Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE-ANALYSE / Mbagnick Diop : ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’

    SENEGAL-ECONOMIE-ANALYSE / Mbagnick Diop : ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, analysant les faiblesses du secteur privé de son pays, est d’avis que ‘’les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’.

    ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’, a soutenu M. Diop, invité de la rédaction de l’APS.

    C’est le contraire des Ivoiriens qui, selon lui, ont été encouragés par le premier président de leur pays, Félix Houphouët-Boigny (1905-1993), à développer des entreprises privées.

    Prospère homme d’affaires, le défunt dirigeant ivoirien a très tôt poussé ses compatriotes à se lancer dans l’initiative privée, a dit Mbagnick Diop, ajoutant que le premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), n’a pas fait la même chose.

    Malgré la longue crise politique qu’elle a connue de 2000 à 2010, l’économie ivoirienne est restée debout grâce à l’idée qu’a eu le premier chef d’Etat du pays de développer le secteur privé local, a poursuivi le président du MEDS.

    ‘’Nous ne faisons qu’importer. J’ai peur quand j’entends les données des douanes’’, a dit Mbagnick Diop en parlant des importantes recettes douanières tirées des importations sénégalaises. ‘’Il faut inverser cette tendance’’, a-t-il lancé.

    Les dirigeants des pays industrialisés se déplacent souvent à l’étranger accompagnés de chefs d’entreprise, a-t-il ajouté en donnant les exemples des présidents de la Chine, des Etats-Unis d’Amérique et de la France.

    Les entrepreneurs prenant part aux voyages de ces leaders politiques signent d’importants contrats avec les pays de leur destination, a dit Mbagnick Diop, déplorant le fait que les dirigeants sénégalais ne font pas de même.

    Si des entrepreneurs marocains se sont bien implantés dans l’économie sénégalaise, ils le doivent à un ‘’capitaine’’, le roi du Maroc, Mohammed VI, a-t-il affirmé.

    En demandant aux dirigeants sénégalais d’avoir la même attitude, ‘’on ne quémande pas’’, a précisé M. Diop, laissant entendre qu’il s’agit d’intérêt national.

    ‘’On a besoin non seulement de produire mais de transformer et d’exporter aussi. Il faut faire en sorte que l’autosuffisance soit une réalité. S’agissant du consommer local, il y a un travail de longue haleine à faire en direction des populations pour que notre production soit consommée par nous-mêmes’’, a répondu le président du MEDS à la question de savoir quel rôle peut jouer le secteur privé sénégalais dans la politique de sécurité alimentaire menée par les pouvoirs publics.

    ‘’Il fait de son mieux pour que nous soyons de vrais transformateurs’’, a-t-il ajouté en parlant du président de la République, Macky Sall.

    ESF/OID/ASG/MTN

  • SENEGAL-FINANCES / Le taux d’exécution des investissements de l’Etat pour 2023 est de 43,5 %, selon le ministre du Budget

    SENEGAL-FINANCES / Le taux d’exécution des investissements de l’Etat pour 2023 est de 43,5 %, selon le ministre du Budget

    Dakar, 25 mai (APS) – Le taux d’exécution des investissements de l’Etat pour l’année en cours est actuellement de 43,5 %, ce qui correspond à 691,3 milliards de francs CFA du montant de 1.588,6 milliards voté pour cette rubrique du budget national, a déclaré, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    Il répondait au député Ayib Daffé, qui l’a interrogé sur la dette de l’Etat envers les entreprises du bâtiment et des travaux publics.

    C’était lors d’une séance plénière consacrée à des questions d’actualité adressées par les députés aux membres du gouvernement.

    Les fonds engagés pour l’exécution des dépenses d’investissement sur ressources internes sont de 370 milliards de francs CFA sur les 920 milliards prévus, soit un taux d’exécution de 40,2 %.

    Les tirages sur ressources externes ont atteint 321,3 milliards de francs CFA sur une prévision de 667,9 milliards, soit un taux d’exécution de 48 %.

    Le taux d’exécution de 43,5 % est la moyenne du cumul des ressources internes avec les ressources internes, a précisé Mamadou Moustapha Ba.

    Il rappelle que l’Assemblée nationale avait voté un budget concernant les investissements de 1.588,6 milliards de francs CFA.

    ‘’Ce qu’il faut noter, c’est que l’Etat a engagé d’importants chantiers d’investissements depuis plusieurs années, qui impliquent la mobilisation et le paiement continus de sommes importantes au profit des entreprises, aussi bien sur ressources internes que sur ressources extérieures’’, souligne le ministère des Finances et du Budget dans un document.

    Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, par exemple, doit exécuter un budget d’investissement de 238,5 milliards de francs CFA pour l’année 2023, dont 118,866 milliards sur ressources internes et 120,7 milliards sur ressources extérieures, a-t-il expliqué dans le document reçu des services de son ministère à l’occasion de la séance plénière.

    Selon M. Ba, ces investissements sont destinés à plusieurs projets, dont l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack (centre).

    Le projet de Bus Rapid Transit, une importante infrastructure de transport en construction à Dakar, fait partie de ces projets, selon le ministre.

    AN/ESF/MTN

  • SENEGAL-AGROFORESTERIE-OPINION / Zone des Niayes : un acteur plaide pour une fédération de toutes les entités présentes

    SENEGAL-AGROFORESTERIE-OPINION / Zone des Niayes : un acteur plaide pour une fédération de toutes les entités présentes

    Mboro, 25 mai (APS) – Le président de l’Union agroforestière de Mboro Mansour Kâ plaide pour la mise sur pied d’une structure fédérant toutes les entités qui interviennent dans la zone des Niayes, afin de mieux prendre en charge les préoccupations des populations actives pour la plupart dans le secteur du maraîchage.

    Arrivé en 2018 à la tête de l’Union forestière de Mboro, qui a élargi son champ d’intervention, pour devenir l’Union agroforestière, une organisation qui compte 37 groupements pour environ 2.000 membres, Mansour Kâ multiplie, depuis lors, les initiatives  de conscientisation de ses membres.

    « J’ai tenu à ce que l’union forestière de Mboro qui n’avait qu’une seule activité, c’est-à-dire vendre du bois, migre vers la principale activité qui motive les gens d’ici’’, à savoir le maraîchage, a dit ce responsable à l’APS.

    Il note plusieurs contraintes dans cette activité que sa structure a embrassée depuis bientôt quatre ans.

    « Je distribuais au début plus de sept containers de semences de pomme de terre, mais actuellement, je reçois à peine quatre containers’’, dit-il, déplorant en plus du retard accusé dans la livraison des commandes, la ‘’piètre qualité’’ qu’il reçoit.

    Kâ impute ces difficultés au ‘’manque d’organisation’’ de la filière.

    L’activité originelle de l’Union n’est pas non plus épargnée par les difficultés. La structure vend jusqu’à 5.000 stères à raison de 8.000 FCFA l’unité à une clientèle qui se retrouve jusqu’au Lac rose (Dakar) ou Potou (Louga). Un stère correspond à 500 kg de bois ou 1.500 Kwh en moyenne, soit un mètre-cube de bois, avec des bûches d’un mètre.

    Il a évoqué les divers frais supportés par l’union, parmi lesquels le fonds d’aménagement, la taxe forestière, le transport ou encore le taux de réussite fixé à 85% pour le repiquage.

    « Finalement, l’organisation se retrouve comme si elle avait vendu à 2.000F (le stère) et non à 8.000FCFA’’, a poursuivi le président de l’Union agroforestière de Mboro, qui n’a pas manqué de rappeler les manquements qui plombent l’envol de cette structure.

    « Nous attendons l’appui de l’État car notre organisation est devenue majeure et draine des membres pluridisciplinaires. Ce qui constitue une richesse à ne pas négliger. Il y va de la quiétude écologique et nutritive de la commune de Mboro’’.
    MKB/ADI/MTN

  • SENEGAL-RECHERCHE / L’ESP déroule son Salon du polytechnicien pour créer un espace d’échange entre l’université et les entreprises

    SENEGAL-RECHERCHE / L’ESP déroule son Salon du polytechnicien pour créer un espace d’échange entre l’université et les entreprises

    Dakar, 25 mai (APS) – L’édition 2023 du Salon du polytechnicien s’est ouvert jeudi à l’Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar pour permettre à cet institut universitaire, selon ses dirigeants, de former des étudiants créateurs d’emplois et d’assurer une bonne communication entre l’université et les entreprises.

    Le professeur Ndiaga Ndiaye, coordonnateur de l’événement, explique qu’il s’agit de ‘’former des étudiants créateurs d’emplois et capables de recruter par le biais de l’entrepreneuriat et de l’innovation’’.

    ‘’Il faut une meilleure communication entre l’université et l’entreprise. Il faut aussi rendre plus visibles les travaux des chercheurs et trouver les moyens d’un partenariat en matière de formation et de recherche’’, a dit le professeur Papa Alioune Sarr Ndiaye, le parrain du Salon du polytechnicien.

    M. Ndiaye, ancien directeur de l’ESP, a profité de l’événement pour plaider pour la participation des entreprises au développement de la recherche.

    Le Salon du polytechnicien est un moyen d’‘’accélérer’’ l’innovation et la promotion de l’entrepreneuriat, selon le professeur Mame Samba Mbaye, vice-recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, chargé de l’insertion professionnelle et de la valorisation de la recherche.

    L’ESP dit organiser cette rencontre pour ‘’promouvoir le culte de l’entrepreneuriat et de l’innovation chez les jeunes’’.

    C’est ‘’un cadre propice […] pour accélérer l’innovation, promouvoir l’entrepreneuriat et dégager des pistes prometteuses pour l’atteinte des ODD’’, les objectifs de développement durable.

    Il s’agit d’objectifs liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la paix et à la justice, à atteindre d’ici à 2030 par les Etats, sous l’égide des Nations unies.

    Le Salon du polytechnicien, qui va s’achever vendredi, a pour thème : ‘’L’innovation et l’entrepreneuriat pour l’atteinte des ODD’’.

    L’université Cheikh-Anta-Diop, dont l’ESP est un démembrement, ‘’place l’innovation et l’entrepreneuriat au cœur de ses actions’’, a souligné Mame Samba Mbaye.

    CS/SK/ESF/ASG

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    Dakar, 25 mai (APS) – La mission économique belge menée à Dakar sous la direction de la princesse Astrid s’est achevée jeudi par la signature de 40 conventions de partenariat entre des entreprises du royaume et du Sénégal, a appris l’APS des services diplomatiques belges dans la capitale sénégalaise.

    « Elle s’est bien déroulée, et les deux parties se félicitent du nouvel élan initié par ces rencontres », affirme la même source en parlant de cette mission, dans un communiqué.

    Quatre entreprises du royaume de Belgique, dont Port of Antwerp Bruges International, ont signé un accord de partenariat pour la réalisation du projet Jambaar, une initiative gouvernementale faisant partie du Plan Sénégal émergent, dont le but est de « rendre les ports du Sénégal performants et de faire du Sénégal un hub portuaire et logistique à l’horizon 2035 ».

    C’est « un projet dont l’investissement total est estimé entre 95 et 115 milliards de francs CFA ».

    En ce qui concerne la gestion industrielle des déchets médicaux, « un enjeu majeur pour le Sénégal », l’entreprise belge Ecosteryl a signé un accord avec le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, pour lui apporter son savoir.

    « Ce projet national permettra l’installation de six plateformes industrielles de décontamination des déchets biomédicaux à travers le pays, pour un total de 16 machines permettant de traiter jusqu’à 24.000 tonnes de déchets médicaux par an », explique le communiqué.

    La société Wasser Arame, dirigée par l’entrepreneur sénégalais Matar Niang, a décidé de faire appel à Waterleau, un partenaire belge, pour « jouer un rôle moteur dans la production et l’approvisionnement d’eau saine et de boissons fraîches » au Sénégal, selon la même source.

    L’usine attendue de ce partenariat devrait être construite près de la ville de Thiès (ouest) et aura une capacité de 100 mètres cubes par jour.

    « Un accord historique »

    La Laiterie du berger et Waterleau ont également noué un partenariat pour le traitement des eaux usées à Richard-Toll (nord) et à Sandiara (ouest).

    La capacité de la station d’épuration des eaux usées de Richard-Toll va s’élever à 300 mètres cubes par jour, soit la moitié de celle de Sandiara.

    « Le début des travaux est prévu au courant du second semestre de 2023, pour une mise en production dans les douze mois », précise le communiqué.

    La société belge Afrique Energies nouvelles vient de conclure « un accord historique » avec la société sénégalaise Bakimex, « pour massifier l’accès à l’énergie solaire dans les ménages et les communautés » au Sénégal, annonce l’ambassade de la Belgique dans la capitale sénégalaise.

    « Ces systèmes innovants permettront aux ménages sénégalais de résoudre la question de l’éclairage et de la cuisson dans l’esprit du développement durable », souligne-t-elle.

    Un accord-cadre de collaboration a été signé ce jeudi à Dakar, entre le centre régional de formation en santé de Thiès et la haute école Léonard-de-Vinci, selon la même source.

    « Cet accord est assorti d’un protocole d’échanges d’étudiants et d’enseignants dans les formations paramédicales », poursuit l’ambassade de la Belgique au Sénégal.

    Elle affirme que plus de 180 entreprises belges évoluant dans 13 secteurs d’activité, dont l’agriculture, l’éducation, les services, la pharmacie, l’énergie, l’eau et l’environnement, ont pris part à la mission économique belge, « sous la présidence de la princesse Astrid », de dimanche à jeudi.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Le patronat et les chambres de métiers pour une meilleure intégration du secteur productif national

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Le patronat et les chambres de métiers pour une meilleure intégration du secteur productif national

    Dakar, 25 mai (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) et l’Union nationale des chambres de métiers (UNCM) ont signé, jeudi, une convention de partenariat visant notamment le renforcement de l’intégration du secteur productif national, a constaté l’APS.

    Les documents relatifs à cette convention ont été paraphés par Baidy Agne et Inssa Dièye, respectivement président du CNP et de l’UNCM, en présence du ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Papa Amadou Ndiaye.

    Le directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), Saër Niang, a également pris part à la rencontre.

    « La convention que nous avons signée traduit la nouvelle dynamique de coopération et de partenariat socio-économique que nous voulons installer entre acteurs économiques nationaux », a dit le président du CNP, évoquant « la labellisation des compétences professionnelles des jeunes-artisans ».

    Selon Baidy Agne, elle devrait permettre la mise en place d’un  »écosystème propice au développement de l’artisanat et de l’entrepreneuriat, ainsi que le renforcement de l’intégration du secteur productif national ».

    Outre une plus grande professionnalisation des grandes familles des métiers de l’artisanat, il a aussi souligné la nécessité de promouvoir « un secteur productif fortement intégré dans l’économie nationale ».

    Le président du CNP a réaffirmé la disponibilité du patronat à « agir » aux côtés des chambres de métiers pour une coopération centrée autour des valeurs communes et accordant « une priorité au savoir-faire sénégalais qui va répondre aux exigences de qualité de nos produits et services ».

    Il a dit aussi magnifier « la vision prospective » de la tutelle pour le développement de l’artisanat et la migration des activités informelles vers le formel.

    Le président de l’Union nationale des chambres de métiers, Inssa Dièye, s’est lui réjoui de cette coopération qui matérialise « la volonté du patronat de faire du secteur artisanal son grenier à travers la fourniture d’une main d’œuvre de qualité et en adéquation avec ses préoccupations ».

    « Cette présente convention, que nous scellons aujourd’hui, apporte assurément des réponses pertinentes et structurelles à la lancinante problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes », a relevé le président de l’UNCM.

    Inssa Dièye s’est félicité également de la décision de l’Etat d’allouer 15% de la commande publique aux artisans et l’attribution du marché de la confection de tenues scolaires aux artisans locaux, pour 30 milliards de FCFA sur trois ans.

    Il a aussi rappelé « l’injonction » faite aux structures d’appui et de financement de consentir des crédits aux artisans selon des « modalités spécifiques et allégées ».

    SMD/BK/MTN

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE / Fatick : une ONG s’intéresse aux impacts de l’exploitation pétrolière dans le secteur de la pêche

    SÉNÉGAL-ECONOMIE / Fatick : une ONG s’intéresse aux impacts de l’exploitation pétrolière dans le secteur de la pêche

    Fatick, 25 mai (APS) – L’ONG Action Solidaire International a entamé, jeudi, à Foundiougne, des consultations publiques avec les acteurs de la pêche pour assoir un dialogue sur les impacts de leur activité en lien avec l’exploitation du pétrole et du gaz, a indiqué son directeur exécutif, Mamadou Barry.

    « Des pêcheurs sont venus très souvent vers notre ONG, pour se plaindre de la menace qui pèse sur leur activité », en raison de l’exploitation du pétrole et du gaz au large des côtes sénégalaises. « Ainsi, nous avons entamé des consultations publiques pour trouver des solutions », a-t-il expliqué.

    Le directeur exécutif de l’ONG Action Solidaire International animait un atelier à l’intention des acteurs de la pêche de la région de Fatick (ouest), sur le thème de l’impact de l’exploitation du pétrole et du gaz sur les populations.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une consultation entamée en octobre 2022, avec les pêcheurs de la région de Saint Louis.

    « Nous allons regrouper les pêcheurs et assoir un cadre de dialogue autour de la problématique, qui à l’arrivée permettra de traiter de tous ces problèmes évoqués », a fait savoir Mamadou Barry.

    Selon M. Barry, depuis le démarrage des discussions avec les pêcheurs, « aucune preuve ou évidence n’a montré que le secteur de la pêche est impacté par l’exploitation du pétrole et du gaz. »

    Toutefois, ajoute-t-il, il demeure légitime que les communautés sachent ce qui est prévu, en cas d’exploitation effective, pour qu’elles puissent faire face à d’éventuelles perturbations ou remise en question de leurs activités.

    Le Sénégal a fait sa première découverte de pétrole offshore, en octobre 2014, avant la mise à jour de gisements de gaz révélés en mai 2017, ce qui permet au pays d’envisager de figurer à court terme parmi les pays africains producteurs et exportateurs de pétrole.

    SDI/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-CULTURE / Forafricc : trois start-up béninoises à Dakar à la recherche d’investisseurs

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-CULTURE / Forafricc : trois start-up béninoises à Dakar à la recherche d’investisseurs

    Dakar, 25 mai (APS) – Trois start-up venant du Bénin participent au troisième Forum africain pour les industries culturelles et créatives (Forafricc), ouvert mercredi à Dakar, pour partager leurs projets et rencontrer des investisseurs.

    Il s’agit notamment de ‘’Fruit fiber fabric’’, ‘’Make it happen’’ ou encore ‘’Gléxwé Festival’’, qui sont présentes dans la capitale sénégalaise à l’occasion de ce forum initié par le chanteur et homme d’affaires sénégalais Youssou Ndour.

    Le projet « Fruit fiber fabric », créé il y a deux ans à la suite du Covid-19 et spécialisé dans la transformation des fibres d’ananas en textile végétal, est inspiré de ce qui se fait aux Philippines en Asie du sud-est dans ce domaine, a expliqué Stéphanie Ossé, sa coordinatrice.

    « Notre challenge est que le Bénin ait son propre textile végétal. Nous travaillons avec un laboratoire basé à Cotonou. Et notre réflexion était de valoriser un déchet agricole et de lui apporter une valeur qui répond à un besoin local, sous-régional et international parce que notre textile s’adresse à l’industrie de la mode éthique », a expliqué Mme Ossé.

    Elle expose dans son stand dressé dans le village de l’économie créative, village de l’économie installé à l’ancien Palais de justice de Dakar, au Cap Manuel,  quelques prototypes de vêtements faits à base de ce textile végétal en collaboration avec des associations de femmes et des artisans dont le but est de leur assurer un bien-être social et économique.

    « Nous attendons des rencontres et des investisseurs qui vont nous permettre de consolider le développement de notre projet. Cela peut être des partenariats opérationnels, économiques et créatifs », a soutenu la coordinatrice du projet « Fruit fiber fabric ».

    L’entreprise « Make it happen » spécialisée dans l’ingénierie culturelle depuis plus de quinze ans, ambitionne à travers son projet dénommé « Le trône de Béhanzin » (Onzième roi d’Abomey) de revisiter le palais royal, à travers un parc à thème et une comédie musicale retraçant ses combats épiques contre les colons français.

    « Nous proposons aux visiteurs une expérience d’immersion dans le palais pour assister à des scènes de vie de la cour. Nous sollicitons pour cela des investissements et des mécènes pour soutenir ce projet qui offre une expérience unique et divertissante pour tous les visiteurs », a soutenu le responsable du projet, l’artiste Amir Alli.

    Son compatriote Jean-François Amou est aussi venu participer au Forum for africa des industries culturelles et créatives afin de trouver un partenaire pour son projet « Gléxwé festival » dont l’ambition est de valoriser le patrimoine musical et les instruments traditionnels de la ville mémoire d’Ouidah au Bénin.

    Toutes ces start-up béninoises financées déjà par la Banque mondiale ont été invitées par Youssou Ndour pour venir partager leur expérience au Forafricc.

    Des start-up sénégalaises sont aussi représentées à ce rendez-vous.

    FKS/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Kaffrine : 20 entrepreneurs formés sur l’éducation financière

    SENEGAL-ECONOMIE / Kaffrine : 20 entrepreneurs formés sur l’éducation financière

    Kaffrine, 24 mai(APS) – Vingt chefs de structures des petites et moyennes  d’entreprises (PME) de la région de Kaffrine (centre-ouest) ont été formés pendant deux jours sur l’éducation financière, à l’initiative de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine (CCIAK) et en partenariat avec l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ), a constaté l’APS.

    « La CCIAK a initié cette formation sur l’éducation financière avec une cohorte de vingt personnes grâce à l’appui de la coopération allemande »,  a expliqué Thierno Birahim  Ndao, secrétaire général de l’institution consulaire de Kaffrine.

    La formation est axée sur plusieurs sous-thèmes, dont la budgétisation, la gestion des dettes, les négociations financières, les services  financiers et l’épargne, a indiqué M. Ndao.

    Il a précisé que « beaucoup d’entreprises demandaient des financements, mais elles ont  des problèmes  de gestion, d’où l’idée de les outiller ».

    L’atelier a porté sur le thème général « Renforcement de capacités des PME en éducation financière  pour l’éligibilité aux financements ».

    « L’éducation financière  enseigne les connaissances, les compétences et attitudes que les gens doivent adopter en matière de gestion de leurs revenus, en matière de dépenses  et de dettes », a expliqué le formateur Adama Thiam, consultant en microfinance à la GIZ.

    La finalité de l’éducation financière, a-t-il poursuivi, c’est d’acquérir des connaissances utiles, avec des comportements qui auront  inévitablement des impacts positifs sur la performance de l’entreprise.

    Mouhamadou Bamba  Ndiaye, directeur général du complexe  sportif Ndoucoumane fitness club, l’un des bénéficiaires de cette session, s’est félicité de la formation qui « aide les acteurs des PME à acquérir davantage de compétences dans la gestion de leurs revenus ».

    CTS/MTN/ASG

  • Pétrole et gaz : les revenus feront l’objet d’une ‘’affectation intégrale’’ au budget de l’Etat, rappelle le gouvernement

    Pétrole et gaz : les revenus feront l’objet d’une ‘’affectation intégrale’’ au budget de l’Etat, rappelle le gouvernement

    Dakar, 24 mai (APS) – Le président de la République a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, l’‘’impératif’’ pour les pouvoirs publics de veiller à une ‘’affectation intégrale des fonds collectés’’ par la future économie pétrolière du pays au ‘’budget de l’Etat’’.

    L’Etat a décidé, lors de concertations consacrées à la gestion des hydrocarbures en 2018 et 2021, de veiller à ‘’l’affectation intégrale des fonds collectés [au] budget de l’Etat’’.

    Macky Sall a tenu aussi à rappeler ‘’la création d’un fonds intergénérationnel confié au FONSIS’’, le Fonds souverain d’investissements stratégiques, ‘’par le biais d’un mandat express de l’Etat’’.

    Il existe déjà une loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures à partir de la fin de cette année, a-t-il dit.

    ‘’Le président de la République a signalé l’urgence de stabiliser les projets […] du réseau gazier du Sénégal, ainsi que le projet de document de stratégie nationale de développement du secteur pétrolier et gazier’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Il a demandé à la ministre du Pétrole et des Energies de ‘’finaliser […] la préparation de la prochaine session’’ du secrétariat permanent du comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz, qu’‘’il présidera […] avec l’implication de tous les partenaires de l’Etat’’.

    Le Sénégal s’apprête à faire son ‘’entrée’’, à la fin de cette année, ‘’dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures’’, rappelle le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon la même source, Macky Sall a parlé aux membres du gouvernement de ‘’l’urgence de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la reconfiguration de l’économie nationale, au regard des opportunités et enjeux signalés’’.

    Des concertations ont été menées en 2018 et en 2021 pour ‘’renforcer le consensus national autour de la gouvernance inclusive du secteur et de la gestion des recettes issues de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures’’, lit-on dans le texte signé du porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    ESF/ASG