Catégorie : economie

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Forafricc : Youssou Ndour plaide pour le financement des industries culturelles et créatives

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Forafricc : Youssou Ndour plaide pour le financement des industries culturelles et créatives

    Dakar, 24 mai (APS) – Le chanteur et homme d’affaires sénégalais Youssou Ndour a plaidé, mercredi, pour le financement des industries culturelles et créatives, estimant que c’est un domaine  »important et pourvoyeur d’emploi ».

    « Ce forum est un endroit, un cadre pour permettre d’avancer (…). Nous irons là où il faut pour parler de ces initiatives, que les gens soient financés, que les jeunes soient soutenus et financés. Nous ne voulons plus voir des jeunes qui prennent les bateaux pour aller mourir.  Nous voulons voir des jeunes qui ont de la créativité, on l’a vu, on veut qu’on mette beaucoup plus de moyens », a-t-il défendu.

    Youssou Ndour qui a fait du financement des ICC un de ses combats aujourd’hui, s’exprimait à l’inauguration du village de l’économie créative. Ce village a été installé à l’ancien Palais de justice de Dakar, au Cap Manuel, dans le cadre du troisième Forum africain pour les industries culturelles et créatives (Forafricc), qui prend fin vendredi.

    Le village regroupe différents stands d’entreprises privées et publiques, dont des start-up venues du Bénin, du Sénégal, ainsi que des ministères sénégalais.

    Le chanteur, initiateur de ce forum avec sa fondation dédiée aux industries culturelles et créatives (ICC), était en compagnie de l’administratrice générale de la Francophonie, Caroline Saint Hilaire, de l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, et du secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye, entre autres personnalités.

    Le président et fondateur du Groupe Futur Médias (Gfm), un groupe de presse privé sénégalais, rappelle que sa fondation a beaucoup plaidé auprès des institutions financières internationales et des gens intéressés par l’emploi, pour leur faire comprendre que les industries culturelles et créatives sont un domaine important et pourvoyeur d’emploi.

    « Le grand problème en Afrique est de pouvoir donner de l’emploi aux jeunes et c’est une question qui se pose un peu partout en Afrique », a-t-il dit. Il dit parler « pour tous les pays africains », convaincu que la culture peut régler le problème de l’emploi en Afrique.

    Exprimant sa « fierté », le chanteur s’est dit impressionné par la présentation de beaucoup de projets et d’initiatives autour de l’ICC dans le cadre du Forafricc (du 24 au 26 mai), axé cette année autour du thème ‘’Les industries culturelles et créatives, vecteur d’emplois pour la jeunesse en Afrique et au-delà ».

    Pour Youssou Ndour, le premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, avait raison en disant que « la culture est au début et à la fin du développement ».

    Différents panels sont prévus lors du Forafricc, qui rassemble des experts, des entrepreneurs, des investisseurs et des décideurs du monde. L’ouverture officielle du forum est prévue ce jeudi.

    FKS/MD/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023

    Dakar, 24 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations aux lionceaux du Football U17, champions d’Afrique, et à leur encadrement, après la brillante victoire du Sénégal lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, qui s’est déroulée en Algérie. Le Chef de l’Etat a aussi félicité le Premier Ministre, et Ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football (FSF), les dirigeants de clubs, les encadreurs et éducateurs sportifs, pour le travail remarquable accompli afin de positionner le football national au sommet du Football africain, avec cinq (5) sacres continentaux obtenus en moins de deux ans.

    Le Président de la République a réitéré ses directives pour l’accroissement de l’accompagnement de l’Etat au développement du football local dans toutes ses composantes.

    Abordant la célébration de la fête de la Pentecôte, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne et demander au Gouvernement de veiller, avec les organisateurs, au bon déroulement du Pèlerinage marial de Popenguine.

    Revenant sur le Dialogue national, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son engagement permanent, depuis 2012, à consolider le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation, afin d’asseoir la paix et la stabilité sociale dans le cadre de notre marche résolue vers un Sénégal émergent à l’horizon 2035. Dans l’esprit de la journée du dialogue national, instaurée en 2016 – et des acquis des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, freinés par la pandémie de COVID 19 – le Président de la République a décidé d’organiser, le mardi 30 mai 2023 au Palais de la République, le lancement du dialogue avec les représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes, afin d’échanger et de bâtir des consensus durables sur des questions majeures relatives à la vie nationale, et à l’avenir du pays.

    S’agissant de la maitrise stratégique du développement du secteur pétrolier et gazier, le Président de la République a rappelé l’entrée du Sénégal, en fin 2023, dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures, avec la phase d’exploitation de nos différents projets pétroliers et gaziers (Sangomar, Grand Tortue Ahmeyin (GTA), Yakaar/Teranga…). Dès lors, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement, l’urgence de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la reconfiguration de l’économie nationale, au regard des opportunités et enjeux signalés.

    A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé la tenue de plusieurs concertations qui ont eu lieu en 2018 et 2021 pour renforcer le consensus national autour de la gouvernance inclusive du secteur et de la gestion des recettes issues de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures avec la validation de deux (2) principes directeurs fondamentaux :

    1. l’impératif de l’affectation intégrale des fonds collectés dans le budget de l’Etat ;
    2. la création d’un Fonds intergénérationnel confié au FONSIS, par le biais d’un mandat express de l’Etat, conformément à la loi n° 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.

    Le Président de la République a, par ailleurs, signalé l’urgence de stabiliser les projets et les tracés du Réseau gazier du Sénégal (RGS), ainsi que le projet de Document de Stratégie nationale de développement du secteur pétrolier et gazier. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre du Pétrole et des Energies de finaliser, en relation avec le Secrétariat permanent du COS – PETROGAZ, la préparation de la prochaine session de l’instance qu’il présidera prochainement, avec l’implication de tous les partenaires de l’Etat.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

    • la situation dans les universités publiques : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS, en vue d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées.

    Le Chef de l’Etat a en outre invité le Gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ;

    • le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles : en demandant au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’initier un plan national de développement des classes préparatoires, tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’Etat à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maitrisé.

    Poursuivant sa communication, le Président de la République a magnifié l’initiative du Sénégal ayant conduit à l’adoption, par acclamation, le vendredi 20 mai au Conseil exécutif de l’Unesco, d’une importante résolution sur l’eau, intitulée « 9ème Forum Mondial de l’Eau » de Dakar, présentée par la Délégation Permanente du Sénégal auprès de l’UNESCO.

    Le Chef de l’Etat a salué ce succès diplomatique majeur, qui confirme le leadership du Sénégal sur les thématiques visant à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau (ODD 6).

    Au chapitre de la coopération et partenariats, le Président de la République s’est félicité de la visite de la Princesse Astrid, conduisant une très forte délégation d’entrepreneurs belges en mission économique au Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • le Conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations ;
    • le Salon de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Mobilité ; · les missions à l’étranger des agents de l’Etat ;
    • la séance de questions orales à l’Assemblée nationale. 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 24 mai 2023

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait un point sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne agricole 2023/2024 et le suivi des exportations de produits horticoles ;
    • le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement et le Ministre en charge de la Prévention et de la gestion des inondations ont fait une communication sur le processus de formulation du Programme décennal de Gestion des Inondations 2023-2032.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Mouhamed Mahmoud DIOP, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, précédemment, Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public.
    • Monsieur Amath SALL, Ingénieur informaticien, est nommé Directeur des Systèmes d’Informations au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
    • Monsieur Ibrahima WANE, Expert financier, précédemment Conseiller Technique financier au Ministère des Mines et de la Géologie, est nommé Secrétaire technique en charge des Mines du Comité national de Suivi du Contenu local.
    • Monsieur Saloum Ndiaye, Expert en développement territorial, est nommé Coordonnateur national du Projet Mobilier national.

    Fait à Dakar le 24 mai 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-DIPLOMATIE / L’Afrique invitée à faire du libre-échange  »un instrument puissant pour stimuler’’ la croissance économique

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-DIPLOMATIE / L’Afrique invitée à faire du libre-échange  »un instrument puissant pour stimuler’’ la croissance économique

    Dakar, 24 mai (APS) – La Coordonnatrice résidente des Nations-unies au Sénégal, Aminata Maïga, a souligné, mercredi, l’importance de faire du transport aérien et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ‘’un instrument puissant’’ pour ‘’stimuler’’ la croissance économique et ‘’renforcer’’ l’intégration régionale.

    ‘’Le transport aérien et la ZLECAF revêtent une grande importance pour l’intégration régionale africaine et la transformation structurelle des économies du continent’’, a indiqué, la coordonnatrice résidente des Nations-Unies au Sénégal, Aminata Maïga.

    Elle s’exprimait lors d’une table ronde organisée en prélude à la Journée mondiale de l’Afrique prévue ce jeudi, sur le thème :  »La ZLECAF et le marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA)’’. La journée coïncidera avec la commémoration des 60 ans de l’Unité africaine.

    Selon elle, cette zone de libre échange peut être ‘’un instrument puissant pour la promotion du commerce intra-africain, la création d’emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes’’.

    Elle permettra également, a poursuivi  Mme Maïga, de stimuler la croissance économique et de renforcer l’intégration régionale.

    Aussi, estime la représentante du Secrétaire général des Nations-Unies au Sénégal, le transport aérien joue ‘’un rôle crucial’’ dans la réalisation de l’agenda 2063 de l’UA.

    De son côté, le représentant du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le Colonel Moustapha Ngom, indique que le Sénégal ‘’commencera les échanges dans le cadre de la ZLECAF dans les prochaines semaines ’’.

    Il a soutenu que ces échanges peuvent constituer une ‘’réelle opportunité’’ pour le continent africain.

    M. Ngom a aussi rappelé, dans ce sens, les efforts faits par le Sénégal ’’pour moderniser son secteur des transports aériens avec notamment la construction d’un aéroport de classe internationale et la construction à l’intérieur du pays de nouveaux aéroports et aérodromes’’.

    Pour l’ambassadeur du Gabon au Sénégal, Michel Régis Onanga Mamadou Ndiaye, l’objectif de cette table ronde est ‘’de faire l’état des lieux de l’ensemble de ces processus en dynamique et recueillir les avis d’experts compétents et des diplomates’’.

    Selon le doyen des ambassadeurs au Sénégal, le plus important est que les pays concernés puissent ‘’rester sur la même voie en termes d’informations, de réflexions, de compétences que ceux qui sont dans les autres capitales’’.

    Régis Onanga Mamadou Ndiaye estime que ces thématiques sont ‘’étroitement liées’’ et sont ‘’fondamentales pour le devenir du continent africain’’.

    CS/SK/MD/MTN

  • SENEGAL-COREE-AGRICULTURE / Un projet d’agriculture intelligente de plus de 2 milliards lancé à Saint-Louis

    SENEGAL-COREE-AGRICULTURE / Un projet d’agriculture intelligente de plus de 2 milliards lancé à Saint-Louis

    Saint-Louis, 24 mai (APS) – Le projet « Agriculture intelligente face au climat et chaînes de valeur durables au Sénégal », d’un coût de deux milliards 300 millions de francs CFA, a été lancé jeudi, à Saint-Louis, pour améliorer la production de riz et de légumes, dans la zone nord du pays, a constaté l’APS.

    D’une durée de trois ans, ce projet financé par la République de Corée est placé sous la supervision technique de l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI, anglais), a expliqué l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis chargé du développement, Modou Mamoune Diop, lors de la cérémonie de lancement.

    M. Diop a rappelé que le Sénégal vise l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, un objectif dont la réalisation passe par l’agriculture dont le développement est lié à l’augmentation des surfaces cultivables. D’où la pertinence d’un tel projet qui vise à accompagner les producteurs de la vallée en leur inculquant de nouvelles techniques culturales incluant la gestion environnementale, a-t-il souligné.

    ‘’Il nous faut protéger l’environnement tout en augmentant les surfaces cultivables’’, a dit l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis, évoquant aussi la gestion intelligente des effets du changement climatique sur ce secteur d’activités.

    L’Institut mondial de la croissance verte a eu l’idée de développer une agriculture intelligente pour renforcer la résilience des populations, a-t-il encore souligné, remerciant le gouvernement coréen pour cet appui.

    La représentante résidente du GGGI, Assan Magagi Alio, est revenue sur les impacts attendus de ce projet, qui a pour objectif d’améliorer de 10% les rendements de riz et de légumes dans la zone cible.

    Ce projet ambitionne de créer 1200 emplois pour les femmes ainsi que pour les jeunes et compte accompagner jusqu’à 1000 agriculteurs pour un accès à des intrants agricoles de qualité et à des services de vulgarisation, a-t-elle précisé.

    Selon elle, le projet va également promouvoir des pratiques d’une agriculture intelligente face au climat et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 10% par rapport à la situation de référence.

    Ce projet va améliorer à terme les revenus des producteurs de la vallée, dont l’économie a été fortement impactée par la Covid-19, a de son côté souligné le directeur général de la Société d’aménagement des terres du delta et de la Falémé (SAED), Aboubakry Sow.

    Hu Chang Yeon, le représentant de l’ambassade de la République de Corée, a fait part de la volonté de son pays de partager son expérience en matière de développement des pratiques culturales soucieuses de l’environnement.

    AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fermes  »Naatangué »: le DG de l’ANIDA veut introduire une  »nouvelle offre »

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fermes  »Naatangué »: le DG de l’ANIDA veut introduire une  »nouvelle offre »

    Mbour, 24 mais (APS) – Le nouveau Directeur général de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA), Amadou Hamath Touré, souhaite introduire une  »nouvelle offre » en allant vers des fermes « Naatangué » de plus de 150 hectares pour booster la production et améliorer le quotidien des sénégalais.

     »Ce qu’on veut c’est aller plus loin (…) faire entrer des opérateurs privés et faire plus grand, c’est-dire aller vers des fermes de plus de 150 hectares, c’est cela l’offre nouvelle que nous allons introduire », a-t-il dit.

    Le directeur de l’ANIDA s’exprimait mardi en marge d’une visite dans les fermes de Djilakh et Nguékhokh, dans l’arrondissement de Sindia (Mbour, ouest).

    « Depuis 2008, l’ANIDA fait les mêmes fermes,  il faut à présent faire plus grand et plus moderne et qu’il y ait un impact dans la production et le quotidien des sénégalais’’, a-t-il préconisé.

    Amadou Hamath Touré a salué toutefois la réussite jusqu’ici des modèles d’exploitation agricole des fermes Naatangué.

    Les Ferme Naatangué sont basées sur la maîtrise de l’eau grâce à la mobilisation des eaux souterraines pour l’agriculture et adossée aux nouvelles technologies de l’irrigation à l’intégration des différentes chaînes de valeur et à la promotion de l’énergie telle que le solaire.

    Cette stratégie a permis à l’ANIDA de réaliser 683 fermes et créer 46 640 emplois pour les jeunes sortants des écoles de formation et des universités.

    Les fermes familiales Naatangué  sont de petites fermes de 1 à 2 hectares destinées à des individus tandis que les fermes villageoises sont les modèles qui ont des superficies plus grandes dépassant 50 hectares et regroupant plusieurs villages qui y travaillent.

    La ferme de Djilakh est la première ferme réalisée par l’ANIDA en 2008, la seule qui s’étend aujourd’hui sur 100 ha et emploie plus de 2000 personnes.

    Le haricot fait partie des produits à haut rendement cultivés dans cette ferme avec une production de 10 à 15 tonnes à l’hectare, a expliqué Diadji Guèye, le responsable de production. On y cultive aussi la pastèque avec des rendements de 40 tonnes à l’hectare sur 90 hectares.

    L’ANIDA a réalisé 5 fermes dans le département de Mbour: Djilakh- Nguékhokh- Sandra- Keur El Hadji- Aga Bambou.

    Pour le Directeur Général, nommé en en mars dernier,  les défis à relever porteront sur la finalisation et la clôture du programme  »Xéyu Ndaw Ni » dans laquelle sont attendues 70 fermes villageoises Naatangué avec un système de pompage solaire et 1700 fermes familiales aménagées.

    MF/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / Des régulateurs des postes se concertent à Dakar sur l’avenir de l’activité postale

    SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIES / Des régulateurs des postes se concertent à Dakar sur l’avenir de l’activité postale

    Dakar, 23 mai (APS) – Les dirigeants des organes de régulation postale de 35 pays d’Afrique ont entamé mardi à Dakar une concertation sur l’avenir de la réglementation des postes, dont l’activité est maintenant dominée par le numérique, a constaté l’APS.

    ‘’La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable’’ est le thème de cette conférence de trois jours (23-25 mai).

    ‘’Nous nous sommes réunis ici au Sénégal pour échanger des expériences […] sur la politique et la réglementation postales en Afrique, afin d’identifier les pistes qui mèneront le secteur vers de nouveaux sommets’’, a dit le secrétaire général de l’Union panafricaine des postes, Sifundo Chief Moyo.

    En raison de l’importance de la ‘’transformation technologique numérique’’ dans le monde, a poursuivi M. Moyo, les clients des postes espèrent de plus en plus pouvoir interagir avec les services postaux à l’aide de moyens numériques.

    ‘’Le thème permettra aux participants d’évoquer les nouvelles perspectives de la régulation postale à l’ère de la révolution numérique, où les services postaux doivent s’adapter face à la concurrence et fournir des services de qualité’’, a-t-il ajouté à l’ouverture officielle de la conférence, en présence du ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    Le secrétaire exécutif de la Conférence des postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Adama Diouf, signale pour sa part que ‘’le développement fulgurant noté dans les télécommunications a entraîné d’importantes évolutions des besoins des populations, qui deviennent de plus en plus exigeantes en termes de demande de services postaux’’.

    La digitalisation accélérée par la pandémie de Covid-19 a bouleversé les habitudes de consommation des populations, a-t-il souligné.

    M. Diouf estime que, dans ce contexte, les travailleurs des postes doivent réinventer et repenser les métiers du secteur postal en s’adaptant en même temps aux nouvelles habitudes de consommation.

    AMN/OID/ESF

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Une foire sénégalo-belge sur l’entrepreneuriat, à Dakar

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Une foire sénégalo-belge sur l’entrepreneuriat, à Dakar

    Dakar, 23 mai (APS) – La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané, a procédé mardi au lancement de la quatrième édition de la foire de l’innovation ‘’Jigeen Ñi Tamit’’ (les femmes aussi, en wolof), une initiative sénégalo-belge dédiée au consommer local et à l’entrepreneuriat féminin, a constaté l’APS.

    ‘’Cette foire est organisée dans le cadre d’un programme pluriannuel d’appui à l’entrepreneuriat féminin, qui intervient dans l’agroalimentaire pour la période 2022-2026’’, a-t-elle dit.

    Cet événement, qui va se dérouler jusqu’à jeudi, est dédié à la promotion du consommer local et à l’entrepreneuriat féminin.

    Soixante-dix exposantes prennent part à cette rencontre consacrée en même temps à l’art culinaire.

    L’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger est placée sous la tutelle de l’Agence de coopération technique Wallonie-Bruxelles, et le ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants.

    La quatrième édition de la foire de l’innovation ‘’Jigeen Ñi Tamit’’ se tient en même temps qu’une mission économique qu’effectue au Sénégal la princesse Astrid de Belgique.

    Fatou Diané salue la ‘’pertinence’’ de cette initiative qui, selon elle, contribue au développement de l’entrepreneuriat féminin, à l’‘’autonomisation’’ des femmes et à la réduction des inégalités de genre.

    Selon elle, le programme pluriannuel d’appui à l’entrepreneuriat féminin intervient notamment dans les régions de Louga (nord), Kolda, Sédhiou, Ziguinchor (sud) et Thiès (ouest).

    ‘’Cette foire donne l’occasion d’inculquer un changement dans la diversification des produits, dans l’amélioration du conditionnement mais surtout dans la présentation des produits’’, a expliqué Mme Diané.

    Le ministre wallon de l’Economie, Willy Borsus, venu au lancement du forum, estime que l’entrepreneuriat est un facteur d’émancipation, de progrès et de création d’emplois.

    FD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Emploi : le ministère de tutelle adopte l’approche HIMO

    SENEGAL-ECONOMIE / Emploi : le ministère de tutelle adopte l’approche HIMO

    Dakar, 23 mai (APS) – Le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi a tenu un atelier d’information sur l’approche haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), qu’il veut adopter pour l’exécution de sa politique d’emploi, a constaté l’APS, mardi à Dakar.

    Le Bureau international du travail (BIT), promoteur de cette approche, prend part à l’atelier en même temps que des députés sénégalais.

    « Nous avons estimé qu’il était important de partager le programme HIMO avec les parlementaires, ce qui justifie leur présence, avec la direction générale de la planification [et des politiques économiques] aussi », a expliqué Doudou Sangaré.

    « Le président de la République nous a demandé de travailler en synergie, ce qui justifie en partie la création des pôles emploi où il y a toutes les structures comme l’ANPEJ (Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes) ou le PRODAC (Programme des domaines agricoles communautaires) », a souligné M. Sangaré, coordonnateur de la cellule d’appui à la promotion de l’emploi au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi.

    Le programme HIMO, qui sera mise en œuvre dans tous les départements du pays, vient en aide aux programmes et agences déjà créés et dédiés à la politique d’emploi de l’Etat, selon lui.

    L’atelier permet aux démembrements de l’Etat concernés de « proposer des amendements » de l’approche HIMO et de l’ »enrichir ».

    Le député Thierno Diop, membre de la commission chargée de l’éducation et de la jeunesse à l’Assemblée nationale, a promis de « défendre ce dossier » au sein de l’hémicycle.

    Il n’existe pas de structures dédiées à la formation professionnelle des jeunes dans certaines parties du pays, a-t-il signalé.

    Des « insuffisances dans l’implication des décideurs et des planificateurs »

    « On observe une insuffisance de concertation et d’harmonisation des actions dans la […] création d’emplois, le suivi des opérations et certaines phases du dispositif d’insertion telles que l’orientation, l’insertion par l’emploi salarié, le financement des porteurs de projets, la formation et l’insertion par l’auto-emploi », relève le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi dans un document dont l’APS a obtenu une copie.

    Il reconnaît que « les emplois créés à travers les investissements en infrastructures sont précaires et ne permettent pas souvent d’améliorer l’employabilité des jeunes ».

    Le ministère signale des « insuffisances dans l’implication des décideurs et des planificateurs, l’absence d’un cadre de concertation des ministères et des acteurs impliqués pour une meilleure harmonisation des interventions, des approches et des statistiques ».

    Il envisage de dérouler un « programme pilote […] intégrant l’approche HIMO » en s’inspirant de l’expérience du BIT.

    Le ministère affirme avoir saisi le Bureau international du travail pour qu’il l’assiste dans l’élaboration du programme HIMO.

    Le but de l’atelier est de « mieux orienter et guider les politiques et interventions », ce qui est indispensable à « une meilleure planification » et à « la réalisation des investissements à forte intensité d’emplois ».

    MFD/ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Secteur postal et régulation : une nécessaire collaboration avec les administrations douanières

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Secteur postal et régulation : une nécessaire collaboration avec les administrations douanières

    Dakar, 23 mai (APS) – Le défi de la régulation et les perspectives du secteur postal exigent son ‘’étroite collaboration’’ avec les administrations douanières, a signalé, mardi, à Dakar, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, Abdou Karim Sall.

    ‘’Aujourd’hui, le défi de la régulation et les perspectives du secteur postal nous commandent une ouverture de plus en plus poussée vers des institutions de régulation de la finance, des transports, du commerce et des communications électroniques, ainsi qu’une étroite collaboration avec les administrations douanières’’, a-t-il dit.

    M. Sall intervenait à l’ouverture de la conférence annuelle des régulateurs postaux africains, sur le thème : ‘’La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable’’.

    A cette rencontre rythmée par des activités étalées sur une semaine prennent part les représentants de 35 pays d’Afrique.

    Abdou Karim Sall rappelle que la mise en œuvre de la co-régulation nécessite une certaine coordination entre régulateurs, pour définir d’abord les droits et obligations des acteurs économiques concernés, ensuite les règles minimales applicables dans le domaine concerné, et garantir le libre jeu de la concurrence.

    Selon M. Sall, les prérogatives de gestion et d’encadrement ne sont plus l’exclusivité d’une autorité de régulation. Elles sont partagées entre deux, voire trois organes ayant des attributions et des modes de fonctionnement différents.

    ‘’Vous convenez avec moi que le secteur postal traverse de nos jours des difficultés inhérentes à l’évolution du monde et des mutations qui s’opèrent, dont les besoins changeants des consommateurs’’, a-t-il rappelé.

    Loin de la déliquescence, a dit Abdou Karim Sall, la solidité des entreprises postales et leur utilité pour la collectivité constituent un gage irremplaçable de leur pérennité et de leur rayonnement.

    ‘’Concernant les autorités de régulation, il est apparu durant ces dernières années, à la faveur de la numérisation de la vie économique notamment des secteurs d’activité [que] nous avons la mission d’encadrer, une complexification des problématiques de régulation’’, a-t-il relevé.

    S’agissant du secteur postal, a poursuivi le directeur général de l’ARTP, les produits innovants, les chaînes logistiques, l’activité de transport, le commerce électronique et les services financiers sont autant de domaines d’activité transformés du numérique.

    AMN/ASG/ESF