Catégorie : economie

  • SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / L’agriculture a les potentialités pour être « rentable » et « attrayante », selon un expert

    SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / L’agriculture a les potentialités pour être « rentable » et « attrayante », selon un expert

    Kaolack, 31 mai (APS) – L’agriculture sénégalaise a les potentialités lui permettant d’être « rentable » et « attrayante », a affirmé, mercredi, à Kaolack (centre), Fabio Ricci, expert en développement de services aux filières agroalimentaires du Team Europe initiative agropole centre (TEIAC).

    ‘’Les crises actuelles dans le monde, surtout la crise russo-ukrainienne, rendent les choses plus compliquées, mais le Sénégal dispose de potentialités agricoles, des opportunités à saisir pour que l’agriculture sénégalaise soit rentable et attrayante’’, a-t-il notamment dit.

    Il a souligné que c’est fort de ce constat que l’Union européenne (UE), à travers son partenaire d’exécution, l’Agence belge de développement (ENABEL), a voulu accompagner la République du Sénégal dans le cadre du ‘’programme phare’’ du Plan Sénégal émergent (PSE) que constituent les agropoles.

    ‘’Pour nous, l’agriculture sénégalaise a les potentialités d’être le moteur de développement et de donner des rendements et des bénéfices aux producteurs agricoles, mais seulement si on arrive à avoir une agriculture productive et professionnalisée’’, a-t-il insisté.

    Il s’exprimait au cours d’un atelier de restitution et de validation du portefeuille de projets de services agricoles des organisations professionnelles agricoles cibles du projet ‘’Gunge Mbay’’ (Accompagner l’agriculture, en wolof).

    Cet atelier est organisé à l’initiative du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) logé au ministère sénégalais de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    Ce projet est déroulé au niveau des départements de Foundiougne (Fatick), Koungheul (Kaffrine) et Nioro du Rip (Kaolack), dans le cadre du projet ‘’Gunge Mbay’’ du Team Europe initiative agropole centre).

    ‘’Nous voulons accompagner toute la phase, en amont, du programme des agropoles, notamment dans le renforcement de la production à travers un appui fort aux organisations de producteurs’’, a indiqué Fabio Ricci. Il a ajouté que l’UE veut accompagner également la rationalisation des services agricoles en appui aux producteurs par le biais du FNDASP.

    Estimant que les producteurs agricoles doivent recevoir du FNDASP des appuis selon leurs besoins, il a soutenu que l’agriculture sénégalaise peut conquérir les marchés national, régional et international et procurer plus de valeur ajoutée aux producteurs agricoles.

    ‘’Cela ne peut être possible que si on arrive à créer le lien entre les producteurs et les agro-entreprises qui vont s’installer dans les agropoles. Donc, dans cette situation malheureuse avec les crises, il y a des possibilités de faire l’agriculture sénégalaise une source de revenus pour les acteurs du secteur », a-t-il estimé.

    ADE/ASB/ASG

  • SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / Le projet ‘’Gunge Mbay’’ pour favoriser la croissance de la valeur ajoutée de l’agroalimentaire au Sine-Saloum

    SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / Le projet ‘’Gunge Mbay’’ pour favoriser la croissance de la valeur ajoutée de l’agroalimentaire au Sine-Saloum

    Kaolack, 31 mai (APS) – Le projet ‘’Gunge Mbay’’ (Accompagner l’agriculture, en wolof), du Team Europe Initiative Agropole Centre, a l’ambition de contribuer à lever les principales contraintes à la croissance de la valeur ajoutée du secteur agroalimentaire de la région naturelle du Sine-Saloum, a appris l’APS du Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP).

    Ce projet d’une durée de quatre ans est financé par l’Union européenne (UE) pour un coût de 15 millions d’euros. Il compte s’appuyer sur la performance attendue de l’Agropole Centre comme ‘’élément central’’ d’un système alimentaire durable du territoire.

    Ce mercredi s’est tenu à Kaolack un atelier de restitution et de validation du portefeuille de projets de services agricoles des organisations professionnelles agricoles cibles du projet des départements de Foundiougne (Fatick), Koungheul (Kaffrine) et Nioro du Rip (Kaolack).

    ‘’L’atelier rentre dans un cadre beaucoup plus global, notamment l’accompagnement aux agropoles qui sont mis en place dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) par l’Etat du Sénégal (…)’’, a expliqué Jean-Charles Faye, directeur exécutif du FNDASP. Cet accompagnement devrait permettre de ‘’pouvoir disposer de suffisamment de matières premières pour les unités agroalimentaires qui sont dans les différents agropoles comme celui du centre du pays’’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le projet ‘’Gunge Mbay’’ vise à promouvoir une dynamique favorisant la participation des petits producteurs ruraux à la dynamique de transformation structurelle de l’économie agroalimentaire du Sine-Saloum (…)’’. L’enjeu est de ‘’rendre la base productive de ce pôle de développement ‘’plus durable et résiliente’’ vis-à-vis du changement climatique.

    Selon Jean-Charles Faye, ce financement exécuté par l’Agence belge de développement (ENABEL) vient conforter le schéma institutionnel mis en place à travers la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP).

    Pour l’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack chargé des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, qui a présidé les travaux de cet atelier au nom du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, ce projet va dans le sens d’améliorer l’agriculture au Sénégal.

    ‘’Nous saluons l’initiative de ce projet à sa juste valeur et l’un des aspects importants que nous retenons à travers cet atelier, c’est qu’il s’agit d’une co-construction où les acteurs sont invités à dire leurs besoins. Avec leurs besoins, il y a des prestataires qui les accompagnent pour pouvoir mettre en œuvre des projets qui pourront être financés’’, a-t-il expliqué.

    Il a insisté sur la redevabilité, un point essentiel projet. ‘’Aujourd’hui, nous sommes dans une logique de performance, dans une logique de résultats. Il n’est plus normal de dérouler un programme alors que derrière, il n’y a pas une obligation de reddition de comptes’’, a-t-il lancé.

    Il estime qu’’’il n’est plus question de dérouler un projet et que, in fine, [ses] acquis ne soient pas pérennisés’’. ‘’Il faut que les acteurs qui étaient ciblés à travers les projets puissent assurer une certaine pérennité’’, a-t-il insisté.

    ADE/ASG/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT / Les Sénégalais invités à préserver les bus de Dakar Dem Dikk

    SENEGAL-TRANSPORT / Les Sénégalais invités à préserver les bus de Dakar Dem Dikk

    Dakar, 31 mai (APS) – Le cadre unitaire des syndicats des travailleurs de Dakar Dem Dikk a appelé, mercredi, les Sénégalais à préserver le patrimoine de la société publique de transport en mettant fin aux saccages et actes de vandalisme contre les bus de ladite société.

    ‘’Les bus qui sont brûlés sont synonymes d’emplois menacés et les salariés sont dans une situation d’inquiétude et de désarroi et c’est pour cela que nous sensibilisons les Sénégalais’’, a déclaré Marc Tendeng, le secrétaire général de l’Union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (UDT/3D).

    Le cadre unitaire des syndicats de Dakar DEm Dikk faisait face à la presse au dépôt de Ouakam.

    ‘’Plus d’une centaine de nos bus ont été brûlés, surtout au niveau de notre dépôt de Keur Massar il y a quelques jours’’, a déploré M. Tendeng, relevant que le parc automobile de DDD est très souvent victime de ‘’saccage et d’actes de vandalisme’’ dans ce contexte politique tendu. ‘’Cette situation perdure et devient préoccupante. Donc nous alertons et invitons les Sénégalais à plus de citoyenneté’’, a martelé Marc Tendeng.

    Selon lui, ‘’les bus de Dakar Dem Dikk appartiennent à l’ensemble des Sénégalais. DDD est un ‘patrimoine national’’.

    Lorsque les bus sont retirés de la circulation pour des raisons de sécurité, les pertes sont estimées à ‘’plus d’une quarantaine de millions’’ de francs CFA en une journée, a-t-il relevé.

    ‘’Ça ne peut pas continuer. Déjà, on a un parc qui commence à s’effriter. Nous avons peu de véhicules dans le réseau urbain, donc, si on continue comme ça, se sont des emplois qui sont menacés’’, a prévenu Marc Tendeng.

    Le cadre unitaire des syndicats a également demandé à l’Etat de prendre en compte la sécurité des travailleurs, des usagers mais également du parc automobile.

    ‘’On invite aussi l’Etat à prendre ses responsabilités à travers le ministère de l’Intérieur pour nous sécuriser, car nous n’avons ici à Ouakam que deux éléments des forces de défense et ce n’est pas suffisant’’, ont plaidé les travailleurs.

    MFD/OID/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Installation à Matam d’une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies

    SENEGAL-ENERGIE / Installation à Matam d’une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies

    Matam, 30 mai (APS) – Une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies (REGEP) a été installée, mardi, à Matam, avec pour objectif principal  »de permettre aux femmes et aux jeunes de trouver dans les secteurs des énergies des dérivées structurelles ».

     »Nous sommes venus à Matam pour installer une cellule du Réseau des femmes et jeunes dans les secteurs des énergies au niveau communal avec l’accompagnement des autorités administratives et des élus locaux de la région », a déclaré la présidente du REGEP, Rokhaya Daba Fall, lors d’une conférence de presse.

    Madame Fall a indiqué que le REGEP compte rencontrer les acteurs des organisations de la société civile dans le but de  »fédérer leurs efforts pour faire représenter les jeunes et les femmes dans les secteurs des énergies à tous les échelons ».

     »Nous sommes partis d’un constat à savoir que la majorité de la population est composée de jeunes et de femmes. Nous avons aussi vu que de façon générale, à chaque fois qu’il y a un projet des Nations Unies, on se rend compte que ce sont les deux couches sociales qui sont toujours laissées en rade », a-t-elle signalé.

    Selon elle, les jeunes et les femmes ne bénéficient pas des projets mis en place par des structures nationales et internationales.

    Elle a souligné que si les énergies sont portées par les jeunes et les femmes, l’usage qu’on en fait sera au bénéfice de la Nation, ajoutant que la femme  »pense toujours à la famille et le jeune pense lui a son avenir ».

    Rokhaya Daba Fall a annoncé que ce même travail sera fait dans le département de Kanel.

    AT/OID/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaffrine attend un quota de 15 465 tonnes de semences d’arachide certifiées (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaffrine attend un quota de 15 465 tonnes de semences d’arachide certifiées (DRDR)

    Kaffrine, 30 mai (APS) – La région de Kaffrine (centre-ouest), attend un quota de 15 465 tonnes d’arachide certifiées dans le cadre de la prochaine campagne agricole, a indiqué mardi le directeur régional du développement rural (DRDR), Mamadou Badiane.

    M. Badiane s’entretenait avec des journalistes au terme d’un comité régional de développement (CRD) sur la campagne agricole 2022-2023 et les préparatifs de la prochaine campagne agricole. La rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur en charge des affaires administratives, Tiguida Wague.

    « Côté matériel agricole, tout est déjà sur place. Pour les semoirs, on est à 1300 unités. Pour les houes Sine, on est à 330, les charrettes équines à 70 et les charrettes asines à 25 », a- t-il listé. Il a ajouté que pour le matériel lourd, la région attend 221 unités, dont des tracteurs.

    Pour la campagne agricole précédente, le DRDR a fait savoir que la région de Kaffrine a obtenu de belles performances.

    « La région de Kaffrine a occupé la première place en terme de production de mil, avec 248. 648 tonnes. Pour le sorgho, la région de Kaffrine dame le pion également avec 109.267 tonnes et pour l’arachide et le sésame, la région devance respectivement les autres régions avec 304 .185 tonnes et 21.450 tonnes », a-t-il salué.

    Selon lui, ces résultats obtenus par la région de Kaffrine peuvent aider le gouvernement à réussir sa politique de souveraineté alimentaire.

    CTS/ASB/ASG

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Sucre et huile de palme raffiné: de nouveaux prix homologués à Kédougou

    SENEGAL-CONSOMMATION / Sucre et huile de palme raffiné: de nouveaux prix homologués à Kédougou

    Kédougou, 30 mai (APS) – Le conseil régional de la consommation de Kédougou a procédé ce mardi à l’homologation des prix du sucre cristallisé et de l’huile de palme raffiné, lors d’une réunion présidée par la gouverneure de la région, Mariama Traoré, a constaté APS.

     »Suite à l’évolution du marché international, il était question de revoir les prix qui se pratiquaient dans les marchés de Kédougou pour soulager les populations », a expliqué Abdoulaye Sarr, chef de service régional du commerce.

    Le prix du sucre cristallisé a connu une hausse légère tandis que celui de l’huile de palme raffiné a enregistré une baisse à Kédougou suite à l’évolution du marché international.

     »Dans le département de Kédougou, le prix du sucre en gros est fixé à 33 000 francs CFA tandis que le demi-gros est fixé à 33 500 FCFA. Le prix au détail est fixé à 750 francs CFA le Kg », a dit Abdoulaye Sarr.

    Il a ajouté qu’à Saraya et Salémata, le prix en gros est fixé à 34 000 FCFA tandis que le demi-gros est de 35 500 francs. Le Kg est cédé à 775 francs CFA.

    Pour l’huile de palme raffiné, le prix du bidon de 20 litres est fixé à 21 500 FCFA tandis que le demi-gros est vendu à 22 000 francs. Le litre revient à 1250 FCFA.

    A Salémata et Saraya, le prix du gros est fixé à 22 000 FCFA tandis que le demi-gros est fixé à 22 500 FCFA. Le litre est vendu à 1275 francs CFA.

    Le chef de service régional du commerce a demandé aux commerçants de respecter les prix homologués qu’ils doivent afficher de façon visible et lisible dans les lieux de vente, conformément à la réglementation.

    PID/OID/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Le Waqf au menu d’un atelier régional

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Le Waqf au menu d’un atelier régional

    Dakar, 30 mai (APS) – Un atelier de partage des connaissances et de validation du programme de coopération du waqf s’est ouvert, mardi, en présence d’experts venus du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la République de Guinée, de la Guinée Bissau, de la Gambie, et du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’La mise en place d’un programme de coopération régionale, dans le domaine du Waqf, constitue une ambition volontariste qui se justifie au regard du contexte actuel de nos économies qui sont caractérisées par l’inclusion socio-économique des couches vulnérables et leur accès à des services financiers diversifiés et adaptés’’, a déclaré Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget.

    Il présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional de partage des connaissances et de validation du programme de coopération régionale pour le développement des écosystèmes nationaux du waqf en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Le ministre des Finances et du Budget a rappelé que l’Etat du Sénégal va ‘’appuyer’’ le processus de révision de la loi relative au Waqf visant une ‘’efficacité plus ardue du mécanisme ‘’.

    ‘’Le Sénégal a consenti pour l’exercice 2023 à une dotation initiale d’un milliard de francs CFA en faveur du fonds publique waqf monétaire et les produits générés par ce fonds permettront notamment d’assurer la couverture maladie universelle à 100 mille apprenants des daaras », a renseigné Mamadou Moustapha Ba.

    Dans le droit islamique, le waqf est une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d’utilité publique, pieuse ou charitable, ou à un ou plusieurs individus.

    Le Sénégal s’en est ‘’inspiré’’ à travers l’adoption en 2015 d’une loi sur le waqf et la mise en place en 2017 d’une structure opérationnelle dénommée Haute autorité du waqf (HAW).

    ‘’Le Sénégal devient ainsi le 1er pays de l’Afrique subsaharienne à se doter d’un cadre juridique et institutionnel comme le waqf accompagné par des partenaires techniques et financiers internationaux’’, a souligné Mamadou Moustapha Ba.

    Il a ajouté que ‘’l’Etat du Sénégal a fait des choix stratégiques en faveur du waqf qui se traduisent notamment par l’octroi d’avantages fiscaux au waqf public et au waqf d’intérêt public avec l’exonération du droit d’enregistrement et de l’impôt sur le revenu’’.

    Il a rappelé également la mise en place du projet d’appui à la modernisation des daaras avec une composante waqf pour prendre en charge le fonctionnement de 64 daaras qui seront construits et équipés par la Banque islamique de développement avec un coût global de 20 millions de dollars US.

    Le ministre a indiqué qu’il est également prévu   »la constitution du Waqf public monétaire et du Waqf public agricole, qui va démarrer par l’aménagement et l’exploitation d’une assiette foncière de 50 hectares dans la région de Matam’’.

    ‘’On part d’une expérience réussie au Sénégal et dont d’autres Etats d’Afrique de l’ouest et du centre ont voulu s’inspirer et l’appliquer dans leur pays’’, a déclaré Racine Ba, directeur général de la Haute autorité du waqf.

    Selon lui,  »le Sénégal nourrit l’ambition de voir l’Afrique subsaharienne devenir une région où l’écosystème du Waqf connaît un développement harmonieux’’.

    Cet atelier régional est une initiative pilotée par la Banque islamique de développement (BID) et soutenue par la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA).

    Des pays comme le Sénégal, le Niger et la Guinée ont développé une expertise qui, aux yeux des similitudes socio-économiques et culturelles, doit être adaptée et adoptée, par les autres pays membres, pour tirer tous les bienfaits que peut apporter le waqf, a indiqué Abdallah Sow, directeur du Hub régional de la Banque islamique de développement (BID).

    L’atelier, organisé par la Haute autorité du waqf (HAW), se poursuit jusqu’au jeudi 31 mai.

    MFD/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / La fondation Batonga cherche à autonomiser plus de 5000 filles et femmes (directrice)

    SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / La fondation Batonga cherche à autonomiser plus de 5000 filles et femmes (directrice)

    Dakar, 30 mai (APS) – La Fondation ‘’Batonga’’ a lancé, mardi, ses programmes au Sénégal, avec l’objectif de soutenir 2560 adolescentes et 3000 femmes d’ici 2025 à Kolda et Sédhiou, dans le sud du pays, a annoncé sa directrice au Sénégal, Aïda Guèye Seydi.

    ‘’Grâce au partenariat avec la Fondation Mastercard, nous allons étendre le programme leadership des adolescentes de 14 à 18 ans au Sénégal et soutenir 2560 jeunes filles dans les régions de Kolda (département de Kolda et à Médina Yoro Foulah) et Sédhiou (département Sédhiou et Bounkiling), jusqu’en fin 2025’’, a-t-elle dit lors du lancement à Dakar des activités de la fondation Batonga au Sénégal.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de la fondatrice, la chanteuse franco-béninoise Angélique Kidjo, et du directeur de cabinet de ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Mouhamed Ndiaye, et de nombreux acteurs et actrices de la société civile, parmi lesquels des figures de la société civile, dont Alioune Tine et Penda Mbow.

    Selon Aïda Guèye Seydi, le programme Leadership des adolescentes (AGL) offre un accès à des espaces sûrs et un mentorat pour les filles vivant dans les zones les plus difficiles, dans le but de soutenir une nouvelle génération de leaders féminines et de transformer les normes et les croyances communautaires qui freinent les filles dans la réalisation de leur plein potentiel.

    ‘’Le programme pour l’autonomisation économique des femmes cible 3000  jeunes femmes dans les deux régions pilotes au Sénégal pour les aider à renforcer leurs opportunités de croissance d’ici trois ans’’, a fait savoir la directrice de ‘’Batonga’’ au Sénégal.

    ‘’Le lancement de Batonga est une occasion unique de mettre en valeur le travail que l’organisation accomplit pour promouvoir les droits, le leadership et le pouvoir économique des filles et des femmes. Nous serons particulièrement ravis de partager nos ambitions avec les partenaires et alliés avec lesquels nous prévoyons de travailler pour avoir un impact positif sur la vie de milliers de filles et de femmes, en particulier celles des zones les plus rurales’’, a déclaré Aida Guèye Seydi.

    Mouhamed Ndiaye, le directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance, a souligné que ‘’c’est avec beaucoup de satisfaction, que le Sénégal accueille à bras ouvert cette extension de la fondation Batonga à Kolda et Sédhiou’’.

    ‘’Nous espérons que Batonga pourra réaliser ses missions au Sénégal pour l’autonomisation des femmes. Elle s’inscrit dans la stratégie nationale pour l’autonomisation des femmes élaborée depuis 2020’’, a-t-il dit, estimant que l’autonomisation des femmes est la voie la plus appropriée pour favoriser la croissance économique.

    M. Ndiaye a salué l’engagement et la vision panafricaniste de la fondatrice de Batonga, Angélique Kidjo, qui incarne selon lui, ‘’la voix des sans voix’’.

    L’Organisation de formation et d’appui au développement (OFAD/Nafoore, utilité en pulaar) va travailler avec la fondation Batonga au Sénégal dans quatre communes de Kolda. Son secrétaire exécutif, Sicka Baldé, estime que c’est ‘’une opportunité’’ pour les communes bénéficiaires.

    ‘’(…) Batonga focalise son intervention sur la jeune fille et l’émancipation de la femme et elle accompagne la femme à connaître davantage ses droits et à les renforcer économiquement’’, souligne-t-il. Pour lui, il ne faut pas se tromper, car « tant qu’on relègue les femmes au second plan dans l’économie, nos visions et nos plans ne peuvent pas se faire valoir ».

    Dans un entretien accordé samedi à l’APS, samedi, Angélique Kidjo disait que c’est la première fois, depuis sa création en 2006, que la fondation Batonga étend ses activités au-delà du Bénin.

    La chanteuse franco-béninoise, aux nombreuses et prestigieuses distinctions, dit avoir choisi les régions de Kolda et Sédhiou pour aider à éviter les mariages précoces, participer à l’autonomisation économique des femmes et au leadership des adolescentes.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Un nouveau Plan de développement durable officiellement lancé à Pikine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Un nouveau Plan de développement durable officiellement lancé à Pikine

    Pikine, 30 mai (APS) – Le maire de Pikine, Abdoulaye Timbo, a lancé officiellement, mardi, le nouveau plan de développement durable pour une durée de cinq ans visant  à  »changer le visage » de cette commune de la banlieue de Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’On avait déjà un Plan de développement étalé sur 5 ans. Il y a eu des réalisations, mais aussi il y en a d’autres qui restent à réaliser. Nous avons pensé qu’il est bon de réactualiser ce Plan et espérer les réaliser avec ce nouveau Plan de développement durable 2023-2028’’, a-t-il expliqué.

    Le maire de Pikine intervenait en marge du lancement officiel du Plan de développement durable 2023-2028 de sa ville, organisé à l’Arène nationale.

    Il a assuré qu’avec ce nouveau Plan de développement durable, il compte prendre en compte toutes les préoccupations de sa ville ainsi que celles des organisations faitières.

    Abdoulaye Timbo a promis de travailler de concert avec l’Etat central, les partenaires, les pouvoirs déconcentrés, l’intercommunalité, en plus des ressources de sa localité pour ‘’ transformer le visage de Pikine’’.
    Il a rappelé que le département de Pikine a aussi un Plan spécial de développement commandé par le président de la République.

    Des représentations de plusieurs organisations du département de Pikine, des officiels, des élus territoriaux ont pris part à la cérémonie de lancement de ce Plan de développement durable de Pikine.

    SG/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-EMPLOI  / Thiès: des acteurs réfléchissent à une stratégie d’insertion des jeunes dans l’agriculture, l’élevage et la pêche

    SENEGAL-AGRICULTURE-EMPLOI / Thiès: des acteurs réfléchissent à une stratégie d’insertion des jeunes dans l’agriculture, l’élevage et la pêche

    Thiès, 30 mai (APS) – Des représentants d’organisations paysannes, du secteur privé, de la société civile et de l’Etat se sont retrouvés mardi à Thiès pour élaborer en deux jours une stratégie d’insertion des jeunes dans les secteurs agrosylvopastoral et halieutique.

    L’atelier de restitution de la capitalisation sur les bonnes pratiques d’installation des jeunes et de réflexion sur une stratégie nationale d’insertion/installation des jeunes dans les secteurs ASPH (agrosylvopastoral et halieutique) se tient au siège de la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (FONGS), sis à Thiès.

    Sept  structures de jeunes, dont des collèges de jeunes du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), prennent part à ces travaux, aux côtés du secteur privé, de la société civile et d’autres organisations paysannes.

    Au cœur de cette initiative, le gouvernement, à travers le ministère de l’agriculture, sera le destinataire final du document stratégique issu de cette réflexion, qu’il pourra utiliser dans la définition de ses politiques d’emploi des jeunes dans les secteurs concernés.

    Il s’agira d’identifier les stratégies adoptées dans les exploitations familiales dans les secteurs de la pêche de l’élevage et de l’agriculture, pour insérer les jeunes, a dit expliqué Nazirou Sall, président du CNCR.

    ‘’La question c’est comment accompagner ces initiatives, ces stratégies et comment les amplifier pour que (qu’elles ) puissent devenir des emplois réels et créer des revenus pour ces jeunes’’. Cet accompagnement inclut, entre autres, la formation.

    L’attractivité de ces activités, par exemple la possibilité d’écouler facilement la production, figure parmi les leviers sur lesquels ces stratégies peuvent s’appuyer.

    Selon Ibrahima Athie, directeur adjoint du projet d’appui aux réformes et politiques agricoles du Programme Feed the Future financé par l’USAID, une étude menée en 2009, par IPAR avait montré que 300.000 jeunes arrivaient chaque année sur le marché du travail, alors que les structures économiques formelles ne pouvaient en absorber que 30.000 soit 10%.

    Treize ans après, la réactualisation de ces chiffres devrait donner un nombre beaucoup plus important de jeunes sur le marché du travail, a-t-il relevé.

    Cette cogitation sur deux jours devra prendre en compte la théorie du changement, la cohérence des actions, la gouvernance, mais aussi la nécessité de mettre à l’échelle les bonnes pratiques souvent identifiées à un niveau local.

    Selon le directeur régional du développement rural (DRDR) Abiboulaye Sidibé, l’agriculture l’un des principaux pourvoyeurs d’emplois, reste confrontée à des contraintes liées l’accès à la terre, aux ressources naturelles, entres autres.

    Il a insisté sur l’importance lors de ces échanges de réfléchir à des mesures incitatives comme l’accès  au crédit, mais aussi à une meilleure prise en compte de l’emploi des jeunes, notamment de l’emploi décent dans l’agriculture, une dynamisation du marché du travail, une sécurisation  de l’emploi des jeunes dans l’agriculture.

    M. Sidibé a salué, en passant, les efforts de l’Etat allant dans ce sens à travers ses divers projets.

    ADI/OID