Catégorie : economie

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de Yewwi Askan Wi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de Yewwi Askan Wi

    Dakar, 27 mai (APS) – Les quotidiens évoquent, pour leur livraison de ce week-end, l’‘’implosion’’ de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont Taxawu Senegaal, l’une des composantes, a décidé de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République.

    ‘’Chronique d’une implosion annoncée’’, titre WalfQuotidien.

    Il ajoute qu’une partie de YAW parle d’un ‘’faux dialogue, duquel ne sortira rien de bénéfique pour le peuple’’. Taxawu Senegaal, l’une de ses composantes dirigée par Khalifa Sall, ‘’conformément à sa tradition de concertation’’, a décidé de ‘’consulter ses instances de base, ainsi que les partis et mouvements alliés’’, qui définiront sa ‘’position officielle’’, concernant l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat.

    ‘’Les leaders de YAW devraient comprendre Khalifa Sall et le laisser prendre part à ce dialogue qui pourrait lui permettre de se présenter à la prochaine élection présidentielle grâce à une loi d’amnistie’’, note Le Soleil en citant un analyste politique.

    Le président de la République, en annonçant le dialogue politique en avril, a laissé entendre que Khalifa Sall, Karim Wade et d’autres leaders politiques frappés d’inéligibilité, peuvent négocier leur éligibilité lors de la future concertation.

    Le dialogue politique va démarrer mardi prochain, selon le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    Des ‘’signes de dislocation’’

    ‘’La principale coalition de l’opposition traverse une crise, à huit mois de l’élection présidentielle’’, fait remarquer EnQuête en estimant que les ‘’premiers signes de la dislocation’’ étaient perceptibles dès ‘’la sortie de Barthélémy Dias contre Ousmane Sonko, au début de ce mois’’.

    ‘’Si Khalifa Sall pense que c’est en participant au dialogue qu’il va retrouver son éligibilité, personne ne peut l’en empêcher’’, a déclaré Déthié Fall, l’un des leaders de YAW, dans une interview donnée à Bés Bi Le Jour.

    Il minimise les risques d’‘’implosion’’ en assurant qu’‘’il n’y a pas de rivalités entre les candidats de YAW comme certains le pensent’’.

    Déthié Fall ne rassure pas le journal L’As, lequel affirme que ‘’le simple fait qu’il y ait eu des voix discordantes révèle une crise au sein de la coalition et des désaccords entre les leaders’’.

    ‘’Tôt ou tard, ces divergences vont se révéler au grand public’’, prédit L’As. ‘’Alliance Khalifa Sall-Ousmane Sonko, le début de la fin !’’ titre Le Quotidien.

    ‘’Khalifa Sall […] va-t-il se plier à la volonté du maire de Ziguinchor dont la participation à l’élection présidentielle de 2024 est sérieusement compromise ? Ousmane Sonko […] va-t-il se plier à la volonté de Khalifa Sall et de Taxawu Senegaal ?’’ s’interroge le même journal en faisant remarquer que ‘’le dialogue auquel Macky Sall a convié [les leaders politiques] a fini de mettre à nu leurs divergences’’.

    Les intérêts de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko sont vraisemblablement contradictoires, ‘’voilà le problème qui risque d’entraîner la mort de YAW’’, ajoute Le Quotidien.

    Il fait observer que ‘’les ambitions divergent, les intérêts sont contraires, et le temps qui sépare les leaders de l’échéance électorale de 2024 s’égrène’’.

    De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %

    Les quotidiens évoquent aussi la ‘’caravane de la liberté’’, du nom qu’Ousmane Sonko donne à la mobilisation de ses partisans sur le chemin le conduisant à Dakar.

    ‘’Des affrontements ont eu lieu à Kolda, où les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule’’, rapporte L’As, annonçant que quatre gardes du corps du leader de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés à Mbour (ouest).

    ‘’Dans différentes localités qu’il a traversées hier, le leader de Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko, a drainé du monde’’, note WalfQuotidien.

    La ‘’caravane de la liberté’’ a démarré ‘’en fanfare’’ dans les communes de Niaguiss et Goudomp (sud), affirme L’Observateur. En raison de ‘’cette mobilisation forte et spontanée, mes adversaires tapis au palais [de la République] ne dormiront plus’’, jure un Ousmane Sonko grisé peut-être par la mobilisation de ses partisans.

    Sud Quotidien s’est surtout intéressé à l’‘’occupation anarchique de la voie publique’’. ‘’L’éradication de l’encombrement urbain […] reste un vœu. Les nombreuses initiatives prises dans ce sens, bien que salutaires, échouent toujours à cause du manque de suivi’’, constate le journal.

    ‘’Les anciens occupants sont en train d’effectuer progressivement leur retour’’ vers les endroits d’où ils étaient partis à la suite d’‘’opérations de déguerpissement [et de] de désengorgement’’ menées par les pouvoirs publics, observe Sud Quotidien.

    De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %, annonce Libération en citant l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

    ‘’La tension sur les prix à la consommation est induite principalement par la hausse des prix des produits alimentaires’’, ajoute-t-il.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, annonce au journal Le Soleil que les partenaires financiers du Sénégal ont ‘’mobilisé’’ 14.581 milliards de francs CFA en 2021 et 2022 pour le financement du Plan Sénégal émergent, le programme économique et social que met en œuvre le gouvernement depuis 2014.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Report de la demi journée d’échange sur la gestion du contentieux social en milieu professionnel

    SENEGAL-ECONOMIE / Report de la demi journée d’échange sur la gestion du contentieux social en milieu professionnel

    Dakar, 27 mai (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) annonce le report à une date ultérieure de sa demi journée d’échanges et de concertation sur la gestion du contentieux social en milieu professionnel, initialement prévue mardi prochain, a appris l’APS  de l’organisation patronale, vendredi.

    AN/ASG

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Huile et sucre : Sédhiou fixe ses nouveaux prix

    SENEGAL-CONSOMMATION / Huile et sucre : Sédhiou fixe ses nouveaux prix

    Sédhiou, 26 mai (APS) – Les autorités administratives et le Conseil régional de la consommation de Sédhiou (sud) se sont réunis vendredi à l’effet d’établir les nouveaux prix du sucre et de l’huile, deux denrées de base très prisés par les consommateurs, a constaté l’APS.

    « Désormais, le prix de l’huile de palme raffinée est fixé à 21 200 FCFA, pour le bidon de 20 litres, soit 1.100 FCFA le litre. Pour le sucre, le prix est fixé à 28.500 FCFA/ le sac, soit 600 FCFA le kilogramme », a précisé Ibrahima Ngom, chef du service régional du commerce de Sédhiou.

    L’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives Modou Guèye, qui a présidé cette rencontre, a exhorté les différents acteurs à bien « veiller à l’application rigoureuse des prix fixés pour les deux produits alimentaires, que sont le sucre cristallisé et l’huile de palme raffinée ».

    Il a aussi invité les commerçants à « accompagner les consommateurs en acceptant de respecter les prix de ces denrées alimentaire ».

    Pour Ibou Mané, le président de l’Union régionale des consommateurs de Sédhiou, ces nouveaux prix vont permettre à la population de « souffler un peu et d’améliorer le panier de la ménagère ».

    « Les services du commerce et les forces de l’ordre doivent faire appliquer la loi à l’endroit de toutes les parties concernées par cette décision », a-t-il plaidé.

    OB/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : des groupements féminins et des partenaires financiers planchent sur des opportunités d’affaires

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : des groupements féminins et des partenaires financiers planchent sur des opportunités d’affaires

    Kaffrine, 26 mai(APS) – Plusieurs femmes productrices et transformatrices de cinq groupements féminins de la région de Kaffrine (centre-ouest) ont participé, vendredi, à une rencontre de mise en relation avec les partenaires techniques et financiers locaux en vue d’obtenir le financement de leurs projets, a constaté l’APS.

    La rencontre, organisée  sur initiative de l’ Agence allemande  de coopération   internationale  pour le développement ( GIZ) à travers le programme Energie verte pour les citoyens d’Afrique , vise à accompagner les coopératives et les groupements  de productrices  et de transformatrices de la région.

    « L’objectif est de les [les femmes] accompagner  pour qu’elles aient des projets bancables », a expliqué Souleymane Mansaly , consultant au projet Energie verte pour les citoyens d’Afrique.

    A travers cette rencontre, les initiateurs veulent présenter  les projets des groupements féminins aux partenaires techniques et financiers en vue d’obtenir des financements, avec la signature d’accords de partenariat  gagnant- gagnant sur la base d’études de business plan ».

    Cette tribune d’échanges,  qui a réuni  soixante-quinze  participantes dont des membres de cinq groupements féminins, a permis aux femmes transformatrices de lister leurs difficultés.

    « Nous nous félicitons de ce forum et remercions la GIZ et les autres partenaires techniques et financiers (…) mais, nous  voulons plus d’accompagnement pour davantage assurer la commercialisation  de nos produits en vue d’atteindre notre autonomisation », a plaidé Binta Diouf, présidente du GIE (Groupement d’intérêt économique) « Daan Sa Dollé ».

    Devant des partenaires techniques et financiers, elle a demandé la construction de routes et pistes praticables , la réalisation d’ouvrages socio-économiques de base (eau et électricité), ainsi que d’unités de transformation et des sessions de formation pour un meilleur encadrement des actrices de développement ».

    CTS/MTN/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le MEDS ‘’satisfait’’ de la loi sur les PPP et le code des marchés publics

    SENEGAL-ECONOMIE / Le MEDS ‘’satisfait’’ de la loi sur les PPP et le code des marchés publics

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, s’est dit  »satisfait » des dernières modifications apportées à la loi relative aux partenariats public-privé (PPP) et au code des marchés publics en faveur du secteur privé sénégalais.

     »Nous sommes très satisfaits parce que le secteur privé fait partie des inspirateurs de ces modifications », a-t-il expliqué, vendredi, lors d’un entretien avec l’APS.

    Pour lui, les modifications de cette loi sont ‘’une satisfaction, même s’il y a toujours des choses à améliorer’’.

    Il a aussi salué la  »démarche inclusive » de l’Etat concernant les réformes sur les marchés et sur le code des investissements.  Avant l’avènement de l’actuel régime, rappelle-t-il, les  »lois étaient imposées ».

    Selon lui, le secteur privé figurait dans le comité de pilotage qui a travaillé sur ces modifications pendant près de deux ans.

    Il a ajouté que le secteur privé a lutté pendant près d’’’une dizaine d’années’’ pour arriver à ce résultat dont les fruits sont ‘’porteurs aujourd’hui’’.  »Cette loi est nécessaire », a-t-il martelé, jugeant que  »le partenariat public-privé est fondamental » pour les entreprises et pour l’Etat. Aussi le secteur privé devrait-il constituer  »le bras financier et économique » du secteur public, a-t-il estimé.

    Par ailleurs, le président du MDES a exposé les principales difficultés que rencontre le secteur privé. Concernant celles auxquelles est confronté le patronat sénégalais, il a relevé la question du  »financement », en faisant allusion à l’absence de banques d’investissement mais [aussi] de banques commerciales au Sénégal. Or,  »le secteur privé a toujours besoin d’accompagnement dans les investissements », fait-il remarquer.

    L’autre difficulté du secteur privé est relative à l’accès aux  »gros marchés publics » qui échappent au secteur privé à cause de garde-fous qui cantonnent les entreprises nationales à la sous-traitance.

    Le président du MDES signale que le secteur privé est en train de s’organiser pour surmonter ces  »difficultés ». Lorsqu’il y a un marché par exemple, explique-t-il,  »les gens du même secteur se mettent en consortium pour multiplier les chances ». C’est une démarche qui fonctionne, a-t-il relevé.

    Il souligne que les entreprises sénégalaises ont beaucoup travaillé avec le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) et d’autres grands projets de l’Etat ».

    CS/ASG

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, a fait part vendredi de l »’inquiétude » du secteur privé au sujet de la situation politique très tendue qui prévaut au Sénégal ces derniers mois, en perspective de l’élection présidentielle de 2024.

     »Aujourd’hui, le secteur privé est inquiet. Le patronat est inquiet. L’environnement des affaires est inquiet, parce que nous sommes pris en otage par les politiques et personne n’a une lisibilité objective de ce qui va arriver », a déploré Mbagnick Diop, invité vendredi de la rédaction de l’APS en prélude des Cauris d’or qu’organise le MEDS, le 10 juin prochain.

     »Lorsque nous sommes à l’étranger avec nos homologues, nous constatons que la situation politique inquiète les potentiels investisseurs », a-t-il poursuivi.

    Le président du MEDS a déploré ce qu’il qualifie de  »prise en otage » du pays par les hommes politiques, notant que  »le Sénégalais n’est aujourd’hui formaté que par la politique ».

     »Il n’y a pas que les politiques au Sénégal. Il y a aussi des scientifiques, des artistes et des capitaines d’industrie. Mais, on n’entend que les hommes politiques », a-t-il regretté. Selon Mbagnick Diop, le Sénégal est dans un  »tournant décisif » et  »nous ne devons pas laisser la parole aux seuls politiciens qui ne vont parler que de politique et d’invectives ».

     »Nous avons un pays très envié et nous devons maintenir le cap pour que le Sénégal reste un havre de paix », a-t-il exhorté, insistant sur la nécessité de  »dialoguer pour revenir à ce que le Sénégal a toujours connu en termes de respect et de solidarité ».

    L’opérateur économique a également invité les acteurs politiques à aller vers des  »compétitions saines », disant constater  »la montée d’une animosité entre les principaux acteurs politiques qui ne sont plus dans l’adversité ». Cette situation, a-t-il insisté,  »inquiète le potentiel investisseur qui a besoin d’un environnement des affaires propice et serein ».

                                                              »Changement dans le mauvais sens »

    Le président du MEDS a également déploré le ‘’désœuvrement d’une frange importante des jeunes (…) qui sont sur les réseaux sociaux, en proie à des manipulations ».

     »Il faut éviter de casser. Il faut assister les jeunes et leur donner des perspectives, les amener à prendre conscience de ce que nous avons. Nous sommes un pays envié dans le monde […] », a-t-il relevé.

     »Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de casser ce pays pour arriver au pouvoir. Nous devons tous prendre conscience de ce que nous vivons et mettre en avant le Sénégal. Le plus important, c’est le Sénégal », a-t-il ajouté.

     »La tendance aujourd’hui est de tout casser. Au Sénégal, on change de paradigme mais dans le mauvais sens. C’est à nous de porter le Sénégal et de faire tous notre job. Et c’est la somme de tout cela qui va faire développer le pays », a-t-il estimé.

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / La 18e édition des Cauris d’or célèbre la persévérance

    SENEGAL-ECONOMIE / La 18e édition des Cauris d’or célèbre la persévérance

    Dakar, 26 mai (APS) – La 18e édition des Cauris d’or, prévue le 10 juin, va célébrer la persévérance, ‘’une qualité fondamentale non seulement pour une personne mais pour toute entité’’, a appris l’APS du président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), initiateur de l’évènement.

    ‘’Cette année, la thématique retenue c’est la persévérance qui englobe tout’’, a-t-il confié à la rédaction de l’APS dont il était l’invité. Il a rappelé que l’année dernière, l’évènement avait été axé sur le thème ‘’la constance’’.

    ‘’Chaque année, on met en lumière un thème qui répond à l’évolution non seulement des cauris mais à l’évolution du monde’’, a dit Mbanick Diop.

    Selon lui, ‘’la persévérance est une qualité fondamentale non seulement pour une personne mais pour toute entité’’.

    Il a présenté les Cauris d’or comme une initiative ‘’prestigieuse’’ et ‘’surtout légendaire’’. Elle est ‘’la première du genre en Afrique’’, a-t-il vanté.

    Mbagnick Diop s’est réjoui ‘’de cette constance, de porter pendant près de 20 ans ce concept novateur’’.

    Faisant la genèse des Cauris d’or, il a rappelé qu’il est parti du constat, dans les années 2000, qu’‘’il n’y avait absolument rien pour célébrer les champions sénégalais, les champions africains’’.

    ‘’Si je parle de champions, je parle de capitaine d’industrie, de chefs d’entreprise, de décideurs et après réflexion, j’ai pensé qu’il fallait créer un événement. Ceux qui faisaient l’économie, ceux qui faisaient bouger le continent ceux qui faisaient bouger le Sénégal d’où les cauris’’, a-t-il expliqué.

    A propos de la notion des Cauris, il dit s’être inspiré des coquillages utilisés notamment au moyen âge ‘’comme monnaie d’échange’’.

    ‘’Ces coquillages ont évolué pour devenir monnaie et comme on parle économie, on parle entreprises, j’ai choisi ce symbole’’, a-t-il dit.

    OID/ASG

  • SENEGAL-ECONMIE-PATRONAT / Le MEDS veut l’institutionnalisation d’une « rencontre périodique » entre le chef de l’Etat et le patronat

    SENEGAL-ECONMIE-PATRONAT / Le MEDS veut l’institutionnalisation d’une « rencontre périodique » entre le chef de l’Etat et le patronat

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, suggère  »l’institutionnalisation » d’une rencontre périodique tous les trois mois entre le président de la République et le secteur privé, en vue d’échanger avec des acteurs qui créent de la richesse et investissent au Sénégal.

     »Aujourd’hui, il y a une sorte de frustration du secteur privé quand on voit le président de la République recevoir certaines catégories sociales, comme les lutteurs et les artistes », a relevé le président du MDES, s’exprimant dans un entretien avec l’APS, dont il était l’invité de la rédaction.

    Selon Mbagnick Diop,  »le secteur privé qui constitue la colonne vertébrale de l’économie et qui crée de la richesse au Sénégal devrait être la priorité ». Aussi a-t-il suggéré l’institutionnalisation d’une rencontre, tous les trois mois, entre le président de la République et le patronat.

     »A titre privé, on le [le président de la République] voit. Çà, il n’y a aucun souci. Mais, je parle du patronat et du secteur privé », a-t-il précisé, en faisant allusion à cette audience du chef de l’Etat avec le patronat annoncée depuis le mois de février.

    Il considère que  »c’est important même pour le président de la République de rencontrer des acteurs qui sont sur le terrain et qui investissent au Sénégal ».

     »Nous ne quémandons rien, mais le secteur privé a juste besoin de sentir qu’il y a l’Etat à ses côtés », a souligné M. Diop, donnant l’exemple de pays, comme la France, la Chine et le Maroc, où le président est souvent accompagné lors de ses déplacements à l’étranger par une forte délégation de chefs d’entreprise.

     »Un pays se développe par son secteur privé », a soutenu le président du MEDS, insistant sur la nécessité de mettre en avant  »le patriotisme économique et la préférence nationale ».

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / La DER remet des bons de financement à des groupements de marchands ambulants

    SENEGAL-ECONOMIE / La DER remet des bons de financement à des groupements de marchands ambulants

    Dakar, 26 mai (APS) – La Délégation à l’entrepreneuriat rapide pour les femmes et les jeunes (DER/FJ) a remis des bons de financement à 505 porteurs de projets regroupés autour de sept groupements de marchands ambulants.

    ‘’L’enveloppe globale évaluée à 245 millions de francs CFA a été mobilisée’’ en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT), à travers un dispositif de qualification professionnelle en vue de redynamiser le secteur de l’entrepreneuriat au Sénégal », a expliqué, jeudi, Mame Aby Sèye, déléguée générale à l’entrepreneuriat rapide pour les femmes et les jeunes (DER/FJ).

    Mme Sèye a salué ‘’la synergie entre les structures, qui a pu permettre à une couche informelle n’étant pas dans le dispositif mis en place par l’Etat de pouvoir bénéficier de ces instruments (…)’’.

    Les porteurs de projets ont également reçu une formation sur l’éducation financière, le marketing, etc.

    Les bénéficiaires se sont engagés à rembourser les fonds afin de permettre à la Der de pérenniser ses actions.

    KD/OID/ASG

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Mbagnick Diop : ‘’Nous ne devons pas nous contenter des miettes et de la sous-traitance du pétrole’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Mbagnick Diop : ‘’Nous ne devons pas nous contenter des miettes et de la sous-traitance du pétrole’’

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, salue les dispositions prises par les pouvoirs publics sénégalais pour permettre au secteur privé local de tirer profit du pétrole et du gaz, tout en leur demandant d’éviter de faire en sorte que les opérateurs économiques du pays se contentent des ‘’miettes’’ et des activités de sous-traitance.

    ‘’Il faut que ça bouge et que nous ne nous contentions pas des miettes et de la sous-traitance. Il faut éviter cela’’, a prévenu  M. Diop dans une interview donnée à la rédaction de l’APS.

    ‘’Nous sommes satisfaits mais il faut que nous nous positionnions. Il faut éviter que les majors du pétrole produisent et appuient sur un bouton pour que l’argent se retrouve à l’étranger’’, dans les pays d’origine de ces grandes compagnies, a-t-il averti.

    Le président du MEDS est d’avis qu’‘’il faut faire en sorte que les entrepreneurs locaux trouvent leur compte dans l’exploitation du pétrole et du gaz’’, dont le démarrage est prévu à la fin de cette année.

    Selon lui, de nombreux opérateurs économiques sénégalais se sont lancés dans une opération de ‘’mise à niveau’’ pour être en mesure de tirer profit des hydrocarbures que le pays s’apprête à produire après la découverte d’importants gisements pétroliers et gaziers au Sénégal et l’implantation dans le pays de grandes compagnies pétrolières.

    Le pays s’apprêtant à se lancer dans la production de pétrole et de gaz, ‘’il faut que les retombées soient au rendez-vous’’, a soutenu Mbagnick Diop.

    Il estime que l’Etat a suffisamment impliqué le secteur privé à la préparation de l’économie pétrolière et gazière.

    ‘’L’Etat nous a impliqués. Nous travaillons avec lui en bonne intelligence’’, s’est réjoui le président du MEDS.

    Plusieurs entreprises sénégalaises ont créé des entités dédiées à l’économie du pétrole et du gaz, selon lui.

    ‘’C’est à nous de mettre les bouchées doubles et d’éviter que cette opportunité soit gâchée comme on l’a fait ailleurs’’, a-t-il dit en citant l’exemple du Nigeria, l’un des plus grands producteurs africains de pétrole, où ‘’il n’y a presque pas d’électricité’’ dans de nombreuses parties du pays.

    ‘’Le Sénégal a une approche positive de l’exploitation du pétrole’’, a ajouté Mbagnick Diop.

    ESF/ASG