ampleur, de mémoire de nombreux habitants de ces villes.

    Incendier commerces, banques, services administratifs et infrastructures routières était le principal recours des émeutiers déchaînés après la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    M. Sonko était jugé pour des faits présumés de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté de Dakar. La chambre criminelle du tribunal de Dakar a disqualifié les crimes de viol et de menaces de mort en ‘’corruption de la jeunesse’’, deux ans après l’éclatement de cette affaire judiciaire qui a tenu en haleine le Sénégal entier et a engendré la mort d’une quinzaine de personnes en février-mars 2021.

    Trois des 16 morts dénombrés dans le pays à la fin de la dernière vague de violence – selon un bilan officiel – ont été recensés dans le département de Pikine, selon diverses sources contactées par l’APS.

    Ce département, ainsi que ses voisins de Guédiawaye et de Keur Massar, de même que les communes de Grand-Yoff et des Parcelles Assainies, font partie, avec la ville de Ziguinchor, des parties les plus affectées du pays.

    A la suite des scènes de pillage, des bataillons de policiers, de gendarmes et de militaires ont été déployés dans les principaux endroits publics (rues, routes, services administratifs, etc.).

    Les activités économiques et la circulation routière reprennent timidement depuis dimanche, malgré la fermeture de ce qu’il reste des banques, des mairies ou des commerces vandalisés.

    Des commerçants et des conducteurs de motos-taxis tentent de reprendre leurs activités. La violence inouïe des derniers jours est sur toutes les lèvres.

    Dans le département de Pikine, les émeutiers ont réduit en cendres ou en ruines les services du Trésor public et des douanes, deux mairies, des banques, des magasins de l’enseigne française Auchan, les bureaux de la Loterie nationale sénégalaise, de nombreuses stations-service et des dizaines de voitures appartenant à l’Etat ou à des particuliers.

    Des pillages d’édifices publics et privés ont eu lieu à Keur Massar comme à Guédiawaye, aux Parcelles Assainies et à Grand-Yoff, deux communes d’arrondissement faisant partie de la banlieue et du département de Dakar.

    A Rufisque, l’autre département de la région de Dakar, la gare du TER – le train express régional transportant chaque jour des milliers de passagers entre Diamniadio et le centre-ville de Dakar – porte les traces des saccages. Devant la furie des émeutiers, le TER a suspendu ses rotations pendant quelques jours.

    ‘’Trois jeunes ont perdu la vie à Pikine-Guinaw Rails lors de ces manifestations. Il y a eu des blessés et d’importants dégâts matériels’’, raconte Nouha Badji, le directeur de la radio Rail-Bi FM implantée à Pikine.

    ‘’La violence était là ! Certains, au milieu de la foule, exprimaient leur colère sur la situation politique et économique du pays. D’autres les ont infiltrés pour se livrer à des actes de vandalisme en détruisant tout sur leur passage’’, témoigne le journaliste.

    Les familles des jeunes tués au cours des manifestations observent le deuil.

    Ismaïla, 21 ans, l’une des victimes, a été la cible d’un tir ‘’à bout portant’’, vendredi soir, selon les témoignages recueillis dans son quartier.

    ‘’Notre jeune frère était avec des amis, devant notre domicile. Une voiture s’arrête subitement devant eux, et l’un des passagers tire à bout portant sur Ismaïla, qui meurt sur-le-champ’’, a expliqué à l’APS un proche de la victime.

    A Pikine, la gravité des pillages des banques se mesure sur le trajet compris entre le Technopole et le marché Zinc, où se trouvaient au moins cinq établissements bancaires. Après les pillages, les transactions bancaires sont interrompues. ‘’Nous vivons maintenant les conséquences de ces manifestations. Dans le département, aucune banque ne fonctionne depuis jeudi. Personne n’arrive à faire une opération financière’’, raconte le directeur de Rail-Bi FM.

    ‘’Les populations vont souffrir de la destruction de deux mairies. Aucune des pièces d’état civil délivrées par les mairies ne peut l’être maintenant à cause des saccages’’, s’inquiète Nouha Badji.

    Abdou Aziz Fall, un agent de sécurité d’une banque située dans la commune d’arrondissement de Pikine-Ouest, éprouve de la peine à raconter les scènes de violence dont il a été témoin. ‘’C’est très, très dur, ce que nous avons vécu durant ces trois jours. Toutes mes pensées vont aux morts, à ceux qui ont perdu leurs biens et aux blessés’’, dit-il, tout amer, priant le ciel que ‘’de pareilles atrocités ne se répètent plus’’.

    Les mairies des communes de Pikine-Est et de Pikine-Nord sont en ruine. ‘’Tout est fermé à la mairie, plus rien ne fonctionne’’, confirme Ibrahima Khalil Mandiang, le chef de cabinet du maire de Pikine-Nord, précisant que le saccage a commencé par le service chargé de l’état civil. Les pillards ont mis le feu au bâtiment de la mairie, certains d’entre eux sont partis avec tout ce qu’ils étaient en mesure d’emmener, ajoute le chef de cabinet du maire dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    ‘’On a tout détruit, le mal est énorme. Tout a été cassé, nous avons beaucoup perdu’’, s’émeut une vendeuse de café et de thé établie devant la bibliothèque municipale de Pikine en ruine. ‘’Je ne pense pas que ces manifestants soient vraiment des Pikinois, vu la violence de leur attaque sur les édifices publics et privés.’’

    ‘’Il y a eu trop de pillages. On a tout détruit, pillé et incendié’’, fait remarquer Djibril Déthié Mbaye en parlant du magasin Auchan de Pikine Icotaf, près duquel il tient un commerce. Les murs noircis par le feu laissent deviner l’importance des dégâts.

    Aux Parcelles Assainies, le désastre se voit sur le chantier du BRT, un moyen de transport de masse en construction depuis deux ans, sur le siège de la Société nationale de télécommunication, les agences locales de plusieurs banques et les stations-service. Les policiers sont encore en faction devant ces nombreux services saccagés.

    ‘’Après le premier jour de violence, nous croyions avoir échappé aux malfaiteurs, d’autant plus que nous habitons près du commissariat de police des Parcelles Assainies. Mais c’était compter sans la furie des émeutiers’’, se désole Ibrahima Guèye, un livreur de denrées alimentaires. Il s’est fait voler sa moto après avoir pris le soin de se garer tout près d’une station-service où se trouvaient des vigiles.

    Pape Birane Guèye, un habitant des Parcelles Assainies, prêche le retour au calme après avoir observé les dégâts. ‘’Il faut arrêter ces vagues de violence. Rien n’explique une telle furie. Cette foule était incontrôlable. Après les scènes de violence, je suis sorti de chez moi pour voir l’étendue du désastre’’, témoigne-t-il.

    SG/ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : le PROVALE-CV a atteint un taux d’exécution de ‘’plus de 70%’’ (responsable)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : le PROVALE-CV a atteint un taux d’exécution de ‘’plus de 70%’’ (responsable)

    Kaolack, 7 juin (APS) – Le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-CV) a atteint un taux de ‘’plus de 70 pour cent’’ en termes de réalisation de ses activités dans la région de Kaolack (centre), a affirmé son chef d’antenne régionale, Mamadou Camara.

     ‘’Pour le programme de cette année, on est à plus de 50% de taux de réalisation. Et de façon globale, par rapport au déroulement du projet qui est à sa quatrième année, pour la région de Kaolack, on est à plus de 70% en termes de niveau de réalisation’’, a-t-il révélé. 

    Il intervenait lors de la réunion mercredi du Comité régional de concertation et de suivi (CRCS) du PROVALE-CV. Cette réunion a pour objectif de faire l’évaluation de la situation d’exécution des activités du premier semestre de 2023 et présenter la programmation du prochain semestre. Elle s’est déroulée sous la présidence de l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf.

     ‘’Globalement, en termes de petits périmètres maraîchers (PPM), les huit qui étaient prévus sont réalisés et sont actuellement en valorisation. Les études des vallées ont déjà été faites et le dossier de marché est au niveau du bailleur, la Banque africaine de développement (BAD), pour son approbation’’, a souligné M. Camara.

     Pour les fermes polycoles, le PROVALE-CV a travaillé sur trois listes dont une première de dix périmètres pour lesquels les murs de clôture, les mini-forages et la solarisation ont été réalisés à ‘’100%’’, a informé Mamadou Camara. Pour la deuxième liste, les clôtures ont été réalisées sur les vingt sites pour lesquels la solarisation et les forages avancent, a-t-il signalé.

    Il a indiqué que les clôtures des autres fermes polycoles sont ‘’globalement’’ réalisées sur les 44 sites où la solarisation et les mini forages sont en cours de réalisation.

     

     

    ‘’Pour ce qui est de la gestion des ressources naturelles, le PROVALE-CV est en collaboration avec les services des eaux et forêts. L’année dernière, toutes les activités ont été réalisées, et cette année, elles sont entamées avec la mise en place des fonds’’, a assuré M. Camara.

    Des avancées sont également notées pour les travaux d’infrastructures pastorales, avec par exemple un taux de réalisation de 45% du marché de bétail, a soutenu le chef de l’antenne régionale du PROVALE-CV. Il a également relevé que les travaux des deux parcs de vaccination sont ‘’très avancés’’.

    Au sujet de la composante B qui concerne le développement des chaînes de valeur, les travaux sont ‘’globalement très avancés’’ sur les sept sites retenus pour la valorisation des fermes aquacoles.

     ‘’Par rapport à la ligne de crédit, on a eu à recevoir beaucoup de demandes et une très bonne partie a déjà bénéficié de financements. Les remboursements ont même démarré. C’est dire que le projet se déroule avec satisfaction dans la région de Kaolack, particulièrement au niveau des communes d’intervention’’, s’est-il réjoui.

    Il a expliqué que ces résultats sont obtenus grâce à la synergie, la collaboration, l’appui et l’accompagnement des autorités administratives de la Direction régionale du développement rural (DRDR), des eaux et forêts, de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) et des services de l’élevage. 

    Malgré ces résultats jugés ‘’satisfaisants’’, des difficultés ont été notées dans la mise en œuvre des différents programmes, liées notamment au retard de l’exécution de certains travaux, la salinité dans une partie des départements de Kaolack et Guinguinéo, entre autres.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Bambey: 17 agriculteurs formés à l’agriculture biologique

    SENEGAL-AGRICULTURE / Bambey: 17 agriculteurs formés à l’agriculture biologique

    Bambey, 7 juin (APS) – Au total, dix-sept agriculteurs en provenance des régions de Diourbel, Fatick et Thiès ont été formés, mardi, à l’agriculture biologique, dans le cadre du Programme d’Appui au Programme National d’Investissement Agricole (PAPSEN), a constaté l’APS.

     »Cette formation qui porte essentiellement sur les techniques de compostage ainsi que les bonnes agricoles agricoles en maraîchage et arboriculture fruitière a pour finalité de booster la production, et par ricochet, limiter les dégâts du changement climatique », a expliqué le coordonnateur régional du PAPSEN dans la zone centre, Kalidou Kane.

    Selon lui, le PAPSEN a permis, depuis 2014, la réalisation de trois fermes pilotes et quinze périmètres irrigués dans les régions de Thiès, Diourbel et Fatick, ainsi que cinquante-cinq autres, en cours d’aménagement.

    Ce programme financé par la coopération italienne vise à éliminer l’extrême pauvreté par la diversification de la production agricole et la maîtrise de l’eau, a t-il rappelé.

    MS/MK/OID

  • SENEGAL-URBANISME / Construction de nouvelles villes : Abdoulaye Baldé présente l’expérience sénégalaise à Abidjan (communiqué)

    SENEGAL-URBANISME / Construction de nouvelles villes : Abdoulaye Baldé présente l’expérience sénégalaise à Abidjan (communiqué)

    Dakar, 6 juin (APS) – Le directeur général de l’APIX, l’agence chargée des grands travaux et des investissements de l’Etat du Sénégal, Abdoulaye Baldé, a partagé l’expérience sénégalaise en matière de construction de nouvelles villes avec les participants de la neuvième édition de l’Africa CEO Forum d’Abidjan, a appris l’APS de bonne source.

    M. Baldé prend part à cette rencontre de quatre jours, considérée comme un ‘’grand rendez-vous du secteur privé africain’’.

    Ouvert lundi en présence du président ivoirien, Alassane Ouattara, le forum se poursuivra jusqu’à jeudi.

    Selon un communiqué de l’APIX, ‘’démographie et développement : les villes nouvelles sont-elles adaptées ?’’ est le thème d’un panel à l’animation duquel le directeur général de l’APIX a pris part.

    M. Baldé a cité l’exemple de Diamniadio (ouest), où l’Etat du Sénégal est en train de construire ‘’un nouveau pôle urbain’’.

    ‘’Le concept de ville nouvelle appelle également à une distribution optimale des espaces de vie et de travail, avec la mise en œuvre de zones industrielles ou de zones économiques spéciales’’, rapporte le communiqué, le citant.

    ‘’Le directeur général de l’APIX a décliné les ambitions de la ville de Diamniadio et ses extensions jusqu’à Diass (ouest)’’, affirme la même source, ajoutant que ‘’cette nouvelle ville en plein essor abrite des [infrastructures] administratives’’, dont le CICAD, le centre international de conférences Abdou-Diouf et le centre des expositions.

    S’y ajoutent des ouvrages autoroutiers et ferroviaires, ainsi que des infrastructures hospitalières et sportives.

    Le directeur général de l’APIX a parlé aussi du Forum Invest in Sénégal, qui aura lieu du 6 au 8 juillet à Dakar.

    Selon le communiqué, il a rassuré les hommes d’affaires venus participer à l’Africa CEO Forum, concernant ‘’la capacité du Sénégal de surmonter les obstacles, vu le contexte de crise que vit le [pays]’’.

    Abdoulaye Baldé a évoqué avec les participants les réformes sénégalaises en matière d’environnement des affaires en leur parlant de ce que font les autorités au Sénégal ‘’pour attirer plus d’investissements privés nationaux et étrangers’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Kaolack : de nouveaux prix fixés pour l’huile raffinée et le sucre cristallisé

    SENEGAL-CONSOMMATION / Kaolack : de nouveaux prix fixés pour l’huile raffinée et le sucre cristallisé

    Kaolack, 6 juin (APS) – Le conseil régional de la consommation (CRC) de Kaolack (centre) a fixé de nouveaux prix pour certaines denrées alimentaires, dont l’huile raffinée et le sucre cristallisé, lequel est vendu maintenant à 31.700 francs CFA par sac de 50 kilos dans les départements de Guinguinéo et Kaolack, et à 31.800 francs CFA dans celui de Nioro du Rip.

    Au détail, le sucre est vendu désormais à 675 francs CFA le kilo, dans la région de Kaolack, a indiqué le commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce, Adama Mouhamed Mbaye, lors d’une réunion du CRC.

    Le bidon d’huile raffinée de 20 litres coûte désormais 21.200 francs CFA dans la région, le litre étant vendu à 1.150 francs CFA, soit une baisse de 100 francs CFA, selon M. Mbaye.

    Les nouveaux tarifs ont été fixés à la suite d’une concertation avec les commerçants et les autres membres du CRC, avec une prise en compte des frais de transport des marchandises, a-t-il précisé.

    Selon Adama Mouhamed Mbaye, le service régional du commerce de Kaolack va veiller au ‘’strict respect’’ des tarifs en misant sur la sensibilisation et l’information des commerçants et des consommateurs.

    ‘’La réglementation économique est très claire. Si un prix plafond est fixé, toute personne qui le dépasse viole le règlement. Dans ce cas, les sanctions prévues seront appliquées dans toute leur rigueur’’, a-t-il averti.

    ‘’Des missions de contrôle seront effectuées par des agents du service régional du commerce dans les trois départements de la région. Ces agents sont chargés de vérifier les prix’’ auxquels les commerçants vendent l’huile et le sucre, a assuré El Hadji Malick Sémou Diouf, l’adjoint du gouverneur de Kaolack chargé des affaires administratives de la région.

    ADE/ESF/MTN

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / La connexion Internet par données mobiles rétablie, selon le ministère de tutelle

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / La connexion Internet par données mobiles rétablie, selon le ministère de tutelle

    Dakar, 6 juin (APS) – La connexion Internet par données mobiles est rétablie sans distinction de plages horaires, a déclaré mardi le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Dans un communiqué, le ministère précise que ‘’les opérateurs de téléphonie ont été requis aux fins de mettre en œuvre la mesure’’.

    L’Etat avait entrepris une suspension de la connexion Internet par données mobiles, pendant plusieurs heures de la journée depuis dimanche, en raison de la diffusion de ‘’messages haineux et subversifs’’ par certains usagers.

    Il avait pris cette mesure deux jours après l’éclatement des émeutes à l’origine de la mort de 16 personnes, de plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels.

    Dans un communiqué, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé dimanche une suspension temporaire de la connexion Internet ‘’dans certaines localités du pays et sur certaines plages horaires’’.

    De violentes manifestations ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor (sud), à la suite de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Le tribunal a disqualifié en corruption de la jeunesse les faits de viol et de menaces de mort pour lesquels il était poursuivi.

    La peine de prison est susceptible d’empêcher M. Sonko de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats, se basant sur le Code électoral du pays.

    AN/MTN/ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-COLLECTIVITES  / La cellule régionale de gouvernance de Fatick installée

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-COLLECTIVITES / La cellule régionale de gouvernance de Fatick installée

    Fatick, 6 juin (APS) – La direction de la promotion de la bonne gouvernance du ministère de la Justice et la gouvernance de Fatick (centre) ont installé une cellule régionale chargée de la gouvernance dans cette région, pour permettre aux populations de contribuer aux politiques publiques, a constaté l’APS, mardi.

    Les cellules régionales de gouvernance (CRG) ont été créées par un arrêté ministériel du 12 juillet 2013 pour servir de relais aux initiatives de promotion de la bonne gouvernance et offrir aux citoyens un cadre d’expression sur les politiques publiques.

    ‘’Il faut redynamiser les cellules régionales pour permettre aux populations de s’exprimer sur les politiques publiques et de participer à leur évaluation’’, a dit Abdou Diop, le gouverneur adjoint chargé des Affaires administratives de la région de Fatick.

    La cellule régionale de la gouvernance est très représentative de l’ensemble des couches de la région, a-t-il assuré, affirmant que l’Agence régionale de développement, les services régionaux et les jeunes en sont membres en même temps que d’autres entités.

    Les premières CRG n’ont pas fonctionné depuis leur installation, a-t-il déclaré, rappelant qu’elles avaient été installées en 2013 dans les régions de Kaolack (centre), Kolda (sud), Tambacounda (est), Thiès (ouest) et Ziguinchor (sud).

    C’est pourquoi l’Etat a prévu de les relancer et de créer des CRG dans les régions qui n’en avaient pas.

    Les questions budgétaires et l’approche décentralisée des politiques publiques seront prises en compte par les cellules régionales de gouvernance, selon Abdou Diop.

    Le directeur de la promotion de la bonne gouvernance, Arona Sarr, a évoqué la nécessité de former les membres des CRG à l’analyse des questions budgétaires des politiques publiques.

    Des rapports périodiques doivent être publiés et un rapport final à la fin de chaque année, selon M. Sarr.

    SDI/MD/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Kaffrine : plaidoyer pour le bitumage de la route Dianké Souf-Ndioum Nguenth

    SENEGAL-TRANSPORTS / Kaffrine : plaidoyer pour le bitumage de la route Dianké Souf-Ndioum Nguenth

    Kaffrine, 6 mai (APS) – Le président de la gare routière de Dianké Souf, Fodé Ndao, a réclamé, mardi, à Kaffrine (centre), le bitumage de la route reliant cette commune du département de Malem Hodar à Ndioum Ngeunth.

    ‘’Nous réclamons le goudronnage de la route entre Dianké Souf [et] Ndioum Nguenth, car nous souffrons énormément’’ de son état, a-t-il dit à la presse à la presse.

    A cause de l’état de cette route reliant les communes de Ndioum Nguenth, Kahi, Malem  Hodar, Darou Miname et Dianké Souf, souligne-t-il, les automobilistes vivent le calvaire.

    C’est une route en latérite depuis plus de trente ans, selon Fodé Ndao.

    Emprunter cette route de 55 kilomètres est un ‘’véritable parcours du combattant’’, a-t-il ajouté, déplorant ses nids-de-poule à l’origine de nombreux accidents et de pannes.

    ‘’Cette route est devenue accidentogène. Deux personnes ont perdu la vie à cause de [son] état désastreux. Même les ambulances peinent à évacuer les malades. Nous sommes fatigués et inquiets, d’autant plus que c’est bientôt l’hivernage. Nous voulons que cette route soit reconstruite’’, a insisté M. Ndao.

    CTS/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-INSTITUTIONS  / Le journaliste Seydina Alioune Djigo, nouveau responsable de la communication du bureau de la Banque mondiale à Dakar

    SENEGAL-ECONOMIE-INSTITUTIONS / Le journaliste Seydina Alioune Djigo, nouveau responsable de la communication du bureau de la Banque mondiale à Dakar

    Dakar, 6 juin (APS) – Le journaliste sénégalais Seydina Alioune Djigo dirige désormais le service de la communication du bureau de la Banque mondiale au Sénégal, a-t-on appris lundi de Mademba Ndiaye, son confrère et prédécesseur aux mêmes fonctions.

    « J’ai le plaisir de vous annoncer que Seydina Alioune Djigo est le nouveau chargé de la communication du bureau de la Banque mondiale au Sénégal », écrit Ndiaye dans une plateforme électronique réunissant des journalistes.

    « Je vous prie de lui apporter tout le soutien dont j’ai bénéficié auprès de vous », ajoute-t-il, rappelant que son successeur a travaillé pendant « plus de quatorze ans » dans le domaine de la communication, pour plusieurs organisations basées en Afrique de l’Ouest.

    Djigo a surtout servi le secteur des médias, avec une expérience de neuf ans au service de la RTS, le service de l’audiovisuel public sénégalais, et de cinq ans à la BBC.

    Seydina Alioune Djigo a précédemment occupé le poste de rédacteur en chef au desk Afrique francophone de la BBC avant de rejoindre la Banque mondiale, lundi 5 juin 2023, affirme Mademba Ndiaye.

    Ancien journaliste sportif de la RTS et reporter chargé des questions de santé à BBC Afrique, il est diplômé de SupDeco,  un institut privé d’enseignement supérieur basé à Dakar.

    ESF/MTN/AKS