Catégorie : economie

  • SENEGAL-AGRICULTURE / L’Agropole sud va créer 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects (coordonnateur)

    SENEGAL-AGRICULTURE / L’Agropole sud va créer 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects (coordonnateur)

    Kolda 30 mai (APS) – Le projet Agropole sud mis en place par l’Etat du Sénégal  prévoit la création de 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects dans la région naturelle de Casamance formée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (Sud), a annoncé mardi, son coordonnateur, Ousseynou Konaté.

    ‘’Avec ce projet,  il est prévu la création de 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects dans la région naturelle de la Casamance’’, a dit M. Konaté, en marge de la rencontre de partage et de concertation avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet, tenue dans la capitale du Fouladou.

    Il a fait savoir que ce projet mis en place par l’Etat du Sénégal compte valoriser les produits agricoles,  notamment l’anacarde, le maïs et la mangue. L’objectif est de mettre en place des unités de transformation pour plus de valeur ajoutée et permettre aux producteurs de bénéficier de tous les avantages de la production, a expliqué le coordonnateur du projet Agropole sud.

    « Il a évoqué des difficultés rencontrées par les producteurs de la zone sud dans la valorisation de l’anacarde, le maïs  et la mangue. ‘’Ces produits souvent ne profitent pas directement aux producteurs’’, a-t-il déploré. Il a cité à ce propos l’anacarde dont le  kilogramme coûte 200 francs CFA contre plus de 500 FCFA l’année dernière.

    Cette situation est également valable pour la mangue les producteurs enregistrent beaucoup de pertes du fait de la non valorisation de leurs productions.

    Le projet vient donc pour accompagner les producteurs afin de leur permettre d’avoir de la valeur ajoutée dans la production, a ouligné M. Konaté.

    Dans le cadre de la valorisation des produits agricoles dans la partie méridionale du Sénégal, le projet compte mettre en place des unités de transformation. Il prévoit aussi d’accompagner ces dernières dans la production, l’exploitation et la commercialisation des filières ciblées (maïs, anacarde et mangue).

    MG/ASB/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Louga : Le prix du kilogramme de sucre cristallisé fixé à 675 FCFA (Service du commerce)

    SENEGAL-COMMERCE / Louga : Le prix du kilogramme de sucre cristallisé fixé à 675 FCFA (Service du commerce)

    Louga, 30 mai (APS) – Le prix du kilogramme de sucre cristallisé est fixé à 675 FCFA dans les départements de Louga et de Kébémer, a indiqué Mamadou Camara, commissaire aux enquêtes économiques et chef de service régional du commerce.

    « Au niveau des départements de Louga et de Kébémer, le prix en gros du sac de sucre cristallisé est fixé à 31 450 FCFA  tandis que le prix en demi-gros est fixé à 31 750 FCFA. Le kilogramme est vendu à 675 FCFA », a-t-il déclaré, à l’issue d’une réunion du Conseil régional de la consommation.

    A Linguère, le prix en gros est fixé à 31 800 FCFA tandis que le prix en demi-gros  à 31500 et à 6 75 FCFA au détail, a-t-il ajouté.

    Concernant l’huile,  »il y a une légère baisse qui a été observée tandis que pour le sucre il y a une légère hausse à cause des tensions au niveau international », a-t-il souligné.

    « L’huile est un produit qui ne pose pas actuellement de problème dans son approvisionnement, alors que le prix du sucre sur le plan international a connu une hausse et on l’a répercuté sur le plan national », a-t-il expliqué.

    Il a insisté « sur la nécessité de sensibiliser les consommateurs, mais aussi les commerçants parce qu’ils sont les premiers en contact avec les détaillants ».

    « Il faut alors faire une bonne campagne de sensibilisation, en partenariat avec les associations de consommateurs, des grossistes et des détaillants et les services concernés parce que l’enjeu est d’avoir une application stricte des nouveaux prix », a-t-il suggéré.

    « Nous allons nous y atteler au niveau du service régional du commerce pour que chaque service puisse nous appuyer afin qu’on puisse atteindre cet objectif », a-t-il promis.

    DS/OID/ASB

  • SÉNÉGAL-HABITAT-PROGRAMME / Le FONSIS et le FHS scellent une convention pour le développement de la location-vente

    SÉNÉGAL-HABITAT-PROGRAMME / Le FONSIS et le FHS scellent une convention pour le développement de la location-vente

    Dakar, 30 mai (APS) – Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) et le Fonds pour l’habitat social (FHS) ont signé, mardi, une convention de partenariat pour faciliter l’accès au logement à des couches à revenu modeste ou irrégulier à travers le développement du mécanisme de la location-vente, a constaté l’APS, mardi.

    Les documents de ladite convention ont été paraphés par les administrateurs des deux structures, Abdoulaye Diouf Sarr (FONSIS) et Ousmane Wade (FHS), en présence du  ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow.

     »La signature de cette convention consacre l’entrée du fonds de l’habitat social dans le capital de Kajom Capital, la filiale du Fonsis en charge de l’opérationnalisation de ce projet », a relevé Abdoulaye Diouf Sarr.

    Selon le directeur général du FONSIS, le mécanisme de la location-vente devrait constituer un  »levier pour réparer la fracture sociale » dans l’accès au logement.

    Le projet vise la réalisation, dans les 8 prochaines années, de quelque 40 milles logements dont 21 milles pour la tranche dite sociale dans le cadre du programme des 100 mille logements, a-t-il annoncé.

    Dans le court terme, le programme va réaliser quelque 200 logements entre Thiès et Bambilor, a indiqué l’administrateur du fonds de l’habitat social, Ousmane Wade.

    Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow a salué  »une étape majeure » dans l’accompagnement des bénéficiaires de logements sociaux à travers l’opérationnalisation du mécanisme de la location-vente », qui offre un changement d’un paradigme selon lequel  »le principal obstacle de l’accès au logement est le financement ».

    M. Sow a parlé d’une contribution de 5 milliards de FCFA de son département à travers le FHS comme fonds d’amorçage du projet.

    SMD/OID

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Lancement du statut de l’entreprenant

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Lancement du statut de l’entreprenant

    Dakar, 30 mai (APS) – Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, Papa Amadou Ndiaye, a procédé, mardi, au lancement du statut de l’entreprenant, devant encourager la formalisation du secteur informel à travers notamment des mesures incitatives, a constaté l’APS.

     »Le statut de l’entreprenant que nous avons lancé aujourd’hui constitue un outil important pour développer la formalisation du secteur de l’informel qui occupe une part importante du tissu économique sénégalais », a expliqué le ministre.

    Cet outil inclut la mise en place d’un guichet unique du secteur ainsi qu’une déclaration au niveau du greffe du tribunal pour un enregistrement, a t-on appris lors d’un atelier consacré à son lancement.

    Selon Papa Amadou Ndiaye,  »l’informalité est une contrainte à lever pour développer le secteur informel qui constitue près de 90% de l’activité économique ».

    Evoquant les enjeux de cette disposition, le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel a notamment parlé de  »mesures incitatives » à travers un meilleur accès aux marchés publics et un mutuel de santé national pour les travailleurs de l’informel.

    Il  a aussi insisté sur la nécessité de mettre en synergie les différents acteurs de l’entrepreneuriat pour un meilleur accompagnement technique et financier.

    Le directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) Idrissa Diabira a insisté sur les bienfaits qu’offre la formalisation.

     »Contrairement aux idées selon lesquelles la formalisation c’est pour ne pas échapper à la fiscalité, le travailleur de l’informel doit comprendre qu’il gagne beaucoup en se formalisant », a-t-il estimé, en faisant allusion à la bonne tenue des états financiers et des contrats de travail formalisés.

    SMD/OID

  • SENEGAL-ENERGIE / Missirah Wadène : des travaux lancés pour l’électrification de 223 villages

    SENEGAL-ENERGIE / Missirah Wadène : des travaux lancés pour l’électrification de 223 villages

     

    Missirah Wadene( Kaffrine), 30 mai ( APS) – Le directeur général de la  Société nationale d’électricité (Senelec), Papa Mademba Bitèye, a lancé, lundi, à Missirah Wadène, dans la région de Kaffrine (centre ouest), des travaux  d’électrification et d’extension du réseau électrique dans 223 villages cibles, a constaté l’APS.

     ‘’Nous sommes aujourd’hui, à Missirah Wadène, pour le lancement officiel des travaux d’électrification et d’extension dans 223 villages cibles au Sénégal’’, a expliqué M. Bitèye, lors de la cérémonie.

    Le Plan Sénégal émergent (PSE), sous l’impulsion du président de la République Macky  Sall, a consacré l’accès  universel  à l’énergie  comme une priorité, afin de réduire  les inégalités  entre zones rurales et urbaines , a-t-il expliqué, en présence du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, et d’autres personnalités  de la région.

    Selon M. Bitèye, c’est dans cette optique que le Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité dans les zones périurbaines et rurales (PAMACEL) a été mis en place.

    ‘’C’est un programme d’accès universel à l’électricité, démarré en 2017 et financé à hauteur  de 50 milliards de francs Cfa en partenariat  avec la Banque africaine de développement  (BAD)’’, a-t-il indiqué.

    Le directeur général de la Société nationale d’électricité a précisé que la finalité du projet consiste à réhabiliter et étendre les réseaux de distribution basse et moyenne tension, dans les zones reparties dans toutes les régions du pays, en particulier le centre-est et le sud.

    Le projet aura un réel impact social pour les populations, avec l’extension du réseau électrique à 786 localités, dont 424 dans les zones centre-est et sud, en plus de la création d’emplois directs pour de 1000 jeunes, a-t-il souligné.

     Le maire de la commune de Missirah Wadène, Moustapha Ndong, a félicité vivement le gouvernement pour cette action hautement symbolique, avant d’insister sur la nécessité  d’accélérer la réalisation de ces infrastructures sociales de base au grand bonheur des populations qui éprouvaient d’énormes difficultés pour avoir accès à l’électricité.

    CTS/ASG/ADL

  • SENEGAL-ENERGIE-COLLECTIVITES  / Kahone : la Senelec offre 130 lanternes pour l’extension du réseau électrique

    SENEGAL-ENERGIE-COLLECTIVITES / Kahone : la Senelec offre 130 lanternes pour l’extension du réseau électrique

    Dakar, 29 mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, a visité le chantier d’un poste électrique de 400 kilowattheures destiné à l’électrification de la commune de Kahone (centre) et a remis 130 lanternes à sa maire, a appris l’APS de ladite société nationale.

    Ce chantier fait partie d’un projet d’électrification financé par le gouvernement américain.

    Le but de l’initiative est d’‘’électrifier 500 localités du pays’’ et d’effectuer des travaux d’extension dans les zones périurbaines.

    Selon la même source, la maire de Kahone, Fatou Sène, a fait part de sa ‘’satisfaction’’ pour ce projet d’électrification.

    ESF/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ARTS-SOCIAL / Angélique Kidjo explique l’intervention de sa fondation à Kolda et Sédhiou

    SENEGAL-AFRIQUE-ARTS-SOCIAL / Angélique Kidjo explique l’intervention de sa fondation à Kolda et Sédhiou

    Dakar, 29 mai (APS) – La fondation Batonga a décidé d’étendre ses activités de promotion sociale et économique aux régions de Kolda et Sédhiou, situées dans le sud du Sénégal, pour entre autres missions y combattre les mariages précoces, a déclaré à l’APS sa présidence et fondatrice, la chanteuse franco-béninoise Angélique Kidjo.

    ‘’Je choisis toujours les régions où on me signale des besoins’’, a répondu Kidjo, dans une interview accordée à l’APS, à la question de savoir pourquoi elle s’investit dans l’‘’autonomisation’’ et le ‘’leadership des filles et des femmes’’ dans cette partie du Sénégal.

    C’est la première fois, depuis sa création en 2006, que la fondation Batonga étend ses activités au-delà du Bénin, a-t-elle précisé.

    La chanteuse franco-béninoise aux nombreuses et prestigieuses distinctions dit avoir choisi les régions de Kolda et Sédhiou pour aider à éviter les mariages précoces, qui y sont monnaie courante.

    Elle ajoute avoir pris la décision de s’investir dans la promotion sociale et économique des filles et des femmes de ces deux régions sénégalaises en raison de leur appartenance au monde francophone.

    ‘’Sur le plan international, les pays anglophones sont de [loin] devant nous […] Nous des pays francophones sommes derrière les anglophones. Ça se voit dans les organisations internationales […] Nous avons pourtant les mêmes problèmes que les adolescents des pays anglophones’’, a commenté Angélique Kidjo.

    ‘’Le rôle de la fondation Batonga est de faire entendre la voix des francophones africains en apprenant aux adolescentes à entreprendre et à participer au bien-être de leur famille et de leur communauté’’, a-t-elle ajouté.

    La célèbre chanteuse tient à préciser que sa fondation ne vient pas au Sénégal pour remettre en question l’autorité des parents sur les enfants.

    Batonga ‘’aide les filles à trouver du travail, à faire du business et à gagner de l’argent’’, a-t-elle dit, ajoutant : ‘’C’est ce que j’ai envie de faire dans ces deux régions du Sénégal. Que les parents comprennent qu’on n’est pas là pour arracher quelque chose, mais pour leur venir en aide.’’

    La fondation veut offrir ses services à quelque 3.000 filles et femmes du Sénégal, dans une première phase, et n’exclut pas d’étendre ses activités à d’autres régions du pays, selon sa présidente.

    Le lancement de ses activités au Sénégal aura lieu ce mardi au King Fahd Palace, à Dakar. Angélique Kidjo se rendra ensuite dans les régions de Kolda et Sédhiou.

    Elle affirme avoir appris à connaître le Sénégal grâce à Youssou Ndour et à ses activités d’ambassadrice de l’Unicef, l’agence des Nations unies chargée de l’enfance.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-BRESIL-ELEVAGE / Amadou Ba réceptionne plus de 300 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil  

    SENEGAL-BRESIL-ELEVAGE / Amadou Ba réceptionne plus de 300 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil  

    Thiès, 28 mai (APS) – Le Premier ministre et ministre de l’Elevage et des Productions animales, Amadou Ba, a réceptionné samedi à Thiès (ouest) 312 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil, a constaté l’APS. 

    La cérémonie de réception du bétail destiné à l’amélioration des races bovines locales a eu lieu dans l’enceinte de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), en présence de responsables d’associations d’éleveurs venus de plusieurs régions du pays.

    Les sujets arrivés du Brésil par avion, le 13 mai dernier, ont été mis en quarantaine à l’ENSA, avant leur distribution aux bénéficiaires.

    Cette opération est la ‘’première du genre’’, a précisé Amadou Ba, ajoutant que les taureaux géniteurs sont arrivés sur le sol sénégalais à l’initiative du Groupement des éleveurs pour l’amélioration génétique de l’élevage pastoral et extensif au Sénégal (GEPES), avec l’aide de techniciens du ministère de l’Elevage et des Productions animales.

    Ces animaux vont servir à améliorer les races bovines et à contribuer à l’autosuffisance en viande du Sénégal.

    Il s’agit de bœufs âgés de 23 mois à trois ans. Ils peuvent peser chacun 500 kilos.

    Les taureaux achetés à 4,5 millions de francs CFA l’unité sont revendus aux éleveurs à un prix subventionné par l’Etat, ce qui permet aux bénéficiaires de les acheter à 2.250.000 francs CFA. 

    ‘’En mobilisant 675 millions de francs CFA cette année pour subventionner l’achat de 300 géniteurs guzera, le gouvernement a amorcé un processus d’appui durable aux éleveurs que vous êtes’’, a dit Amadou Ba.

    Le Sénégal veut importer un millier de géniteurs par an pendant cinq ans, une mesure prise par le chef de l’Etat.

    Le recours à la commande groupée permet d’acquérir des sujets de bonne qualité, à des prix abordables, avec une réduction des frais de transport. Les prochaines importations vont arriver par voie maritime au Sénégal.

    Les premières importations de taureaux géniteurs de race guzera surviennent moins de quatre mois après la réception, par le président de la République, à Niague (ouest), de 1.242 génisses gestantes à haut potentiel laitier.

    ‘’Notre rêve est devenu réalité’’, a dit Arona Gallo Bâ, le président du GEPES.

    L’arrivée des taureaux en provenance du Brésil est le début d’une ‘’transformation positive’’ de l’élevage sénégalais entamée en 2013 à Dolly (nord) par Macky Sall, selon M. Bâ.

    Arona Gallo Bâ a invité les éleveurs bénéficiaires à bien prendre soin des animaux.

    Le recteur de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, Mamadou Babacar Ndiaye, suggère que l’ENSA soit impliquée dans l’introduction des bovins de race au Sénégal.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES  / L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye est prêt à l’exploitation, selon Abdoulaye Dièye

    SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye est prêt à l’exploitation, selon Abdoulaye Dièye

    Dakar, 27 mai (APS) – L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis (ouest) est ‘’prêt à l’exploitation’’, a déclaré vendredi le directeur général de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, affirmant attendre l’autorisation de l’agence sénégalaise de l’aviation civile pour la mettre en service.

    Venu visiter cette infrastructure aéroportuaire, M. Dièye a estimé qu’elle était déjà ‘’prête à l’exploitation’’.

    ‘’Nous attendons que l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie) nous fixe une date’’ pour sa mise en service, a-t-il ajouté.

    Le directeur général de l’AIBD dit être ‘’très satisfait’’ de l’exécution des travaux qui, selon lui, sont conformes à la réglementation de l’Organisation de l’aviation civile internationale.

    ‘’Nous avons constaté que les travaux sont presque terminés, cet aéroport international sera bientôt exploité dans de très bonnes conditions de sécurité’’, a assuré M. Dièye.

    Fruit de la coopération sénégalo-tchèque, l’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye a coûté 23 milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises.

    Le président de la République, Macky Sall, a procédé à son inauguration, le 14 juillet 2022.

    La société tchèque Transcon Electronic Systems est chargée des travaux de reconstruction de cet aéroport.

    Ousmane Masseck Ndiaye, dont Macky Sall a donné le nom à cette infrastructure aéroportuaire, fut ministre, maire de Saint-Louis (nord) et président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, une ancienne institution consultative sénégalaise.

    Il est décédé le 9 janvier 2013 à l’âge de 57 ans.

    AMD/ESF

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Sept jeunes entrepreneurs lauréats du concours ‘’Pépites académie’’ de For Africc

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Sept jeunes entrepreneurs lauréats du concours ‘’Pépites académie’’ de For Africc

    Dakar, 27 mai (APS) – Le Forum africain pour les industries culturelles et créatives (For Africc) a récompensé sept jeunes entrepreneurs de l’animation, du théâtre et de la gastronomie, à la fin de l’édition 2023 de son concours ‘’Pépites académie’’, dont les résultats ont été publiés vendredi à Dakar, a constaté l’APS.

    Les lauréats ont été sélectionnés parmi 12 finalistes de cette compétition à laquelle ont pris 60 candidats, dans les catégories animation, théâtre et gastronomie, selon l’administratrice de la fondation Youssou-Ndour pour les industries culturelles et créatives.

    Mme Makaroff assure que certains lauréats bénéficieront d’un ‘’accompagnement’’ de deux ans de ladite fonction.

    Deux concurrents, Adjaratou Kosse Faye et Betty Kane, ont été récompensées dans la section gastronomie du concours.

    La première est promotrice du projet audiovisuel ‘’Ayanene’’, qui signifie ‘’viens goûter’’ en bambara. L’initiative qu’elle déroule met en exergue l’art culinaire sénégalaise.

    ‘’Nous valorisons les plats sénégalais, avec cette émission. Le concours ‘Pépites académie’ a été une belle expérience pour moi. J’ai eu l’occasion de voir d’autres projets intéressants’’, a dit Adjaratou Kosse Faye.

    Elle bénéficiera, grâce à la fondation Youssou-Ndour pour les industries culturelles et créatives, d’une assistance financière et d’une formation, pour la production et la diffusion de l’émission ‘’Ayanene’’.

    Betty Kane a été récompensée pour l’initiative ‘’Cheese’sen’’, une start-up intervenant dans la transformation et la commercialisation du fromage fabriqué au Sénégal.

    Elle fait partie des lauréats de la catégorie gastronomie.

    Khadim Niane, promoteur d’une initiative dénommée M2K, s’est également distingué dans ce domaine.

    Concernant le théâtre, la compagnie ‘’Yaakaar’’ est sortie du lot.

    Trois projets ont été récompensés dans le domaine de l’animation, ‘’Nel’Amnim’’, ‘’Vox Dream’’ et ‘’Yaakaar’’.

    Bocar Dieng et Cheikhou Sy, les promoteurs de ce dernier, vont bénéficier de l’aide de la fondation Youssou-Ndour pour les industries culturelles et créatives pour agrandir leur entreprise, avec la production de pièces de théâtre.

    FKS/ESF